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mardi 9 novembre 2010

Week 9 Verchain's Takes















SCORES

























STANDINGS















































STATS

Weekly Leaders










































Season Leaders























WHAT YOU SHOULD KNOW

Totally Messy !

Rendez-vous compte : les Bears battent les Bills de trois points. Les Jets ont besoin d'une prolongation pour battre les Lions (qui leur ont basiquement offert la victoire, voir ci-dessous). Une victoire de 6 points pour les Falcons contre les Bucs, les équipe supposées les plus fortes doivent s'arracher pour l'emporter.

Et New England qui tombe à Cleveland. Et les Chiefs qui perdent un match affreux contre les Raiders...

Je l'ai déjà dit la semaine dernière, et je le redis : c'est à croire que personne ne veut remporter le SuperBowl cette année.

Même Pittsburgh se faite une grosse frayeur, passant à un drop de Jordan Shippley d'un upset affreux contre les Bengals !

Au milieu de tout ça, les Packers sont des survivants absolus, avec un paquet de blessés en tous genres, et un record de 6-3 au moment d'entrer dans leur semaine de repos.

Les Giants, Falcons et Packers semblent solides dans la NFC, mais la vérité d'une semaine semble ne pas être valable très longtemps.

C'est le foutoir aussi dans l'AFC South, où les Titans, que Moss a finalement rejoint ce lundi, recollent aux Colts sans jouer, grâce à la défaite sans démériter de Colts qui vont finir par craquer si les blessures continuent à s'empiler.

Et la NFC West accumule les désillusions, avec une défaite des Cardinals sur un match où ils auraient pu nous refaire le coup des Saints et l'emporter en sortant un match une nouvelle fois moisi sur tous les plans.

Dimanche a été loin d'être une grande journée de football, hormis les démonstrations de Green Bay ou des Giants.

Messy, messy year...


AWARDS WATCH

Comme annoncé dans le mailbag, et vu qu'il n'y a pas grand-chose de croustillant à se mettre sous la dent en ce moment, l'heure est venue de lancer l'Awards Watch, mes envies du moment pour les récompenses individuelles décernées en fin de saison. Avec un petit commentaire cette semaine,

Most Valuable Player :

1) Philip Rivers, QB, San Diego Chargers : personne ne fait autant avec si peu. Par rapport à ses deux poursuivants qui sont un peu dans le même cas, Rivers a selon moi l’avantage de se sortir de situations dans lesquelles ses coéquipiers le mettent, notamment ses équipes spéciales.

2) Peyton Manning, QB, Indianapolis Colts : Toujours égal à lui-même, son propre offensive coordinator, rend ses équipiers meilleurs. Par rapport à Rivers, n’a pas été planté par ses équipiers, et a eu deux ou trois vraies bonnes solutions en permanence (Wayne, Clark, Collie), sauf cette dernière semaine.


3) Tom Brady, QB, New England Patriots : Ce match à Cleveland pourrait lui coûter cher dans la course au MVP, il y a paru beaucoup plus à côté de ses godasses que ses stats ne pourraient le laisser penser. Et puis, bon, même Justin Bieber lui demande de se couper les cheveux (ridicule rubrique Mayne Event dans le Sunday NFL Countdown de ESPN dmianche).



Offensive Player of the Year :


1) Roddy White, WR, Atlanta Falcons : La saison de l’explosion pour le receveur d’Atlanta, qui a des stats énormes. On espère que sa blessure de dimanche ne le ralentira pas à l’avenir, ou ne le privera pas de trop de temps de jeu (sauf quand on est fan de Baltimore, bien entendu).

  1. Arian Foster, RB, Houston Texans : 9TD, 864 yards à 5.5 yards par porté, ce sont des stats à la Jim Brown, le tout dans une équipe surtout réputée la saison passée pour son QB et son receveur vedette Andre Johnson.


Defensive Player of the Year :

  1. Clay Matthews, OLB, Green Bay Packers : Certes, il y a les sacks. Mais il y a surtout une intensité rarement atteinte dans sa façon d’être et de jouer. Tout le temps à fond, encore une fois dimanche, la façon dont il enrhume les types qui essaient de le bloquer est simplement remarquable.
2) Haloti Ngata, DE, Baltimore Ravens : en venant d’un poste aussi ingrat que DE dans une 3-4, Ngata parvient à trouver, toujours, un moyen de se retrouver impliqué dans le play du moment en défense, harcelant le quarterback ou fracassant du coureur. La saison de la plénitude.



Offensive Rookie of the Year :

  1. Mike Williams, WR, Tampa Bay Buccaneers : A 4th round pick ? Really ? Big play waiting to happen, une moyenne de 15.5 yards par reception. Une perle trouvée au milieu de nulle part. Certes, il est toujours délicat de confirmer au poste de receveur, mais là, j’y crois.

  1. Sam Bradford, QB, St Louis Rams : fait juste assez de bons plays pour faire avancer son équipe lorsque c’est nécessaire, et évite au maximum les erreurs coûteuses. Maurkice Pouncey de Pittsburgh mérite une mention, pour avoir stabilisé une ligne passablement médiocre la saison passée.


Defensive Rookie of the Year :

  1. Ndamukong Suh, DT, Detroit Lions : Un vrai, bon, brutal, énorme joueur. Solide contre la course, montre chez les pros les mêmes dispositions pour le pass rush qu’en fac, a tout fait cette année, y compris une interception, un TD en retour de fumble recovery, et même un PAT kick manqué. Unbelievable.

2) Eric Berry, S, Kansas City Chiefs : Le safety de Tennessee qui comptait parmi les choix potentiellement les plus surs n’a rien fait pour détromper tout le buzz autour de lui. Deux sacks ce dimanche, qui le font passer à la dernière minute devant un autre safety, Cody Grimm de Tampa, dans mon classement.

