Nombre total de pages vues

samedi 30 octobre 2010

Laulau's Week Eight Preview

















Et voici donc revenues les Game Previews de l'ami Laulau. Cette semaine, voici la présentation des rencontres majeures de cette Week 8.

Enjoy !

BRONCOS AT NINERS

Alors que les confrontations qui se déroulent à l'étranger offrent une exposition intéressante de la NFL, les équipes engagées dans ces matchs doivent supporter de longues heures de vol, le jet-lag et dans le cas de Londres des conditions météos parfois exécrables. 

Les dernières équipes ayant joués à Londres faisaient partie des équipes élites de la NFL (Giants en 2007, Saints en 2008, Patriots en 2009). Cette année, les anglais ne sont pas aussi gâtés avec les Broncos d'un part (2-5) et les 49ers de l'autre (1-5).

Mike Singletary, le coach des 49ers va envoyer au turbin un nouveau QB pour cette équipe de San Francisco qui détient le pire record de la NFC actuellement. Mais dans une division qui ne compte qu'une seule équipe à avoir un solde positif (Seattle 4-2), il est persuadé que ce match à Londres représente une opportunité. "Pour nous, c'est une chance extraordinaire de dégager une nouvelle solidarité et de repenser notre façon d'appréhender les matchs."

Les 49ers avaient leur match bien en main contre les Panthers avant de s'écrouler et de perdre le match 20 - 23. David Carr, entré en jeu suite à la blessure de Alex Smith, avait lancé une interception à 1min 08 de la fin, ce qui avait permis par la suite aux Panthers de tirer le field goal de la victoire. La performance de Carr fut exécrable : 5 passes sur 13 pour 67 yards et cela a certainement joué dans l'esprit de Singletary pour que ce dernier lance le 3ème QB Troy Smith, l'ex-Ravens, pour le déplacement à Londres.

Troy Smith, ancien vainqueur de l'Heisman Trophy, n'a jamais confirmé quoi que ce soit et a vécu dans l'ombre de Flacco. Ces deux dernières saisons, il aura joué dans 10 matchs pour seulement... 13 passes lancées. "Troy Smith nous donne l'opportunité de l'emporter." , s'enthousiasme Singletary avant de rajouter : "J'en ai parlé à Carr. Il comprend." 

Frank Gore aura un rôle stratégique ce week end car sa performance (ou non) pourrait permettre d'évacuer la pression que ressentira un Troy Smith qui passe donc de la 3ème ligne à un poste de starter. Gore, c'est 251 yards de course sur ces deux derniers matchs et une montée en puissance impressionante (64,3 yards de course en moyenne sur les 3 premiers matchs; 95,0 yards de course en moyenne sur les 4 derniers). Et à priori, Gore devrait pouvoir s'amuser contre la faiblarde défense contre la course des Broncos (30ème avec 156,3 yards de course subie). Pire encore, les Raiders ont couru 328 yards lors de l'humiliante défaite 14-59 des Broncos. Donc on peut dire que Denver voit d'un bon oeil de quitter le pays pendant un temps après avoir ouvert le livre des records pour y inscrire de biens sombres chiffres. 

Ce match là contre les Raiders, c'était 24 points encaissés le 1er quart; des Broncos menés 7-38 à la mi-temps et surtout 508 yards encaissés en tout. Josh McDaniels y est allé de ses excuses officielles. Kyle Orton aura lancé 12 passes sur 29 pour 198 yards (la performance la plus faible de l'attaque de Denver cette saison) 2 TD et 1 interception. Sur leurs 3 derniers matchs (rien que des défaites), les Broncos auront marqué 17 points en moyenne pour une attaque totale de 310,7 yards. A comparer avec les 4 premiers matchs des Broncos, c'était alors 21,8 points inscrits et 394,5 yards d'attaque.

Le problème majeur des Broncos tient de leur départ au diesel. Incapables d'être présents en début de match, les Broncos n'ont marqué que 7 points en tout et pour tout depuis le début de la saison dans le 1er quart (le pire score de la NFL cette année).

"Toute cette semaine, on s'est entrainé sur le fait de faire une entame de match tonitruante. C'est l'idée." , expliquait Kyle Orton. Le QB des Broncos a également dévoilé que son équipe s'était entrainé cette semaine dans une optique de pluie pour le match de Londres. Ballons mouillées, terrain grassement arrosé... "Que le terrain soit mouillé, ce serait une chance extraordinaire car cela favorise le jeu d'attaque.", déclarait Orton.

La dernière confrontation de ces 2 équipes s'était achevée en 2006 par une victoire des 49ers en prolongation 26-23. Homme du match : Gore avec 153 yards de course.


DOLPHINS AT BENGALS

près avoir gagné l'AFC North l'année dernière, les Bengals avaient de grosses attentes cette saison. Après 3 défaites consécutives, il est temps de revoir les ambitions à la baisse. Contre Miami, Cinci va tout simplement essayer d'inverser la tendance d'un mois d'Octobre sans victoire. 

Les Bengals (2-4) sont très éloignés de la solidité de l'équipe qui avait fini à 10-6 en 2009. Ils sont déjà à 3 matchs derrière le leader actuel de la division les Steelers. Ils restent également sur une série de 3 défaites, de seulement 7 points maximum. Ce qui fait dire à Tank Johnson (DT) : "D'un certain, ce n'est pas aussi mauvais que l'on pourrait le penser. Mais d'un autre côté, ce n'est pas aussi bien qu'on l'aurait espéré. On doit avoir les .500 en tête et essayer de les atteindre."

Les Bengals, ce sont 23,5 points encaissés par match, soit une moyenne supérieure à celle de 2009 (18,2). Sur les 4 défaites depuis le début de la saison, Cinci s'est pris 31 points en moyenne. "J'en ai justement parlé aux coachs et aux joueurs. Je leur ai expliqué ce qu'ils faisaient correctement, ainsi que les grosses différences par rapport à l'année dernière." expliquait Coach Marvin Lewis en conférence de presse. La dernière défaite 32 - 39 contre les Falcons marque un record dans la saison pour Cinci, que ce soit au niveau des points (39) que du nombre de yards concédés (452). Et même si Miami est loin d'être un foudre de guerre en attaque avec son 18, 5 pts inscrits en moyenne par match (deuxième pire score actuel de l'AFC), Cinci se doute bien qu'il faudra rester concentré. 

