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mardi 30 novembre 2010

Verchain's Takes : Week Twelve

















SCORES
























STANDINGS















































STATS

Weekly Leaders










































Season Leaders
























WHAT YOU SHOULD KNOW

The Falcons are for real. And what about those Bears ?

Bon, ben, s’il vous fallait des preuves supplémentaires, les voilà. On ne plaisante pas avec Atlanta, cette saison. On ne plaisante plus depuis l’an dernier, déjà, autour d’une équipe qui n’avait pas réussi à effectuer avant les deux dernières saisons deux saisons consécutives avec des records positifs. Eh bien maintenant, les Falcons mènent le bal dans la NFC, et il faudra aller les chercher. Voici donc une cinquième victoire de suite, première fois que cela se produit pour Atlanta depuis… 1998. Cela ne vous rappelle rien ? Oui. Cette année là, Atlanta a joué le Super Bowl. Et si les Falcons parviennent à tenir le rythme, ils pourraient bien s’assurer de l’avantage du terrain, et compte tenu du fait que nous avons là une équipe dont le QB n’a perdu qu’un seul match à domicile sur vingt depuis le début de sa carrière, watch out.

Donc, les Falcons ont battu les Packers. Avec un bon coup de main des hommes de Mike McCarthy, et du meilleur d’entre-eux : Aaron Rodgers.

Ne venez pas me reprocher de ne pas aimer Rodgers, vous savez mon man crush pour le jeune homme depuis la semaine passée et les Power Rankings. Rodgers a encore été merveilleux par moment, formidable quand il doit improviser, courant pour éviter un sack ou aller chercher un first down, lançant des merveilles de passes (la shovel pass pour Jones, le missile moyenne portée pour l’égalisation de Jordy Nelson) pour des receveurs qui auront jusqu’au bout de la rencontre entretenu l’espoir (la petite remontée du terrain de Greg Jennings alors que le temps expirait m’a presque fait me lever de mon fauteuil). Mais voilà, le problème de Green Bay, c’est que quand le type à qui tu donnes le ballon pour courir à quelques yards de la ligne est aussi ton QB, et qu'il ne s'appelle pas Cam Newton, c’est que tu es condamné à souffrir un jour ou l’autre d’un fumble. Et fumble il y eut, privant les Packers de la prise d’avantage au score, pour la première fois.

Et puis, après le miracle de TD offert à Nelson pour l’égalisation dans la dernière minute, un beau retour de kickoff de Weems stoppé par un joueur des Packers qui vient s’accrocher à sa grille de protection, offrant 15 yards gratuits aux Falcons, leur permettant au final de tenter le FG de la dernière seconde, par deux fois, Mike McCarthy ayant tenté de freezer Matt Bryant avec son dernier timeout.

McCarthy, justement, qui a manqué d’appeler un challenge sur un catch peu évident de Tony Gonzalez sur une quatrième tentative au second quart, qui aurait empêché les Falcons d’aboutir au TD de Tony Gonzalez.

Mais n’enlevons pas le mérite à Atlanta, une nouvelle fois très costaud en attaque derrière un Matty Ice au sang glacé (24/28, 198 yards, TD), Michael Turner (23 portés pour 110 yards, TD) et Tony G. (6 réceptions pour 51 yards, TD), pendant que Roddy White était bien contenu par la surprenante secondary des Packers.

Ils sont là, avec le meilleur record de la NFC. Et il faudra aller les chercher.

Les Bears, eux, ont marqué les esprits ce dimanche. Une petite analyse du match est livrée plus bas. Mais pour le moment, Chicago commence à faire peur. A faire peur à d’autres que leurs fans, s’entend…

Comme dirait le receveur Earl (his name is Earl) Bennett : “Just keep doubting us. We’re just going to continue to prove y’all wrong.”



And down go the Titans.

Jeff Fisher, numérote tes abattis. Parce que là, tu risques de te retrouver éparpillé façon puzzle, comme ton équipe, d’ailleurs. Oh mon Dieu, les Titans ! Voilà une équipe que l’on croyait capable de pousser les Colts pour la tête de l’AFC South, comme leurs adversaires du jour, d’ailleurs.

Mais Tennessee est dans une situation qui semble foncièrement pourrie. Et je ne parle même pas de ce pauvre coordinateur offensif Mike Heimerdinger qui va devoir affronter dans les jours et les semaines qui viennent le plus dur match de sa vie, celui contre cette saloperie de cancer. On pensera à toi, Mike.

Les Titans viennent d’accorder aux Texans, l’équipe qui a la défense la plus comique de la Ligue, une performance implacable, avec notamment 3 interceptions lancées par Rusty Smith, qui porte très bien son prénom, vers Glover Quin. Oui, le même type qui offre le TD de la victoire à Jax il y a deux semaines. Le même qui se fait manger sur tous les ballons lancés dans sa direction ou presque. Ugly. Zéro points, premier shutout enregistré par Houston depuis 6 ans.

Ugly comme Randy Moss, le chat noir de la Ligue, dont les équipes qu’il fréquente depuis son départ de new England sont définitivement ou presque du côté ‘loss’ du tableau de résultats.

Ugly comme CJ 0.5 K pour paraphraser Jerzy, 5 minables yards sur la rencontre. Le deuxième coureur de l’AFC a été ridiculisé par la performance du bon gros costaud qu’est Arian Foster de l’autre côté du terrain (143 yards au sol, 75 en réceptions). C'est qui, le meilleur RB de l'AFC ?

Ugly, comme cette bagarre de bistrot déclenchée par Cortland Douchebag Finnegan, qui s’en va chercher directement Andre Johnson à la tête au moment de la mise en mouvement du receveur, engendrant une réponse proportionnée mais qui n’a pas sa place sur un terrain de football. Un truc totalement débile, entre deux joueurs qui se cherchent des crosses depuis la saison passée. Johnson et Finnegan ont reçu une amende de 25000 dollars, comme Richard Seymour la semaine passée.

Ugly, comme le fait de laisser Brian Cushing, qui semblait pourtant avoir perdu toute sa rage et sa capacité magique à s’infiltrer dans le backfield adverse depuis qu’il a arrêté la limonade qu’il buvait de bonne foi, passer toute la sainte journée derrière leur ligne offensive, contre la course ou la passe.

