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mardi 28 décembre 2010

Week Sixteen Takes















SCORES































STANDINGS















































STATS

Weekly Leaders









































Season Leaders























WHAT YOU SHOULD KNOW – ALL IS QUIET ON NEW YEAR'S DAY EDITION

American Football Conference :

On connaît toutes les équipes qualifiées. Sauf une.

Dans l'AFC East, les Patriots ont sécurisé par leur victoire contre les Bills la place de numéro 1 de la Conference. Les Jets, grâce à la défaite des Jaguars, sont assurés de disputer le tour de wildcard, et pourront laisser le plus grand quarterback de la Création au repos dimanche prochain à l'heure d'affronter les Bills. De toute façon, ils ne pourront pas faire mieux que la sixième place au classement général, qui les enverra chez les Chiefs si KC gagne son dernier match, ou si les Jaguars sont champions de l'AFC South... Ou chez les Colts si Indy est champion de l'AFC South et que les Chiefs perdent contre les Raiders... Miami et Buffalo, bien sur, sont éliminés (ça rime avec Chad Henne).

Dans l'AFC West, les Chiefs sont champions de division, grâce à la belle performance des Chargers contre les Bengals privés de Mocho Uno et Mucho Stinko. L'enjeu de la semaine prochaine, pour un match à Arrowhead contre les Raiders, sera la position finale des Chiefs dans le classement. Une victoire leur garantit la troisième place au général, et un match contre les Jets. Les Broncos, Raiders et Chargers sont éliminés (ça rime avec Naanee).

Dans l'AFC South, le scénario exposé la semaine passée est en place : une victoire des Colts envoie Peyton et compagnie en playoffs, une fois de plus. Une défaite des Colts combinée à une victoire des Jaguars à Houston donne le titre, et la quatrième place au classement général de l'AFC à Jacksonville, plongeant l'AFC South au niveau d'une vulgaire NFC West en termes de considération... Seuls les Colts peuvent finir troisièmes au classement de l'AFC, si les Chiefs perdent contre les Raiders. Sinon, c'est la quatrième place, et un tour de wild card contre les Ravens ou les Steelers. Les Texans et Titans sont sortis (ça rime avec Marc Mariani).

Dans l'AFC North, enfin, rien n'est joué pour le titre. Eh oui... Une défaite des Steelers chez les Browns couplée à une victoire des Ravens contre les Bengals enverrait Baltimore à la place de numéro 2, avec une dispense de premier tour, et l'assurance de recevoir au deuxième tour le vainqueur de la rencontre opposant le troisième de l'AFC (Kansas City ou Indianapolis) au sixième (les Jets). Toute autre combinaison de résultats donne la division aux Steelers (sauf un nul des Ravens et une défaite des Steelers, je sais... Mais les matchs nuls, ça arrive aussi souvent que je couche une fille qui n'est ni moche, ni nymphomane, ni dépressive, ni professionnelle). Le second de la division aura de toute façon la cinquième place, et ira affronter les Colts, les Chiefs ou les Jaguars, en fonction des performances des trois équipes évoquées ci-dessus. Les Browns et les Bengals sont sortis (comme peut-être Eric Mangini).


National Football Conference :

Les prévisions ci-dessous sont établies en prenant pour acquise une victoire des Eagles à la maison contre les Vikings. De là à porter la poisse à Vick et compagnie... Si besoin est, j'ajusterai le truc dans le complément de Takes qui sera porté derrière les Power Rankings de demain.

Dans la NFC East, les Eagles ont assuré la victoire en division avec la défaite des Giants ce dimanche chez les Packers. Ils sont toujours en lice pour la seconde place absolue dans la NFC, et même pour la première place, mais ils auront besoin d’un concours de circonstances favorable : défaite des Bears, des Falcons, et des Saints (encore une fois, on n’évoque pas les matchs nuls, parce que bon, vous savez, ya autant de chances que des matchs nuls se produisent que de chances que Victoria de Suède – pas la poupée gonflable de TF1, la vraie – ne décide finalement plus de se marier avec son binoclard de financier pour m’épouser, moi).

Les Giants ont besoin d’aide pour aller en playoffs : une victoire des Bears, les Buccaneers ne pouvant plus les menacer à condition que les Giants battent les Redskins, bien entendu.

Les Cowboys et les Redskins peuvent préparer les vacances.