Alors que la défense est à la peine, l'attaque des Bengals demeure conséquente. (record de la saison contre les Falcons : 469 yards). Carlson Palmer contre Atlanta, cela avait donné : 36 sur 50, 412 yards, 3 TD (Chad 88, TO, Jordan Shipley). TO avait réceptionné 9 passes pour 88 yards, ce qui lui donne un total de 412 yards sur ces trois derniers matchs. Un TO, très très fier du redressement de l'équipe contre les Falcons, après avoir été mené 3- 24 à la mi-temps : "Nous devons être fier de ce que nous avons fait en seconde mi-temps. Nous devons garder cet état d'esprit. C'est seulement ainsi que l'on pourra répondre aux attentes placées en nous."

Les Dolphins sont à 3-0 en déplacement... et à 0-3 à la maison; notamment la défaite contre les Steelers avec cette décision arbitrale étrange qui a fait beaucoup de mal dans les esprits. Et ce déplacement à Cinci est peut-être la meilleure des choses pour Miami. "On joue détendu lorsqu'on est à l'extérieur. On veut continuer sur cet état d'esprit. C'est pour celà que le match de Cinci est très important. On ne veut pas en sortir avec une autre grosse désillusion", expliquait Chad Henne. Les chiffres du QB de Miami la semaine dernière ? 23 sur 36, 257 yards, 1 TD, 1 interception. Ce n'est pas tant en soi le passing game qui pose problème mais plutôt le rushing game. 64 yards seulement de course contre les Steelers, triste record de la saison. 

Le duo de Miami, Brown - Williams pourrait peut-être se faire pardonner contre Cinci, la 22ème défense à la course de la NFL (118 yards concédés). Pour Ricky Williams : "Nous avons la chance d'avoir un mec comme Brandon Marshall dans l'équipe. Nous devons continuer à travailler sur la bonne proportion entre passing game & running game".

Après 9 victoires d'affilée contre Cinci entre 1978 & 2000, Miami reste sur 2 défaites. Les Dolphins chercheront avant tout à passer à 4-0 à l'extérieur, ce qui serait leur meilleur chiffre depuis 2003.


VIKINGS AT PATRIOTS

Et voici venu l'heure du show que vous attendiez tous, petit & grand, c'est le...... "Randy Moss Contest !"

Il est assez ironique d'observer que les Pats sont sur une série de 3 victoires sans Moss. Randy aura attrapé 259 passes en plus de 3 saisons chez les New England, 50 TD. Sa performance la plus mémorable aura été d'attraper 23 TD en 2007 - lancés à chaque fois par Brady - lorsque les Pats ont effectué le seul 16-0 de l'histoire de la NFL. 

Le talent de Moss est certes indiscutable mais le fait est que le garçon ne sent pas vraiment apprécié à sa juste valeur. Ses errances peuvent parfois l'amener à dire des choses bien étranges en conférence de presse comme le 12 Septembre, après la victoire 38-24 contre Cinci en week 1, où il déclarait vouloir en finir avec sa dernière année de contrat afin de pouvoir aller jouer ailleurs. Les Pats ne l'auront pas entendu de cette oreille, provoquant le trade le 6 Octobre contre un 3ème tour de draft. Et les Pats auront surtout l'occasion ce week end de donner encore plus de sens à cette transaction en battant les Vikes.

Mais la tâche sera ardue. Un Moss revanchard pourra certainement dévoiler les arcanes de l'offensive de New England. "Il va certainement le faire. Il connait les codes, les signaux. C'est pour celà que vous devez régulièrement les changer. Mais le fait est que cela peut être aussi à notre avantage. Ils croient reconnaitre quelque chose. On fake et on les prend à leur propre jeu.", disait Tom Brady.

Il y aura le point d'interrogation concernant Brett Favre - 291 matchs consécutifs, 315 matchs en incluant les plays-offs - Sera-t-il sur le terrain malgré ses fameuses deux blessures ? Vendredi, le QB des Vikes était à l'entrainement. Les journalistes présents auront pu noter que Favre s'est contenté de passes courtes, aucune course, aucune deep ball. 

Ca ne va pas très fort de tte façon pour Favre. Entre un corps âgé qui encaisse de moins en moins bien les efforts, l'affaire Sterger et l'absence de son receveur préféré Sydney Rice, les performances de Favre ne sont plus tout à fait pareilles. Ses 10 interceptions actuelles sont 3 de plus que l'année dernière durant toute le saison. Son rating de 68,0 est le plus faible de sa carrière. Lors de la défaite contre les Packers, il aura lancé 1 TD sur Moss (le deuxième seulement en 3 semaines) et surtout 3 interceptions durant les deux derniers quarts, ce qui n'aura pas manqué de provoquer la rage de Coach Childress. Si Favre n'est pas en état de marche, les Vikes se reposeront sur Tarvaris Jackson qui n'a jamais su concrétiser son statut de 2nd round pick en 2006.

Les Pats en sont donc à une série de 4 victoires consécutives, en tête à égalité avec les Jets de l'AFC East. Des victoires contre les Ravens & les Chargers sur le même score 23-20 dernièrement. Mais le match aurait pu prendre une toute autre tournure alors que les Chargers leur avaient infligé un terrible 17-3 dans le dernier quart. " 5-1, c'est bien. Mais on sait très bien que cela aurait pu être dans un tout autre sens si on n'avait pas forcé la décision sur certains plays.", disait Bellichik.

Favre en est à 4-3 contre les Pats. Brady en est lui à 2.0 contre les Vikes. Le 30 Octobre 2006, Brady avait lancé pour 372 yards - 4 TD pour une victoire 31 - 7.



STEELERS AT SAINTS

C'est drole de constater les similitudes entre les Steelers & les Saints l'année qui aura suivi leur victorie en SB. La terrible attaque de NO n'en finit plus avec les turnover & les Saints sont en souffrance cette année. Pittsburg aura fini à 8-8 en 2006 après avoir gagné le SB XL. Et toujours pas de plays-off l'année dernière après avoir gagné le SB XLIII.