Ugly, comme ce que semble décidé à faire Jeff Fisher : laisser filer la saison pour contraindre Bud Adams à le virer. Adams adore Vince Young, on ne sait pas pourquoi, et Fisher n’est pas fan du QB qu’on lui a imposé. Alors, au milieu de son équipe de têtes de pioche, Fisher semble passé de mode, washed up, et finalement dépassé par une équipe de gamins capricieux. Young se permet des insultes dans le vestiaire et s’excuse par SMS ? What ? Ridicule, reflet d’une génération qui n’assume rien, sans doute. Et ce ne sont pas quelques types ayant un peu plus de professionnalisme comme Griffin qui pourront y changer quelque chose. Les Titans ont peut-être perdu quelque chose en laissant partir Kevin Mawae à l’intersaison. Et peut-être plus, qui sait, que le type qui tenait la ligne offensive et anticipait les changements de blocks à opérer pour ouvrir le chemin à CJ2K, un patron...

Ugly.

Ugly as they wanna be.


PLAYOFFS PICTURE

Chaque semaine, je mettrai à jour ma liste d'équipes qui iront selon moi en playoffs à la fin de la saison, par Conference, en indiquant d'abord les deux équipes dispensées de premier tour (avec une astérisque), les deux autres vainqueurs de Division, et les deux wildcards.

American Football Conference :

Division Winners : Baltimore Ravens*, New England Patriots*, Indianapolis Colts, San Diego Chargers.

Wild Cards : Pittsburgh Steelers, New York Jets.

Not that far away : Kansas City Chiefs.


National Football Conference :

Division Winners : Atlanta Falcons*, Green Bay Packers*, New York Giants, St Louis Rams.

Wild Cards : New Orleans Saints, Philadelphia Eagles.

Not that far away : Chicago Bears.



THREE THINGS I LIKED

  1. Dwayne Bowe : Vous allez me dire que je parle trop souvent de Kansas City. Sans doute. Face à la triste défense des Seahawks, Dwayne Bowe nous a encore sorti la démonstration de son talent. 13 réceptions, 170 yards, 3 TD, ce qui nous fait sept matchs de suite avec au moins un TD, et un total de 14 sur la saison. Grâce à lui, certains illuminés évoquent la possibilité d'un titre de MVP pour... Matt Cassel, qui fait une grosse, grosse saison avec trois matchs au cours desquels le QB qu'on disait potentiellement déjà en bout de course à KC a récolté un rating de 120 ou mieux. Nice joke.

  1. The Bills : La belle série de victoires s’est arrêtée à… deux victoires. Mais les Bills se sont encore sortis les tripes sur le match de dimanche, se trouvant à une réception près de battre les Steelers en prolongation. Une réception que Stevie Johnson, le héros de la semaine passée, laisse lui filer entre les doigts, sur une bombe lancée par Ryan Fitzpatrick de 40 yards. Huge gamble, qui aurait mérité de connaître un meilleur sort. Vraiment. Parce que les Bills étaient revenus, cahin-caha, d’un retard de 13 points à la pause. Buffalo n’a pas une grosse équipe, manque de talent dans l’absolu, mais envoie tout ce qu’il peut à chaque match, ou dans chaque deuxième mi-temps. Ce n’est pas souvent très beau, ni très efficace. Mais au moins, on peut éviter d’éteindre la télé ou de changer de stream après 35 minutes de jeu. Les trois dernières rencontres perdues par les Bills l’ont été d’un total de 9 points.

  1. Peyton ! Comme dans Peyton Hillis. C'est grâce à lui (et aussi à Joe Haden) que les Browns sont parvenus, finalement, à l'emporter contre des Panthers plus résistants qu'on aurait pu le penser. Trois nouveaux TD pour en arriver à 11 sur la saison. De quoi se dire que Josh McDaniels mérite bien d'être viré pour ça aussi. Le coureur des Browns en est maintenant en bonne compagnie dans le livre des records des Browns, avec Jim Brown himself et Leroy Kelly, pour le plus grand nombre de TD sur la saison à la course. Et va sans doute leur passer devant bientôt.


THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. Peyton ! Comme dans Peyton Manning. 4 nouvelles interceptions, qui font 7 en deux matchs, contre deux équipes qui sont de vieilles habituées des rencontres avec les Colts en janvier, les Patriots et les Chargers. En l'absence de jeu de course, Peyton est obligé de lancer le ballon tout le temps. Et parfois, il prend des décisions affreuses. Contre les Pats, et contre les Chargers, avec une interception affreuse dans une triple couverture des Chargers, qui avaient bien fait le boulot de préparation. Et maintenant, avec la blessure de Reggie Wayne, les choses pourraient continuer à aller de mal en pis. Dallas Clark, la soupape de sécurité, manque cruellement, et les Colts ne gagneront pas leurs 12 matchs 'habituels' cette saison. Et ça fait de la peine, de voir Peyton traîner sa frustration sur le terrain.

  1. Jake Delhomme. 2 picks, dont une merveilleusement réceptionnée par Captain Munnerlyn (qui a un nom marrant, j'attendais l'opportunité de pouvoir évoquer le joueur), un fumble. Vintage Delhomme. Colt McCoy, get well soon ! (Errr. Wait. Wait until next Monday or so to get in playing shape).

  1. Mocho stinko and friends. On a eu droit à tout, même à un sack sur Palmer pour un safety. Et on a vu la merveilleuse qualité des receveurs à grande bouche des Bengals. 17 yards pour Owens, une quarantaine pour Mocho Stinko (soit 40 de plus que quand il est couvert par Revis, le cornerback moyen). C'est ce genre de performance, ou d'absence de performance, en l'occurrence, qui fait que les Jets en sont là, considérés comme les terreurs absolues de l'AFC. Vivement lundi prochain. Ou pas.


L'HISTOIRE A LA CON


Une vraie, belle, histoire à la con, et votre habituelle update sur la vie de Jenn Sterger.


Oh ? Really ? Where did you learn that kind of stuff ? In Foxboro ?

Bienvenue dans l'histoire du football, Steve Scarnecchia ! On a retrouvé Stevie le cameraman, déjà employé par les Patriots au moment du premier Spygate, l'enregistrement par les Patriots lors des matchs des signaux défensifs adverses.

Et on retrouve dans l'histoire un type qui a sans doute couvert l'affaire concernant les Broncos, et qui lui aussi travaillait non loin de Boston il y a quelques années, lorsqu'Eric Mangini a révélé le scandale. Josh McDaniels, head coach des Broncos.

