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lundi 23 janvier 2012

Conference Championships' Takes



















CONFERENCE CHAMPIONSHIPS


SCORES



VERCHAIN'S TAKES

Comme pour les semaines précédentes, une revue rapide, avec cinq observations pour chaque match, des deux finales de conférence, dernière étape avant le Superbowl...

Un Superbowl, donc, à l'occasion duquel nous sera offert un remake de la finale de 2008 entre les Patriots et les Giants. Ouf, pour mon anniversaire, nous voilà privés d'un Harbauwl 2, qui était pour moi le pire match de la saison régulière entre deux équipes en course pour les playoffs. Punt festival, non merci !

Baltimore Ravens at New England Patriots.


1) Vince Wilfork, Last Action Hero.

Un match aussi énorme que le postérieur du nose tackle des Patriots, utilisé un peu partout sur la ligne une nouvelle fois cette saison (End gauche dans la 3-4 de départ de l'équipe de Bellichick, a bougé un peu partout). Un énorme stop sur Ray Rice, repoussé derrière sa ligne sur une troisième et un. Et une pression constante sur la poche de Joe Flacco. Toujours, contre la passe comme contre la course, un cauchemar pour le pauvre Matt Birk, qui n'a jamais paru aussi vieux, usé et fatigué que sur ce match. 1 sack, trois tackles pour perte de terrain, un hit sur le QB... Les stats ne rendent pas l'impression visuelle laissée par Wilfork, celle d'une domination totale au point d'attaque, détruisant à lui tout seul la ligne des Ravens... Wilfork est le dernier rescapé en défense du dernier titre des Patriots. Ce n'est sans doute pas pour rien...


De toute façon, les Patriots avaient Amanda Lear de leur côté.
Tu peux pas test...

2) Talk the talk ? Check. Walk the Walk ? Think again !

Terrell Suggs aime bien causer. Se plaindre, aussi. Vous l'avez vu sur le terrain, ce dimanche ? Pour ma part, je ne l'ai vu qu'une seule fois, pour mettre une pression sur Brady. Allez, pour être honnête, il a franchi la barrière de son opposant direct une autre fois, pour mettre un peu de pression aussi. La ligne des Patriots n'a concédé qu'un seul sack, lorsque Nate Solder s'est laissé surprendre par Kruger, et a produit un de ses meilleurs efforts de la saison, au contraire des receveurs qui paraissaient totalement désynchronisés avec leur QB, qui 'réussit' à l'occasion de cette finale de l'AFC son plus mauvais match de la saison, à n'en pas douter.



So much aussi pour le 'mais filez le ballon à Ray Rice !'. En 21 tentatives, le petit coureur a été limité à 67 yards, soit 3.2 ypc... C'est sur, c'est la seule solution pour que les Ravens avancent... Think again. Le gameplan offensif m'est une nouvelle fois apparu bien poussif...


3) Et pourtant, Flacco sort son meilleur match de la saison ou presque.

Statistiquement, bien sur, avec 306 yards, deux TD et une seule interception. Flacco a souvent su exploiter la faiblesse de la secondary des Patriots (celle qui a pu laisser croire qu'un Dan Orlovsky avait progressé, il faut dire...) et se défaire de la pression commandée par le monstre qu'est Vince Wilfork, avec des prises d'espace vers l'extérieur de sa poche pour se donner du temps. Lorsqu'il n'y est pas parvenu, d'ailleurs, il s'est fait sacker (trois fois). Seulement deux ou trois passes lancées hors de portée de ses receveurs. Et deux belles passes de TD, plus une troisième passe qui aurait pu donner un TD si Lee Evans avait assuré le coup, sur laquelle Flacco met le ballon là où il faut, et fait mordre la secondary à sa rapide feinte de passe. Le corner des Patriots Sterling Moore, mangé sur le TD de Torrey Smith, parvenant à se refaire et à se remettre sur son receveur pour faire sauter le ballon... 7,2 yards par passe tentée, ce n'est pas un mauvais chiffre du tout. Cependant, ça manque toujours de 'tripes' dans la façon de l'aborder, ce jeu de passes, même si Ray Rice, enfin, n'a pas été sa cible première, ce qui nous change de nos bonnes vieilles habitudes...




4) Remarquez, Suggs et compagnie pourront encore jouer la carte du complot arbitral…

Voici donc le play qui fait couler un peu d'encre à Baltimore en ce moment.



Touchdown ? Mpffff. Non. Pour moi, Evans n'a pas un contrôle complet du ballon avant de se la faire 'arracher' par Moore. Certes, il pose les deux pieds dans l'endzone, et perd le ballon dans le mouvement. Pas de revue vidéo. Ce qui est sans doute le seul point qui va en faveur de la colère des fans des Ravens après ce match. Quoique, je demeure persuadé que l'arbitre n'aurait sans doute pas vu d'évidence d'erreur de jugement, indiscutablement, ce qui est la condition sine qua non pour qu'une décision sur le terrain soit modifiée.

Cela ne suffit cependant pas à expliquer l'impensable, la précipitation dont ont fait preuve les Ravens avant le field goal manqué en fin de rencontre par Cundiff. On aurait cru des poulets sans tête... Il fallait tenter le coup de pied... Ouais... Il restait un temps mort... Qui n'a pas été consommé... Il aurait pu donner un peu de temps, et éviter un snap assez douteux pour le coup... Le management de la pendule sur cette action, voilà ce que les Ravens peuvent vraiment regretter...


5) More evidence Bernard Pollard is a moron.