Les Saints sont donc le dernier exemple en date d'un champion sortant ayant du mal à assurer son règne. En terme de stats pures, la première à sauter aux yeux, ce sont pas moins de 14 turnovers en 5 matchs. Brees aura lancé 4 interceptions contre les terribles Browns. Défaite 17 - 30. "On essaie tous de mettre le doigt sur ce qui ne va pas. On connait la valeur de note équipe. On connait l'éthique que nous mettons dans le boulot. Les gars veulent gagner; ils veulent dominer " , expliquait Brees après avoir lancé sa 10ème interception de la saison. 

Big Ben est passé par là et peut témoigner de ce qui se passe actuellement chez son collègue de NO : "Tu ne passes que trop peu de temps en dehors du foot. Tu reprends les chemins de l'entrainement. Tu n'as pas assez décroché alors que tout le monde en attend encore plus. Alors tu te mets la pression." De retour de sa suspension, Big Ben est une clé essentielle dans le retour en force des Steelers au plus haut plan. (5 TD; QB rating : 122,4). La défense des Steelers a également retrouvé son mordant. (13,7 pts encaissés - 1ère de la NFL et le second ratio de turnover le plus élevé de la Ligue avec un +8) 

Mais les Steelers auraient pu tout aussi bien perdre contre Miami; c'est surtout la blessure de Aaron Smith (DE), membre essentiel du 3-4 de l'équipe, qui aura marqué les esprits. Son absence est estimée jusqu'à courant Décembre, si ce n'est plus. C'est la 3ème blessure sérieuse de Smith en 4 ans pour ce joueur de 34 ans. Il y aurait -il une Smith dépendance ? Ouai, assurément. Les stats parlent d'elles-même : en 15 matchs sans Smith, les Steelers ont encaissé 22,5 points et 114,1 yards de running game pour un total de 7 victoires - 8 défaites. Avec Aaron Smith sur le terrain, les Steelers en sont plutôt à 23- 7 et 71,4 yards de running game concédés. Coach Tomlin annonce la couleur : "Est-ce que je vais demander au gars qui remplace Aaron de jouer comme lui ? Peut être que non mais il aura intérêt à être à bloc !" Ziggy Hood est prévenu. 

Au-delà du cas Aaron Smith, l'infirmerie des Steelers s'est petit à petit remplie. Lamar Woodley & Brett Keisel pourraient être absents. Ce qui pourrait sourire à Drew Brees... De l'autre côté, Big Ben ne sera pas à la fête face à la 3ème défense de la Ligue (179,7 yards de passing game concédés). Néanmoins, les Saints n'auront provoqué qu'une seule interception, un chiffre qui pourrait changer avec le retour de Darrren Sharper (9 interceptions la saison dernière, 3 pour un TD). 

Les Steelers n'avaient plus joué à NO depuis 2002. La plus récente confrontation est en 2006 (victoire à la maison des Steelers).




Week 8 NFL Picks









GAMES OF THE WEEK

Vikings at Patriots

Beaucoup de paroles, cette semaine. De la part de Brad Childress, de la part de Brett Favre, et pas un mot de Randy Moss alors que la presse essayait de faire monter la sauce autour du retour de Randy à Foxboro.


La rumeur voudrait que Childress est décidé à ne pas laisser Favre débuter de match, et à mettre Tarvaris Jackson, prenant prétexte de la blessure de Favre à la cheville et de ses deux « fractures » qui n'en sont pas vraiment (ce sont des blessures qui peuvent être soignées par infiltrations ou injections). Le choix de Childress est plus menaçant pour Brett que la blessure, à ce que j'entends. Et ça pourrait transformer la fin de la saison en un merdier sans nom du côté du pays des lacs.

Sur le terrain, il est difficile d'imaginer une équipe des Vikings menée par Jackson triompher devant des Patriots qui ont montré beaucoup de réussite depuis le début de la saison. 


The Pick : New England Patriots.



Steelers at Saints

On n'aura vraiment pu apprécier la valeur de Reggie Bush dans l'attaque des Saints avant qu'il ne se blesse et qu'on ressente à quel point il manque. Et contre les Steelers, courir n'est pas forcément nécessaire pour ouvrir la passe. La secondary des Steelers ne m'est pas apparue impressionnante contre les Dolphins, et des Saints au niveau de l'an passé au niveau du jeu aérien pourraient sans doute la démanteler facilement.


Avec la blessure d'Aaron Smith, la ligne des Steelers se retrouve un peu diminuée, pourrait poser moins de problèmes à la ligne offensive des Saints qui était loin de performer au niveau attendu contre les Browns la semaine passée.

La défense des Saints n'est clairement plus au niveau de l'an passé non plus, et on ne peut pas douter du fait que Big Ben va tenter de la challenger avec Ward et un Wallace qui s'affirme.

A la publication du calendrier, on aurait pu penser qu'il s'agissait là d'un avant-goût de Super Bowl, ou presque (car les craintes étaient plutôt portées sur la situation des Steelers après la suspension de Big Ben). Aujourd'hui, les Saints semblent avoir besoin de vraiment se remettre dans le sens de la marche.

Time for an upset !

The Pick : New Orleans Whodats.




LOCKS OF THE WEEK


Broncos vs. 49ers in London

Troy Smith, welcome to Wembley ! Du fait de la blessure d'Alex Smith, Mike Singletary a choisi de donner le poste à Troy Smith... Je ne sais pas si c'est mieux ou pire que David Carr, mais vu la médiocrité absolue montrée par Carr la semaine passée, la situation peut difficilement être plus mauvaise pour les Niners. Leur défense n'a pas assuré une seule minute contre les Panthers, transformant Matt Moore en Troy Aikman (juste pour rester dans la thématique Troy...).


Les Broncos sortent d'une vraie grosse fessée administrée par les Raiders, et on verra si l'autre équipe de la Baie est capable de courir contre Denver dans des proportions semblables. Les Broncos se doivent de rebondir, et ce match pourrait bien être le dernier pour Mike Singletary en cas de défaite.

The Pick : Denver Broncos.



Jaguars at Cowboys


Peut-être le plus mauvais match au papier de la semaine (quoique Lions-Redskins et Rams-Panthers...).

Les Jaguars vont récupérer Garrard, et, avec Kitna au poste de QB de l'autre côté, Jacksonville ne va sans doute pas perdre par plus de 20 points cette fois.

Dallas a plus de talent. Home team wins.

The Pick : Dallas Cowboys.




UPSETS OF THE WEEK


Packers at Jets

Alors, osons le truc.


