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WHAT YOU SHOULD KNOW
Drew Brees is out of his mind
Monsieur et Madame Brees ont le plaisir de vous annoncer la naissance de Bowen Brees, petit dernier de la famille. Le faire-part ne dit pas si le second prénom du petit blondinet est Pick Six. La naissance de son fils dans la semaine a peut-être perturbé le quarterback.
Brees totalise quatre fumbles et 10 interceptions cette année. Il a laissé en chemin 11 interceptions sur toute la saison dernière.
Contre les Browns, qui ont pour une fois évité de se ruer comme une bande de jeunes manifestants vers un abri-bus un jour de manif' en direction du quarterback des Saints, qui s'attendait sans doute à affronter, comme je l'ai évoqué dans les Picks, un rush à la Ryan, et a semblé quelque peu perturbé, dans le fond, par le déroulement de la rencontre.
Quatre interceptions lancées, dont deux retournées pour TD par... le linebacker David Bowens en personne. L'homme a doublé son total de TD patiemment construit en 12 saisons sur la rencontre, scellant le sort du match.
Pour ceux qui aiment les trick plays, le punter de Cleveland, Hodges, a sorti la nitroglycérine pour se propulser sur 68 yards en direction de l'endzone des Saints avant d'être stoppé à moins de 10 yards de la ligne. C'était Moïse devant la mer rouge. Tout s'est ouvert tout à coup devant lui.
Les Saints sont vraiment loin d'être l'équipe du destin de l'an dernier. Leur défaite fait plus que marquer un coup d'arrêt, elle relance complètement la NFC South, où les Falcons d'Atlanta mènent la danse pour le moment, suivis par les Buccaneers. Les Saints, à 4-3, sont loin d'être éliminés, mais ils devront se refaire dans un match qui vaudra son pesant de cacahuètes contre les Steelers, au Louisiana Superdome, dès dimanche prochain.
Farewell, Vikings ?
Les huées qui descendaient des travées de Lambeau Field n'étaient pas aussi importantes que celles de l'an passé lorsque Brett Favre a posé le pied sur la pelouse. Comme si la foule savait que Favre allait tuer son équipe actuelle, les Vikings, en jouant comme il joue depuis le début de saison.
Favre a lancé trois nouvelles interceptions, dont une retournée pour TD, et les Packers ont finalement tenu le choc pour remporter le match et rejoindre les pauvres Oursons en tête de la NFC North. Un match pour sauver la saison, ou presque.
Pourtant, on aurait pu penser pendant un moment que Favre allait nous refaire le coup du match contre les Niners de l'an dernier, avec une passe de TD pour Harvin justement annulée après vérification de la vidéo (Harvin n'a pas mis les deux pieds dans l'endzone).
Adrian Peterson a pourtant donné tout ce qu'il a pu à la course (131 yards, 1TD) et en réceptions (41 yards), comme en blitz pickup, mais cela s'est finalement avéré insuffisant pour disposer de Packers pas contrariés par le pass rush des Vikings, qui est loin d'avoir l'efficacité de l'an derner. Aaron Rodgers a en profité pour bien bouger à nouveau dans et autour de sa poche, pour finalement sortir un match convenable (2TD, 2 INT dans la red zone, les deux premières de sa carrière).
Brad « Chilly » Childress y est allé de son merdouillage lui aussi, en oubliant de lancer son mouchoir rouge pour tenter de faire annuler un TD des Packers en première période. Et mettant un terme à la première mi-temps à 35 secondes de la fin du temps, alors que les Vikings menaient de 3 points et que les Vikes avaient encore deux timeouts.
Brad Childress a d’ailleurs lâché les élastiques dans les grandes largeurs en conference de presse. Il s’en est pris à son quarterback, qui ne respecte pas le plan de jeu et joue comme s’il était tout seul (bizarrement, Favre a toujours fait la même chose, partout, mais tant qu’il gagnait, très peu de monde en parlait…) mais surtout à l’arbitrage, balançant que c’était le pire arbitrage auquel il avait jamais assisté. Il faut dire qu’un TD qu’on peut considérer valable pour Shiancoe aurait pu changer le cours de la rencontre.
Et Randy Moss continue de nous la faire à la « je joue quand j’ai envie de jouer ». Trainwreck.
Favre est blessé, avec deux petites fractures au pied, et on ne sait pas s’il sera sur le terrain dimanche.
Le mot de la fin revient à Jared Allen : « Coulda, shoulda, woulda. We’re a team of almosts. The offense almost scores. We almost get touchdowns. We’ve got to find a way to get something positive right now. »
Avec le retour de Randy Moss à Gillette Stadium la semaine prochaine, ces Vikings décevants pourraient bien se retrouver avec 5 défaites en 7 rencontres, et dire adieu presque définitivement aux playoffs. En tout cas, en cas de défaite, ils ne seraient plus maîtres de leur destin, devant compter sur les Packers et les Bears pour perdre beaucoup de matchs.