Enter Spygate 2. Qu'est ce que c'est ? La Ligue a ouvert et conclu très rapidement une investigation sur l'enregistrement d'un entraînement des Niners à Londres avant que San Francisco ne les affronte. Le responsable ? Steve Scarnecchia. 'Dénoncé' par Josh McDaniels, peut-être. Stevie aurait agi seul. Mais oui.

Et la Ligue, comme l'a noté Mike Florio, a peut-être manqué de discernement au moment de sévir, infligeant aux Broncos une amende de 50 000 dollars, et la même chose au head coach. Pour une raison floue. McDaniels aurait reconnu avoir été prévenu par Stevie de l'existence de la vidéo, et n'en avoir rien fait, ayant même refusé de la regarder (oui, moi non plus, je n'ai pas regardé la vidéo de Montana Fishburne).

Il aurait peut-être du... Les Broncos n'auraient peut-être pas perdu contre ces pauvres Niners, à Londres. En attendant, Stevie a été viré.

La Ligue a été clémente, dans le fond, et Florio met cela en parallèle avec les amendes imposées aux joueurs pour des brutalités. Au fond, elles ne remettent pas en cause la politique d'Intégrité du Jeu de la NFL... Et dans le cadre du manque de progrès des négociations salariales, tout signe d'un double standard appliqué selon que l'on soit du côté des joueurs ou de celui des proprios et des staffs...

McDaniels devrait être viré, à mon avis. Quoi qu'en dise le proprio Par Bowlen. Et le fait que Josh, comme un vulgaire Patrice Evra, semble plus préoccupé par la découverte de 'la taupe' parmi son staff qui a fait sortir dans la presse le contenu de la réunion qu'ils ont eu. Et Josh MacD serait un vrai tyran dans sa relation avec les employés du club...

Ce scandale minime au fond pourrait être le dernier clou dans son cercueil. Après tout, Shanny avait été viré à l'issue d'une saison où les Broncos avaient perdu 4 matchs à la maison. Les Broncos de McDaniels en sont à deux victoires pour six défaites à la maison... Et puis, quitte à faire du scandale, autant y aller dans les grandes proportions.

Merde, une bonne vieille sextape, ou des photos de Little Josh, ce serait quand même mieux, non ?


Your Jenn Sterger Update.

Même quand il n'y en a plus, il y en a encore. Un échange de déclarations entre le manager de Jenn et l'agent de Brett, le premier affirmant avoir contacté le second avant que l'histoire ne sorte sur le site de Deadspin, et que Bus Cook, l'agent, aurait demandé à Reese, le manager, quel montant pourrait être susceptible d'étouffer le truc.

Bus Cook a démenti, bien sur, après avoir reconnu que Reese aurait bien tenté de le contacter, mais que Brett Favre et lui n'avaient aucun intérêt à négocier quoi que ce soit, compte tenu du fait que Brett n'avait rien à se reprocher.

Est-ce une façon de remettre le coup d'une tentative de chantage au témoignage sur le tapis ? Nul ne sait, et on attend encore que la NFL prenne une décision quant à la responsabilité de Brett, à la légereté de la cuisse de Jenn, sur la provenance des photos de Little Brett, et sur le fait que ces photos représentaient bien Little Brett ou pas...

Et on attend aussi de voir sir Deana demandera le divorce.

John Clayton d'ESPN a indiqué aujourd'hui que la Ligue entrait dans sa phase de finalisation de décision sur ce sujet, après que Jenn leur ait fourni une preuve en image (quote : 'the final visual evidence') et devait entendre Brett à nouveau dans la semaine. Uh oh...


By the way, here are your mandatory Jenn Sterger Picks of the Week (yeah, I know, it has to stop someday...)


Woody Johnson, le proprio des Jets, semble avoir quelques petites difficultés
à voir clairement Little Brett sur son Blackberry.




By the way, Jenn semble se débrouiller avec des calibres plus... conséquents...




IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

  • The Frazier effect ? Au moins, Leslie Frazier aura réussi à faire de Brett Favre ce que Chilly s’est avéré incapable de faire : un QB qui ne lance pas d’interception. Comment ? En le privant de ballon, en réduisant son rôle à celui du type qui tend le ballon à Adrian Peterson ou à Toby Gerhart. Et recommence. Brett a même sorti une petite course d’une dizaine de yards de lui-même, déclenchant la vanne de la semaine pour All Day : « sur cette course, il avait l’air d’avoir 38 ans ». Frazier est maintenant à une victoire d’égaler le record de la saison de Jason Garrett de deux victoires consécutives après avoir été nommé head coach intérimaire. Et il est le seul coach en activité à compter 100% de victoires. Bottom line.

  • Aura-t-on enfin un champion de la NFC West à 7-9 cette saison ? Parce que bon, TCU envisagerait de demander une place dans la NFC West, pour pouvoir jouer un playoff pour le titre…

  • Tiens, en parlant de la NFC West… Le What Was That Play of the Week is awarded to the Seattle Seahawks : menés au score, les Hawks mettent un genou à terre sur le dernier play de la rencontre. Belle façon de jeter l’éponge. Pitres.

  • James Harrison, mon grand, il va sans doute falloir penser à arrêter d’être débile, un jour. Le recordman des amendes cette saison en NFL devrait encore devoir prochainement faire un chèque à la Ligue, pour avoir cette fois touché Ryan Fitzpatrick au menton sur un tackle à retardement, la tête la première. Et l’idiot se plaindra sans doute encore de l’acharnement des arbitres contre les Steelers…

  • Le proprio des Patriots, Robert Kraft, s'est déclaré disposé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu'un nouvel accord salarial soit négocié avec le syndicat des joueurs. Alors que les discussions sont toujours au point mort ou presque, chaque camp continuant à vanter ses propres mérites et à s'attirer la sympathie des fans... Mais l'investissement personnel d'un proprio qui compte dans la Ligue pourrait donner un petit coup de pouce. Allez savoir...

  • Bon, on est pas tout à fait dans le football pro, là, mais… Vous connaissez mon intérêt pour le football universitaire (oui, je sais, les filles d’Oregon y sont sans doute pour beaucoup), donc, quelques news. Texas Christian University, les Horned Frogs de TCU rejoignent la Big East. Et la liste des All-American sélectionnés par les coaches vient de sortir. Here it is.




