Les Jets sortent de leur bye week, ils sont reposés, ont eu tout le temps nécessaire pour préparer ce match, et se remettre d'une performance très moyenne contre Denver. L'autoproclamée meilleure équipe de la Ligue verra le retour de son arme défensive majeure, Revis Island. Tomlinson court comme s'il avait 5 ou 6 ans de moins. Santonio Holmes apporte enfin la présence au poste de receveur qui manque aux Jets depuis une éternité.

Green Bay doit en être à son six septième linebacker blessé, finit les matchs avec tout juste assez de joueurs en ligne défensive.

Lock of the week ? You bet...

The Pick : Green Bay Packers !



Titans at Chargers

Les Titans semblent avoir bâti leur réussite de ce début de saison sur leur capacité à frustrer leurs adversaires et les forcer à commettre un paquet d'erreurs.


Oh, c'est juste ça qui tue les Chargers cette saison. Pourtant, San Diego figure toujours dans les meilleures équipes, aussi bien en attaque qu'en défense, dans les classements au total.

Avec ces statistiques, la saison des Chargers ne peut que tourner de deux façons : ou les Chargers se remettent à gagner, ou leurs statistiques commencent à s'effondrer.

Les Titans ont perdu leurs matchs cette saison contre des équipes qui jouent la 3-4 en base.

C'est la dernière possibilité pour San Diego de se remettre dans le sens de la marche. Now or never.

The Pick : San Diego Chargers.

MONDAY NIGHTER


Texans at Colts

L'heure de la revanche a sonné. Sans Austin Collie (meilleur marqueur de TD de l'équipe), sans Dallas Clark, normalement sans Pierre Garçon, avec un Anthony Gonzalez qui revient tout juste de blessure et ne sera sans doute pas au top pour son retour. Mais il y a Peyton Manning, sous les caméras d'ESPN, pour un match qui pourrait tourner au déluge de points sur le turf rapide de Lucas Oil Stadium.


La clé de la rencontre sera dans la capacité de la défense des Colts à stopper l'attaque des Texans, au sol et en l'air. Dans un match d'une importance cruciale pour les Colts, afin de ne pas tomber à 0-3 dans la division, et alors que Peyton and friends vont marquer des points (hey, même si je jouais à la place de Dallas Clark, les Colts marqueraient des points contre les Texans), arrêter le Matt Schaub to Andre Johnson Show sera le point focal.

The Pick : Indianapolis Colts.

REST OF THE WEEK


Dolphins at Bengals

Bonne nouvelle, amis fans de Miami : les Dolphins jouent à l'extérieur. Chad Henne continue sa progression, maintenant que Dan Henning a décidé de ne plus avoir recours au système Wildcat qui ne marche plus, et Davone Bess est à son meilleur niveau avec un Brandon Marshall qui attire quasi-systématiquement une double couverture sur lui.


Pacman Jones sera absent de la secondary des Bengals, et Jonathan Joseph pourrait lui aussi manquer la rencontre, ce qui donnerait de formidables possibilités de jeu aérien aux Dolphins contre une défense au pass rush plutôt limité cette saison.

On ne court pas facilement contre Miami cette saison, et le sort du match pour les Bengals reposera entre les mains de Carson Palmer qui a semblé retrouver un peu de son niveau passé la semaine passée à Atlanta. La saison est mal engagée pour les deux équipes, qui ont chacune deux équipes assez loin devant, et très, très peu d'espoirs pour la suite de la saison...

The Pick : Miami Dolphins.



Bills at Chiefs



La chose à laquelle on ne s'attendrait pas, comme cela a été noté par Peter King cette semaine, ce match est le seul à voir s'opposer deux quarterbacks classés dans le top ten en évaluation. Fitzpatrick est deuxième, Cassel neuvième.


L'attaque des Bills a semblé trouver la vie contre les Ravens, à grand renfort de spread offense, et leur défense est meilleure maintenant qu'elle affiche de plus en plus souvent une base en 4-3, la même que l'an passé.

Chez les Chiefs, la 3-4 fonctionne bien sous les ordres de Romeo, et le jeu de course autour de Thomas Jones qui fatigue les défenses avant que Jamaal Charles ne vienne en profiter, est très impressionnant depuis le début de la saison.

La secondary des Chiefs devrait être assez consistante pour contrôler les receveurs de Buffalo. Et les Chiefs tranquillement assurer la première place de la division.

The Pick : Kansas City Chiefs.


Redskins at Lions

L'an passé, les Lions avaient réussi un upset absolu en s'imposant contre les Redskins, mettant fin à une série de 19 défaites. Aujourd'hui, certains joueurs des Lions parlent... de playoffs. Ce virus RexRyan, décidément, est quelque chose de contagieux.


Avec le retour de Matt Stafford, l'attaque très intéressante de Detroit pourrait encore franchir un palier, contre une défense des Redskins qui demeure faible dès lors que le QB adverse ne prend pas systématiquement pour cible DeAngelo Hall.

L'attaque des Redskins n'est pas extraordinaire, et McNabb ne cartonne pas comme les fans de Washington pensaient sans doute qu'il le ferait lors de l'annonce de son arrivée. Après tout, c'est la défense des Skins qui a gagné le match à Chicago la semaine passée...

The Pick : Detroit Lions


Panthers at Rams

Et dire qu'il y a sept longues années, ces deux équipes se rencontraient en playoffs.


Aujourd'hui... les Panthers sont devenus aussi pathétiques que l'étaient les Rams la saison passée. Même la « double menace » Williams-Stewart ne parvient plus à contenir les Panthers dans un match. Steven Jackson, lui, continue dans son style pas toujours forcément flashy à être la meilleure arme offensive des Rams, malgré les débuts très encourageants de Bradford (le QB a d'ailleurs compilé son meilleur rating la semaine passée).

Home team wins.

The Pick : Saint Louis Rams.


Buccaneers at Cardinals

La question est de savoir si les Buccaneers auront besoin de revenir une nouvelle fois à la dernière minute pour emporter ou non cette rencontre.


Beanie Wells et compagnie sont de bons sparring partners pour permettre à la défense au sol des Bucs de trouver un peu de consistance.

Et il ne reste sans doute plus très longtemps avant que Larry Fitzgerald n'aille expliquer sa façon de penser à ses deux quarterbacks qui ne valent pas beaucoup plus l'un que l'autre.

A part ça, Arizona est invaincu à la maison cette saison...

