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mardi 2 novembre 2010

Verchain's Takes : Week Eight















SCORES
























STANDINGS
















































STATS


Weekly Leaders










































Season Leaders























WHAT YOU SHOULD KNOW

Who in the Hell is the sheriff of this town ?

« Qui vit par le feu périra par le lance-flammes », clamait le poète contemporain MC Solaar il y a des années, quand il n'était pas encore devenu le « rapper » de la gauche sociale. Big Talk a perdu, ce dimanche, un match furieusement défensif contre des Packers que peu de pronostiqueurs (sauf votre serviteur, héhé) voyaient gagner à East Rutherford, New Jersey. Parce que maintenant, la preuve étincelante que l'équipe de New York joue en bleu et pas en vert est tombée. Shutout à la maison, des points concédés pour la première fois dans le premier quart (trois, c'est pas grand chose, mais quand on est le futur vainqueur du Super Bowl...), un nouveau match à deux interceptions pour Mark Sanchez (qui n'aime décidément pas le vent du Meadowlands), et l'impression d'un géant aux pieds d'argile qui s'effondre.

So much pour ce titre que c'était permis la presse new yorkaise récemment : « DA JETS », comme dans la fameuse appellation des Bears de 1985, « Da Bears », l'équipe à la défense de fer et à l'attaque consistante autour de Jim McMahon et Walter Payton.

Parce que l'attaque des Jets, ce n'est pas celle des Colts ou des Saints côté receveurs. Les Cotchery et Edwards ont encore laissé tomber un paquet de ballons. La vérité, mes amis, c'est que Mark Sanchez n'est pas un quarterback de top niveau. 53% seulement de complétions de passe sur la saison, 9TD, 4INT et un nombre de yards par passe de seulement 6.3 yards. Héhé. Big Talk...

Quelque part dans le Sud, les Steelers n'ont pas su se replacer en tête de la Ligue dans de virtuels Power Rankings. La défense des Saints a soudainement repris vie, et Brees a rebondi de son cauchemardesque dimanche précédent (apparemment, le petit Bowen fait déjà ses nuits...) en exposant la faiblesse dans la défense des Steelers, contre laquelle on ne court pas, mais contre laquelle on peut passer le ballon depuis quelques semaines.

Alors, bien sur, on n'a pas vu un match spectaculaire (sauf peut-être quand le tackle offensif remplaçant des Saints, Zack Strief, s'est retrouvé la cible d'une passe de Brees dans l'endzone), ce fut un vrai combat, un match de tranchées, avec un vrai bon gros stop posé par les Saints en trois tentatives sur leur goalline, laissant les Steelers botter un FG.

Roethlisberger n'a pas marqué de TD, lancé une interception contre une défense pourtant privée de ses 4 meilleurs corners après la sortie sur blessure de Robinson. Certes, Mendenhall a assuré le truc, et tenu son rang en inscrivant le seul TD des Steelers. Mais cette équipe de Pittsburgh ne m'a pas semblé à même de pouvoir l'emporter, même au moment de l'échange de fumbles perdus entre Brees et Heath Miller.

Alors voilà, comme le signalait Laurent dans le Mailbag de vendredi dernier, la Ligue, cette année, est plus ouverte que jamais, et bien malin celui qui saurait annoncer à coup sur ce que sera l'affiche du Super Bowl. On ne peut décidément compter sur personne, et les Packers qui ont été dominants en défense dimanche apparaissent relancés dans la course à la NFC.

Bien sur, des équipes de pointe comme les Ravens (quoique...) ou les Giants ne jouaient pas ce dimanche, et cela peut encore accentuer l'impression qu'il n'y a plus d'équipe dominante dans la Ligue, et que, décidément, il n'y a pas de Sheriff pour faire régner l'ordre dans la Ligue...


Wade has lost his team...


« It just looked like they weren't into the game like an NFL team should be »

Les mots de David Garrard sont extrêmement durs, mais tapent là où ça fait mal (ouais, au même endroit où Josh Cribbs se plaignait d'avoir été malmené par les Saints la semaine dernière).

En fait, la défense de Dallas a transformé David Garrard en un mélange de Peyton Manning et de Tom Brady en première période, lui laissant compléter ses 10 premières passes. Et lui a laissé distribuer 4 TD. C'est fou le bien que Dallas aura fait à Jack Del Rio, qui pourra rester une semaine de plus tranquillement à la tête de ses Jaguars.