WHAT ABOUT YOUR TEAM ?


Chicago Bears









































Bam ! Voilà le grand coup frappé sur la table cette semaine. Je l’ai évoqué brièvement plus haut, mais les Bears ont fait un pas énorme vers la respectabilité avec ce match. No doubt. Alors que Chicago avait bâti son record contre des équipes médiocres (Bills, Vikings, Dolphins) sur les dernières semaines, et se trouvait confronté peut-être à son premier vrai test depuis le début de la saison (en dehors du match contre les Packers).

Et c’est le jour que Jay Cutler a choisi pour se transformer en Dan Marino. 14/21, 247 yards, 4 TD et surtout, zéro interception, rien, nada, pas croyable. Et 146.2 points de rating. On a même vu un Cutler impliqué. Ouais. Pas croyable ! Vous savez à quel point ce joueur peut m’énerver, avec son attitude parfois d’une désinvolture indigne d’un pro (ouais, je sais, Vince Young aussi est payé pour jouer au football). Là, on a pu voir Cutler disjoncter un peu après qu’une pénalité pour brutalité n’ait pas été appelée contre un défenseur des Eagles. Signe d’un changement des temps ? We’ll see…

La défense a fait le job, mais, elle aussi a sans doute fait face à son plus gros défi de la saison pour le moment. Entre un Vick en pleine confiance et un McCoy héroïque contre les Giants la semaine précédente, le niveau de l’opposition était autre que celui d’une équipe des Dolphins peu décidée à courir et livrée aux aléas d’avoir Tyler Thigpitre en QB. Chicago a pris des yards, et des points. Mais Chicago a produit, tout de même, suffisamment de défense pour limiter un peu (pas complètement, juste un peu) les Eagles.

McCoy a été limité à 53 yards, mais comme les Eagles jouaient pour recoller au score, c’est le bras de Vick et parfois ses jambes qui ont été sollicités. Et là, les Bears, avec une belle pression de la ligne qui a délivré deux sacks dont un pour Peppers qu’on a vu alterner comme c’est assez souvent le cas, entre les positions d’End droit et End gauche, ont créé un micro-évènement : capter un ballon lancé par Mike Vick, ce qui ne lui était plus arrivé depuis très longtemps (peine de prison oblige) et pas du tout de la saison.

Vick sort un bon match, malgré tout, mais l’interception de Harris aura scellé le destin du match, Chicago parvenant à inscrire un TD sur le drive consécutif.

Comme je l’avais évoqué dans mes Picks de la semaine, Philadelphia a été gêné en défense par l’absence de ses deux corners Samuel et Hobbs, ce qui a ouvert la voie pour deux TD de Bennett et 86 yards de réceptions pour Hester.

Et maintenant ? Il reste trois très gros matchs à jouer pour les Bears, contre les Patriots, Jets et Packers (le retour). Avec un match d’avance sur Green Bay, la situation n’est pas forcément évidente à envisager. Deux victoires supplémentaires pourraient suffire à remporter la division, si les Packers ne font pas un perfect. Car si les Packers battent les Bears, Chicago repassera derrière et devra chercher à obtenir une wildcard, ce qui pourrait bien être possible dans une NFC faiblarde, mais pas un lock à 10 victoires, compte tenu des situations des Eagles, Giants, Saints et Falcons.


Miami Dolphins at Oakland Raiders :







































16 yards.

Non, ce n’est pas le nombre de yards lancés par Tyler Thigpitre ce dimanche, mais bel et bien le nombre de yards gagnés au sol par les Raiders. Oui, les Raiders, une équipe qui avait démoli Denver par son jeu au sol, défié Kansas City dans le même domaine, avant que le coup de frein donné par les Steelers la semaine passée ne les traumatise au point qu’ils ont semblé complètement à côté de leurs pompes lors du match de dimanche, contre des Dolphins… métamorphosés par le retour pas prévu en début de semaine de Chad Henne. Vous vous souvenez de Chad ? Le quarterback mis sur le banc par monsieur Sparano à la suite du match à Baltimore, remplacé par un quarterback qui pourrait se retrouver blessé en jouant contre les Lions de East Dillon, puis blessé à son tour et remplacé par The Almighty Tyler Thigpen, que certains ânes présentaient comme un titulaire permanent en puissance. Vous vous souvenez ? Voilà, c’est lui, il porte le numéro 7. Ouais, il lui arrive de lancer des interceptions par poignées, et encore une affreuse sous la pression du pass rush des Pirates ce dimanche, permettant à Rolando McClain de faire une apparition à la rubrique INT, comme si on voulait démontrer que l’ancien ILB d’Alabama n’est pas bon uniquement contre la course…

Pauvres Raiders, ils feraient presque mal au cœur, entre le déambulateur d’Al Davis (et c’est pas une plaisanterie…) qui préfèrerait voir jouer Jason Campbell et un coach borné qui n’a pas encore cogné un de ses assistants cette année mais doit aimer se cogner la tête contre le mur pour envoyer comme ça Maxi Brucie Gradkowski sur le terrain suite au match contre les Steelers où les Raiders avaient été tellement dominés que le blâme est retombé, comme souvent, sur les épaules du QB. En parlant d’épaule, celle de Brucie est à nouveau abîmée, et on devrait donc retrouver Campbell pour le match de la dernière chance dimanche prochain, chez les Chargers.

Bien, en attendant, l’attaque de Miami a retrouvé la vie. 470 yards, dont 307 et deux TD pour Chad Henne (avec des cibles improbables, Patrick Cobbs et Marlon Moore [mais qui c’est, ce type ? On a organisé un tirage au sort à un récent évènement de charité, une tombola pour une place dans l’effectif ? Fallait me prévenir, j’aurai donné 5 dollars pour participer]). Et Ricky W qui se lance dans une folle course de 45 yards à trois minutes de la fin pour mettre un point final à une domination totale de Miami sur la rencontre.

Bon… Amis fans des Dolphins, on ne va pas encore s’enflammer ou parler de playoffs (insert your Jim Mora video here) pour Miami. Les Dolphins sont foutus de perdre contre les Browns la semaine prochaine, à la maison, surtout si Jake Delhomme n’est plus le titulaire de la bande à Peyton (l’autre, celui qui ne m’a pas donné envie de tirer au fusil à pompe sur ma télé comme l’aurait fait une vulgaire Bristol Palin si j’étais plus vieux et que j’habitais le Wisconsin. Go Badgers).