The Pick : Tampa Bay Buccaneers.


Seahawks at Raiders

Big Talk, cette semaine, comme je l'ai déjà signalé. Michael Johnson des Raiders est même allé jusqu'à affirmer que son équipe était la meilleure de la Ligue. Rien que ça. Pitre.


Les Seahawks ont gagné à Chicago. Les Raiders n'arrivent pas à gagner deux matchs de suite depuis une éternité.

Si Darren McFadden est opérationnel, l'attaque au sol des Raiders devrait leur permettre de casser cette tendance. Les Hawks ont eux aussi trouvé un jeu de course depuis que Lynch est arrivé.

Allez, faisons confiance à Oakland pour atteindre un record de 4-4 à ce point de la saison, chose assez inattendue, après tout.

The Pick : Seahawks at Raiders.




WEEK OF THE REST

Falcons, Ravens, Bears, Browns, Giants, Eagles sont au repos cette semaine. Reste à voir si Jay Cutler sera capable de ne pas se prendre de sacks sur cette période...





vendredi 29 octobre 2010

Week 8 Mailbag
















Valentin Bellicheat a écrit :

Encore une question sur le college football, cette fois je m'interroge sur le recrutement des universités. C'est encore assez vaste comme interrogation mais en gros, est-ce que les facs proposent des bourses à tous les meilleurs joueurs chaque année, peu importe le poste, en espérant qu'un maximum rejoignent leur équipe ou bien c'est plus ciblé, par exemple South Carolina a actuellement Lattimore en RB, est-ce que l'an prochain, ils vont tenter de prendre un autre bon RB, quitte à casser ou retarder un peu son éclosion le temps que Lattimore passe pro ?



Et voilà la question Michel Chevalet de la semaine : le recrutement en College, comment ça marche ?

Pratiquement, dans les Universités majeures, les coaches proposent des bourses aux meilleurs joueurs de lycée du coin, mais aussi des états environnants, et parfois plus loin (des bourses sur des facs de la côte Est offertes aux lycéens de l'Ouest, par exemple).

Les coaches ou leurs assistants, ou des spécialistes du recrutement dans les universités, se mettent en relation avec les joueurs qu'ils souhaitent, et qu'ils ont l'occasion d'évaluer l'été lors de workouts qui sont un peu l'équivalent de la Scouting Combine pour les joueurs de college qui se préparent à passer pros. On les mesure, les pèse, les teste sur des courses, des répétitions de lever de barres de muscu, soit le genre de choses qu'on fait à la Combine.

Les universités de première division ont 85 joueurs disposant d'une bourse dans l'effectif, avec 25 nouvelles bourses au maximum par année. Ainsi, tu peux recruter 25 joueurs chaque année qui reçoivent une bourse, tant que tu restes dans la limite des 85 au total.

Les joueurs sélectionnées par les facs doivent faire part de leur engagement en deux temps. D'abord le « commitment » qui est un engagement verbal et révocable, puis la Lettre d'Intention (letter of intent) dans laquelle ils s'engagent officiellement à rejoindre une université. Le jour où les lycéens qui vont être diplômés dans l'année scolaire, le premier mercredi du mois de février, est appelé le National Signing Day, et est l'occasion, un peu comme la draft pour les pros, de faire monter la tension parmi les fans. C'est le jour où un harrassant travail d'évaluation des joueurs se matérialise. Et c'est l'occasion pour ESPN de faire des émissions spéciales dans lesquelles des experts évaluent la valeur de recrutement de la « classe » de l'année, fac par fac.

Chaque lycéen susceptible d'être recruté fait l'objet d'une évaluation par les experts (ceux de la télé et des sites Internet), sous forme « d'étoiles », de 5 à 0, et une fois que la « classe » (l'ensemble des joueurs recrutés par une fac) est connue, la classe est évaluée elle aussi sur la même échelle d'étoiles.

Donc, les facs sont limitées en nombre dans leur recrutement. Après, il y a l'usage du « redshirt », c'est à dire qu'un joueur de l'équipe ne joue pas du tout pendant la saison (même s'il est remplaçant, tant qu'il n'entre pas, il a droit à son redshirt, qui lui donne une année supplémentaire d'éligibilité), mais je ne sais pas si un redshirt compte parmi les bourses. Mais je pense que c'est le cas.

Les meilleurs joueurs de lycée ont de toute façon un certain choix des facs dans lesquelles ils peuvent se rendre.

Chaque fac essaie de prendre les meilleurs lycéens, dans la limite des 25 bourses scolaires offertes. Ceux qui correspondent à leur façon de jouer ou tout simplement ceux qui sont les mieux évalués. On peut aussi préparer l'avenir dans son recrutement quand on a déjà une équipe solide de sophomores, juniors et seniors.

Après, certains joueurs décident de changer de fac après une saison, surtout s'ils ont été redshirts pendant leur saison freshman (la première année). D'autres passent directement du lycée au College et jouent pendant leur première année (on les appelle alors des True Freshmen).

Les joueurs ne sont pas non plus contraints d'aller à un endroit ou un autre, et les meilleurs sont en position de décider ce qui est le mieux pour leur avenir. Ainsi, un running back qu'Oregon aurait eu envie de signer cet hiver aurait pu se poser la question d'aller à Oregon sachant que LaMichael James, dans sa deuxième année, allait être le numéro 1 incontestable au poste.

Il y a un réservoir très impressionnant, de toute façon, disponible chaque année pour les coaches, et ils peuvent toujours combler des besoins ou faire le pari de voir des joueurs profiter de leurs premières années pour progresser et se retrouver au top en tant que junior puis senior.

Et la possibilité de transférer évoquée plus haut permet à des mecs de relancer une carrière qui serait un peu à la limite du déraillement au bout de leur première saison, par exemple.

J'espère avoir répondu à ta question, ne m'étant pas particulièrement penché sur le recrutement des Gamecocks pour la saison prochaine... Là, ils ont pris Lattimore, qui est en première année, et qui a choisi South Carolina plutôt qu'Auburn. Rien ne dit qu'ils ne continueront pas à recruter au poste la saison prochaine, même si les joueurs qui pourraient être intéressants pour eux se demanderont sans doute s'il est dans leur meilleur intérêt de les rejoindre ou pas.