Pollard, statistiquement, sort le match le plus complet de son équipe, une équipe qui a réalisé quelque chose qu'on pensait impossible : priver Brady d'une seule petite passe de TD sur le match. Une équipe qui a intercepté deux fois Brady. Une équipe qui a suffisamment perturbé les Patriots pour les priver des habituels big plays par la passe (mais qui n'a pas empêché Brady de gagner des yards grâce à des tracés courts et sur l'intérieur)...

Pollard, pendant la semaine, s'était attaqué à Brady, à son côté 'pretty boy' qui énerve plein de monde (moi y compris). Brady a juste livré une démonstration de sa dureté, là, sur cette action... Juste après avoir pris un bon gros hit, clean, de Ray Lewis. Touchdown. Tough Guy Touchdown, moron !





New York Giants at San Francisco 49ers.




1) On aurait pu croire que nous allions assister à un nouveau match de 1950, Harbaugh-west style.

Du jeu de course, qui fonctionnait plutôt bien même si le plus gros gain à la course aura été pour 11 yards par Frank Gore (avant que Kendall Hunter ne vienne apporter un peu de variété au jeu de course). Et le big play occasionnel, bien aidé par des safeties des Giants complètement hors de position sur les deux actions de TD de Vernon Davis, presque aussi bon que contre les Saints. L'impression donnée restait toutefois celle de Niners à l'ancienne, cherchant à gagner un peu de terrain pour positionner correctement David Akers, qui n'aura finalement eu qu'une seule opportunité de marquer trois points, opportunité convertie. Grosse défense, et envie de gagner du terrain et du temps. Pourtant, une nouvelle fois, une attaque globalement mollassonne. Le big play de Davis pour son TD de 70 yards sonnait comme une aberration.

Les punts s'enchaînaient, des deux côtés, avec un total de 22 punts sur la rencontre. Aucun spectacle offensif. D'habitude, San Francisco ne perd pas ce genre de matchs. Atroce à regarder, les Giants n'étant pas beaucoup plus inspirés. Pourtant...

2) Une merveille statistique, ces Niners, en défense…

Il est vrai que la défense des Niners a une nouvelle fois éteint la lumière, mettant énormément de pression sur Eli Manning, et empêchant les Giants de courir. Les Giants ont eu beaucoup plus de temps de possession que les Niners, sans parvenir à construire de gros drives. Si l'on excepte les nombreuses connections entre Manning et Victor Cruz, qui ira donc porter son petit pas de danse sur la pelouse d'Indianapolis (10 réceptions pour 142 yards), pas grand chose qui fonctionnait...


Seulement 3.9 yards laissés en moyenne par mise au jeu aux Giants (et limitant la course à 3,3 ypc) , Eli Manning prenant le snap 58 fois pour lancer, ne convertissant qu'un peu plus de la moitié de ses tentatives et se faisant sacker 6 fois. La ligne a tenté de contenir les Smith (Aldon et Justin qui ont tout de même produit un sack chacun), laissant de l'espace à McDonald (2,5 sacks)... Mais sans tenir les Giants hors de l'endzone, Eli trouvant Manningham et le TE Pascoe pour deux TD...



3) Les Giants, pourtant, on produit les big plays qui comptent.

Les Niners, non. Une seule transformation de troisième tentative sur 13. Atroce, comme l'est trop souvent cette attaque des Niners. Les Giants ont sur capitaliser sur les deux pertes de balle du returner remplaçant Kyle Williams, profitant de la seconde pour inscrire les trois points décisifs, en prolongation, qui envoient donc Big Blue au Big Game. Autant le premier fumble de Williams est du à son indécision et à une pauvre gestion technique, autant le second fumble en prolongation, est à mettre au crédit de l'unité de couverture des Giants. Big Play, baby.

Que les Niners soient battus sur un field goal est à la fois ironique et savoureux. Mais Eli a su exploiter la grosse faiblesse des Niners, la couverture défensive, là où Carlos Rogers a été battu toute la sainte journée par les receveurs des Giants. La secondary des 49ers n'a pas forcé d'interception d'Eli. Et quand le petit Manning ne perd pas le ballon, ses Giants ne perdent pas.




4) Et Ted Ginn a encore fait perdre un match à son équipe…

Allez, laissez moi donc le petit plaisir de m'en prendre encore une fois à Ted Ginn... Non, Ginn n'a pas joué ce match. Son corps en verroterie qui fait encore des siennes, privant les Niners de leur returner attitré, pour laisser la place au tragique destin de Kyle Williams et de ses deux fumbles...

Remarquez, ce n'est pas comme si quelqu'un s'était levé pour apporter depuis la position de receveur, non plus... Alex Smith n'a lancé que 9 fois en 26 passes tentées vers ses receveurs, n'en complétant qu'une seule pour Michael Crabtree, d'ailleurs. Manning, de son côté, en a lancé 34 vers ses receveurs. À trop se reposer sur Davis et Delanie Walker qui faisait son retour...


Non, ceci n'est pas une photo de la saison dernière...


5) Eli, clutch player.

Il paraît que les grands joueurs sortent le grand jeu dans les gros matchs. Comment ne pas penser que le petit Manning, qui est maintenant à soixante minutes d'avoir deux fois plus de titres de champion que son grand frère, à l'endroit même où Peyton a bâti sa légende, n'est pas un grand joueur lorsque ça compte vraiment, lorsqu'il faut mettre ses tripes ou une autre partie de son individu sur le terrain ? Eli n'est pas un monstre statistique comme un Rodgers, un Brady ou un Brees, mais force est de constater que quand ça compte, il est là. C'est furieusement 2008, tiens. Eli qui prend ses responsabilités. Et délivre une performance à la fois solide et impressionnante dans sa composition, au-delà des stats. Parce qu'Eli a pris la pression, toute la partie durant, et s'est toujours repris, depuis sa poche, pour finir par trouver ses receveurs en passant outre la pression, sachant se défaire du ballon quand il le fallait, et n'étant sacké que lorsque la vague rouge déferlait sans pouvoir être contenue.