Aftermath of Head Bangers' Gate...
Après tout le ramdam autour des charges au casque des défenseurs sur les attaquants laissés « sans défense », on a pu constater que certains défenseurs ont observé une forme de retenue dans leur engagement, ce qui ne manquera pas de choquer les puristes et les défenseurs du gros jeu de défense. Cela n'a pas empêché certains joueurs de sortir avec du brouillard plein la tête ce dimanche, mais, au moins, les télés n'ont pas passé encore et encore des images de big hits à la tête cette semaine.
Une chose qui ne semble pas toujours bien gérée, c’est l’appréciation des hits à la tête sur les quarterbacks. Josh Freeman a failli être victime sur un hit de Chris Long, par exemple.
Tiens, Merriweather a même reçu les « félicitations » de la Ligue pour avoir fait l’effort de ne pas aller chercher la tête du joueur adverse en deux occasions, tacklant « au corps », montrant donc ainsi son adaptation suite à la grosse amende de la semaine dernière.
Carl Johnson, le patron des arbitres, a affirmé « avoir vu un changement de comportement [sur les terrains] en une semaine. »
Affaire à suivre.
THREE THINGS I LIKED
- Kenny Britt. Mettre les joueurs sur le banc pour un quart-temps, ça marche ! Après Arian Foster des Texans qui avait écrabouillé la défense au sol des Raiders, Kenny Britt, impliqué dans la semaine dans une baston dans un bar (voilà qui lui permet de devenir un membre du Verchain's Pochtron Club), a sorti le match de sa vie pour les Titans. 225 yards, trois réceptions de TD, et une formidable impression de facilité. Nate Allen, le safety rookie des Eagles, a été mangé, dans les grandes largeurs.
- Le running game des Chiefs. Thomas Jones n'est pas encore fini. Il cumule 461 yards à la course, 3 TD, et une moyenne de 4.7 yards par porté. Plus de 200 yards au total contre des Jaguars totalement dépassés. Ah, et au cas où, j'ai vu que Matt Cassel n'avait été sacké que 5 fois cette saison, et jamais plus d'une fois par match.
- Tampa Bay. Josh Freeman, depuis le début de sa carrière, compte 7 victoires. Et 5 comebacks au quatrième quart ! Dans un match qu'on a longtemps cru perdu pour les Bucs, dans un stade sonnant désespérément creux, Freeman a encore sorti le dernier drive qui va bien, après avoir eu beaucoup de mal contre les Saints la semaine passée. Une conversion de 4tth and three pour Winslow (d'ailleurs annoncée par les commentateurs), et un TD finalement donné à Cadillac Williams.
THREE THINGS I DIDN'T LIKE
- Max Hall. 4 passes complétées en 16 tentatives, pour 36 yards, une interception totalement affreuse. Bien entendu, le QB de contrebande, Derek Anderson, n'a pas fait beaucoup mieux, et le coach des Cards a déjà annoncé que Hall retrouverait sa place dès qu'il serait en état. Earl Thomas, le safety rookie des Seahawks, était à la réception de la passe de Hall.
- La seconde mi-temps des Falcons. Les Falcons sont à 5-2, mais ils ont eu chaud. J'ai eu comme l'impression d'une véritable apathie, un peu comme celle montrée par les joueurs d'Atlanta lors de la défaite à Philadelphie. Les Falcons détiennent le meilleur record de la NFC, mais semblent loin d'une équipe ultra-dominante. Sur le TD inscrit par Jordan Shippley, c'est comme si la secondary se contentait de regarder le rookie de Texas se promener sur le terrain. Et les Falcons ne sont pas passés loin de la correctionnelle sur le coup, malgré le gros, gros match de Roddy White à la réception. Deux TD au quatrième ont mis un terme aux espoirs des Bengals, toutefois.
- Le début de match des Broncos. More on that later (dans la partie consacrée aux Raiders).
L'HISTOIRE A LA CON
Ou plutôt cette semaine, LES histoires à la con :
- Le Sterger Gate contnue : On sait que Jenn Sterger a pris un avocat, et sa déclaration de la semaine indiquant qu'il chercherait tous les règlements possibles pour sa cliente a fait un peu de bruit. Sterger a pour le moment refusé de coopérer avec la NFL dans son enquête, ce qui pourrait impliquer qu'elle recherche un arrangement financier. L'avocat a embauché des anciens agents du FBI pour déterminer comment Brett Favre s'est procuré le numéro de miss Sterger. Favre aurait avoué selon Jay Glazer avoir laissé des messages vocaux à Jenn, mais pas de photos de Little Brett. C'est Deana Favre qui doit être contente... La NFL prévoit de mettre un terme à son enquête dans les dix jours qui viennent, selon Chris Mortensen de ESPN.