Et le fait que ce bon vieux Wade Phillips en vienne à poser en conférence de presse le problème, espérant que son équipe ne soit pas en train de le lâcher. C'est fait, Wade. Il te reste 9 matchs en tant que head coach des Cowboys. Et c'est tout.

L'heure du grand ménage est venu à Dallas, et pourquoi pas, tant qu'on y est, donner sa chance au troisième QB de l'effectif, pour voir ce qu'il vaut, compte tenu de la grande faiblesse montrée par un Kitna qui n'a clairement plus le ryhtme d'un QB pro.

Jerry Jones gère son équipe comme s'il jouait à Madden, en étant à la fois le proprio et le general manager. Mais au moins, il semble assumer sa responsabilité. Mike Florio notait dernièrement que Jones fonctionnait par cycles, faisant venir un coach bâtisseur (Jimmy Johnson dans les 90s, Bill Parcells dans les 2000), puis s'en séparant quand une équipe compétitive a été assemblée, afin de mettre un coach sans grand tempérament et avec peu de responsabilités, pour que Jerry le GM fasse venir le genre de joueur qu'il aime, un joueur flashy comme Dez Bryant par exemple, plutôt que de consolider sans cesse l'ensemble et de préparer l'avenir. Aujourd'hui, avec une ligne offensive vieillissante et absolument pas au niveau, Jerry ferait bien de se tourner vers une politique qui gagne sur le long terme : drafter des tackles en haut du draft, des gardes dans les tours intermédiares, et avoir sur le banc des remplaçants d'une qualité autre que celle d'un Alex Barron.

En attendant, les Cowboys ne se battent pas pour Wade, qui, de toute façon, ne sera plus là la saison prochaine.

Le mot de la fin pour Jerry le Proprio : "I'm very, very, very sorry to our fans. You should have better than this." You bet...


THREE THINGS I LIKED

  1. Detroit. Detroit. Detroit. Alors, bien sur, Matt Stafford a lancé une interception à DeAngelo Hall, mais le QB de l'avenir de la franchise du Michigan a lancé 3TD à Megatron, record personnel pour le receveur, et Ndamukong Suh vient de remporter l'award du Defensive Rookie of the Year, period, avec deux nouveaux sacks et un retour de fumble pour TD.

  1. L'hommage de Steven Jackson à Eric Dickerson, le coureur historique des Rams qu'il vient de dépasser, la semaine dernière, en nombre de yards pour la franchise. Funny, cette présentation sur le terrain avec les lunettes à la Dickerson.

  1. Josh Freeman's Bucs do it again. Et encore un TD dans les dernières minutes, cette fois pour le coureur LeGarrette Blount. Blount a un passé troublé (caractère un peu à la con, a boxé un adversaire et a été suspendu 10 matchs par Oregon), et l'ancien coureur d'Oregon semble être la réponse aux problèmes des Buccaneers au poste de coureur, s'il parvient à se tenir à carreau.


THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. La ridicule explication de Mike Shanahan sur le benching de McNabb. L'Immortel Rex Grossman a été appelé sur le terrain parce qu'il « maîtrise mieux la gestion des deux dernières minutes que McNabb ». Ben tiens donc. De quoi foutre le bordel dans le vestiaire, tout cela parce que la relation entre McNabb et son coordinateur offensif Kyle Shanahan, le Teflon Son, serait particulièrement médiocre... Une communication digne de Bill Clinton pendant l'affaire Lewinski.

Se rendant sans doute compte que son explication ne valait pas tripette, Shanahan a évoqué le manque de condition physique de McNabb et particulièrement au plan cardiovasculaire, ce qui l’empêcherait de tenir le rythme d’une attaque « deux minutes ». Je ne sais pas si McNabb a un problème ou pas de ce côté-là, mais s’il est incapable de tenir deux minutes de jeu en mode accéléré, que fait-il sur le terrain ? On attend qu’il claque en direct ? En fait, les Shanahans Père & Fils reprocheraient à McNabb de ne pas se donner à fond à l’entraînement, selon des rumeurs qui confirment la mauvaise entente entre le père, le fils, et le quarterback.

Et s'il manquait une humiliation ultime, les Redskins viennent d'annoncer qu'ils vont donner un essai à (roulement de tambour)... JaCircus Russell, lui-même !


  1. Bills at Chiefs. Match affreux. J'aime bien la prise de risque de Todd Haley, mais les trois points laissés en route auraient pu coûter cher. Alors, le jeu de course est toujours intéressant, mais Matt Cassel a toujours du mal, malgré son bon rating dans l'absolu. Ce sont les Chargers qui doivent être heureux de constater que les deux équipes qui les précèdent au classement ressemblent à tout sauf à des Juggernauts.