Dans les derniers Hard Knocks, on voit Sanchez appeler des plays pendant un match de pré-saison, Romo avait un casque aussi sur le banc après sa blessure contre les Giants me semble.
Je voulais savoir si beaucoup de joueurs NFL finissaient dans les staffs par la suite et quels sont les joueurs proches de la retraite qui feraient de bons coachs ou assistants d'après toi ?




D'abord, il faut noter que les quarterbacks qui prennent le casque et le « clipboard » (la fameuse planche sur laquelle est fixée la liste des plays, etc...) ne sont pas là pour coacher ou appeler des plays, mais pour encourager ou guider leur collègue qui est sur le terrain. C'est surtout vrai quand des titulaires sont sur le banc en présaison ou sur blessure.

Ensuite, il n'y a pas parmi les head coaches actuels des mecs qui auraient été de très grands joueurs pros, à part Mike Singletary, qui était un linebacker monstrueux avec les Bears. Beaucoup sont des joueurs de moyens à médiocres ou des rôle players (Jack Del Rio, par exemple, était un MLB de base dans les débuts de la Cover Two sauce Tampa). Certains se tournent vers le coaching très tôt, sans forcément avoir une grande carrière pro, certains même directement à la sortie de la fac.

Des types comme McDaniels, par exemple, sont dans le coaching depuis quelques années, et le coach des Broncos a été il me semble nommé à l'âge de 32 ans.

Les mecs qui se destinent au coaching débutent assez souvent jeunes comme assistants en college ou en pros (il y a des coaching staffs très étendus, avec parfois des « quality control assistant coaches », ce que Mangini a fait un temps avant de bénéficier d'une promotion offerte par Bellichick comme assistant, puis coach de la secondary, puis coordinateur défensif, avant de passer head coach aux Jets).

Donc, parmi les pros actuels, il y a certainement plus de gars qui auront une carrière de consultants pour la télé américaine, surtout ceux qui ont un peu un profil « haut », avec une vraie notoriété. Si tu regardes les plateaux des jours de match, il me semble que CBS a Dan Marino et Shannon Sharpe, que Fox a Boomer Esiason et Michael Strahan, que Showtime a Warren Sapp dans son émission hebdo, que le Sunday NFL Countdown de ESPN a Cris Carter et Keyshawn Johnson, etc..., sans compter les consultants pour les matchs en direct (Phil Simms, ancien QB des Giants, Troy Aikman sur la Fox, ou Rodney Harrison en plateau lors des SNF sur NBC). Et je ne compte pas les shows sur le foot universitaire (Matt Stinchcomb, ancien OT en pros, sur ESPN U, ou Dez Howard sur GameDay les samedis, avec Erin)...

Alors, ce seront sans doute des joueurs moyens qui se lanceront dans le coaching, ce qui fait qu'il m'est assez difficile, comme ça, de but en blanc de me livrer à du name dropping ici, au risque de paraître comme étant dans le délire le plus complet.

Tu ne verras sans doute jamais Brady ou Manning head coach d'une équipe. De toute façon, ils ont assez de pognon pour vivre après leur carrière. Et le foot US ne fonctionne pas comme le soccer, à la base...



Cushing en MLB, bonne idée pour toi ? Qui va le remplacer en OLB ? Et avec cette blessure de Ryans, on se dirige surement vers une nouvelle saison sans playoffs pour les Texans, non ? A quand le déclic pour cette franchise sympathique (Andre Johnson doit goûter au PO une fois dans sa vie au moins !) ?



Tout d'abord, Cushing sera remplacé par Kevin Bentley. Fun fact : Bentley est moniteur de snowboard pendant l'intersaison...

Cushing a le physique pour jouer à l'intérieur, c'est une certitude. Il est très loin d'être mauvais contre la course, et a suffisamment de range pour jouer contre la passe. En couverture d'un TE ou d'un RB dans le champ ouvert, il tient la distance sans problème.

Sa propension à parfois tenter de passer à tout prix dans le backfield sur des jeux contre la course peut lui coûter s'il ne se réfrène pas un peu. Mais dans l'absolu, c'est la meilleure solution pour les Texans afin de combler l'absence de Ryans.

Le problème, c'est que cela va coûter aux Texans dans le pass rush. Cushing est celui censé apporter le rush de l'autre côté de la ligne par rapport au DE Mario Williams. Dans l'absolu, ce problème peut être limité en modifiant la façon d'attaquer du front four, et d'espérer que Bentley parvienne à aller rusher le passeur.

Un pass rush plus limité pour une équipe qui a une secondary très, très faible comme celle des Texans ne fera qu'aggraver le problème que les Texans subissent depuis le début de la saison, encaisser un paquet de yards et de points sur du jeu aérien.

La fenêtre d'opportunité pour les Texans n'est sans doute pas encore fermée, Johnson ou Schaub ayant encore quelques années. Et Houston devra solidifier sa secondary en vue de la saison prochaine. Et puis, après tout, si l'attaque continue de produire autant de points, ils conservent une belle chance, même si lors des matchs contre les Titans notamment qui seront leurs adversaires pour la wild card dans l'AFC South, apparemment, le jeu de course des types de Nashville pourrait s'avérer impossible à contenir...


Pourquoi les Pats n'arrivent pas à jouer un match entier ? Déjà lors du premier match, l'équipe a arrêté de jouer après la pause (le score aidant c'est sur). Contre les Bills, la défense n'était pas là. Contre les Chargers, c'était attaque, j'ai eu l'impression qu'ils n'ont joués qu'un quart-temps, le 3e, (comme contre les Ravens) et la défense qui a été excellente en première mi-temps s'est effondré complètement en 2e période. 
Cela doit être en partie du à la qualité de l'adversaire c'est sur mais pas que. Comment peut-on interpréter ça ? L'attaque, notamment, a beaucoup de mal à rentrer dans ses matchs depuis quelques temps. Faut du temps pour que Brady & co se chauffent ? Certains étaient peut-être en sur-régime en début d'année ? Et en défense, c'est la jeunesse et l'inexpérience de certains joueurs qui font qu'on est parfois moins réguliers ?




Jerzy a écrit : 


Saint-Louis est une équipe paraissant plus solide en première mi-temps qu'en seconde. Comment tu peux expliquer quelque chose comme ça ? C'est un problème de concentration ? De physique ? 






Je me permets de regrouper vos deux questions qui demeurent assez similaires quoique concernant des équipes différentes.