- Crotch Grabbing, le retour : je vous avais parlé il y a quelques temps des accusations des adversaires des Chiefs reprocher au DE Shaun Smith de chercher à attraper les parties intimes de ses adversaires. Cette fois, Josh Cribbs, l'homme à tout faire des Browns, reproche aux Saints d'avoir essayé de lui compresser le trois pièces cuisine dans un regroupement au sol. Ya pas à dire, ça se touche, dans la NFL...
- Jerramy Stevens vient de se faire virer des Buccaneers. Le TE remplaçant a été arrêté dans la soirée de samedi en possession d'une grosse quantité de marijuana. Il pourrait se retrouver inculpé de possession dans l'intention de revendre l'herbe. Amusant, non ? Et si ce brave Jerramy, qui n'en est pas à son coup d'essai en matière de problèmes avec la loi, avait prévu de ramener sa cargaison à l'hôtel où les Bucs étaient au vert pour partager avec ses équipiers ?
IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...
- Statistique amusante ou presque, sur la journée de dimanche, on a pu compter un total de 8 touchdowns inscrits sur retour d'interception. Qui a besoin d'une attaque de nos jours ?
- Kerry Collins ou Vince Young ?
- Seattle est donc toujours invaincu à domicile, et a infligé à ses adversaires un écart cumulé de 80 à 36. Suffisant pour prendre la tête de la NFC West. La nouvelle blessure de Russel Okung (petite entorse) pourrait cependant leur coûter lors des prochains matchs.
- Best line of the week : « England gives us the Beatles, and we return by sending Denver-San Francisco. No wonder we're up to our eyeballs in debt. » Clark Judge, CBS Sports.
- Magic Johnson, le formidable meneur de jeu des Lakers, au temps où le basket était encore un sport qui ne ressemblait pas à du playground joué en salle, a vendu ses parts dans la seule équipe de sa carrière. Il s'est déclaré intéressé par une prise de participation dans une future équipe qui s'installerait à Los Angeles (Ziggy Wilf, we're looking your way) et était au Whatever Its Name Is This Week Stadium de Miami ce dimanche, en compagnie du proprio des Dolphins, ce qui laisse à penser qu'il pourrait finalement rejoindre la troupe de célébrités (J-Lo et son mari, les soeurs Williams, Fergie des Black Eyed Peas et... Paula Abdul) qui possèdent une minorité des actions de la franchise du Sud Floride.
- Pas de nouveau contrat cette saison pour Peyton Manning ! Alors que le proprio des Colts Jim Irsay avait affirmé la semaine dernière vouloir faire de Peyton le joueur le mieux payé de la Ligue, l'agent du joueur a déclaré cette semaine qu'aucun accord ne serait discuté avant la fin de la saison. Hey, avec le bordel pour trouver un nouveau terrain d'entente entre les joueurs et les équipes en termes de convention collective, Peyton pourrait se retrouver free agent à la fin de la saison...
- Raheem Morris nous fait une jolie crise de Rex-Ryanite aiguë, déclarant que les Buccaneers sont la meilleure équipe de la NFC. Mais bien sur. Remarquez, il y a deux ou trois saisons, c’était sans doute vrai pour ce qui est de leur troupe de cheerleaders. Today ? Not so much…
- Brian Cushing sera le remplaçant de DeMeco Ryans au poste de Middle Linebacker pour les Texans, suite à la blessure de Ryans pour le reste de la saison.
- Steven Jackson a battu ce weekend le record du nombre de yards à la course pour les Rams (de Los Angeles ou de Saint Louis) avec 7324 yards en carrière, passant Eric Dickerson.
WHAT ABOUT YOUR TEAM ?
Baltimore Ravens
« Hey boy, welcome back ! ». Ray Lewis a su trouver les mots, il me semble, pour saluer le retour d’Ed Reed dans l’effectif après avoir passé les six premières semaines sur la PUP List. Le safety a forcé trois turnovers dans la rencontre, et c’est peut-être ce qui a fini par faire la différence.
Plus que les trois TD de Flacco, par exemple, contre une équipe au pass-rush globalement inexistant. Lorsque j’ai vu arriver la prolongation, après le FG égalisateur de Lindell suite à un dernier drive des Bills contre une équipe de Baltimore qui semblait en plein doute à ce moment, j’ai eu un peu peur pour l’équipe du Maryland, compte tenu de la faiblesse démontrée face à New England dans le même exercice la semaine précédente. Sur le début du match, j'ai eu comme l'impression que les Ravens avaient mangé trop gras. Ils étaient mous, mais mous...