  1. Mike Tomlin. Empilement de propos à la con depuis que la Ligue a décidé de s'en prendre aux tackles donnés avec le casque en avant. Tomlin défend contre vents et marées son linebacker James Harrison, qui, après avoir songé à prendre sa retraite (alors qu'il a plus de 5 millions de bonnes raisons de ne pas le faire) a déclaré que la peur de la sanction le poussait à jouer soft. On peut respecter un coach qui soutient ses joueurs, sans aucun doute, mais, au bout d'un moment, ça devient lassant. Vraiment lassant. Dans son interview pour SNF, le coach des Stealers s'est prononcé contre le nouveau renforcement des décisions arbitrales dans la mesure où elle arrive en cours de saison. Et il a dédouané Harrison d'avoir refusé d'aller mettre un bump à Ronnie Brown la semaine précédente, mettant sur le compte du coureur de Miami sa sortie du terrain qui n'a pas entraîné le bump attendu du LB de Pittsburgh. Harrison ne se serait donc pas retenu, blablabla. On passe à autre chose, là ?

L'HISTOIRE A LA CON

Bien entendu, on a plutôt l’habitude dans cette rubrique d’étudier les frasques extrasportives des joueurs, et de discourir de cas fabuleux comme celui de mademoiselle Sterger.

Alors, allons-y, voici donc la photo obligatoire de Jenn pour cette semaine…

En exclusivité pour le Verchain Inc, des images du prochain John B. Root : Brett's Bitch Project.




Maintenant que c’est évacué, l’histoire à la con de la semaine demeure liée au terrain, pour une fois. Pas de bagarre dans un bar, de sextape sur Internet, d’arrestation bourré au volant.

L’histoire à la con de la semaine, c’est le Moss Drama.

Une vraie sitcom, la saison de ce brave Randy Moss.

Revenons-en à l’origine : Randy est mécontent de sa situation contractuelle du côté de la Nouvelle Angleterre. Et Randy parle à la presse du manque de respect que l’équipe de sa boîte lui montre. Et Randy agit comme il l’a trop souvent fait par le passé, en se la jouant tranquille sur scène, en laissant tomber certains coups, en ne donnant pas tout ce qui reste dans son corps vieillissant pour sa boîte. Bill, finalement, en a marre de Randy et décide de s’en séparer. Chilly, qui a froid dans son Minnesota où il dirige une boîte qui a réalisé une bonne année dernière, avec des numéros appréciés, et qui s’était déjà illustré lors de l’été en envoyant trois beaux mâles aguicher le vieillissant mais toujours vert étalon, Brett, dans sa ferme du Mississipi, pour le pousser à revenir travailler à la boîte, décide d’appeler Randy pour lui proposer de rejoindre son club.

Mais voilà, Brett et Chilly ne sont pas en bons termes, le dernier nommé reprochant au premier de n’en faire qu’à sa tête. Alors, quand Randy arrive, on se rend compte que rien n’y fait, et que la boîte de Chilly ne sera pas parmi les meilleures boîtes du pays. Alors, en même pas quatre semaines, Randy à son tour se lasse de Chilly. Et décide donc de parler à la presse, après avoir fait vœu de silence pendant une semaine.

Randy raconte que Bill lui manque, et que c’était quand même mieux à New England qu’à Minneapolis. Il fait moins froid, et puis, bon, malgré sa coupe de cheveux à la Bieber, Tom est quand même foutrement plus sexy que Brett, et il n’a pas besoin d’envoyer des photos de son gourdin pour faire tomber ses proies, qui, elles, sont de vrais mannequins et pas des pouffiasses pas chères qui fleurissent sur l’Internet. Et ce même si Tom s’est déjà consolé du départ de Randy dans les bras de Deion, qui est revenu, finalement, après un petit coup de foudre à Seattle.

Alors, Chilly se met en colère, et est bien décidé à monter qui porte le pantalon à Vikes-land. Et il met donc cet infidèle Randy à la porte. Bill, de son côté, rigole. Il pourrait bien faire revenir Randy pour pas cher, maintenant que Randy s’est rendu compte que Pats-land, c’était chouette… Ziggy (il s’appelle Ziggy), le propriétaire de la boîte que dirige Chilly, s’est déclaré ouvertement mécontent de la gestion du cas de Randy.