Je me suis assez moqué de 'Eli = Elite' pour ne pas tirer aujourd'hui mon chapeau au type qui a porté son équipe cette saison.


NEXT WEEK (ON TV)

Ya le cirque du Pro Bowl, la semaine prochaine. Ce sera sans moi, bien sur, comme tous les ans. Je ne commente déjà pas la présaison, ce n'est pas pour me lever pour regarder un match dont les joueurs eux-mêmes n'ont pas grand chose à faire.

Rendez-vous donc dans deux semaines, pour des Takes consacrées au Superbowl, dans leur formulation actuelle, une revue en cinq points des faits marquants de la rencontre.

Vivement le 6 février, qu'on puisse se pencher sur l'intersaison, qui est à bien des égards parfois plus passionnante que la saison en elle-même, puisque c'est une époque lors de laquelle tout est encore possible pour tout le monde. Ou presque.


CHEERLEADERS :












'Til next time, take care of yourself, and each other...

lundi 16 janvier 2012

Divisional Round : Verchain's Takes







DIVISIONAL ROUND

SCORES



DIVISIONAL ROUND TAKES

Pour chaque match, cinq observations personnelles. Si vous souhaitez avoir des résumés des matchs, les copains de chez LatestNFL ont fait ça bien, comme toujours.


Saints at 49ers


  1. Well... THAT was a game... Un moment historique, en somme. Le premier match de playoffs à avoir une équipe qui reprend par deux fois la tête dans les trois dernières minutes grâce à un TD. Un paquet de points à l'arrivée, un match au destin longtemps incertain. Et une inattendue magie exercée par Alex Smith au cours du dernier quart-temps. Et les Niners qui inscrivent 36 points... C'est un truc auquel on n'était pas habitués... Une seule fois cette saison, San Francisco avait passé cette barre, dans un match à sens unique contre les Buccaneers. Se passe vraiment de drôles de choses dans le monde en ce moment... La victoire à la dernière seconde est beaucoup plus dans les normes, c'est la sixième de la saison...

  1. Nous avons tout de même eu du vintage Niners pendant deux des quatre quart-temps... Sur les deuxième et troisième quart, voici le résumé des drives des Niners : field goal, punt, punt, punt, fumble, punt, field goal, punt, punt. Et pour bien faire, un punt pour entamer le dernier quart-temps... Avant l'explosion offensive des cinq dernières minutes, bien sur... Cette fois, simplement, les habituels field goals de David Akers (au nombre de trois) n'ont pas constitué la seule arme offensive de l'équipe locale.

  1. Vernon Davis a sorti le match de sa carrière. Comme quoi, ça valait la peine d'attendre... Tout simplement impossible à arrêter. Contre toutes les couvertures proposées par les Saints, Davis trouvait un moyen de créer de la séparation avec son ou ses adversaires directs. En jouant sur sa puissance lorsque les défenseurs essayaient de le bousculer un peu dans la limite des 5 yards. En jouant sur sa vitesse pour aller trouver la zone sans couverture contre la cover two des Saints (derrière le MLB et entre les safeties). Ou en jouant sur son démarrage lorsque les Saints envoyaient des gros blitz sans couverture des safeties. 180 yards au total, le plus grand nombre de yards pour un TE sur un match de playoffs. Dans une équipe où les receveurs ont toujours du mal à se démarquer pour constituer une cible intéressante pour Smith, Davis a apporté les solutions, et démoli la secondary des Saints, dans un système reposant énormément sur l'agressivité face au jeu.




  1. Alex Smith vient sans doute de se gagner un bon gros contrat... Alex Smith pensait sans doute avoir gagné le match avec sa course improvisée de 28 yards pour TD. Avant que Brees ne trouve Graham pour reprendre la tête... Et que Smith sorte un drive assez inattendu pour 85 yards, avec Vernon Davis au bout de la dernière passe de la journée... Smith n'a pas été particulièrement brillant, complétant 24 passes sur 42 seulement, mais il n'a pas lancé d'interception. L'histoire de la saison nous dit de toute façon qu'il ne faut pas rendre le ballon aux Saints. Performance réussie, donc. Ses 299 yards et 3 TD lui permettent d'atteindre un rating supérieur à 100, supérieur à celui de son adversaire. Le dernier drive était bien un moment de grâce inhabituel. Smith sera certainement prolongé par les Niners, quoi qu'il advienne, après une saison solide mais loin d'être spectaculaire... Bah, comme celle des Niners, non ?