Et je n’ai pas été surpris de voir Baltimore, après avoir emporté le toss et reçu le ballon pour entamer la prolongation, nous sortir un affreux three and out, avec un sack sur la troisième tentative, sur lequel Flacco, pour une fois mis sous pression, a semblé complètement perdu. Un faon dans les phares d’un pick-up sur une route de montagne du Dakota du Nord…
Heureusement pour les Ravens, Ray est toujours égal à lui-même, arrachant le ballon des mains du receveur des Bills sur le drive de Buffalo consécutif au punt de l’équipe locale. Le play aurait pu être interprété différemment (avec Gene Steratore comme arbitre, par exemple…), notamment sur l’arrêt ou non du mouvement vers l’avant du receveur au moment où Lewis arrache le ballon (si le receveur n’est plus en train de progresser, le play est terminé)… Il m’a bien semblé que Baltimore avait forcé au moins un pas en arrière du receveur sur l’action. Bref, trois plays plus loin, Cundiff offrait une nouvelle victoire à Baltimore, certainement la plus surprenante de la saison quant à la difficulté à la conquérir.
La victoire, et le retour de Reed, c’est à peu près tout ce qu’il faudra retenir de cette rencontre, tant la défense aérienne des Ravens a été exposée, ce qui pourrait donner des idées aux prochains adversaires de l’équipe de John Harbaugh, que j’ai trouvé contrarié sur sa sideline, quasiment perpétuellement grimaçant. Compte tenu du fait que les Ravens arrêtent généralement très bien la course, les paquets de yards amassés par Evans ou le RB Jackson sont un vrai sujet d’inquiétude, quelque chose sur quoi il va falloir bosser, après que les Patriots aient exploité la même zone en seconde période il y a une semaine. Cela tient selon moi à l’incapacité des corners à couvrir correctement un receveur. Reed compense comme il peut, mais ça pourrait bien ne pas être suffisant quand les matchs seront au couteau, contre les Colts ou les Patriots en playoffs. Ou même les Steelers. Surtout si l’arbitre s’appelle Gene Steratore.
Car accorder 374 yards et 4 TD au Tout Puissant Ryan Fitzpatrick, il y a de quoi avoir de gros, gros frissons dans le dos. Les pertes de balle des Bills auront fini par les tuer. Et Todd Heap, qui n’a pas toujours semblé avoir toute sa lucidité, a apporté sa pierre à l’édifice qui avait sur le coup plus l’air d’un mur un peu branlant que du mur en béton armé que Baltimore a montré contre Pittsburgh.
Ed Reed, le héros du jour, va même jusqu’à dire que les Bills auraient mérité de l’emporter.
Willis McGahee a commencé le match à la place de Ray Rice. Bizarre, cette gestion, après que le RB remplaçant n’ait pas passé une seule minute sur le terrain contre les Patriots.
Fabian Washington, le cornerback, a été rappelé sur le banc, car 3 TD des Bills sont venus de son côté…
Baltimore a maintenant deux semaines pour préparer sa prochaine rencontre, à domicile contre Miami. Qui ne sait gagner qu’à l’extérieur…
Chicago Bears
Vintage Jay Cutler, une nouvelle fois la vedette d’un match d’une rare pauvreté technique.
DeAngelo Hall, bienvenue dans le livre des records de la NFL. Quatre merveilleuses passes lancées par Cutler, dont une pour un TD de 92 yards, wow ! Le seul problème, c’est que DeAngelo Hall n’est pas un nouveau receveur des Bears, mais bel et bien l’un des cornerbacks titulaires des Redskins.
Et quand un quarterback complète autant de passes à son adversaire, l’affaire est forcément mal engagée. Pourtant, Cutler a eu ses instants de lucidité, notamment sur une merveille de passe adressée à Bennett pour 48 yards, placée au seul endroit où le corner des Skins n’était pas en mesure de le toucher, juste dans les bras du receveur.
Mais entre les interceptions et le nombre de fois où Cutler s’est encore retrouvé sur les fesses (2 sacks pour Orakpo, un pour Haynesworth), Chicago n’est parvenu qu’à passer 320 yards aux Redskins, soit environ 100 yards de moins que ce que concèdai la pire défense de la Ligue en yards cette saison en moyenne.
Ajoutons-y le festival de fumbles des deux côtés (5 dont 1 perdu pour les Skins, deux pour les Bears, tous deux repris par les défenseurs), et on assiste à un match particulièrement médiocre. Un de plus.
Lovie a manqué l’opportunité de demander un replay sur une action qui aurait pu apporter 7 points à ses Bears, jugée sur le terrain comme un fumble de Cutler à un yard de la ligne, alors que la vidéo montrait bien que Cutler avait franchi le plan de la ligne avant de lâcher le ballon. Il venait de se voir refuser un challenge sur l’action précédente, où Bennett tombait à 1 yard de la ligne, et n’a peut-être pas voulu griller son deuxième « challenge » sur le coup, et son conservatisme coûte donc un peu cher à Chicago…
McNabb, pour son retour « à la maison » n’a pas été impressionnant, 200 yards à la passe, une interception retournée pour TD par Moore, un autre pick et un TD. Ryan Torain, qui s’affirme décidément comme le back numéro 1 de Washington ces dernières semaines, a martyrisé la défense de Chicago qui n’est plus tout à fait la même sans Lance Briggs, sorti au premier quart. 125 yards en 21 portés, soit près de 6 yards de moyenne. Pire que les Bills ou les Raiders !