Alors que tout le monde se demande où Randy ira poursuivre sa vie, on apprend que certains de ses anciens collègues de travail seraient d’accord avec la décision de Chilly de le virer, autour d’un drôle d’incident survenu dans le vestiaire vendredi, Randy ayant critiqué la bouffe servie gratuitement aux danseuses et préparée par un petit restau familial, jouant sa diva, prétendant sans doute que la Grande Zaza Napoli méritait mieux, et qu’il ne mangeait plus ce genre de trucs maintenant qu’il avait de l’argent, épitouça…

Que va-t-il arriver à nos héros ? Deion fera-t-il une scène à Tom ? Bill parviendra-t-il à niquer Chilly jusqu’au trognon en faisant revenir Randy ? Ziggy va-t-il virer Chilly ? Jerry Jones, qui rêvait de Randy dans sa jeunesse, essaiera-t-il de séduire Randy ? Denny Crane souffre-t-il vraiment de la maladie de la vache folle ? Lyla Garrity recevra-t-elle des photos de la matraque de Matt Saracen ? Et Julie Taylor ira-t-elle chez Oprah pour confesser qu’elle place le futur de leur relation entre les mains de Dieu ? Le Tea Party qui veut interdire la masturbation dans le Delaware disposera-t-il de la majorité au Sénat ? Verchain rayera-t-il le Delaware de ses destinations de vacances futures (et ainsi, la vidéo tant attendue de Verchain à Wilmington ne sortira-t-elle donc pas…) ? Jaime Edmondson va-t-elle franchir le pas et tourner dans un vrai porno pour la maison Heffner ? Verra-t-on de nouvelles photos de Sarah Pallin en maillot de bain ? Dana Loesch organisera-t-elle une partouze évangéliste pour fêter la victoire de son camp lors des élections de mi-mandat ? Vous le saurez dans le prochain épisode des Verchain’s Takes !

Plus sérieusement, Brad Childress est sur le siège éjectable, et il est même aujourd’hui plus menacé qu’un Singletary ou un Del Rio. Parce que les Vikings de 2010, c’est un désastre. Et parce que derrière Chilly, contrairement aux autres, il y a le coordinateur défensif Leslie Frazier que beaucoup d’observateurs considèrent un futur head coach potentiel depuis déjà deux ou trois saisons.

Childress a pris sur lui de virer Moss, sans en référer à personne, compte tenu du fait qu’il aurait le complet contrôle sur les mouvements de personnel dans son effectif (le fameux « final say »). Tout ça pour affirmer son autorité, alors qu’il ne peut pas faire la même chose pour Favre (un joueur vétéran qui passe par les waivers sans être repêché par une équipe devient free agent, et doit être payé l’intégralité de son salaire restant pour la saison), ce que, j’en suis sur, il rêverait de faire. Et voilà un effectif, selon tous les rapports, qui a lâché son coach, définitivement. Un effectif, en plus, qui n’est pas sécurisé en termes de contrats pour la saison prochaine. Un effectif qui manque quelque peu de profondeur, et qui ne joue pas au niveau supposé être le sien depuis 8 semaines. D’ailleurs, alors que Childress doutait toute la semaine de la capacité de Favre à être sur le terrain dimanche, le vieux queutard a trouvé le moyen de se retrouver apte à jouer. Lui aussi fait un peu ce qu’il veut, et, après tout, on a bien l’impression que c’est Favre qui mène la barque à Minny.

Et Childress ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Être allé chercher Favre dans sa bagnole l’an passé était déjà ridicule, le coup d’envoyer les capitaines de l’équipe le rechercher cet été l’était tout autant. Comment veux tu faire croire que c’est toi le patron de l’équipe ? Et que tu as toi-même sélectionné un type censé être le QB du futur pour ton équipe (insérez un lien vers des éclats de rire ici, n’importe quel extrait de Two and a Half Men fera l’affaire), Tarvaris Jackson (nouveaux rires enregistrés), que tu remplaces par un QB de 40 balais ?

Waive Chilly too !

Minnesota est rattrapé par un calendrier plus compliqué que l’an passé, comme Cincinnati dans une autre division, et Chilly n’a aucune solution. Son équipe le lâche, et, bientôt, Wade Phillips et lui pourront se réunir au coin d’un feu, pour boire un peu de brandy, et se raconter comme c’était bien, d’être les favoris de la NFC encore une fois, en 2010…

En attendant, la question que tout le monde se pose, c’est celle de la prochaine destination de Randy, qui est devenu une sorte de Terrell Owens maintenant. Buffalo a le premier le droit à la parole dans l’affaire, ayant le plus mauvais record de la Ligue. On parle aussi de Miami (oh, putain, non…), des Jets (ouais, comme ça, Sexy Rexy aura encore l’occasion de faire aller sa grande bouche sur comment ils savent utiliser les joueurs à Montclair), des Titans qui viennent de perdre Britt pour un moment ou encore des Seahawks qui n’ont plus de receveur valable en dehors d’un ex-client du régime Weight Watcher. Sans oublier le fantasme ultime : le retour de Moss à Foxborough !!!