Coach of the Year :

  1. Todd Haley, Kansas City Chiefs : Transformer une équipe coincée dans des années de médiocrité en changeant sa façon d’approcher les rencontres après une première saison controversée et surtout marquée par le conservatisme de son playcalling mérite d’être souligné. D’ailleurs, certains fans idiots en viennent même à lui reprocher… de trop challenger ses joueurs en recourrant trop souvent à son attaque sur les quatrièmes downs. Si les Chiefs vont en playoffs, Haley méritera le titre.

2) Mike McCarthy, Green Bay Packers : Avec l’accumulation de blessures tombées sur le crâne de ses Packers, McCarthy a fait un formidable boulot de coaching au niveau mental et technique avec l’aide de ses préparateurs, pour en arriver au genre de démonstration que l’on a aperçu aux Meadowlands il y a deux semaines. Impressive.





PLAYOFFS PICTURE

Chaque semaine, je mettrai à jour ma liste d'équipes qui iront selon moi en playoffs à la fin de la saison, par Conference, en indiquant d'abord les deux équipes dispensées de premier tour (avec une astérisque), les deux autres vainqueurs de Division, et les deux wildcards.

American Football Conference :

Division Winners : Indianapolis Colts*, Pittsburgh Steelers*, New England Patriots, San Diego Chargers.

Wild Cards : Baltimore Ravens, New York Jets ou Tennessee Titans.


National Football League :

Division Winners : New York Giants*, Green Bay Packers*, Atlanta Falcons, St Louis Rams.

Wild Cards : New Orleans Saints, Philadelphia Eagles.



THREE THINGS I LIKED

  1. Tampa Bay. Non, Josh Freeman ne peut pas faire de miracle toutes les semaines. Il n’est pas John Elway, ni Jésus. Ou pas encore, qui sait. En tout cas, cette équipe de Tampa m’a bien plu ce dimanche. Atlanta a eu la bonne idée d’aller chercher rapidement 14 points d’avance, en s’appuyant sur Michael Turner, comme prévu, mais les Bucs se sont encore livrés à une tentative de comeback achevée en eau de boudin sur une décision quelque peu surprenante de Raheem Morris de confier le ballon à LeGarrette Blount plutôt que de se reposer sur une passe lancée par Freeman contre une secondary qui avait été loin d’être flamboyante jusque là, concédant même une affreuse interférence de passe pour conserver le drive des Bucs en vie. Freeman a servi ses receveurs Mike Williams et Arrelious Benn pour Touchdown, le premier pour le second nommé, et ses scrambles ont souvent sauvé la mise de son équipe. Je pense également qu’il est temps de constater le formidable boulot de scouting réussi par les équipes autour du GM Mark Dominik. Certes, Brian Price avant sa blessure et Gerald McCoy n’ont pas (encore ?) justifié leur statut ni constitué le centre dominant d’une ligne défensive un peu à la peine, mais les recrutements de Mike Williams, Benn et LeGarette Blount (une fois que les Titans s’en sont séparés), additionnés avec le recrutement la saison passée d’un Josh Freeman qui s’affirme comme l’un des plus grands espoirs au poste majeur pour les années à venir méritent d’être remarqués comme l’un des plus complets sur la période écoulée. Dommage que personne à Tampa n’aille les voir jouer…

  1. Colt McCoy. Mais qu'attend donc Eric Mangini pour le déclarer finalement son titulaire pour le reste de la saison. Tout ce qu'a fait le QB rookie cette saison, c'est disputer trois rencontres au cours desquelles il n'aura jamais démérité, contre des adversaires qui alignaient trois QB vainqueurs de Super Bowls. Et McCoy les a dominés tous les trois ou presque (défaite contre les Steelers, toutefois). Ce dimanche contre les Pats, alors que Mangini et son coordinateur offensif avaient sorti tous les trick plays disponibles dans son arsenal, McCoy a sorti un bon gros match, tout en calme (3 drives de plus de 60 yards avec un paquet de plays), en précision et en protection de balle (14/19 pour 174 petits yards). Impressive, by the way.

  1. Brett Favre. Tout le monde sait que je trouve Brett Favre et tout le barnum médiatique qui accompagne chacune de ses sorties / déclarations / photos de sa bite absolument insupportable, mais là, ce dimanche, on a retrouvé par moments le Favre de Green Bay, il y a dix ans, avant qu’il ne devienne un vieux fermier priapique amateur de chair fraîche fourrée au silicone et au latex. 446 yards lancés, record en carrière à 41 ans, et une seconde période, comme je viens de l’écrire, qui m’a fait penser à la belle époque. 2TD et 2 INT, pour s’assurer en même temps de poursuivre l’expansion du niveau de deux des records qu’il détient déjà. Favre a sauvé la peau de Brad Childress qui devrait être encore le coach des Vikes pour au moins une semaine… Un Chilly qui ne s’est pas privé d’une petite pique en direction du vieux QB, indiquant que, suite à tout le stress qu’il avait eu à gérer cette semaine, lui n’avait pas besoin d’une embrassade, pas comme Favre. La belle ambiance du Nord, ya pas à dire, c’est quelque chose…



THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. La fin de match de Detroit. Awful. Les Lions ont fait de gros progrès cette saison, la méthode Schwartz fonctionne, mais les Lions n’ont pas encore laissé derrière eux les conneries habituelles d’un club qui traîne une mentalité de losers depuis de trop longues saisons. Illustration encore dimanche. Trevor Pryce qui blesse Jason Hanson, le kicker des Lions, et voilà que… Ndamukong Suh se transforme en kicker d’occasion, amazing. Les punters ne savent pas frapper un ballon, pour qu’on en vienne à envoyer un Defensive Tackle (holy shit, for crying out loud !!!) botter un PAT ? Et cette tentative de conversion de 3rd down pour laquelle on donne le choix à Drew Stanton ( !!!) de tenter une passe, alors que les Jets n’ont plus de timeouts, au lieu de se contenter d’une simple course moche pour gagner 40 secondes sur le chrono, avec les Jets en retard de 10 points. Soooo Lions… Et Julian Peterson qui commet une pénalité complètement débile en bousculant Dustin Keller qui venait de sortir du terrain pour stopper le chrono après une réception. 15 yards offerts aux Lions. Ouééééé ! Et on viendra ensuite nous la raconteur avec un ‘Mark Sanchez rallie la troupe pour remonter un deficit de 10 points’. Shoot me in the head. Right. Now.