  1. Les Saints sous le soleil, ce n'est décidément pas pareil que sous un dôme... Alors, certes, Drew Brees a encore allumé le tableau de score, mais ses deux interceptions ternissent salement le tableau. Plus que l'attaque, qui a produit plus de points en extérieur que lors de la saison régulière, la défense reposant sur sa vitesse et une bonne dose d'agressivité s'est laissée dépasser par les Niners. Malgré quatre sacks, elle n'a pas su exploiter les quelques limites d'Alex Smith, et a laissé beaucoup trop de terrain à Gore au sol (une moyenne de 6.8 ypc...). Trop de prise de risque, parfois. Pas suffisamment de stops. Sur le premier TD de Davis, le TE se retrouve trop isolé derrière la défense pour qu'on ne puisse pas penser à une couverture bien foirée. Trop souvent. Les pertes de balle (deux fumbles sur équipes spéciales, et Pierre Thomas qui se fait secouer avant de lâcher le ballon en position de marquer) n'aident pas non plus... La ligne offensive n'a pas été au niveau, laissant passer trois sacks et ne créant jamais d'espaces pour les coureurs. La preuve des difficultés de la ligne des Saints est sans doute représentée par le fait que le meilleur receveur des Saints sur le match est Darren Sproles, souvent trouvé en position de checkdown dans l'urgence. Bref, les Saints ont subi une vraie défaite d'équipe en étant incapables de profiter de l'avantage qu'ils ont eu en termes de possession et d'explosivité offensive... A l'année prochaine ?



Broncos at Patriots


  1. Take this, Tebow ! Et allez, au revoir. 9/26, 136 yards, un fumble et un ridicule 3,5 yard par passe... Et cinq sacks encaissés. Une faillite totale. En fait, ce sont des stats à la Tebow. Il n'y a juste pas eu de séquence bizarre où Tebow réussissait tout ce qu'il tentait... Et ça fait du bien, tiens, que ce grand n'importe quoi s'interrompe. Et entendre le public chambrer en chantant 'Teeeee-bow' était une douce musique à mes oreilles...



  1. Deux ans après, la magie de Bill Bellichick dans l'art de drafter s'est exprimée plus que jamais lors de ce match. Le duo de tight ends Gronkowski-Hernandez est inarrêtable. J'ai l'impression d'écrire la même chose toutes les semaines. Gronk a encore étalé toute sa Gronkitude, avec 145 yards en 10 réceptions et 3TD. Hernandez s'est illustré... en tant que running back... Tout en se permettant une réception de TD pour faire bonne mesure...


  1. Les Broncos, pas faits pour devoir courir derrière le score. Lorsque Tom Brady bénéficie d'une protection telle que celle dont il a bénéficié ce samedi, et qu'il a par conséquent le temps de voir tout le terrain, il est quasiment impossible à arrêter. Pour perturber Brady, il faut le bousculer, le cogner. Là, son maillot est resté tout propre pendant tout le match. Et il a exploité les failles d'une défense des Broncos pas à la hauteur de sa saison. Avec 363 yards et 6TD, Brady a simplement disséqué la défense adverse. Le match était terminé à la mi-temps de toute façon. Petite rencontre. Mais pour les Patriots, c'est une victoire en playoffs à domicile, ce qui est plutôt rare ces dernières saisons...



  1. La défense des Patriots joue sur le fil du rasoir. 14 jeux négatifs forcés. 9 tackles pour perte de yards au sol et 5 sacks. Performance inhabituelle pour la pire défense de l'AFC. Le retour du safety Chung et de Brandon Spikes dans l'unité de linebackers a aidé à solidifier une défense où Vince Wilfork se retrouvait dans une position de defensive end sur la ligne de 4. Mais, à l'oeil, ça paraît encore et toujours faiblard. Surtout contre la course, avec des Broncos qui ont sorti plus de 140 yards, comme souvent, même si la moyenne de 3,6 laissée à McGahee and co n'est pas ultra impressionnante en elle-même. Beaucoup de prise de risque. Quand ça paie, en forçant un punt, c'est sympa à voir. Mais je demande à voir ce que cette défense aurait donné contre un QB qui sait lancer proprement le ballon, dans le bon timing.

Dommage, les Power Rankings, c'est fini pour la saison...
  1. Et un peu d'humiliation à ajouter, tiens... Un punt de Brady sur third down ? You bet...



Texans at Ravens


Un résumé du match dans le difficile exercice du live blog est dispo chez l'ami Laurent. Go read that stuff ! Pour ma part, comme pour les autres, quelques commentaires :

  1. C'est le match qui m'a le moins intéressé sur le weekend. Un match frustrant. Pas fondamentalement chiant comme le potentiel Harbowl Episode 2 qui se précise, un match qui serait une belle façon de confirmer les prédictions mayas de la fin du monde pour 2012, non. Juste... Frustrant. Voici pourquoi...


  1. Les Ravens sont imbattables à domicile cette saison. 9-0. Cela n'apporte rien à la frustration, certes, c'est plutôt la façon, en fait... Comment dire... Pour une fois que Baltimore concédait l'ouverture du score à la maison, que les Texans forçaient le premier punt de la journée... Voilà que Jacoby Jones nous fait une démonstration de QI footballistique digne d'une amibe. Ou de Tim Teb... Pardon. Avec un défenseur à moins d'un mètre, il décide je ne sais pas pourquoi d'aller tenter de rattraper un ballon qu'il a pourtant laissé rebondir. Et alors ? Même si les Ravens couvrent le punt sur les deux yards, tant pis, laisse ton attaque tenter quelque chose, t'as rien à sauver, là... Muffed punt, et Jimmy Smith qui se couche sur le ballon. 7 points pour les Ravens à l'arrivée, avec le TD improbable du jour, offert au troisième TE des Ravens, qu'aucun défenseur des Texans n'a même regardé sur le coup. Deux séries et un FG de Cundiff plus tard, Yates lance une drôle d'interception, donnant une belle position sur le terrain aux Ravens, qui ne me semblaient pas armés ce dimanche pour couvrir des drives de 80 yards (plus long drive à 59 yards, le suivant est à 45 yards). 35 yards, par contre, ils savaient faire, les Corbeaux. Deux TD d'avance, ça sentait le game over, déjà. Baltimore a bien su profiter de bonnes positions de départ. Et donc, se repaître des interceptions de Yates, qui a montré sur le match pourquoi il n'a été choisi qu'au cinquième tour, en sortant d'une fac qui n'est pas réputée comme une fabrique de QB (UNC).