Et ce brave Jeff Fisher de déclarer que 30 coaches au moins sont intéressés par l’arrivée de Moss dans leur équipe…


IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

  • Bon, ben, la saison de l'explosion de Kenny Britt vient de se retrouver salement amochée. Le receveur des Titans qui sortait du match de sa vie face aux Eagles s'est blessé au premier quart contre les Chargers, et interrompt ainsi sa série de 5 matchs de suite avec une réception de TD.

  • Après les contrôles positifs de Cushing l’an passé et de Duane Brown cette saison, le propriétaire des Texans, Bob McNair, a demandé que le vestiaire de ses joueurs soit fouillé à la recherche de produits dopants. Tour de France Style !
  • Tony Dungy a été intronisé dans le Ring of Honor des Colts à l’occasion de la rencontre de lundi sous les caméras d’ESPN. On a appris également que Jim Irsay avait bien proposé à Peyton de discuter d’un contrat, mais que le joueur et son agent, comme évoqué la semaine dernière, ont refusé de discuter avant la fin de saison. Fin du suspense.

  • Matt Hasselbeck, le QB de Seattle, a été victime d’une commotion cérébrale, mais devrait être en état de jouer la semaine prochaine selon son coach Pete Carroll.

  • Donnie Nickey, un safety des Titans, a été expulsé du match de dimanche pour avoir donné un coup (apparemment involontaire, il visait plutôt un de ses aversaires…) à un arbitre. Big amende à venir ?

  • En plus d’une pénalité pour Roughing the passer contre les Saints, notre ami James « la Ligue me force à ne pas me lancer la tête la première comme un abruti que je suis sur le joueur adverse et ça me fait de la peine à mon petit cœur » Harrison risque bien se retrouver une nouvelle fois au tableau d’honneur des amendes de la semaine.

  • Reggie Bush devrait être de retour sur les terrains à partir de la 11° semaine de compétition, après la bye week des Saints.


WHAT ABOUT YOUR TEAM ?


Baltimore Ravens

Une semaine de repos. Bien méritée, et surtout nécessaire après deux semaines à prolongation.

Les Ravens en ont profité pour se marrer sur la nouvelle coupe de cheveux de Flacco, et Sergio Kindle pour annoncer qu'il comptait bien revenir sur le terrain dès le début de la saison prochaine.

Le temps aussi pour Trent Dilfer et Ozzie Newsome de régler un peu chaudement à ce qu'on raconte une vieille incompréhension sur le départ du QB des Ravens à l'issue de la saison du Super Bowl, il y a dix ans déjà...


Chicago Bears

Jay Cutler a été sacké par un livreur de chez UPS, à ce qu'on dit...


New York Giants

Mathias Kiwanuka est placé sur l'Injured Reserve.

Osi Umenyiora n'était pas à Chicago dans la semaine, et par conséquent son nombre total de sacks n'a pas augmenté.


San Diego Chargers

Enfin. Enfin. Enfin. Enfin, Norv Turner, le coach à qui on reprochait de manquer de personnalité, d'envie, de flamme, le coach qui semblait ne posséder dans son répertoire que le ton monocorde, le coach qui a toujours un record négatif depuis qu'il occupe une position de head coach (93 victoires, 103 défaites, un match nul), a sorti le discours à même de mettre le feu à son équipe, à les pousser à se sortir les doigts, et à réussir leur comeback. Heck, Turner en est même venu aux larmes à en croire les déclarations de certains joueurs.

Tout avait pourtant commencé comme d'habitude, de quoi désespérer le maigre public de Qualcomm Stadium. Un punt contré de Mike Scifres, qui ferait bien de remettre à jour son CV pour décrocher un poste de vendeur dans une concession automobile, le ballon qui rebondit derrière la ligne de fond, et... safety ! 2-0, Titans.

Au milieu de tout ça, il faut noter que le duo magique Rivers-Gates est en position de réussir une saison record.