Dimanche, c’était pas le jour pour s’appeler McFadden. Darren, le coureur, avait revêtu son plus beau déguisement de Casper le Fantôme (ou de n’importe quel coureur des Colts…), courant en tout deux yards en 8 tentatives. Coach Cable, je crois que j’ai rien de prévu pour dimanche prochain… Ou Walter, le corner, ridiculisé par Marlon Moore, donc, le gagnant de la loterie (quoique, finalement, non, je n’aurai pas participé à cette loterie, en fait. Un premier prix avec ‘voyage d’une semaine avec le groupe des cheerleaders pour la réalisation du prochain calendrier en maillots, là, je dis pas…). Il serait temps que Nnamdi Asomugha (à tes souhaits) revienne en forme, sérieusement. Parce que l’ami Davone Bess a du faire plaisir à la famille présente en tribune (Davone est né à Hayward, à une petite demi-heure en Corvette du Coliseum) ressemblait plus à Brandon Marshall qu’à Davone Bess face à celui qui est supposé être un des meilleurs corners de la Ligue, quand il est sur ses deux pieds.

L’attaque des Raiders, d’ailleurs, aura consisté en Jacoby Ford, Jacoby Ford et Jacoby Ford. Ah, et quelques points du routier polonais. Non, pas Brucie, l’autre. Seb’. Janikowski.

Jacoby Ford, donc, un joueur dans le moule qu’aiment Al Davis et son déambulateur (vous croyez que le vieillard a un godemiché en or comme Liliane Bettencourt ? Yeeeeeeks…), rapide comme l’éclair. Et c’est tout. Enfin, tout ce qu’aime Al : la vitesse. Parce que Ford, c’est du solide (et là, paie ta référence culturelle d’outre atlantique). Un retour de TD du bout des 100 yards pour lancer le match (et faire soupirer votre serviteur qui s’est encore une fois dit que c’était mal barré), le seul TD en attaque des Raiders de la rencontre, le plus gros gain à la course d’Oakland. Faudrait juste voir s’il peut lancer le ballon, aussi… En fait, Jacoby Ford (Built Tough), c’est un peu comme Darrius Heyward-Bey (qui, au passage, a encore réussi sur la rencontre à accumuler moins de yards qu’il n’y a de lettres dans la seconde partie de son nom…), mais en moins cher et en efficace. Belle trouvaille. Dommage qu’Oakland gâche un tas de pognon sur la version frelatée du receveur rapide…

Enfin, bref, c’est bien, ça fait plaisir, on est content d’être resté éveillé pour voir autre chose que Dan Carpenter (quoique, on l’a vu souvent… Mais pour une fois, ce n’est pas lui qui a produit le plus de points pour Miami. Oh. Wait… On me dit dans l’oreillette que je ferai mieux d’apprendre à compter, ou d’arrêter de boire en regardant des photos de cheerleaders en même temps que j’écris…).

Baltimore Ravens :





Sale semaine pour les équipes de tête de l’AFC North qui se préparent au second épisode du clash qui contribuera à déterminer un champion de division et sans doute l’une des deux premières places du classement de la conférence qui garantirait une bye week et un match de playoffs à domicile.

Alors, bien sur, Pittsburgh et Baltimore ont gagné, tous les deux.

Mais… Parce qu’il y a un mais… Je n’ai pas vu grand-chose de spectaculaire ou d’impressionnant à Baltimore. Deux débuts de mi-temps sous le signe de l’apathie. Il n’y a pas forcément beaucoup de choses à dire d’un match peu passionnant et globalement dominé par les Ravens. Mais quelques facteurs peuvent inquiéter les fans.

Les blessures, d’abord : Baltimore a perdu sur commotion le safety Dawan Landry, LeRon McClain s’est foulé la cheville, et Michael Oher a une petite entorse au genou. Cela égalisera peut-être un peu les choses avant une rencontre contre des Steelers qui ne sont pas, eux non plus, épargnés dans cette catégorie.

La faiblesse absolue du premier quart-temps. Baltimore a en effet limité sa production sur les deux premiers drives à deux first downs avant que le punter Sam Koch ne soit appelé à botter le ballon, ce qu’il a fait de manière plutôt efficace, laissant quasiment à chaque fois les Bucs coincés près de leur ligne. Et le taux de conversion des troisièmes tentatives (25%) ne dépareillerait pas dans la feuille de stats des Panthers ou des Bengals.

Et comme la défense a bien limité la capacité de Josh Freeman à faire parler le petit truc magique qui l’habite cette saison et lui permet de sortir des comebacks… contre des équipes au record négatif. Car n’oublions pas que les Bucs n’ont pas battu cette saison la moindre « équipe de qualité », et se sont fait corriger à chaque fois contre les ‘gros calibres’ (Pittsburgh, New Orleans, Atlanta et donc maintenant Baltimore). Freeman a simplement complété 17 passes sur 37 pour 162 yards et un TD, mais Baltimore a forcé Freeman à se bouger énormément autour de sa poche, à lancer en mouvement plus souvent que voulu, et donc à ne compléter qu’un pourcentage de passes Sanchézien, 46% (oui, je sais, Sanchez a sorti une belle ligne statistique contre les Bengals. Mais les Bengals,quoi…). Pas d’interception, par contre…

Tiens, l’ami Flacco a lancé sa première interception à la maison cette saison, et battu le record de Vinny Testaverde du nombre de TD lancés sous le maillot des Corbeaux, avec 53. Sa brouille avec Derrick Mason est peut-être terminée, le vieux receveur à grande bouche finissant meilleur receveur de son équipe avec 87 yards. Baltimore avait sorti ses meilleurs vieux, avec un TD de Todd Heap sur une réception de 65 yards qui constitue un record en carrière pour le TE.

Finalement, Ray Lewis a bien résumé la situation : "The message is simple for us: We haven't lost at home, so let's defend that, we take care of that, everything else take care of itself.’’ Les Ravens en sont à 5 victoires sur 5 matchs à domicile cette saison et sur une série de 8 victoires d’affilée en remontant à la saison passée, avec la possibilité de toucher le record de la franchise avec une victoire sur Pittsburgh la semaine prochaine. Big game in the making, can’t wait.