  1. N'oublions pas les performances des Texans, qui ont fait plus que se sortir les doigts du fondement sur ce match. Arian Foster est ainsi le premier coureur de l'histoire (132 yards à 4.9, 1 TD) à courir pour plus de 100 yards contre Baltimore. Uh... Les Ravens ont laissé tomber quelques interceptions (Lewis et Reed, il me semble) aussi, qui auraient sans doute donné une impression plus grande de domination. Parce qu'à l'oeil... Les lignes des Texans ont complètement dominé les lignes des Ravens. Pas un sack concédé et un Yates touché seulement deux fois. 131 yards à la course pour les visiteurs contre 87 pour les locaux (à 2.8 de moyenne, paie ton équipe de power rush...). 5 sacks encaissés (more on that later). Andre Johnson, malgré son QB limité qui amasse tout de même 111 yards... Bref, pas le genre de performance que j'attendais des Ravens. Certes, je suis imperméable au 'Ravens Way' et à la mystique entourant Ray Lewis, mais... Je ne pense pas que les fans en violet sont heureux d'autre chose que de la victoire...



  1. Joe Flacco (14/27 pour 176 yards, 2TD), en ce moment, c'est Mark Sanchez. Sans Kate Upton. D'ailleurs, même Sanchez est sans Kate Upton. Non mais. Bon, les Ravens ont gagné un Superbowl avec Trent Dilfer... Mais ce Flacco ne me semble pas meilleur que son illustre prédécesseur... Il finira par coûter un gros match à son équipe un jour ou l'autre. Trop imprécis, et surtout trop indécis dans sa poche. Sur les 5 sacks qu'il encaisse, j'en compte au moins trois qui sont liés à une incapacité à se décider et à lancer le ballon en direction d'un receveur. Et c'est sans compter sur les nombreuses pressions où il recherche systématiquement Ray Rice. J'ai l'impression que rien ne change de ce côté là. Flacco régresse. Le QB rating de 97 peut être trompeur, et il est porté par les deux TD et à deux réceptions à la WTF, de celles qui sont à même de faire se lever le public, d'Anquan Boldin qui parvient à garder le ballon sous le contact direct de son corner, Kareem Jackson, qui n'est toujours pas digne de son statut de first rounder... De quoi s'inquiéter, je vous dis...


  1. Si les Ravens ne vont pas au bout, verra-t-on enfin Cam Cameron se faire virer ? Parce qu'une fois encore, le gameplan avait l'air assez bizarre. Plutôt équilibré entre les courses et les passes, mais j'ai souvent eu l'impression que Cameron s'entêtait à appeler des jeux qui n'avaient pas marché quelques plays avant. Les routes verticales vers Torrey Smith ou Boldin, notamment, où Flacco lançait quasi-systématiquement devant ou derrière le receveur, mais pas dans le timing, en somme. Des courses derrière le garde droit Yanda (j'en ai compté 7 sur les 21 tentatives de Rice, pour des tout petits gains à chaque fois), alors que celles derrière Grubbs (leur meilleur garde) semblaient produire plus de yards, impression visuelle... Et quand Ricky Williams était appelé, quasiment à chaque fois pour une course derrière Oher, il gagnait 5 yards au coup ou presque... Bizarre que les Ravens n'aient pas tenté les mêmes tracés avec leur meilleur coureur, plus dynamique et capable de 'cuts' plus tranchants... Bizarre, comme souvent cette saison. Regardez les drives du second quart-temps... Yikes... Si Ed Reed parvient à porter son équipe (ouais, sur ce match Reed les a plus portés que Ray Lewis, à mon avis) vers le titre, il sauvera peut-être la tête de Cameron. Parce qu'il est grand temps de faire quelque chose pour complémenter une défense qui donne, elle aussi, des signes de ralentissement sous le poids des ans...


Giants at Packers


  1. Depuis le temps que j'exprime mes craintes relatives à la défense des Packers, il fallait bien que ça arrive. Une fois encore cette saison, Clay Matthews a revêtu sa tenue d'homme invisible. Une fois encore cette saison, les Packers ont encaissé un paquet de yards. Et pour une fois, les Packers n'ont pas gagné la bataille des turnovers. Quatre pertes de balle pour un seul ballon gagné, sur la traditionnelle interception lancée par Eli... Green Bay aura vécu dangereusement toute la saison, pour se payer un bon gros faceplant pour le match le plus important... Et c'est sans mentionner l'impardonnable erreur défensive juste avant la mi-temps, avec la passe Ave Maria d'Eli pour Nicks... Ou encore la ridicule incapacité de stopper Ahmad Bradshaw sur l'action précédente...



  1. Eli Manning a tout simplement dépassé Aaron Rodgers sur le match. Un TD de plus, certes, mais surtout une impression de facilité générale. Eli a réussi les passes qu'il fallait pour maintenir les drives. Dans des espaces parfois béants laissés par une secondary totalement hors de position pendant la plus large partie de la rencontre... Eli, Elite... Sur ce match là, sans aucun doute.