Chicago sera au repos la semaine prochaine, mais je ne pense pas que cela permettra aux Bears de se remettre à niveau. Si la défense tient, Chicago peut espérer s’imposer parfois. Mais la ligne offensive est pitoyable, et nécessitera des ajustements importants à la fois en protection de passe et en push sur course (40 yards pour Forte, yahoooo !).
Au total, les quarterbacks de Chicago qui se sont succédés lors des 4 derniers matchs ont enregistré : un TD, 23 sacks, 5 fumbles et 10 interceptions. Great, great team... Et dimanche encore, en seconde période : 7 possessions, 6 pertes de balle et un punt. Amazing !
Et les Packers sont revenus à hauteur…
New York Giants
« Les Giants sont des méchants. Ils passent leurs journées à tuer des quarterbacks. La communauté internationale se doit d’intervenir ! » Bernard Henri Lévy, philosophe des causes perdues.
Une bonne attaque, ça commence toujours avec la ligne offensive. Alors que certains avaient de gros doutes sur la ligne des Giants, et notamment Chris Snee, les linemen des Giants ont tout simplement bloqué ou poussé la défense des Cowboys pour permettre un total de 498 yards pour l’attaque de Big Blue.
Ahmad Bradshaw, malgré un fumble, a encore sorti un match enthousiasmant, sans parvenir à marquer mais avec une moyenne de 5.25 yards par porté.
Mais c’est surtout l’attaque aérienne des Giants qui m’a plu. Après un début de match compliqué et maîtrisé par les Cowboys, qui ont intercepté deux des trois premières passes tentées par les Giants, Eli Manning a exhibé toute la confiance qui l’habite en ce moment. Le petit Manning a bien mûri. Il y a encore un an ou deux, il ne se serait sans doute pas relevé d’un tel début de match, et ce serait écroulé. Là, il a continué à tenter des choses, à répartir harmonieusement le ballon entre ses trois receveurs principaux et servant peu son TE (ce qui renforce cette impression de confort pour Manning, qui n’avait donc pas besoin de chercher son checkdown).
Ne vous laissez pas abuser par le score, l’attaque de Dallas n’a pas bien fonctionné, et encore moins après que Michael Boley ait envoyé la clavicule de Tony Romo se fracasser contre le turf. Jon Kitna. Wow. Dez Bryant peut toujours se cogner la poitrine après avoir marqué son retour de punt ou ses deux TD en réception, les meilleurs receveurs du soir ne portaient pas une étoile sur le casque. Nicks (108 yards en 9 catches, 2TD), Steve Smith (9 réceptions pour 101 yards, TD), Manningham (40 yards et 1TD), ont renvoyé à leurs chères etudes les divas de la reception de Dallas. Austin et ses deux drops, Roy Williams et son nouveau match sans réception, Bryant et ses TD qui ne servent à rien.
La défense des Giants a encore fait le boulot, avec « seulement » trois sacks (pour les critères habituels des Giants…) mais une nouvelle fois une équipe adverse bloquée sur les troisièmes tentatives, 0/10 pour les Cowboys.
Adieu, Wade Phillips ? Possible. Très possible. Les Cowboys ne vont nulle part, cette saison. Et il est temps d’arrêter de se dire que dans une NFC largement dominée par l’AFC cette année, tout demeure possible tant que personne n’est mathématiquement éliminé. Les Cowboys, sauf formidable concours de circonstance et rétablissement miraculeux, ne disputeront pas le Super Bowl à domicile, dans le Jerry Land du nord du Texas.
Les Giants, eux, pourraient bien y revenir, en Février.
San Diego Chargers
Voilà ce qui s’appelle du suicide.
Et je ne parle pas du field goal de dernière minute manqué par Kris Brown, des cinquante yards, qui est venu percuter le poteau avant de retomber, manqué, game over.
Je parle du manque de discipline, du trop grand nombre de pertes de balle, des soucis perpétuels des équipes spéciales, qui ont absolument ruiné les efforts de la défense qui a sorti un match extrêmement solide, limitant la belle attaque des Patriots à 179 yards seulement en attaque, dont 38 en première mi-temps.
Certes, les Patriots ont eu aussi manqué de se tirer une balle dans le pied en prenant un vrai risque à deux minutes de la fin du match, en ne réussissant pas à convertir une quatrième tentative, s’en remettant à BenJarvus Green-Ellis (qui a un nom marrant) pour gratter un petit yard. Le coureur des Pats s’est retrouvé repoussé façon « get back, baby » par Applewhite. Et l’opportunité était offerte aux Chargers d’égaliser, après avoir gagné une petite vingtaine de yards.