Laulau's Quick Take : L'arbitrage lors du match Bucs at Ravens


Bien, comme à chaque fois qu'il se passe quelque chose qui concerne les Ravens, l'ami Laurent prend le contrôle du blog pour quelques lignes, et nous apporte un éclairage :



Spéciale édition pour revenir sur l'arbitrage polémique de ce match. 

Alors, ouais, le match était décevant. On se devait d'attendre mieux de ces deux équipes. Les blessures n'ont pas aidé. Les Bucs ont arrêté de jouer à la blessure de leur jeune safety Cody Grimm (cheville cassée). Le support du rookie en pass rush était considérable et gênait l'offensive adverse. Les Ravens, quant à eux, ont cessé d'avancer (hormis sur le dernier drive) lorsque LeRon McClain & Michael Oher sont sortis du terrain. Mais ce qui fut beaucoup plus gênant, c'était cet arbitrage, totalement en dehors du coup, qui a généré beaucoup de tension sur le terrain.



Retour sur les actions polémiques :



- défensive pass interference sifflé contre Myron Lewis (Bucs)


Celle-là, vous pouvez la voir sur n'importe quelle résumé du match : peu avant la fin du second quart, TJ Housmanzadeh est à la lutte avec Myron Lewis sur un long ballon de Flacco. C'est vrai qu'il faut se montrer suspicieux avec l'emplacement des bras du rookie sur la course de Housh. Néanmoins, la sanction est sévère. J'ai déjà vu des "accrochages" pire que cela ne point être sifflé par l'arbitre. Les commentaires sont assez unanimes d'ailleurs; rien que le duo de la Fox qui qualifiait la décision de l'arbitre d'un "bad call". En tout cas, l'action donne un gain décisif de 24 yards aux Ravens et le TD est marqué peu de temps après.

Coach Raheem Morris est fou de rage; s'en prenant aux arbitres dès l'annonce du défensive pass interference. Et il remet celà à la fin de la seconde période alors que tout le monde rentrait aux vestiaires. Raheem avait fait tombé la casquette, preuve s'il en est de son état de rage...


Ce qu'il faut savoir :


Anwar Richardson du "Tampa Tribune" raconte la suite : 

"A la fin du match, Aqib Talib s'est mis à courir afin de rattraper dans le long couloir le groupe des arbitres. L'échange a vite dégénéré lorsque Talib s'est laissé aller à un "Vous avez fait un jugement merdique." L'un des arbitres a répondu à celà : "Tu as joué de façon merdique." Plusieurs journalistes, attendant à l'extérieur des vestiaires des Bucs, sont témoins de la scène. Talib s'emporte, tente d'empoigner l'arbitre, le menace de le frapper avant d'être retenu par ses coéquipiers. 
Greg Aiello (the NFL's senior vice president of public relations) a expliqué, dans un e-mail, ne pas être au courant de l'affaire et que la NFL allait enquêter sur le sujet."



Illegal block sifflé contre Anquan Boldin (Ravens) :


Sur une action, Little Ray part avec le ballon, louvoye bien dans son style si caractéristique, trouve un espace " 'n' he can go... ALL THE WAY !!! TD !!!" Un joli TD de 76 yards... finalement annulé par l'arbitre. 

Les commentateurs de la Fox sont perplexes, repassent plusieurs fois la scène pour finalement remarquer que les bras de Boldin étaient déployés et touchaient Sabby Piscitelli, le safety des Bucs. Pas de "bad call" pour les commentateurs qui demeurent néanmoins suspicieux. 
Pour ma part, je jugerais l'appel comme très très sévère mais je peux à la limite le comprendre. 


Ce qu'il faut savoir :


La décision passe mal du côté de Boldin, pas franchement reconnu pour avoir un caractère loudmouth. "C'est un jugement de charlot. Il n'y a pas moyen que l'on me sorte que je retenais l'adversaire." 

Le jugement de Coach Harbraugh est probablement le plus juste : "oK, c'est franchement très léger comme contact... mais par contre, tu ne dois pas faire celà. Tu ne peux pas avoir l'intention de bloquer un gars en le retenant par le dos. Je me fous de connaitre le contexte. Je ne pense pas que le TD annulé ait affecté l'équipe. Mais tu ne peux faire celà. Tu donnes l'occasion aux arbitres de s'illustrer et ça n'a pas manqué ici."



- defensive pass interference non sifflé contre Barrett Ruud (Bucs)


Si la pénalité sifflée contre Boldin peut à la limite se concevoir, celle-ci souffre d'aucune contestation possible : il y avait bien un defensive pass interference non sifflé contre Ruud. Sur le coup, je me suis posé la question de savoir si les arbitres n"étaient pas en mode compensation due à la première pénalité sifflé contre Myron Lewis des Bucs.

L'action en question part d'un Slant du TE Todd Heap, qui repique à l'intérieur devant le nez de Ruud. Flacco lui lance logiquement la balle... sauf que Heap est à terre, se relève, lève les bras au ciel. Sur le ralenti, c'est encore plus éloquent : Ruud ceinture littéralement Heap qui ne peut atteindre le ballon. Et les commentateurs de la Fox reprennent leur qualificatif fétiche de la soirée : "Bad Call".



unecessary roughness non sifflé contre Corey Lynch (Bucs) 


Les P/R sont souvent l'occasion des réglèments de comptes. On profite que l'attention se focalise par ailleurs pour balancer un petit "tripping" ou autres marques d'affection. Et justement, Corey Lynch charge violemment Chris Carr (CB - Ravens) qui est obligé de sortir du terrain afin de se faire soigner.


Ce qu'il faut savoir :


Carr est un gars relativement anonyme, qui n'est pas connu pour faire dans le spectacle. Le voir s'agiter ainsi est significatif :
"Avec un peu d'espoir, il devrait être sanctionné. Ce n'était pas nécessaire de faire celà. Il faut qu'il y ait une sanction. Il faut qu'il soit sanctionné. Incroyable. On ne m'ait jamais rentré comme celà dedans depuis le collège. C'était le numéro 41. Et vous pouvez écrire que je n'arrivais plus à reprendre ma respiration. Ma hanche, tout un côté me faisait mal."

Carr est annoncé fort incertain pour les séances d'entrainement de la semaine.