  1. JerMichael Finley mérite d'être viré. Aaron Rodgers n'a vraiment pas été aidé. Contraint à faire opérer sa magie dans des proportions encore plus grandes que ce à quoi il nous avait habitués cette saison. So far, so good. Ses receveurs, et notamment son TE, ont laissé tomber un sacré paquet de passes... 6, 7, 8... Les avis peuvent diverger, mais même 6, c'est au moins trois de trop pour espérer battre une équipe solide, et sur une série positive. Malgré toute la magie de Rodgers.




  1. Total team victory. Le gameplan défensif des Giants a parfaitement fonctionné. Big Blue a totalement coupé la course, en plus de forcer des pertes de balle. Rodgers s'est ainsi retrouvé, souvent forcé à courir, comme coureur numéro 1 du Pack (66 yards). 4 sacks concédés derrière une ligne qui est passée à travers, sous la pression de la ligne des Giants. En supprimant la course, les Giants ont forcé Rodgers à lancer beaucoup trop, et très souvent sous pression. Ce qui nous amène à une moyenne de 4,8 yards par passe, soit exactement la moitié de ce que l'attaque a délivré. Le jeu de course des Giants, certes peu spectaculaire, s'est montré solide, avec deux gros gains de 24 et 14 yards pour Bradshaw et Jacobs, respectivement... J'ai vraiment eu l'impression de voir une équipe bien préparée et cohérente contre une autre totalement rouillée...



  1. Notre espoir : 2007 all over again. Allons-y : le match le plus chiant que j'ai eu à voir cette saison, c'était le fameux Harbowl du jour de Thanksgiving. Un festival de field goals, de punts, de sacks, de plays offensifs foirés. Beurk, beurk, beurk. Alors, tout le monde derrière les Giants. Et les Patriots. Mon ami Laurent va sans doute encore enrager, mais il est temps de militer, là. A la limite, Ravens contre Giants, ou Patriots contre Niners. Mais s'il te plait, petit Tebow, fils de Dieu, écoute ma prière, et ne nous inflige pas un Harbowl le 5 février. C'est le jour de mon anniversaire, bordel ! Tu peux pas me faire ça !



NEXT WEEK (ON TV)

Voilà donc à quoi ressemble le tableau final mis à jour :



CHEERLEADERS :















'Til next time, take care of yourself and each other...









lundi 9 janvier 2012

Verchain's Takes : Wildcard Weekend.





















WILD CARD ROUND

SCORES




WILDCARD TAKES

Bon, on va faire court, comme d'habitude (that's what she said). Pour chaque match, cinq observations personnelles. Si vous souhaitez avoir des résumés des matchs, les copains de chez LatestNFL ont fait ça bien, comme toujours. Remarquons juste que les 4 équipes qui jouaient à domicile l'ont emporté...

Lions at Saints


  1. Le meilleur match du weekend. No doubt. On s'attendait à un feu d'artifice, on n'a pas été déçus. Seulement trois punts, tous pour les Lions d'ailleurs. Un festival d'attaque. Ici, on aime ça. Un match compétitif jusqu'à la fin du troisième quart-temps, avant que la magie offensive et le playcalling ultra agressif de Sean Payton ne portent leurs effets. It's been fun.



  1. Here's hope... Ouais, ici, au Verchain Inc, on espère que les Saints parviendront à conserver ne serait-ce qu'un peu de leur explosivité la semaine prochaine, à San Francisco, pour nous offrir un remake en finale de conférence de ce qui aura été un énorme match d'ouverture à Lambeau Field, contre les Packers (qui ne sont pas encore qualifiés, ne nous enflammons pas).


  1. Puisqu'on vous dit qu'on est dans une saison record pour les Saints... Avec 626 yards en attaque, New Orleans a battu le record des yards offensifs dans un match de playoffs n'allant pas en prolongation. Mais comme il faut être deux pour danser le tango, les Lions ont apporté leur contribution, permettant un cumul de 1083 yards, ce qui égale le record du match entre Bills et Dolphins de 1995.


  1. Ce qui est beau à voir, là-dedans, c'est que le points tombent de tous les côtés pour les Saints. Brees lance 3 passes de plus de 40 yards, dont deux pour TD, les coureurs se relaient efficacement, Thomas et Sproles touchant l'endzone. Colston accumule 120 yards en réception dans une grosse rotation de receveurs, et Jimmy Graham est inarrêtable. Meachem sort plus de 100 yards en réception lui aussi. Le Greatest Show on Turf du 21° siècle. Comment ça, pas de défense ? Les Rams non plus n'avaient pas de défense ! Non mais...



  1. Au moins, les Lions auront essayé, en attaque, avec Stafford et Calvin Johnson qui sort un nouveau match simplement énorme. Le gros souci, outre la nouvelle absence de jeu de course, c'est que la fameuse ligne défensive Avril-Suh-Fairley-Vandenbosch ne fait plus peur à personne. Certes, les Saints ont commis deux fumbles recouverts par Detroit, mais l'impression générale dégagée n'était pas celle d'une grosse pression de la ligne défensive. Ce qui expose forcément une secondary qui n'est pas blindée de talents. Pour un retour en playoffs 13 ans après, on aurait pu espérer mieux que d'avoir le droit d'aller se faire démolir par l'une des meilleures attaques de la Ligue (et à domicile sans doute la plus compliquée à jouer). Mais être resté dans le match pendant 45 minutes, c'est déjà une petite victoire, surtout si on se remémore la rencontre de saison régulière, où la cause était quasiment entendue à la mi-temps, malgré la tentative de remontée des Lions lors du troisième quart-temps. Bah, en solidifiant l'ensemble, les Lions peuvent espérer y revenir l'an prochain...