Alors que Brown allait s’élancer, on voyait les Patriots remuer les bras dans tous les sens, et le flag de pénalité tomber sur le terrain. Luis Vasquez venait de commettre un faux départ, et les Chargers de reculer de 5 yards. Tentative de FG des 50. Clang ! Ballgame !
Et pourtant, les fans des Chargers pouvaient y croire. 50 yards, ce n’est pas le bout du monde, même si ça fait plus loin que 45… Mais surtout, le momentum était du côté des Chargers, qui venaient de refaire la majeure partie d’un retard de 17 points lors des cinq minutes précédant cette série, avec deux TD sur une réception de Gates (qui a semblé très gêné dans ses déplacements pendant tout le match) et une course de 1 yard de Tolbert après que San Diego a récupéré le ballon sur onside kick.
Mais avant ces 8 dernières minutes ou presque de la rencontre, on avait eu droit à un festival de boulettes chez les Chargers, qui ont offert, purement et simplement, ce match aux Patriots, avec 4 pertes de balle.
Le receveur rookie Goodman, suite à une réception, qui laisse le ballon au sol et se relève pour s’autocongratuler (on attend un transfert chez les Cowboys…) alors que le défenseur des Pats ramasse tranquillement le ballon, et se met à courir vers l’endzone, sans succès. Ou la passe en arrière de Rivers que manque Jacob Hester, qui oublie sur le coup qu’une passe vers l’arrière ou latérale qui touche le sol n’est pas une passe incomplète, permettant au receveur favori de Chad Henne, Rob Ninkovich, de récupérer le ballon et de courir jusqu’aux 10 yards des Chargers (tacklé par Rivers).
Le premier TD de New England vient également sur une perte de balle, un fumble sur les 20 yards des Chargers qui rend le ballon aux Pats, Brady finissant par trouver son TE Gronkowski sur une jolie passe en play action.
Les difficultés de Ryan Matthews à lutter contre le blitz et protéger son QB l’ont mené directement sur le banc pour toute la seconde période.
Avec un record de 2-5, qui ne représente après tout que 2 victoires de retard sur les Chiefs, et surtout un match à jouer dimanche contre les Titans qui ont paru globalement solides contre les Eagles, les Chargers viennent de dépasser le mode Panique.
Pas certain que Norv Turner et/ou le GM AJ Smith reviennent pour une nouvelle saison. Ou terminent celle-ci.
Miami Dolphins
« We shouldn’t have put it in the refs’ hands, as we see, they can make some bad calls, sometimes ». Channing Crowder, poète contemporain.
“This is a fucking disgrace.” Verchain, qui est beaucoup moins poétique. Au bout de trop longues minutes passées sous la bâche à regarder encore et encore le play qui allait changer le destin du match.
Les Dolphins menaient de deux points, et les Steelers étaient à 2 yards de la ligne. Bruce Arians appelait un QB draw pour Big Ben, qui se lançait après quelques petits pas d’élan en direction de la ligne d’en-but. Clemons se lançait vers le QB de son côté, et touchait suffisamment le bras pour faire sauter le ballon des mains de Roethlisberger. La balle tombait dans l’endzone, avec la main d’un défenseur de Miami (Alaima-Francis) posée dessus, avant qu’un empilement de joueurs ne se produise.
Ruling on the field ? Touchdown Steelers !!!! J’étais plutôt mitigé dans ma réaction, devant mon écran d’ordinateur. Je sentais le fumble, mais je me suis demandé avant de voir les replays s’il intervenait avant ou après que la balle n’ait franchi le plan de la ligne d’en-but… Et hop, le mouchoir rouge qui sort de la poche de Sparano (comment pouvait-il en être autrement à moins de trois minutes du terme ?), et séquence vidéo dans la grande largeur.
Fumble, évident sous un angle de caméra. Ben perd le contrôle du ballon avant de passer le plan de la ligne. Et Ikaika Alama-Francis met la main sur le ballon, bordel. Et là, c’est le drame. Gene Steratore, l’arbitre principal de la rencontre, annonce qu’il y a bien un fumble… Mais que les arbitres ont été incapables de déterminer avec certitude qui avait le ballon… et rend le ballon à Pittsburgh ! 4th and goal, à 0.5 yards de la ligne, field goal Jeff Reed, ballgame ou presque (il reste 2’30 environ, et les Dolphins n’ont plus de TO).
Ecoeuré. Amis de Baltimore, si un jour vous avez Gene Steratore qui arbitre votre match contre Pittsburgh, considérez ceci : Gene Steratore est né à 30 bornes de Pittsburgh et réside toujours dans le secteur, il y a même son business. Théoriciens du complot, faites votre œuvre.