Il y a en gros plusieurs facteurs qui peuvent influencer les difficultés d'une équipe à jouer un match « en entier » sur le même rythme.

Pour ce qui est des débuts de match, la plupart des équipes démarrent une rencontre sur une mode « scripté » : la première ou les deux premières séries offensives sont totalement prévues en termes de playcalling, sur un certain nombre de plays, avec un certain ordre dans les plays. Lorsque la défense attaque le match dans la bonne configuration pour stopper le plan d'attaque, cela peut laisser une impression d'inefficacité. Et puis, les débuts de match sont aussi l'occasion de tester les réactions d'une défense à certains plays.

Pour ce qui est des secondes périodes, deux choses entrent en ligne de compte :
  • La fatigue physique, surtout lorsque l'équipe joue beaucoup en course. Les linemen offensifs, croyez-en ma petite expérience, préfèrent toujours pousser les linemen d'en face pour ouvrir une brèche que de se préparer à bouger pour contrer un pass rush. Mais pousser du lineman, ça te fatigue ton homme. Comme la course fatigue le coureur, qui prend quand même un maximum de bumps sur tout le corps. Et ça finit par faire perdre un peu de vitesse ou d'explosivité.
  • L'adaptation de l'équipe d'en-face. Un brief long par les coordinateurs à la mi-temps peut permettre de s'adapter mieux que les conversations courtes entre deux passages sur le terrain.

Pour les cas particuliers évoqués plus haut, en commençant par les Rams, j'ai eu l'impression en revoyant la seconde période du match contre les Bucs d'une vraie baisse de niveau physique. Et lorsque cela s'accompagne d'un vrai changement de momentum (on sentait que les Bucs ne pouvaient pas être stoppés).

Les équipes « jeunes » ont souvent ce genre de problème, la plénitude physique de la majeure partie de l'effectif n'étant pas atteinte, les fins de match sont parfois difficiles. Et quand le momentum change,

Pour ce qui est des Patriots, ce n'est pas la première saison qu'on a l'impression que l'équipe a souvent du mal à jouer des matchs complets. Et j'ai toujours autant de mal à me l'expliquer par autre chose que par le manque de talent autour de Brady, ainsi que du manque d'expérience et de la jeunesse d'une partie de l'effectif, spécifiquement la secondary (et les coureurs cette année).

Mais si j'avais la réponse, nul doute que Coach Hoodie m'aurait déjà proposé un poste...


Le coach des Bears s'est un peu planté avec ses challenges dimanche. Je ne comprends pas pourquoi il prend le challenge sur la première action (la longue passe et le receveur arrêté à quelques cm de la ligne). est-ce un manque de confiance en son équipe (ils allaient quand même avoir 4 tentatives pour avancer d'une poignée de cm) ? Puis sur l'action suivante il ne la prend pas. Compensation ? D'une manière générale comment un coach décide de quelle action il challenge ?




Pour le cas de Lovie, j'ai suggéré dans les Takes que Lovie a sans doute eu un peu peur de perdre son deuxième challenge en deux minutes ou presque. Et sans doute qu'il a cru sur la réception de Bennett, sur la plus belle passe lancée par Cutler depuis un moment, que Bennett n'avait pas touché le sol du coude ou des genoux. Pourtant, je n'ai pas vu de réflexion dans la démarche de l'arbitre qui juge sur l'action que le jeu était arrêté avant que le receveur ne franchisse la ligne.

Ou il a été tout simplement mal conseillé.

En règle générale, un membre du staff qui se trouve dans la « coaches box », dans la tribune, est chargé de contrôler les replays télé, dans un laps de temps court, et d'indiquer au coach s'il y a lieu ou non de lancer le mouchoir rouge, et de contester la décision arbitrale.

Sur ce coup, je ne sais pas si on a conseillé à Smith de lancer le mouchoir une seconde fois ou non. Ou si lui a jugé qu'il pourrait avoir besoin d'un autre challenge dans la suite, ou peut-être qu'il s'est dit qu'un nouveau challenge allait importuner l'arbitre, le poussant forcément à le rejeter, quoi qu'en ait dit le coach upstairs...



Est-ce que la théorie d'une victoire d'une équipe de la NFC au SB s'expliquant par la plus grande force de l'AFC (en gros le champion de l'AFC a eu plus de mal que celui de la NFC) vaut quelque chose ? 





Euh... D'où sors tu cette théorie ? Il y a vraiment des gens qui croient qu'une équipe de la NFC peut gagner le Super Bowl ? Vraiment ?

Certes, l'AFC est plus compétitive cette saison que ne l'est la NFC, mais je ne comprends pas en quoi cela ferait du champion de l'AFC une équipe potentiellement susceptible d'être mise en danger par le champion de la NFC.

Les Giants et les Falcons sont mes favoris du moment en NFC pour emporter le titre. Ce n'est pas pour autant qu'ils seraient fortement favoris pour battre les Jets, les Steelers ou les Ravens.

La seule chose qui puisse aller dans le sens de ce que tu évoques, c'est qu'une avalanche de blessures dues à des contacts féroces dans les gros matchs entre les grosses équipes de l'AFC viendraient affaiblir les équipes susceptibles de participer au grand show de février, plus que dans l'autre Conference...

Mais le football, quel que soit le niveau auquel on y joue, demeure un sport dangereux, qu'il soit joué par des pros ou des amateurs. Et on peut être blessé qu'on joue au top niveau ou non. Donc les joueurs de toutes les équipes demeurent égaux devant le risque.

Et je dirai même, pour ma part, que le champion de l'AFC aura du surmonter une adversité plus forte pour arriver au Big Game, et sera favori, à Vegas.



Hormis ce concept de parity, comment les Raiders peuvent ils perdre la purge de l'année à SF et atomiser les Broncos la semaine suivante ?





La parité, dans le fond, n'est pas un concept qu'on peut considérer comme s'appliquant semaine par semaine, c'est plus un concept général, sur la durée de la saison, basé sur le système des free agents et la gestion d'une partie du calendrier (chaque année, deux matchs opposent une équipe aux équipes ayant fini à la même place la saison précédente dans les deux divisions de la même conférence que cette équipe ne rencontre pas en intégralité dans la saison. Chaque équipe joue les trois autres équipes de sa division deux fois, soit six matchs, les quatre équipes d'une division de sa conférence, les quatre équipes d'une division de l'autre conférence et donc deux matchs contre les adversaires susmentionnés. Par exemple, les Dolphins qui ont fini troisièmes de l'AFC East l'an passé joueront les équipes de leur division, la NFC North, l'AFC North, et les Titans, troisièmes de l'AFC South et Raiders, troisièmes de l'AFC West la saison passée).