  1. L'attitude des Cowboys. Les joueurs de Dallas ont tout simplement l'air de n'en avoir plus rien à faire de cette saison. Et voir Wade Phillips se ronger les sangs tout seul sur sa sideline me fait mal au coeur. Jerry Jones a finalement décidé de mettre un terme au calvaire de Wade Phillips ce lundi, et la liste des remplaçants possibles est constituée par tous les médias. Le pitre de Roy Williams peut bien nous raconter que les Boys peuvent encore gagner tous leurs derniers matchs à la suite, l'audition dans les conditions réelles de Jason Garrett a débuté...


  1. Voir Austin Collie quitter le terrain. Pendant un instant, j'ai eu très peur pour le receveur des Colts. Un hit bien moche, en deux temps, avec Quintin Mikell qui fait un tackle propre, et Kurt Coleman (who ?) qui vient fracasser le crâne de Collie, le laissant immobile au sol pendant de trop longues secondes. J'ai eu vraiment peur. Je me suis dit que cette fois, on y était. Un accident de jeu comme en NCAA avec le défenseur de Rutgers, paralysé. Finalement, Collie souffre d'une commotion, et le coach Caldwell a donné en fin de match des nouvelles plutôt rassurantes. Et voir les Eagles se plaindre du flag que ce hit à la tête a entraîné manquait de classe, vraiment, au milieu d'un match que Philly aura remporté sur des gros jeux de Vick et Jackson (de retour d'une commotion, justement), après un départ très favorable (13-0, avec un TD de Vick pour Jackson et une interception sur Manning).



L'HISTOIRE A LA CON

Entre le « Where's Randy ? Randy is in the kitchen » et la perpétuelle observation des blessures et du comportement de Brett Favre, pas grand-chose à se mettre sous la dent, et je n'ai pas envie de parler ici de tout le trash talk ayant entouré le match des Dolphins, et l'histoire de Steevie Wonder et Anne Frank...

So, here's your mandatory Jenn Sterger Pic of the Week.

Aujourd'hui, la lettre « B » comme... « Batte »...




IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

  • Derrick Johnson, l'ILB des Chiefs, vient de s'entendre avec son club pour une extension de son contrat de 5 ans pour un montant de 34 millions, avec 15 millions garantis.

  • Encore une sale journée sur le plan des blessures, notamment sur le match des Saints à Charlotte, qui aura vu Jeremy Shockey et le coureur Jonathan Stewart des Panthers évacués sur une civière.
  • Jets’ kickers are morons. On a vu la semaine dernière Steve Weatherford oublier à quel endroit se trouvait le marqueur de 1st down. Cette semaine, c’est au tour de Nick Folk de montrer ce que doit être un joueur des Jets, grande gueule et petite cervelle. Après avoir marqué en prolongation le FG qui donne la victoire aux siens, il a fallu qu’il s’aperçoive de la joie de ses équipiers pour prendre conscience de la victoire. Juste avant d’entrer sur le terrain pour le FG de la victoire, il a déjà fallu que Mike Westhoff lui hurle dessus pour qu’il se rende compte qu’il devait entrer pour tenter le kick. Comme c’était sur une troisième tentative, le kicker s’est demandé pourquoi son équipe ne tentait pas d’aller inscrire un TD. Encore un joueur pro qui ne maîtrise pas les règles de son sport. Dumbass !


- Pour continuer dans ma campagne anti-Jets, ce brave Bart Scott en est venu à déclarer que les Lions jouaient « dirty ». Yeah, right… L’hôpital qui se fout de la charité. Dirty ou pas, Revis Island a retrouvé sa politique d’immigration de l’an passé. Megatron Calvin Johnson a terminé la rencontre avec une seule réception pour 13 yards, une semaine après avoir sorti le match le plus prolifique de sa carrière.


- Roscoe Parrish, le receveur à tout faire de Buffalo, s’est fracturé le poignet et est out pour la saison.


- Terrell Owens vient, grâce à ses deux TD ce lundi contre les Steelers, de rejoindre Jerry Rice et Randy Moss dans le club des joueurs à au moins 150 TD en carrière.


- Les Steelers ont bien failli perdre le match lundi, mais ils ont en tout cas perdu le centre rookie issu de Florida, Maurkice Pouncey, sur blessure.


- Matt Moore est out pour la saison, après s’être blessé à l’épaule lors du match des Saints.


- Tony Pike qui est entré en fin de match pour les Panthers pour remplacer Clausen qui avait lui-même remplacé Matt Moore, a pour le moment le meilleur rating des QB de Carolina. Avec 50% de complétion et 47 yards…


WHAT ABOUT YOUR TEAM ?

Bien, pour apporter un peu plus de clarté dans les reviews des performances de vos équipes respectives, j'ai décidé d'ajouter à chaque item une copie du scoring summary pour récapituler les points, et me permettre de me concentrer sur le déroulement global du match, les stats à la con, et mon opinion générale. Here we go...


Miami Dolphins at Baltimore Ravens


Miami 10 – Baltimore 26 :
































Well, show me the way to the next whisky bar. And don’t ask why. And don’t ask why’.