Bengals at Texans.


  1. Voilà toute la différence qu'apporte Wade Phillips. Quand il est dans un lit d'hosto, la défense des Texans ne ressemble pas à l'unité conquérante que nous avons pu voir samedi. Avec 4 sacks et trois interceptions, on a retrouvé l'unité qui a permis aux Texans de se qualifier pour la première fois en playoffs. Alors que la défense semblait à la dérive lors des derniers matchs, les Texans ont retrouvé la recette de leurs succès de la saison : gagner la bataille des turnovers.

  1. Une autre recette victorieuse pour les Texans depuis qu'ils ont été contraints par la blessure de Matt Schaub de se tourner vers TJ Yates pour assumer le poste de QB : ne pas mettre le rookie en position de devoir gagner le match avec son bras. On a pu voir toute la différence de situation, entre un Yates qui lance 20 passes, et un Dalton qui en lance 42. Il y a trois interceptions au bout. Pour la première rencontre entre deux QB rookies en playoffs de l'histoire de la NFL, on a eu une démonstration de ce que devait être la bonne stratégie : prendre le score, et gérer.



  1. Ceci n'a pas empêché Yates de réussir le big play de la rencontre, la passe de TD pour André Johnson, la 'face de la franchise' de Houston, from The U, tiens. Le tout à une minute de la fin du troisième quart-temps, pour prendre un avantage de 14 points qui semblait alors impossible à remonter pour les visiteurs. Les Bengals n'ont plus gagné un match de playoffs depuis 20 ans...

  1. Un autre joueur majeur qui a fait le boulot, c'est Arian Foster, avec 152 yards en 24 courses, dont une de 42 yards... Pour TD, clôturant ainsi le score. Bonne façon également de protéger ton QB, d'avoir un jeu de course efficace. Les Bengals ont été contraints d'abandonner la course, mais ce n'est pas comme si ce compartiment fonctionnait, avec 2.0 ypc pour Cedric Benson... Peu inspirés, les Bengals, comme leur coach Marvin Lewis qui gâche des challenges pour rien en première mi-temps...

  1. L'effort défensif des Bengals n'a pas toujours été au top, notamment au quatrième quart-temps, avec les joueurs de la secondary de Cincy qui ont quasiment laissé filer Foster vers la ligne d'enbut sur le dernier TD de la partie. Tout le contraire de celui des Texans, donc, où on a pu voir JJ Watt retourner une interception pour prendre l'avantage au score avant la mi-temps.



Steelers at Broncos


  1. J'aurai du me douter qu'il allait encore se passer quelque chose qui vient d'une autre réalité que la notre. La fin des temps est proche. Ce signe dans le ciel du Mile High Stadium (peu importe le nom qu'on donne à cet endroit), sorte d'auréole démesurée sur la tête du fils de Jésus, de Dieu et du Saint Esprit... Yikes...



  1. Alors, c'est ça la meilleure défense contre la passe de la NFL ? Ou alors, le fameux halo de l'image du point ci-dessus est un vaisseau extraterrestre venu kidnapper les défenseurs des Steelers. Parce que sur le dernier play du match, le premier de la plus courte prolongation en playoffs de l'histoire, on a vu une désintégration totale, un peu amenée par le playcalling, un peu amenée par Tebow (j'y reviens), beaucoup amenée par DeMaryius Thomas, et énormément amenée par la couverture fantôme du corner Ike Taylor. Le playcalling d'une passe en play action est couillu, et l'exécution est bonne. La défense des Steelers mord à la mise en place des Broncos, dont on pouvait attendre encore une course en puissance pour démarrer, comme ce fut le cas sur quasiment tous les first downs de Denver depuis le début de match. Les Steelers jouent avec les safeties près de la ligne, avec les corners dans une 'demi-zone' qui les appelle à couvrir le fond du terrain, et notamment l'axe, en plus du receveur qu'ils ont dans la zone. Il n'y en a qu'un, de receveur, d'ailleurs, et c'est Thomas. Qui profite du champ ouvert dans l'axe du terrain sur un tracé en post, Tebow complète une passe de 20 yards environ, et c'est parti pour une course de 60 ou presque. Really nice play.



  1. Les Broncos ont d'ailleurs utilisé plusieurs fois Thomas dans la profondeur... Et c'est là que Ryan Clark, le safety de Pittsburgh, a cruellement manqué à son équipe. Certes, Polamalu n'a pas sorti le moindre play à la Taz', mais Clark aura été cette saison le joueur de secondary le plus constant et le plus important pour verrouiller pas mal de plays. Il est d'ailleurs le meilleur tackleur de son équipe sur la saison. Et Tebow est parvenu à le trouver. Chance ? Progrès ? Je n'en sais rien... Mais il faut dire que le manque de pression des Steelers sur les Broncos (aucun sack, laissant le temps à Tebow de prendre une décision).