Le déroulement du match en lui-même, ainsi que l'ineptie absolue montrée par les Broncos sur ce match expliquent largement le carnage de dimanche dernier.

Quand tu te retrouves mené 21-0 au bout de quelques minutes, si tu n'arrives pas à recoller immédiatement, tu es en position de t'écrouler.

Les Broncos sont vraiment à la ramasse, impossible à suivre, à analyser correctement, sortant des matchs costauds contre les Titans et les Jets, et se faisant marcher dessus par les Raiders ou les Colts.

Les Raiders sont eux aussi très irréguliers, et rien ne dit pour le moment que nous verrons dimanche un visage aussi conquérant contre les Seahawks.



49ers - Broncos à Londres, elle se fout pas un peu de notre gueule la NFL ?



Bah... Les équipes destinées à jouer en Europe dans le cadre de la rotation instaurée depuis 2006 (avec un affrontement entre AFC et NFC qui est la « règle » depuis 2007) sont annoncées en janvier, à l'issue d'une réunion des propriétaires des franchises, il me semble. Une équipe se porte « volontaire » pour abandonner un match à domicile et « recevoir » un adversaire en Europe. Les Niners se sont portés volontaires. Et donc, parmi leurs adversaires de l'AFC, les Broncos ont décidé d'aller à Londres aussi.

Vu le niveau montré par les deux équipes, en effet, on peut avoir l'impression d'un foutage de gueule maximum. Mais bon, en janvier, pas mal de monde pensait que les Niners pouvait remporter leur division (hey, je suis même allé jusqu'à y croire moi aussi dans mes prédictions de début de saison...), ils venaient de réussir une bonne fin de saison, et on se disait que les Broncos pouvaient rebondir après une fin de saison ratée, et il y avait Elvis Dumervil, tout ça...

Bref, à l'époque, au papier, ça pouvait « le faire ». Aujourd'hui, c'est certain, c'est une autre histoire...


Laurent a écrit :
Rebondissons (rhaaaa ! on a dit : Pas d'allusion sur le poids !) sur un passage que je livrais dans les Quick Slant. As-tu des informations de ton côté sur le CBA ?


Eh bien, pas grand chose de neuf. Je ne suis pas persuadé que nous verrons beaucoup de progrès dans la discussion entre les joueurs et la Ligue / les proprios avant que la saison ne soit terminée. Je pense qu'une « fenêtre de tir » d'un mois verra le jour juste avant le Super Bowl, et que les deux parties discuteront.



Pour le moment, la NFLPA poursuit sa politique de décertification déjà évoquée dans les Takes il y a quelques semaines, pour pouvoir lancer ou pas une procédure relative aux lois antitrust. Beaucoup de monde pense qu'il y aura un lockout, mais, qui sait, ce lockout sera peut-être résolu avant que la saison suivante ne recommence.

Pour l'instant, les deux parties sont dans une position de ne pas concéder quoi que ce soit sans contrepartie.

Les propriétaires vont sans doute aller à la table des négociations en indiquant que l'offre qu'ils font de nouveau CBA est leur meilleure et dernière offre, laissant la possibilité aux joueurs de se mettre en grève. Je ne suis pas certain que les joueurs iront jusque là, et je pense que la Ligue offrira des avantages supplémentaires pour les joueurs retraités, notamment ceux qui souffrent de maladie suite à des commotions, des choses comme ça.

Et il n'est pas dit que les proprios ne se disputeront pas sur certains aspects du CBA qui les concernent, notamment la répartition entre les franchises de certains revenus non liées à la télévision (marketing, produits dérivés, ce qu'on appelle les « shared revenues », les « gros » comme Dallas, Washington, ne souhaitant sans doute pas continuer à aider les « petits » comme Buffalo ou Cincinnati dans les proportions actuelles).

Nous sommes donc toujours dans une guerre de public relations, chaque camp tentant de désigner l'autre contre étant le responsable d'un éventuel échec. 


Rebondissons toujours (oups désolé, je ne le ferais plus !) sur la terrible phrase de Don Banks que je mettais en exergue dans les Quick Slants : "(...) to wonder who we can trust in this year’s NFL?" Ta réponse ? Historiquement, assiste-t-on à un phénomène nouveau dans la NFL, une sorte de bordel organisé qui stigmatise l'absence total d'équipes leaders (hormis le lobbying des journaux pronostiquant les Jets comme vainqueurs du Superbowl)



Je suis assez d'accord avec la position de Don « Donnie Brasco » Banks, dans le fond : cette saison semble être la saison ultime de la parity. Même si pas mal de début de saisons ressemblent un peu à celui-ci.

Egaliser les chances, y compris sur un point financier, c'est la grande tendance de la Ligue depuis des années, depuis « l'ère moderne de la free agency ».

Maintenant, il n'y a pas d'équipe « épouvantail » cette saison. Les Jets parlent beaucoup, mais ce que j'ai pu voir du match de Denver n'a rien fait pour me convaincre que New Jersey était LE favori énorme pour le titre, même si c'est ce que Rex Ryan affirme depuis le début de l'année. Les Steelers me semblaient convaincants avant le match de Miami. Pareil pour les Ravens avant le quatrième quart du match des Patriots. En NFC, beaucoup de monde attendait Dallas qui n'est pas au rendez-vous, l'infirmerie des Packers est pleine ou presque tous les dimanches, il y a un tas de chose qui fait qu'aucune équipe ne semble inarrêtable, dans une Conference ou dans l'autre.

Les Colts ont déjà perdu deux matchs également.

Le fait qu'il n'y ait plus d'invaincus à ce moment de la saison participe également au renforcement de l'impression d'une Ligue où tout peut arriver en ce moment. Les Chiefs, Steelers, Seahawks, Titans, Giants, Falcons, Bears, qui n'ont pas joué les playoffs l'an passé sont tous en tête de leurs divisions respectives (certains à égalité avec d'autres).

Tout peut arriver, et ça apporte une certaine dose de fun à suivre la NFL cette saison. 










La version téléchargeable est disponible ici