Il est des défaites qui sont plus difficiles à digérer que d’autres. Celle-ci en fait partie. Tous les signes ont pointé vers l’apocalypse à partir de la quinzième minute de jeu. Henne qui lance des interceptions, Dan Carpenter, le métronome, qui manque un field goal…

Pourtant, tout n’avait pas trop mal commencé pour Miami. Après le premier drive de Baltimore qui envoie McGahee au TD sur une passe en écran de Flacco (ce qui annonçait une sale série à venir pour Miami), Ronnie Brown semblait avoir retrouvé ses jambes d’il y a deux ans, mangeant tranquillement du terrain devant la défense des Ravens, celle qui faisait figure de mur infranchissable au sol les saisons passées, avant de finir par pénétrer à la vitesse d’une grand-mère équipée d’un déambulateur dans l’endzone, au milieu d’une défense bien passive sur le coup.

Et puis, Flacco se faisait sacker, et Koch foirait un hold… Et puis, tout partait en torche. Je ne reviendrai pas sur la seconde période catastrophique des Dolphins, malgré ce fantastique Cameron Wake, malgré Sean Smith qui n’est pas passé bien loin d’un bon vieux pick-six.

Baltimore a simplement su jouer sur l’énorme faiblesse de la défense de Miami, celle que tout le monde exploite quand Jason Allen n’est pas sur le terrain. Le petit espace derrière le pass-rusher extérieur, qui se prête à merveille à un tracé court d’un TE ou au positionnement d’un RB à cet endroit. Si la ligne tient quelques instants, et que le RB prend bien l’espace, il a ensuite la possibilité de gagner à chaque fois une douzaine de yards voire plus. C’est grâce à ce type de play, que j’appelle le ‘5 yard dumpoff to Ray Rice’ que le RB de Baltimore a atteint les 97 yards en réception, alors que la défense contre la course des Dolphins l’a plutôt bien contenu (Yeah, Ray… Eddie George-like ! 3.8 yards per carry !).

D’ailleurs, les deux meilleurs receveurs de Baltimore sur le match sont… Rice et McGahee. So much for the vertical offense.

En fait, ça ressemble un peu à l’attaque de Miami l’an passé, cette attaque des Ravens. C’est pas spectaculaire, high percentage, low risk. Mais bon, les Ravens n’ont pas du se dégager une seule fois. Et ont fait le fake punt qui fait rigoler tous les amateurs de football universitaire. Et Billy Cundiff a fait le boulot habituel d’un Carpenter.

Maintenant, quand tu as une attaque qui ne sait pas marquer plus de 10 points (alors qu’il suffisait de lancer le ballon en direction de Fabian Washington. Ça passait à tous les coups sur ce joueur, que ce soit pour Hartline ou Bess), avec un QB qui lance des interceptions affreuses (dont une bien moche qui rebondit sur les mains de Marshall pour tomber dans celles de Reed), il ne faut pas s’étonner que les adversaires s’amusent à ouvrir leurs grandes gueules dans la presse.

Vous savez, ces gens au manque total de classe... Ces gens qui crachent à la tronche de l’adversaire simplement parce que c’est un dickhead (et tout le monde sait que Channing Crowder est un abruti de première classe).

Remarquez, les Dolphins ne pètent pas la classe, non plus, et même Karlos Dansby s'y met : ''Roger Goodell will look at the film, and he'll do something about it,'' Dansby said. ``If he doesn't, we'll see [McClain] in the street, and we'll have to handle it like men.''


Alors, maintenant, à 4-4, qu’espérer ? Une série de 8 victoires pour arracher les playoffs ? LOL, comme disent les jeunes. Encore trois ou quatre victoires pour avoir un nouveau choix de draft moyen, et le planter en tradant avec quelqu’un qui veut vraiment un joueur, et oublier encore une fois que Miami manque terriblement d’un safety… J’ai mal aux tripes quand je vois Earl Thomas sous le maillot de Seattle alors qu’on se tape un reject de Tampa, Clemons, qui est un pitre de première classe, le plus faible de la secondary avec Jason A.

Autant titulariser Tyler Thigpen, et déclarer forfait à chaque fois à la limite. Comme ça, avec 4 victoires, on sera à la lutte avec Buffalo, Denver, San Francisco, ou qui sait d’autre encore, les Cowboys, tiens, et les Bengals, pour aller chercher Ryan Mallett à la draft…

Ya des jours, comme ça, où je me dis… Cam Cameron, he of the infamous selection of Ted Ginn Jr, en est à 3-0 contre les Dolphins depuis que Miami l'a foutu dehors.

Oh, moon of Alabama 
We now must say goodbye 
We've lost our good old mama 
And must have whisky, oh, you know why’


From the other Sideline : Laurent's game review...

Le 1er quart est loin d'être fini et le score en est déjà à 7-7: on s'attend donc à une partie fort agréable. Si ce n'est que tout va se dégrader soudainement. Le pass rush des Ravens se met soudainement en place : $ugg$, notamment, est affamé et peine à être contenu. Du coup, Henne sort régulièrement de sa poche et perd de sa lucidité. Un ballon balancé sur Brandon Marshall, totalement pris par Webb, est logiquement intercepté par notre CB qui, dans son style si reconnaissable, tête en arrière, dos droit, jambes qui moulinent, va remonter environ 30 yards sur le coup. Mais l'offensive des Ravens est aussi à la masse : les try dans la red zone se multiplient. Entre pure bêtise et inefficacité flagrante, les Ravens ne réussissent pas à convertir leurs occasions. 