  1. Mais bon, je ne vais pas pousser le truc jusqu'à affirmer que ce sont les Steelers qui ont perdu le match, ou que ce sont les blessures qui leur ont beaucoup coûté (quoique...). Denver a gagné le match. Avec une défense très solide en première mi-temps, qui s'est un peu fissurée en seconde, au moment où Roethlisberger (sans doute grâce à l'atmosphère de miracle qui planait sur le Colorado) retrouvait un peu de mobilité et parvenait à gagner du temps dans et autour de sa poche... Et que nous n'aurons pas eu l'opportunité de voir à l'oeuvre en prolongation. Et donc avec Tebow. J'ai failli vomir encore une fois (me reste plus grand chose depuis le temps... J'ai même l'impression de ne pas garder quoi que ce soit depuis trop longtemps), en lisant ses déclarations post match, emplies de bondieuseries encore une fois. Le garçon, avec quelques grosses passes déjà mentionnées, et l'effort impressionnant de Thomas, sort un rating inhabituel de 125+, tout en ne complétant pas 50% de ses passes. C'est la moyenne de yards par passe qui lui fait franchir les 100 points de rating, et l'absence d'interception qui verrouille le rating final. Je ne sais vraiment pas quoi en penser au final. Médiocre, avec des big plays et un nouveau TD au sol, pour finalement sortir une nouvelle victoire. Faites que ça cesse...



  1. Un dernier mot, au sujet de notre grand ami James Harrison... Même quand il parvient à ne pas se faire pénaliser pour un hit avec le casque, il trouve le moyen d'apparaître du côté des salauds, en ayant découpé proprement (certes dans la zone autorisée de contact) Eric Decker, le receveur numéro 1 des Broncos. On touche aux limites de la règle. Jugez vous mêmes...




Falcons at Giants


  1. Vous savez quel est le dernier match de playoffs gagné à l'extérieur par les Giants ? Ouais, c'était à Green Bay, l'endroit où Big Blue se rendra la semaine prochaine. Vous vous souvenez de l'année ? Ouais, en janvier 2008. Ouais, l'année du dernier titre des Giants... Et par un certain nombre de points, 2011-2012 commence furieusement à ressembler à 2007-2008...

  1. Les Giants ont retrouvé une cohésion défensive. De la pression pas toujours récompensée (2 sacks), mais suffisamment pour couper les lignes de passes profondes, avec des corners et safeties qui jouent clairement au-dessus de leur niveau affiché pendant la saison régulière. Quasiment pas de big plays ou de séries consistantes pour les Falcons (21 yards pour la passe la plus longue autorisée par les défense de NY). Avec en conséquence un rating de 71 pour Matt Ryan. Et une domination sur la ligne contre la course, avec une moyenne de 3,0 yards par course laissée aux Falcons. Et un différentiel de yards par mise au jeu avec les Falcons de 3.0 yards.

  1. L'attaque retrouve ses bonnes vieilles racines. Ce qui explique aussi pour partie la différence de yards par mise au jeu. Parce qu'en plus d'un Eli Manning qui réalise une saison qui me fait elle aussi furieusement penser à 2007 (avec quelques gros trous d'air comme contre les Seahawks, mais globalement l'impression que le QB a porté son équipe sur pas mal de matchs), le jeu de course a trouvé un peu de vie lors de la rencontre. Les Giants étaient parmi les équipes de queue de classement en termes de yards au sol sur la saison régulière... Juste pour sortir 172 yards au sol avec un one-two punch Bradshaw (63) et Jacobs (92) pour une moyenne de 5.5 dominante. Et un équilibre parfait entre les jeux de course appelés (31) et les passes (32). Il paraît que c'est la formule gagnante. Ce n'est pas faux sur le long terme, d'ailleurs, même si je reste persuadé que des équipes comme les Packers ou les Saints qui combinent un QB du top 3 et un assortiment de receveurs et tight ends de très haut niveau peuvent gagner sans courir (cette saison, c'est encore plus vrai pour le Pack, d'ailleurs).



  1. Les Falcons sont toujours aussi softs... C'est propre, mais pas sexy pour un sou. Deux quatrième et un stoppées (sans que le ballon ne soit donné à Michael Turner, censé être le point focal d'une attaque en power rush). Une impression générale, en seconde mi-temps, de mollesse défensive (300 yards laissés aux Giants, avec des big plays comme sur le TD longue distance de Nicks). Et de confusion en attaque. En trois matchs de playoffs depuis que le couple Mike Smith – Matt Ryan est aux affaires à Atlanta, les Falcons ont enregistré trois défaites. La réputation de Matty Melt n'est plus à faire. Et cette grande gueule de Roddy White qui ne produit pas dans les gros matchs, comme à chaque fois ou presque. Les Falcons ont bien marché lors des matchs où ils ont su courir. Là... Aussi paradoxal que ça puisse paraître pour un combo Coach-QB qui délivre des records positifs et des qualifications en playoffs consécutives, je pense que Mike Smith va avoir une grosse pression la saison prochaine. Les Falcons se retrouveront un peu dans la situation des Texans de cette année. Il faudra gagner un match de playoffs pour que Smith reste, comme il fallait à Gary Kubiak une qualification en playoffs pour rester à Houston... Ou c'est peut-être le chat noir Tony Gonzalez, qui en est à 0-5 en playoffs...



  1. Si vous aimez les matchs au déroulement 'à l'ancienne', vous avez sans doute aimé la première mi-temps... Une domination globale des défenses. Des attaques empruntées. Huit punts, un turnover on downs, un petit touchdown, un safety concédé en balançant le ballon depuis la poche dans l'endzone pour Eli... Il fallait batailler pour chaque yard, sans que les défenses ne me donnent l'impression d'étouffer les attaques, que j'ai trouvé assez mal synchronisées, avec toujours une pénalité ou une erreur offensive, voir un vrai manque de prise de risque pour contrarier la mise en place d'une belle série offensive. Ouais... Un truc à l'ancienne...


NEXT WEEK (ON TV)

Voilà donc à quoi ressemble le tableau final. Et ça fait un peu peur...



CHEERLEADERS :













'Til next time, take care of yourself, and each other...