Pour ma part, je pense que le call on the field, touchdown, a complètement mis de côté le fait pour les arbitres de pouvoir analyser clairement et calmement la situation. Un truc de pitres. Les Dolphins recouvrent ce ballon, bordel. Dead ball, touchback, Fish ball !! Eh non. Ballgame.
Un match au résultat défavorable, mais qui porte quelques espoirs, tout de même. Chad Henne n’a pas lancé d’interception, et Davone Bess a justifié son nouveau contrat, en inscrivant un TD en s’arrachant dans la défense adverse. Henne est parvenu à répartir équitablement le ballon entre ses receveurs et son TE, avec 4 joueurs avec 49 yards ou plus (Bess, Marshall, Hartline et Fasano) pour 257 yards à un taux de complétion honorable face à la féroce défense des Steelers. En ne concédant qu’un seul sack, la ligne a bien tenu le coup, même si quelques absences ont permis de gros coups de pression sur Henne, limitant le développement de certains drives, ces pressions venant surtout du côté de Vernon Carey.
Une nouvelle fois, on n’a pas vu la Wildcat. Et aucune des deux équipes n’est parvenue à courir. Je pense qu’on assiste à la dernière saison de Ronnie Brown à Miami. Totalement inexistant, et réussissant plus de yards à la réception (20) qu’à la course (14).
Les Dolphins ont eu cinq fois le ballon dans les 25 yards de Pittsburgh. Pour en ressortir juste les 5 FG de Carpenter. Les difficultés en attaque se confirment.
Les équipes spéciales me laissent une impression au final assez mitigée, entre la belle réussite de Carpenter (5 sur 5), le fumble forcé pour ouvrir le match, profondément dans le camp des Steelers, mais aussi le retour autorisé à Sanders sur le dernier vrai drive des Steelers, avant que ne commence la controverse. Des difficultés en défense aussi, notamment pour contrer Hines Ward, receveur perpétuellement dangereux.
Une nouvelle défaite à domicile, donc. Une qui fait mal, maintenant que les Patriots ont rattrapé les Jets en tête de l’AFC East à 5-1. Les derniers espoirs de playoffs se sont sans doute envolés sous le soleil d’un bel après-midi d’octobre.
San Francisco 49ers
Ugly, ugly loss, encore une fois. On ne pourra pas accabler ce pauvre Alex Smith, pour une fois, et les idiots de Candlestick Park qui réclamaient de voir David Carr sur le terrain à la place du 1st overall pick de 2005 en ont eu à distance pour leur argent. Pitres.
Car Carr (ouais, je sais, c’est moche comme formulation) était bien présent sur le play qui permet aux Panthers de revenir dans le match, et de faire basculer le momentum définitivement. Carr balance le ballon sur un Crabtree couvert par deux défenseurs, interception.
Matt Moore, qu’on a connu moins inspiré, trouve Brandon LaFell (que je pensais porté disparu depuis le début de saison) sur les 30 yards des Niners pour une magnifique réception par-dessus l’épaule, et les Panthers n’ont plus qu’à gérer la prise de timeouts des Niners, et botter le FG de la victoire, par John Kasay.
Dommage, encore une occasion manquée, pour une fois qu’Alex Smith démarrait un match correctement, trouvant Vernon Davis pour un beau petit TD sur la première possession des visiteurs, que le QB des Niners se soit blessé à l’épaule sur un sack concédé par la ligne très moyenne de San Francisco. L’épaule n’est pas cassée, mais pourraît être « séparée ». Smith doit passer une IRM, encore.
Encore une mauvais journée, en quelque sorte, malgré les 102 yards de Frank Gore et le petit espoir qu’il a pu donner en fin de match, en tentant un rush désespéré dans la défense des Panthers, cherchant à se rapprocher de la zone de Joe Nedney pour tenter un improbable FG égalisateur…
La défense n’a guère été brillante dans l’ensemble, permettant à David Gettis (who the hell are you talking about ?) d’inscrire deux TD lancés par Matt Moore.
Maintenant, direction Londres pour affronter des Broncos ridiculisés par les Raiders ce dimanche. Singletary est assez fou pour prétendre que son équipe peut jouer les playoffs cette saison, même avec 6 défaites déjà au compteur. Désespérant.
Oakland Raiders
8 touchdowns. 59 points. Un match historique pour les Raiders. Un record, même. C’est le plus grand nombre de points inscrits par les Raiders depuis leur création en 1960, et la troisième fois de suite que les Raiders viennent s’imposer à Denver. Les deux dernières fois qu’ils l’ont emporté par plus de 21 points, les coaches des Broncos ont été virés à la fin de la saison. Prépare tes valises, Josh McDaniels, car les bonnes gens du Colorado sont fous furieux de s’être fait corriger de la sorte par les Raiders, équipe rivale. Un sondage révèle que 83% des fans trouvent que l’équipe a déjà abandonné l’idée de faire quoi que ce soit de sa saison. Les journalistes locaux défouraillent sur le coach, qui a présenté des excuses au propriétaire, aux fans, au club, à l’univers et à ses environs immédiats, et sur Kyle Orton (qui est pourtant depuis le début de la saison un des seuls joueurs à peu près constants, à l’exception de dimanche, bien entendu).