Mais, surtout, il faut contenir l'excellent pass rush adverse. Flacco a mangé comme jamais. Flacco, avec le corps de Tony Romo, se serait cassé le col du fémur. C'est Waterloo. La semaine dernière, un article de presse évoquait la reconversion réussie de Marshall Yanda de G. à T. Le journaliste aurait mieux fait de fermer son ordinateur et d'aller voir un film. De l'autre côté, Michael Oher n'est pas franchement mieux. L'occasion de repenser à ces supporteurs hardcore idiots qui, limite, m'avaient insulté au sortie du match Ravens @ Bengals, une catastrophe pour Joe Flacco - alors qu'ils faisaient le lobbying pour voir Marc Bulger jouer, j'étais le seul à avoir confiance en Flacco et à stigmatiser notre ligne offensive. Le match de Dimanche est une preuve de plus dans mon jardin. 

En attendant, Miami a l'occasion de passer devant : 3rd & goal at the 1 line yard. 0.22 de la fin du 2ème quart. Les Ravens croient au sneak; Henne s'écarte; Fasano est démarqué. Le ballon part et... passe au moins 40 cm au dessus de la tête du receveur de Miami. Le QB des Dolphins confirme qu'il est totalement hors du coup. 

Bref, mi-temps 13.10 pour les Ravens et je suis particulièrement énervé : Qu'est ce qu'ils ont fait durant la bye-week ? Comment peut-on sortir une performance pareille juste après une bye-week ? Une offensive line qui prend l'eau; une défense fatiguée et hors du coup. J'hésite à regarder la suite du match. 

Heureusement, je suis resté. Car l'histoire n'est plus tout à fait la même. Les Ravens accèlèrent & je suis à vrai dire surpris de voir Miami à ce point sans réaction, accepter la défaite qui se profile à l'horizon en se résignant totalement. Aucun orgueil. Aucun mouvement. Le calme plat. 

En fait, ce qui s'offre à Flacco n'est pas loin de rappeler le match des Bengals. Boldin, par exemple, est sévèrement marqué à la culotte. L'adversaire attend que Flacco prenne des risques, force ses throw et dérape. Le pass rush de Miami ne se fait plus tout azimut; parfois seulement à trois, ce qui suffit à créer le boxon. Sparano a visiblement regardé ce qui s'est fait depuis le début de la saison. Alors, Cam Cameron, le coordinateur des Ravens, parce qu'il était forcement soumis à la critique ces derniers temps, va se décider à bouger et à employer un shéma de jeu assez peu courant cette saison, la passe rapide aux 5 yards aux coureurs qui font le reste. Et les jambes de feu de Little Ray suffisent à humilier une défense de Miami totalement absente. "Humilier", ouai le terme est bien choisi car l'adversaire, mauvais perdant, le fait savoir : Ray Rice n'a rien fait dans ce match pour Karlos Dansby. Ouai, c'est sur, 83 yards rushing, 97 yards receiving, si tu cherches Rice alors qu'il est déjà passé dans ton dos, Karlos, forcemment, tu n'as pas du beaucoup le voir dans ce match. 

Les esprits, justement, se sont échauffés durant ce match. Les hits sont très durs. Tim Dobbins sort un monstrueux sack sur Flacco alors que Ngata lui réplique le casque baissé sur Henne. $ugg$ aligne Henne. Sur un regroupement, ça en vient aux mains mais CBS se met passer la publicité; il s'agissait pourtant du moment polémique, moment que Channing Crowder met à profit dans l'après match afin d'accuser Le'Ron McClain (FB - Ravens) de lui avoir craché en pleine figure. 

Je suis assez surpris par ces accusations. On peut reprocher aux Ravens d'être très durs, toujours très limite à l'impact. Mais les joueurs savent rester dans l'esprit du match. Il suffit de se rappeler de l'interception de Ellerbe (LB) et le chambrage contre les Panthers en pré-saison; le garçon s'était fait violemment remonté les bretelles par Harbraugh. "Play like a Raven", ce n'est pas jouer comme une petite frappe et d'ailleurs Le'Ron McClain, sur ses 4 saisons pros, n'a jamais montré quoi que ce soit de belliqueux.  [Editor's Note : Je ne voulais pas parler plus avant de cet incident, mais Tony Sparano a déclaré avoir une preuve du crachat de McClain. Petite frappe, tout ça... On verra si la Ligue s'empare du sujet... Héhé...]

De l'autre, on a un Channing Crowder, qui marque bien la nouvelle génération, irrespectueuse envers ses ainés et qui ne montre rien sur le terrain. Mason l'expliquait parfaitement en conférence de presse : "La 1ère étape dans le respect est de ne pas avoir de mots belliqueux envers l'adversaire. Et il nous a manqué de respect très tôt avant le match. Soit. Si tu parles, tu dois être capable de sortir une prestation à la hauteur de tes paroles. Lui, il a aboyé continuellement mais il n'a rien démontré. Il continuait à l'ouvrir sur le terrain donc on lui rentrait dedans encore plus fort. A chaque fois que je le regardais, il était ou, sur ses fesses, ou poussé en dehors du terrain; Willis McGahee l'a repoussé d'une seule main. Lorsqu'il est reparti s'asseoir, il a pris conscience qu'il était mauvais, vraiment loin de l'élite. Miami a une bonne défense mais ce gars n'est pas fait pour eux."

Interrogé sur l'affaire, Joe Flacco expliquait : "Ouai, j'ai vu ce que Crowder a dit et je me suis dit "oh merde, ils essaient d'ajouter encore plus à notre motivation". Derrick était hilare. Et puis on sait tous qu'il est vieux... Maintenant, c'est vrai que ses performances sont à respecter. C'est un grand receveur avec qui j'ai plaisir à travailler."