Bilan :


Ce qu'il faut comprendre et ce qui me gène par dessus tout, c'est qu'une mauvaise décision a entrainé une cascade d'autres mauvaises décisions. Le collège arbitral n'a pas tenu ce match. Les arbitres sont responsables de la détérioration de l'ambiance du match; les joueurs et le staff se sentant floués ont failli transformé ce match en une vicissitude de mots doux et de cheap shot. C'est dommage

Intéressé par le sujet de l'arbitrage ? Le sujet sera à nouveau à l'honneur Vendredi dans le Mailbag.




Si tous les referees s'appelaient Jenn,
nous n'aurions pas à nous interroger
sur les arbitres


New England Patriots :










































Eh bien, ce qu'on croyait n'être qu'une formalité s'est finalement retrouvé donner un match assez plaisant à suivre, tout au moins avant que les Patriots ne remettent le couvercle sur la marmite, et laissent des Lions avec beaucoup de regrets, mais qui n'auront pas su s'ajuster en seconde période pour ne pas laisser le match leur échapper.

Durant le weekend, on a entendu de drôles de trucs sortir du Michigan, certains joueurs en accusant d'autres d'avoir lâché mentalement au cours de la rencontre ou les excuses du corner Alfonso Smith pour s'être fait manger par Deion Branch. Assez pour que notre ami Rex Ryan trouve nécessaire de l'ouvrir suite à la rencontre entre Big Talk et les Bengals, pour affirmer que Detroit offrirait trois premiers tours de draft pour avoir Revis dans leur effectif. Mind your own business, sucker !

Ah, et puisqu'on en est aux déclarations qui n'ont rien à voir, Shaun Hill, le QB des Lions, a sorti que les joueurs des Patriots cherchaient à s'en prendre à son bras gauche, fracturé cette saison, en plusieurs occasions, et notamment sur un fumble finalement non accordé sur une tentative de sneak. Oh, yes.

Tom Brady, une fois que sa ligne offensive soit parvenue à contenir un peu mieux le rush féroce de début de rencontre de la ligne défensive des Lions, qui joue à un niveau fortement supérieur à celui de la saison passée, a encore sorti le gros jeu dont on le sait capable : dink, dunk, and the occasionnal deep pass. Tout ça pour un match parfait en termes de rating. 21/27 pour 341 yards et 4 TD. Ce qui donne à Brady 9 TD dans ses 3 derniers matchs, sans concéder la moindre interception. On l'a une nouvelle fois senti dominant dans son attitude, chef de meute. Et les Pats avaient bien besoin d'un chef de meute sur ce match mal embarqué pour eux.


Si Danny Woodhead n'a pas été à la fête pour célébrer la signature de son tout nouveau contrat, BenJarvus Green-Ellis (son nom marrant pourrait bien être la seule raison pour laquelle j'écris sur New England cette saison, ne serait-ce pour la sollicitation dont un lecteur au pseudo évocateur de Bellicheat...) a inscrit une nouvelle fois deux TD pour une contribution par ailleurs quelque peu limitée de 59 yards.

La défense des Pats n'a pas été à la fête lors de la première partie de la rencontre, avant de se retrouver quelque peu par la suite. On notera que la secondary a été une nouvelle fois fortement exposée, peu aidée par un pass rush quelque peu limité. Malgré tout, le rookie Devin McCourty enregistre sa cinquième interception de la saison, menant les rookies de la saison dans cette catégorie. Il aura sans doute quelques voix dans le vote du meilleur rookie défenseur de la saison, mais l'award est quasiment déjà attribué à Ndamukong Suh.

Dans ce match, les Patriots auront donc emmagasiné un peu de confiance, et montré que Bellichick est toujours aussi bon pour ajuster son plan de jeu lorsque c'est nécessaire. Et de la confiance, il en faut, au moment de se préparer à défier les Jets, Big Talk, lundi prochain, pour un match qui donnera un avantage certain au gagnant pour le gain de l'AFC East, et sans doute de l'avantage total du terrain lors des playoffs.


New York Giants :





































1 :51 à jouer. Jacksonville a la balle sur les 29 yards des Giants, et a besoin d’un TD pour repasser devant au score. First Down and 10. Whack. They got him, quarterback sack. Tuck et Rolle combinent pour coucher Garrard. Second down. Whack again ! Dave Tollefson plaque Garrard avant qu’il ne parvienne à se mettre dans le sens de la course pour porter le ballon. Perte de cinq yards. Third Down. Whaaaaaack ! Sack, Terrell Thomas, fumble, recouvert par Rolle. Ballgame.

Il en aura fallu, du temps, pour que les Giants décident de se sortir les doigts contre une équipe de Jacksonville en surrégime permanent depuis trop longtemps. Une équipe des Giants aux deux visages. Avant et après le coup de gueule de Justin Tuck à la mi-temps, invitant ses coéquipiers à ‘stop playing like garbage’ (‘arrêter de jouer comme des merdes’, traduction libre).

Parce qu’en première mi-temps, on aura beaucoup – trop – vu les Jaguars, et pas assez les Giants, si on aime Big Blue. Les Jaguars avaient encore l’avantage au score de 3 points à 8’30 de la fin, après avoir mené par 17-6 à la mi-temps. New York s’est donc réveillé en seconde période, en limitant les Jags (encore un énorme match de MoJo, sans trouver l’endzone cette fois) à 92 yards et 3 points en seconde mi-temps.

Eli Manning, qui aura donc filé un petit coup de main à Peyton sur le coup, a mené un drive de 69 yards finalement conclu par Kevin Boss, exposant à lui seul la faiblesse des safeties des Jaguars, qui laissent le TE passer derrière (no Jenn Sterger pun intended) et n’arrivent pas à le rattraper. Un drive auquel auront contribué Mario Manningham et Brandon Jacobs, gagnant chacun 18 yards sur la série.

Il est grand temps que les blessés reviennent pour les Giants, vite. Le pass rush inepte des Jaguars n’aura pas enregistré de sack et pas beaucoup de pression, mais Manning serait plus en confiance derrière sa ligne complète. Et Steve Smith et Hakeem Nicks manquent aussi beaucoup, Manningham étant un peu tout seul à pouvoir faire quelque chose depuis la position de WR, Boss prenant de l’importance dans le jeu compte tenu des absences depuis son poste de TE. On a vu des remplaçants foirer complètement leurs routes, permettant aux Jags d’améliorer leur couverture.