Le début de match, les 20 premières minutes, ont suffi à mettre un terme aux espoirs des Broncos. Et encore, il a fallu moins longtemps que cela. Le temps d’inscrire trois TD.
Jason Campbell semble d’entrée déterminé à ne pas nous la rejouer JaCircus comme la semaine passée, et trouve sont TE Miller le long de la ligne pour un TD. On voit bien que Brian Dawkins manque cruellement aux Broncos. Balle à Denver, et hop, pick six, Chris Johnson. 14-0. Balle aux Broncos, Tebow et Demaryius Thomas foirent un end around, fumble de Thomas, récupéré par Houston, qui se relève et rentre dans l’endzone. Finalement, le DE est jugé down by contact, et c’est l’attaque des Raiders qui revient sur le terrain. Pas grave, un joli petit play à quelques yards de l’endzone envoie McFadden au TD, avec un joli block en passant du garde gauche. Facile d’inscrire un TD quand tu cours tout seul, peinard, en ayant le temps de siroter un cocktail et de fumer un cigare.
McFadden ne semble plus se ressentir de sa blessure, inscrivant par la suite un TD en réception et deux TD au sol. Si on y ajoute un TD de Michael Bush et un de Reece, tous les deux au sol, et les Raiders égalent le record de la franchise pour les TD par la course (5).
Les Raiders ont couru tranquillement pour 328 yards contre les Broncos (on croirait du football universitaire). Les Broncos, d’ailleurs, semblaient complètement démotivés dès l’entame du deuxième quart temps. Les cinq fumbles des Broncos en attaque (dont deux perdus) illustrent bien les difficultés de Denver. Et la secondary d’Oakland a éteint les receveurs de Denver.
Pour Nnamdi Asomugha, les Raiders ont peut-être, avec ce match, enfin enclenché la marche avant cette saison. Même s’ils trouveront sans doute bientôt un moyen de quitter la route une nouvelle fois, dans le fond.
En tout cas, Tom Cable en vient à invoquer les mânes de son public : « Raider Nation, hear me, I hope you get this, we need you in the stands supporting us ! »
Les Raiders n’ont plus gagné deux matchs à la suite depuis 2008.
VERCHAIN'S PICKS FINAL
Comme chaque semaine, retour sur les résultats de mes pronos de la fin de semaine passée, avec les erreurs entre parenthèses... Bon, dès le début de la journée, j'ai bien senti que ça donnerait un résultat pourri, en termes de pronos, cette semaine...
Game of the Week : 2/2
Locks of the Week : 1/2 (Les Saints...)
Upsets of the Week : 2/2.
Monday Nighters : 1/1 ()
Other Games : 4/7 (Les Broncos, Niners et Vikings se sont bien manqués)
Total : soit 9 bons pronos sur 14 ou 64% de bons pronos. Not that bad.
Au cumul, 61/104 au bout de sept semaines : tout à coup, ça va mieux. On n'a pas encore retrouvé les 70% de bons pronos, mais ça s'améliore...
NEXT WEEK ( ON TV) :
La semaine prochaine, le match en Europe. Cette année, Broncos contre Niners. Cover your eyes awful.
Pour ceux qui aiment le football, Dolphins at Bengals (just joking), Packers at Jets, ou encore Vikings at Patriots. Un Titans at Chargers qui pourrait coûter cher.
Le match de la semaine, sans doute, Sunday Night Football sur NBC, les Steelers à New Orleans.
MNF : le match de la revanche : les Texans et les Colts se retrouvent.
Avec la concurrence des World Series du baseball, je ne sais pas encore ce que ESPN America nous montrera (hormis le match de Londres), et je ne peux que vous conseiller de trouver un stream avec la Red Zone Channel. C'est vraiment un truc à voir.
CHEERLEADERS !
'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...
Pour les photos de cheerleaders, rendez-vous sur le site, la place et l'encre que consommeraient les photos de ces donzelles (sans compter le risque de passer pour un vieux libidineux pervers en manque auprès de vos femmes ou de vos petites amies) ne justifiant pas leur présence dans la version téléchargeable.
Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.
Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com
Jerzy nous livrera normalement son point de vue bien à lui jeudi, pour le second épisode du Jerzy's NFL Overtime.
Et Laurent nous proposera un nouvel article qui deviendra peut-être récurrent, les Laulau's Quick Slants.
'Til next time, take care of yourself, and each other...
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