Flacco parle de motivation. Je parlerais de fierté. Plus que le réajustement tactique de Cameron, il y a eu cette fierté des Ravens à marcher sur la tête d'un Miami finalement assez méprisant au vu des propos des Crowder & de Dansby. L'autre visage que Baltimore a offert durant le 3ème & le 4ème quart était celui que les fans veulent, la fierté, l'engagement très physique, être mort de faim sur chaque play (3 interceptions avant ce match - 3 interceptions durant ce match) et cette fierté a transcendé chaque gars de l'équipe jusqu'à Sam Koch, le punter, coupable d'avoir voulu écraser René la Taupe sur un field goal de Cundiff. Un Koch qui se rachète en décidant de lui-même d'aller chercher le CB Carry Williams sur un fake punt. Cela ne plongera pas dans l'exaltation les puristes mais lorsqu'on saisit la fierté qui animait les gars à ce moment, on ne peut qu'apprécier le mouvement. 

En conclusion, c'est une victoire décrochée avec les tripes. Même si Miami, un peu loudmouth sur le coup, s'est tirée une balle dans le pied. Maintenant, le véritable défi, c'est les Falcons et il faudra se motiver autrement que cela; ne pas attendre le trash talk de l'adversaire. Et ça sera notamment à Flacco de prouver qu'il était le meilleur QB de la draft, bien loin devant Matt Ryan.




Chicago Bears



























Un match aussi moche qu'on aurait pu l'espérer. Des Bears qui ont limité les erreurs en attaque (et encore un TD arraché avec les dents par Greg Olsen, et je n'arrive toujours pas à comprendre comment Martz ne bâtit pas plus son gameplan autour du TE de The U, malgré les 8 passes lancées dans sa direction, sur des plays bâtis pour lui, pas des trucs où il se retrouve en position d'être le premier look du quarterback), avec notamment un match pour une fois sans interception pour Cutler, et sont parvenus à disposer de Bills qui ont simplement trop de trous dans leur jeu, en attaque comme en défense, pour espérer remporter plus de deux matchs cette saison. Ils essaient, ils essaient, et ça finit toujours par foirer.

Les Bills n'ont toujours pas gagné un match, mais ce n'est pas faute d'essayer. Les interceptions de Fitzpatrick ont une nouvelle fois coûté cher, mais tout a peut-être tenu à un extra-point manqué pour la première fois de toute sa carrière par Rian Lindell. Dévié par la belle trouvaille des Bears, Israel Idonje, qui remplace un autre Nigérian sur la ligne défensive de Chicago, Ogunleye, pour être plus précis.


Si Lindell avait marqué, qui sait, les Bills n'auraient peut-être pas eu besoin de se précipiter autant pour égaliser... On ne le saura jamais. Buffalo a laissé Chicago convertir 7 de ses 12 tentatives de conversion de third down. Et bien qu'ayant dominé les Bears en nombre de yards, 340-283, en nombre de first downs (22-19), les Bills sont une nouvelle fois passé à 3 points de l'emporter.

En défense, avec deux interceptions (Jennings et Harris pour mettre un terme à la rencontre) et un fumble récupéré, Chicago n'a pas été si impressionnant que cela, concédant 10 transformations de 3° down sur 16 possibilités pour les Bills, alors que les Bears alignaient la meilleure défense sur 3rd down à l'appel de la rencontre.

Avec cinq victoires en trois matchs, Chicago est toujours en course pour les playoffs (rires enregistrés). Mais avec un Forte qui ne peut pas courir (encore un match sans, à moins de 50 yards malgré une course de 18 yards), et un Cutler qui peut recommencer à tout moment à balancer le ballon comme un maçon lance une brique, je ne peux pas croire en cette équipe.

Lovie devrait terminer la saison, simplement parce que personne dans le staff actuel (entre Martz, Rod « 0-16 » Marinelli et Mike The Meathead Tice) n'est en position de reprendre les rênes. Fire everyone !


New York Giants



































Ladies and gentlemen, here are your Giants, best team in the NFC.

Voilà ce que j'appelle une démonstration. Une vraie.

Il n'y a pas grand-chose à dire de cette rencontre, au cours de laquelle Eli Manning aura une nouvelle fois distribué le ballon avec efficacité, avec une préférence pour Hakeem Nicks (128 yards, TD) sans oublier Boss (TD) ou Smith (TD) et Manningham (56 yards sur 4 réceptions). Kevin Boss en a profité pour commettre son premier fumble en carrière.

L'attaque au sol n'a pas été extraordinaire pour une fois, mais a été menée par Jacobs qui retrouve un peu de ses jambes et de sa détermination (avec une course de 38 yards). Les coureurs des Giants ont dépassé les 200 yards à eux trois, et les trois tentatives de Sage Rosenfels, envoyé sur le terrain pour protéger Eli pour moins un yard à chaque fois (ainsi que le yard perdu par Eli) empêchent que la marque des 200 soit atteinte par l'équipe.

Les Seahawks ont protégé Whitehurst de manière efficace (en doublant parfois les blocks), et la défense n'enregistre pas de sack, pour une fois. Ceci n'a pas empêché les huées de déferler des travées de Qwest Field, et les Giants auraient bien pu sortir le shutout sans un petit relâchement en fin d'une rencontre à sens unique qui aura permis à Whitehurst de lancer un TD pour sa première titularisation (seulement 113 yards et 50 de passes complétées, deux interceptions).

New York n'a pas montré de signes de faiblesse toutefois, à l'issue de sa semaine de repos. Avec la venue des Cowboys à la rue et dans deux semaines une rencontre pour la suprématie dans la NFC East face aux Eagles, New York pourrait bien s'assurer rapidement une place en playoffs.


San Diego Chargers




































Build a freakin' statue for Rivers. Right. Now.

Oubliés, tous les commentaires stupides à son arrivée dans la Ligue sur sa façon de lancer peu conventionnelle. Oubliés, les commentaires sur Rivers le second choix, arrivé à SD simplement parce que Eli Manning ne voulait pas venir. Aujourd'hui, tout le talent de Philip Rivers est enfin reconnu. Ne serait-ce son attitude parfois colérique et pas forcément évidente à gérer pour ses équipiers, Rivers serait le quarterback parfait.