Avec un nouveau match à plus de 300 yards, le cinquième de la saison, Rivers a accumulé en 8 matchs le total de 2649 yards, de quoi venir chatouiller le record de Dan Marino. Gates, pour sa part, avec 663 yards en 40 réceptions et 9 TD, de quoi battre le record de yards de Kellen Winslow Senior, et celui des TD qu'il co-détient avec Vernon Davis et Dallas Clark (13). Antonio, tu peux dès maintenant réserver ton blazer et faire sculpter ton buste en bronze qui sera installé auprès de celui de tes pairs, à Canton, Ohio, au Hall of Fame.

C'est une réception de Gates, encore, qui a permis aux Chargers de prendre l'avantage au score à 24-19 au troisième quart-temps, avant que les Titans ne reviennent par une Washington sur une passe de Young, avant que le QB des Titans ne se blesse sur une course. Mais les Chargers avaient le feu sacré en seconde période. Un TD de Sproles sur réception mettait un point final à la rencontre.

L'attaque des Chargers a bien fonctionné, y compris à la course, avec un TD pour le gros Mike Tolbert en force au milieu et un autre pour Matthews plus en finesse sur l'extérieur, avec un beau block de McNeill qui avait pris l'espace devant lui, le tout pour 4.6 yards par course. Et à la passe, pas mal non plus malgré l'absence des 4 premier receveurs des Chargers (Jackson, Naanee, Floyd et Davis).

En défense, Chris Johnson a été bien limité, et un drop de réception a terminé le match.

Les Chargers recollent au paquet dans l'AFC West qui verra la semaine prochaine ses deux équipes de tête s'affronter (Chiefs et Raiders), avec l'opportunité pour San Diego de se rapprocher encore, si les Texans continuent à encaisser tout ce qui est lancé en direction de leur endzone.


Miami Dolphins

Bonne nouvelle, again. Les Dolphins joueront à l'extérieur la semaine prochaine !

Je me demande encore pourquoi Tony Sparano s'entête à aligner Jason Allen en tant que titulaire au poste de corner. Allen a encore été ridicule hier à plusieurs reprises, et, quand Sean Smith s'est retrouvé sur le terrain, boom, picked off, le Carson Palmer. Vontae Davis, de son côté, a encore une fois étouffé l'adversité, rendant Chad Huit_Cinq totalement inexistant.

Miami a une nouvelle fois alterné le bon et le moins bon en défense dimanche, exposant quelques faiblesses dans sa secondary et concédant deux TD à la passe, dont le TD gag de la semaine offert à Terrell Owens, qui n'est pas encore fini à 36 ans, inscrivant les 14 points des Bengals en première mi-temps. Tout cela avant de redevenir enfin une équipe conquérante, qui n'a pas concédé un first down au troisième quart-temps ni un point en seconde période. Et a limité Carson Palmer à 156 yards par la passe, l'interception de Smith permettant de mettre au point le drive le plus réussi de l'après-midi.

Car Chad Henne continue de progresser, malgré une interception affreuse dans une double couverture. Un drive parfaitement appelé, pour une fois, par un Dan Henning qui a enfin rangé sa Wildcat au fond d'un tiroir dont il a jeté la clé. Et Henne est entré en piste, finalement. 25 yards pour Marshall, 24 pour Hartline, une course du même Hartline sur un end around pour 30 yards, puis une course de Ricky pour 30 yards, avant le plongeon vers la ligne de Williams, confirmé après revue vidéo, et qui n'est pas une compensation du referee-gate de la semaine passée, quoiqu'en disent certaines mauvaises langues.

Ce drive viendra mettre un point final à une rencontre qui aura vu l'attaque des Dolphins consister pendant trop longtemps, une fois encore, en Dan Carpenter contre le reste du monde. Une nouvelle fois parfait, pour la seconde semaine de suite, le kicker des Dolphins, avec 15 points, sera sans doute une nouvelle fois le joueur d'équipes spéciales de la semaine pour l'AFC. C'est lassant, à force, de ne voir que trop peu souvent les arbitres lever les bras sans se tenir derrière les poteaux jaunes.

Malgré cela, la défense des Dolphins n'a pour une fois pas réussi à mettre le QB adverse sur les fesses.

Davone Bess s'est retrouvé titulaire au poste de receveur numéro 2 pour la première fois cette saison et a bien répondu en totalisant 53 yards, sans parvenir à trouver l'endzone cette semaine.