Chicago a filé un bon coup de main, aussi, en battant Philly, et voilà Big Blue revenu à hauteur des Eagles. Des Eagles qui doivent repasser dans le vent glacé du Meadowlands prochainement. Dans la NFC East, tout demeure possible, y compris de ne voir que le champion de division aller en playoffs.


San Francisco 49ers :































La bonne nouvelle, c’est que San Francisco n’est qu’à une victoire de la tête de la NFC West.

La mauvaise, c’est que San Francisco devra tenter d’accéder aux playoffs (hey, un record de 7-9 le ferait… Pourquoi pas 6-10, tant qu’on y est ?) sans son atout offensif numéro 1, Frank Gore.

Le running back des Niners s’est salement blessé à la hanche (on évoque une fracture) et est out pour le reste de la saison. Et donc pour d’éventuels playoffs. Gore a quitté la rencontre dès le premier quart, laissant la place au numéro 2, Bryan Westbrook. On peut se souvenir que Westbrook a eu un certain succès, dans le temps, à Philadelphie, et est arrivé comme doublure au moment du début de la saison, lorsque le joueur de seconde année Glenn Coffee eut décidé de se consacrer à sa foi, et/ou de se faire arrêter par les flics.

Westbrook a de beaux restes. Surtout avec une défense des Cardinals qui avait oublié de venir, pour ce match. 123 yards à une moyenne de près de 6 yards par porté pour le coureur remplaçant des Niners. Et un touchdown pour améliorer le truc. Au milieu d’une équipe qui aura couru pour 261 yards au total, le pire total concédé par les Cards sur la saison.

Notre ami Derek Anderson a une nouvelle fois été égal à lui-même, jouant cette fois le rôle de Denny Green dans La Tirade D’Après Déroute. Quel pitre, ce type. Matt Leinart, dans son jacuzzi avec des filles de 18 ans tout juste qui boivent de la bière fournie par le joueur doit aimer voir ça. C’est sur, Anderson est bien meilleur que lui. Une interception de plus, un fumble. Tranquille comme Anderson. Le même type qui semblait se marrer sur le banc de touche, pendant que sa défense était ridiculisée par l'attaque des Niners. Yeah, good...

C’est finalement Troy qui a été choisi dans le duo des Smith & Smith, et l’ancien joueur de Baltimore et Ohio State n’a pas eu à forcer son talent. 129 petits yards lancés à 11/23 (48%. Yeah, Sanchize !), un TD (joli plongeon de Crabtree pour le capter, d’ailleurs) et une INT.

Pas vraiment de suspense dans une rencontre démarrée en travers par les Cardinals (fumble d’Anderson suite auquel l’attaque des Niners entre et inscrit son TD par Crabtree). Même si Shane Andrus a manqué un FG, et vu un autre bloqué par Rodgers-Cromartie.

Voilà donc les Niners à une victoire de la première place. La NFC Waste, vraiment…


San Diego Chargers :







































Gagner sans avoir besoin de voir Philip Rivers (19/23 pour 185 yards, épicétou) lancer 100 fois le ballon sur un match, voilà qui doit faire plaisir aux fans des Chargers. Surtout lorsqu’il s’agit d’infliger aux Colts leur plus large défaite à la maison depuis que Peyton Manning est le QB/Coach/Gourou/Sex Symbol à Indianapolis (oui, je sais, ce numéro des Takes, c’est du grand n’importe quoi).

Mêmes les pauvres cheerleaders des Colts semblaient au bord de la dépression, hier soir.

Attribuons, dans notre grande générosité (et parce que nous avons déjà évoqué le sujet plus haut), une bonne part du mérite à Eric Weddle et Kevin Burnett, auteurs de 12 points sur des retours d’interceptions.

Et high five à Mike Tolbert, ses 103 yards en 26 courses, son TD, et sa capacité à manger du temps avec une délectation semblable à celle qu’il a à être The Human Dance Machine.

Pas trop grand-chose à dire sur cette rencontre. Grosse performance défensive des Chargers qui limitent les Colts à 26 yards au sol (pas une surprise), et qui profitent des erreurs de Peyton Manning. Un nouveau sack pour Shaun Phillips, un fumble récupéré par Paul Oliver, faisant fuir le Lucas Oil Stadium par la foule rassemblée pour célébrer Saint Peyton et qui n’aura vu que Saint Picked-Off…

Ah, et les receveurs, à San Diego… Vincent Jackson, qu’on avait pourtant présenté comme revenu en bonne forme et efficace lors des entraînements de la semaine, s’est blessé comme un Chad Pennington au bout de deux plays.

Voilà San Diego relancé définitivement peut-être, abordant décembre comme souvent sur une belle série qui pourrait bien se poursuivre jusqu’en playoffs. En souhaitant à Philip Rivers de ne pas connaître une sortie prématurée, comme tous les ans ou presque…




VERCHAIN'S PICKS FINAL

Comme chaque semaine, retour sur les résultats de mes pronos de la fin de semaine passée, avec les erreurs entre parenthèses...

Game of the Week : 2/3 (Falcons. But not by much...)

Locks of the Week : 2/2 ()

Upsets of the Week : 1/1

Monday Nighters : 1/1 (Mmmh. Y avait un match, lundi soir ? Ah, oui... la CFL, c'est ça ?)

Thursday Nighters : 3/3 (Mmmmh, Turkey !!!)

Other Games : 5/6 (Denver... Devaient sans doute ne pas avoir les cassettes des matchs des Rams...)

Total : soit 14 bons pronos sur 16 ou 87.5% de bons pronos (wouhouh, best score of the year, almost ?).

Au cumul, 112/176 au bout de douze semaines ou 63.6 %. Finalement, ça va mieux...


NEXT WEEK ( ON TV) :

La semaine prochaine, on aura droit à une belle petite série de matchs, même si les matchs de 19 heures en France risquent de ne pas être forcément formidables, au papier. Sur cette série, on retiendra les matchs des Bears à Detroit et des Browns à Miami.

La série de 22 heures est plus intéressante : Raiders at Chargers, Cowboys at Colts, Falcons at Buccaneers. De quoi passer un bon moment devant la Red Zone.

Le SNF devrait conserver son affiche : Steelers at Ravens. Lutte à mort pour l’AFC North. Big Hits en perspective.

Et ESPN aura droit AU CHOC de la semaine : les Grandes Bouches du New Jersey rendent visite au Justin Bieber Band !


CHEERLEADERS OF THE WEEK













'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...


Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...