Pour son premier match en carrière sans Antonio Gates, le quarterback des Chargers a profité de la faiblesse ultime de la secondary des Texans pour mener le show une nouvelle fois, ouvrant l'opportunité au receveur rookie, non drafté à la sortie de Fresno State, Seyi Ajirotutu (qui a un nom marrant), d'inscrire ses deux premiers TD en carrière, et pour permettre au vieillissant Randy McMichael d'obtenir dans sa 9° année dans la Ligue son premier match à deux TD. 4 passes pour TD, en seulement 23 tentatives. Wow. Rivers est maintenant à un niveau où il lit le jeu parfaitement, où il rend ses receveurs meilleurs.

Alors, bien sur, du côté de Houston et de ses cheerleaders de compétition, on se plaindra de l'application de la Megatron Rule qui a privé Arian Foster d'un TD (mais si Megatron qui a eu tout le temps le contrôle de la balle n'a pas marqué contre les Bears, un Foster qui perd clairement le ballon ne méritait pas de l'avoir, ce TD), mais ce serait oublié le gros stop mis par les Chargers à ce même Foster au quatrième.

Et le formidable jeu de Rivers permet maintenant à San Diego de se remettre des erreurs de ses équipes spéciales. On a encore assisté à un vrai cirque dans le domaine ce dimanche. Sur le coup d'envoi de la partie, le safety Paul Oliver fait un formidable retour en travers avant de sortir... Sur sa propre ligne des 4 yards. Shit waiting to happen. Trois tentatives infructueuses plus tard, Mike Scifres s'élance pour punter... Et bam, blocked. Again !!! Fire that coordinator Crosby, now !! L'ouverture du score pour les Texans arrive juste après, sur une course de 8 yards de Foster, qui marquera un autre TD plus tard.

Si vous aimez les jeux spectaculaires, jetez un oeil à la conversion de TD pour deux points du bon gros Mike Tolbert (qui n'a pas laissé tomber le ballon sur ce coup...).

Alors, maintenant ? Les Chargers seront au repos, la semaine prochaine. L'occasion pour certains joueurs de se remettre en forme, Gates notamment, et pour Vincent Jackson qui a encore un match à purger de continuer de se remettre à niveau. Et, don't look now, mais les Chargers pourraient encore nous refaire le coup de la fin de saison en boulet de canon. La victoire des Raiders leur donne un beau coup de main, et ils doivent encore recevoir les Chiefs.

Everything is still possible, San Diego. Just ride Philip Rivers' arm !



San Francisco 49ers

Bonne nouvelle : les Niners n’ont pas perdu. San Francisco reprend la chasse au titre de la NFC Waste la semaine prochaine avec un retour à Candlestick Park pour accueillir les… leaders de la division… les Rams…


Oakland Raiders





































That was ugly. Mais seule la victoire est belle. Et elle justifie à elle seule la nouvelle démonstration de joie des joueurs et du coaching staff d'Oakland.

Quand Campbell a trouvé Jacoby Ford pour une trentaine de yards à quelques secondes de la fin, avec une balle qui ressemblait à une interception jusqu'à ce que le receveur arrache la balle à son défenseur, les mouches avaient changé d'âne, et le momentum était définitivement du côté des Raiders. Janikowski pouvait égaliser et envoyer le match en prolongation. Gros stop sur une troisième tentative, et ballgame. Winning kick. Et le Coliseum, pour la première fois plein cette saison, pouvait s'époumoner pour célébrer la troisième victoire consécutive des Raiders.

Malgré tout, le match a été un vrai festival d'opportunités manquées, avec un total de 27 pénalités, 5 turnovers et deux fake punts foirés au total.

J'avais signalé dans les picks que la relation entre Cassel et Bowe s'améliorait, et les deux joueurs ont une nouvelle fois trouvé le moyen d'inscrire un TD, mais la défense des Raiders s'est à nouveau montrée impressionnante contre la course, limitant notamment Jamaal Charles et Thomas Jones, le merveilleux one-two punch de KC à 85 yards au total. Cette défense des Raiders qui avait été lamentable en début de saison, incapable d'arrêter qui que ce soit, s'est soudainement transformée en un mur. Contre les Broncos ou les Seahawks, on pouvait arguer de la nullité des adversaires dans le jeu de course, mais là... Eh bien... Wow. Period.

McFadden, bien qu'ayant perdu un fumble, s'est une nouvelle fois montré une menace permanente pour la défense adverse (89 yards à la course et 25 en réceptions), un petit cran en dessous de la production de ces dernières semaines toutefois. Malgré tout, la défense des Chiefs a posé des problèmes à Oakland, avec un très bon match de Eric Berry notamment, et des Raiders qui n'avaient gagné que 54 yards au total avant que Ford n'inscrive un TD énorme en retour de kick, contre une des meilleures équipes de la Ligue en termes de couverture (et même la première au classement avant le match). Et n'oublions pas le trick play qui envoie le tackle Khalif Barnes au TD !

La victoire des Raiders, combinée à celle des Chargers, relance de facto la course à l'AFC West. Oakland sera au repos la semaine prochaine, et on espèrera sans doute parmi les fans de la franchise de la Baie que cette pause dans le calendrier ne marquera pas un coup d'arrêt dans la série entamée par deux démantèlements d'équipes médiocres, et continuée par une énorme victoire, contre le leader de la Division.




New England Patriots

































Cleveland Rocks !

Après avoir battu les Saints, voilà que les joueurs de Mangini font tomber l'équipe de Bill Bellichick, qui arrivait avec ses six victoires pour une seule défaite, meilleur record de la Ligue à l'époque. Et Bam ! KO !