Miami manque toutefois cruellement de ‘it factor’, dans le fond. Pas de big plays sexy comme une passe de TD pour 80 yards ou une course de plus de 65. A ce jour, la plus longue passe des Dophins a voyagé pour 48 yards. C’est solide, souvent, mais jamais excitant. Si Miami n’avait pas ses cheerleaders, cette équipe serait triste comme Chicago…

Restons modestes, donc, en analysant le record des Dolphins à l'extérieur (la première fois depuis 2003 que les Dolphins gagnent leurs 4 premiers matchs à l'extérieur), puisque trois des quatre victoires sont contre des équipes de bas de tableau. Pour confirmer ce statut de Road Warriors, les Dolphins devront aller battre Baltimore, New England et les Jets. Bon courage.



San Francisco 49ers

Troy Smith. 100% de victoires en tant que titulaire chez les Niners.

Bon, j'en rajoute un peu, mais après une première période passablement médiocre, voire carrément mauvaise, le quarterback ancien d'Ohio State, vainqueur d'un Heisman Trophy, a sorti juste assez de magie de son sac pour que son équipe parvienne à disposer de Broncos qui mériteront sans doute une des deux dernières places dans les Power Rankings de mercredi. Sérieusement.

Denver s'est un peu tué tout seul, deux actions pour TD ayant été annulées par une pénalité, dont un retour de punt signé Eddie Royal que l'on n'avait pas vu s'illustrer dans la spécialité depuis un moment.

Troy Smith, de son côté, a couru pour le TD égalisateur à 10 partout, après avoir complété deux passes longue distance de suite pour Delanie Walker. Il finit le match à 12 sur 19 pour 196 yards, ce qui n'est pas fondamentalement impressionnant, mais suffit à emporter la victoire, Smith servant Michael Crabtree pour le TD final.

Le gameplan des Niners consistait à protéger au maximum Troy Smith, en se basant principalement sur le jeu de course avant de recourir à la passe.

Et finalement, ça n'a pas si mal fonctionné. La défense a su faire un ou deux big plays pour arrêter Kyle Orton, un fumble forcé par un Manny Lawson qui aurait pu décapiter le QB de Denver au troisième quart, et une interception pour clore définitivement la rencontre réalisée par Shawntae Spencer.

Sous la pluie, le début de match a été passablement mauvais, mais il y aura l'an prochain encore au moins un match à Londres.

Les Niners sont au repos la semaine prochaine, et Mike Singletary a sans doute sauvé sa place pour un petit moment encore. On ne sait pas encore qui sera le quarterback titulaire dans deux semaines. En effet, on ne sait pas si Alex Smith sera remis de sa blessure, et Troy Smith a fait bonne impression en seconde période ce dimanche.

Quoiqu'il en soit, les Niners ont sans doute été bien inspirés de se rendre à Londres dès lundi dernier, cela a peut-être constitué une salutaire « mise au vert » comme on en connaît dans notre soccer, l'occasion de se regrouper, de retrouver une cohésion. Sans que cela soit brillant, j'ai senti les Niners plus soudés, plus concernés lors de cette rencontre, il est vrai avec des adversaires d'un niveau très, très faible.


Oakland Raiders

Et dire que ce cher Tom Cable envisage de remettre Bruce Gradkowski titulaire lorsqu'il aura récupéré de sa blessure.

Dimanche, on a vu le Jason Campbell que ce bon vieux Al Davis voyait comme le meilleur QB que les Raiders aient jamais eu ou presque. 300 yards, deux TD, pas d'interception, un match (enfin) très solide. Campbell a bien été aidé par la faillite de la défense des Seahawks qui a permis notamment au FB Reece d'empiler 90 yards en trois réceptions.

Darren McFadden continue de performer, et pourrait bien être candidat au titre de comeback player of the year. 111 yards à la course, avec une belle ruée pour 49 yards dans le lot.

C'est la première fois depuis 2008 que les Raiders parviennent à remporter deux victoires de suite.

La défense d'Oakland s'est montrée étonnamment solide, pour une fois, sackant par exemple Matt Hasselbeck deux fois sur ses deux premiers snaps. Grâce à cela, les Raiders ont un record au moins égal à 50% de victoires pour la première fois depuis... 2002 à ce moment de la saison.

Performance remarquable à 8 sacks, dont deux chacun pour Seymour et Wimbley.

Et même Darrius Heyward-Bey s'est réveillé. 105 yards à la réception et 1TD, sur une réception de 69 yards.

Tout semblait aller dans le sens des Raiders. Quand le ballon rebondissait entre les mains de ses receveurs, c'est un Raider qui récupérait le ballon. Quand ça donnait dans le jonglage chez les Seahawks, c'est un Raider aussi qui récupérait la balle.