Josh McDaniels a, sans le vouloir, contribué à cette belle réussite des Browns, en transférant Peyton Hillis dans l'Ohio contre le désespérant Brady Quinn. 228 yards au total pour l'ex-fullback d'Arkansas, dont 184 au sol, contre une défense qui avait montré quelques difficultés à contrer Adrian Peterson la semaine précédente, et qui a cette fois totalement disparu sur les bords du lac Erié.

Tom Brady sort un match solide d'un point de vue statistique, mais l'impression laissée pourrait lui coûter quelques votes lorsque sera venue l'heure d'élire le MVP de la Ligue cette saison. 224 yards en 19 passes complétées sur 36 (un inhabituel taux de complétion de 53% pour la machine à compléter) et deux TD lancés à Aaron Hernandez.

Pour parler d'Hernandez, il s'agit véritablement du meilleur choix de draft des Pats au poste de TE que NE devait absolument renforcer cette saison. Car Rob Gronkowski, le TE issu d'Arizona, auteur d'un fumble qui aura tué un drive qui aurait permis aux Pats de recoller juste avant la mi-temps.

La défense des Pats a paru complètement dépassée sur l'action du TD à la course de Colt McCoy, auteur d'une belle improvisation sur le coup qui aura rappelé certains de ses matchs sous le maillot des Longhorns, à qui il manque cruellement. Même les gimmick plays ont fonctionné dimanche, comme sur le TD de Chansi Stuckey, castoff des Jets, qui s'est permis une belle course depuis la wildcat des Browns qui semble encore fonctionner, elle. Revoyez ce play, c'est une merveille. Le boulot de la ligne, qui donne au début l'impression de ne pas savoir ce qu'elle va faire, avant de partir tous sur la gauche pour bloquer pour Stuckey... Great Play.

Bill Bellichick a pour une fois montré de la classe dans la défaite, allant serrer la main d'un Mangini qui jubilait, et a reconnu après la rencontre que les Browns avaient bien mérité leur victoire, entamée par un 10-0 sans que l'attaque des Pats n'ait touché le ballon, merci au passage au fumble de Sammy Morris sur un kickoff.

« They did everything better than we did. In every single aspect, they clearly were the better team. We have a lot of work to do », a déclaré Coach Hoodie.

Petite polémique également autour de la (très probable) simulation de blessure d'un linebacker de Claveland, pour donner le temps à sa défense de s'ajuster alors que les Pats tentaient d'accélérer pour essayer de convertir une quatrième tentative. Cleveland a donc sorti tous les trucs possibles, même le truc antisportif par excellence...

Malgré la défaite, les Pats conservent la première place de l'AFC East avec les Jets, et le meilleur record de l'AFC aussi. Avec un calendrier un peu compliqué à venir avec les Steelers et les Colts au programme, New England aurait sans doute mieux fait de remporter ce match.

C'est comme si, finalement, les Pats allaient en venir à regretter le départ de Moss, leur jeu ayant manqué de verticalité pour exploiter la grosse faiblesse de la défense anti-aérienne des Browns, Eric Wright.

Adding injury to insult, les Patriots ont aussi vu Wes Welker, l'homme à tout faire, se transformer en kicker pour convertir un PAT, en remplacement d'un Gostkowski blessé. Les Pats cherchent d'ailleurs un kicker remplaçant, au cas où...



VERCHAIN'S PICKS FINAL

Comme chaque semaine, retour sur les résultats de mes pronos de la fin de semaine passée, avec les erreurs entre parenthèses... Bon, dès le début de la journée, j'ai bien senti que ça donnerait un résultat pourri, en termes de pronos, cette semaine...

Games of the Week : 1/3 (ce pick de Miami était aussi pathétique qu'une déclaration de Channing Crowder. Et ces Raiders sont décidément surprenants)

Locks of the Week : 2/3 (si Mike Holmgren veut coacher l'an prochain, il devra se trouver un autre endroit que Cleveland...)

Upsets of the Week :1/2 (les Bears ont remporté le championnat de CFL ce dimanche à Toronto)

Monday Nighters : 1/1 (barely...)

Other Games : 4/4 (perfect again ! Je crois que je vais laisser tomber les autres catégories et ne plus pronostiquer les matchs que sous cette catégorie là...)

Total : soit 9 bons pronos sur 13 ou 69.2% de bons pronos. Not that bad.

Au cumul, 81/130 au bout de neuf semaines ou 62% : on finira peut-être par atteindre la Kordoza Line du prono, les fameux 70%...


NEXT WEEK ( ON TV) :

Achtung, baby. Ça commence dès ce jeudi, avec les Ravens en visite chez les Falcons.

Pour les matchs du weekend, je ne sais pas encore quels seront les deux matchs de ESPN America, mais il y aura un Titans at Dolphins avec Randy Moss.

Un choc inattendu entre des Jets pas au mieux et des Browns qui fracassent du favori ces deux derniers matchs.

Sinon... Euh... St Louis à San Francisco ???

Le Match de NBC du dimanche ne devrait pas changer : Patriots at Steelers.

Et le lundi soir, Philadelphie à Washington, pour voir qui de Mike Vick ou Donny McNoob a le plus d'endurance cardiovasculaire pour mener à bien la 2 minute offense...

Les Chargers, Raiders, Saints et Packers (soit quatre des équipes les plus amusantes à voir jouer dimanche) seront au repos. On va se faire chier, je crois...


CHEERLEADERS OF THE WEEK

La semaine passée, c'était Halloween aux States. L'occasion pour les filles de nous sortir leurs plus beaux (ou plus moches) costumes... Enjoy, bordel !
















































'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...


Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...



Bien entendu, la version téléchargeable est disponible, là, maintenant, tout de suite...

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