Oakland a amassé 545 yards en offense, réalisant pour la première fois dans l'histoire de la franchise deux matchs de suite à plus de 500 yards. Les Raiders ont donc amassé 92 points en deux matchs.

Seule ombre au tableau : l'entorse du corner Nnandi Asomugha qui l'a forcé à sortir, et pourrait manquer au moins la prochaine rencontre.

Et tout à coup, le match de dimanche contre les Chiefs pourrait avoir un intérêt dans une éventuelle course aux playoffs. Amazing.


New England Patriots

Si, en plus, maintenant, Tom Brady se met à sortir de sa poche, éviter les plaqueurs, et balancer une merveille de passe longue dans l'espace pour Brandon Tate, qui assure le rôle du receveur vertical pour les Patriots depuis que Randy Moss est allé voir si le terrain était plus vert dans le Minnesota.

Un Moss qui aura donc été absent toute la semaine, que ce soit face à la presse ou sur le terrain, avec une pauvre réception pour 8 yards.

Et ce bon vieux Brett qui sort en sang, c'est assez jouissif, dans le fond. Je n'ai pas appelé Jenn Sterger pour savoir si elle s'était marré en voyant ça, d'ailleurs. J'aurai peut-être du, tiens...

Pas grand-chose à dire sur cette rencontre, au fond, que les Vikings n'ont quasiment jamais été en mesure de contester franchement aux Patriots, même après avoir ouvert le score par leur meilleur joueur, Adrian Peterson. Bien sur, le score a été serré pendant toute la rencontre, mais les Patriots semblaient maîtriser leur sujet.

Tout cela grâce à l'étrange attelage de coureurs de l'équipe du coach Hoodie. BenJarvus Green-Ellis, qui a toujours un nom marrant, inscrivant deux TD (pour la première fois de sa carrière) et permettant d'obtenir certains first downs importants, et le mini-Danny Woodhead inscrivant le sien sur un snap direct au coureur, depuis le shotgun.

De toute façon, tout le talk autour du match était concentré sur Favre et Moss, plus que sur l'absence de qualité de la défense des Vikings depuis plusieurs matchs. Et du bon gros stop posé par Brandon Spikes et Jermaine Cunningham, les deux autres rookies de Florida (avec le TE Hernandez).

Et surtout de la belle performance de la ligne offensive, quelque chose que je surveille à chaque match. Brady avait du temps pour lancer, et les coureurs de l'espace pour courir. Il est d'ailleurs amusant de voir que le seul TD par la passe est arrivé à un moment où la ligne a laissé la pression foncer sur le QB, qui a tout à coup semblé ne pas avoir les pieds coincés dans le sol comme d'habitude.

Avec cette victoire globalement convaincante, les Patriots reviennent à hauteur des Jets qu'ils recevront à Foxboro d'ici la fin de saison, avec la première place de l'AFC East sans doute en jeu.



VERCHAIN'S PICKS FINAL

Comme chaque semaine, retour sur les résultats de mes pronos de la fin de semaine passée, avec les erreurs entre parenthèses... Bon, dès le début de la journée, j'ai bien senti que ça donnerait un résultat pourri, en termes de pronos, cette semaine...

Game of the Week : 2/2

Locks of the Week : 0/2 (les Cowboys sont pathétiques. Et qu'est ce qui m'a pris de mettre les Broncos gagnants ???)

Upsets of the Week : 2/2.

Monday Nighters : 1/1

Other Games : 6/6 (yeah... Perfect !)

Total : soit 11 bons pronos sur 13 ou 84.6% de bons pronos. Not that bad.

Au cumul, 72/117 au bout de sept semaines ou 61.5% : ça améliore l'ordinaire. On n'a pas encore retrouvé les 70% de bons pronos, mais ça s'améliore...


NEXT WEEK ( ON TV) :

Joli lineup sur ESPN America, à commencer par le fabuleux Dolphins at Ravens, puis un Philadelphie-Indianapolis. Le SNF de NBC nous proposera Cowboys at Packers, un match qui ne vaut pas forcément ce qu'il était censé valoir au papier avant le début de la saison.

Monday Night Football : Pittsburgh at Cincinnati. Yeeks.

Parmi les matchs inattendus au papier, un Patriots at Browns, un Jets at Lions, et surtout un Chiefs at Raiders et un Chargers at Texans qui pourrait valoir son pesant de feux d'artifices.


CHEERLEADERS OF THE WEEK













'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...

Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...


La version téléchargeable des Takes est disponible en cliquant ici


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