Dans la NFC West, un match décidera si oui ou non nous aurons pour la première fois hors saison marquée par une grève un vainqueur de division au record négatif. En effet, si Seattle gagne contre les Rams, ils emportent la division et sont en playoffs. Si les Rams gagnent, les Rams y vont, avec un record de 8-8 qui sauverait le peu d’honneur qu’il reste à sauver pour la NFC Worst. San Francisco et Arizona recherchent déjà un nouveau quarterback.

Dans la NFC North, un match décidera du destin des Packers, et d’une éventuelle deuxième ou même – hypothèse fantaisiste – de la première place de la NFC. Si les Bears gagnent, ils seront deuxièmes de la NFC. Si les Packers gagnent, ils vont en playoffs et obtiennent la sixième place de la NFC, quoi qu’il se passe par ailleurs. Les Lions et Vikings joueront pour la dernière place de la NFC North. Go Lions !

Dans la NFC South, la victoire des Saints ne change pas grand-chose, au fond, pour la division, même si elle assure la présence du champion en titre dans les playoffs. En effet, il faudrait une très improbable victoire des Panthers à Atlanta et une victoire contre les Buccaneers pour que les Saints remportent la division. Pour Tampa Bay, il faut que toutes les pièces tombent correctement en place pour arracher à la toute dernière minute la sixième place : gagner à New Orleans d’abord. Espérer une victoire des Bears (possible) et une défaite des Giants ensuite. Une victoire des Panthers donne à Chicago ou Philadelphie la première place de la NFC (pour les Eagles en cas de défaite des Bears, pour les Bears en cas de victoire à Green Bay). Mais bon… Une victoire des Panthers, quoi… ça arrive aussi souvent que… Oh, forget it.


PLAYOFFS PICTURE

Bon, on n'a pas encore tout ce qui est assuré, mais voilà les matchs qu'on devrait avoir, et un petit prono tant qu'on y est sur ce que pourraient donner les playoffs dans chaque conférence.

American Football Conference :

Wild Cards : Baltimore (5) at Indianapolis (4) et New Jersey Jets (6) at Kansas City (3).

Divisional round : Baltimore at New England et Kansas City at Pittsburgh.

AFC Championship : Pittsburgh at New England.

AFC Champ : New England.


National Football Conference :

Wildcard round : Green Bay (6) at Chicago (3) et New Orleans (5) at Saint Louis (4)

Divisional Round : Green Bay at Atlanta (1) et New Orleans at Philadelphia (2).

NFC Championship : Green Bay at New Orleans.

NFC Champion : Green Bay.

Ouais, je sais, c’est n’importe quoi et je n’y crois pas moi-même. Les dernières victoires de Green Bay et New Orleans ce weekend m’ont simplement bluffé. Tout peut s’écrouler à tout moment pour Atlanta qui m’a paru à côté de ses pompes ce lundi. Et puis, bon, les Bears ont une vraie chance de gagner à Green Bay dimanche…

Mon man crush sur Aaron Rodgers joue aussi énormément. Je dois le voir comme une sorte de Jesus. Je ne sais pas. Mon truc est très fragile (that’s what she said), mais bon, ce serait fun, non ?


THREE THINGS I LIKED

  1. Hail to the Chiefs ! Et construisez une statue à Charlie Weis (OK, il faut beaucoup de marbre ou de pierre pour ça, et en ces temps de crise économique, c'est pas donné) qui a pris sous son aile Matt Cassel et l'a transformé en une sorte de Tom Brady Discount. Lors des 10 derniers matchs, Cassel a lancé 23 TD, et concédé2 interceptions seulement. Et puis, il y a le jeu de course, et la défense qui tient le choc, et ridiculise parfois les adversaires. Et Eric Berry, le safety, qui a inscrit ce dimanche son premier TD en carrière sur une belle interception, et qui devrait figurer dans la all-rookie team cette année... Avec une rencontre assurée à domicile lors du tour des Wild Cards, les Chiefs pourraient éventuellement se retrouver à New England lors du tour de Division ou pour la finale de l'AFC. Avec le grand retour de Weis, Crennel, Pioli, Vrabel et Cassel à Foxborough, on pourrait tenir là le match le plus excitant des playoffs de l'AFC, un truc au moins équivalent au retour potentiel de Vick à Atlanta. Et puis, Dwayne Bowe, qui est revenu au top contre les Titans... Non, vraiment, cette équipe des Chiefs, avec sa ligne offensive qui joue à 120% de ses capacités réelles (Waters et Lilja sont de solides joueurs, mais Brendan Albert joue largement au-dessus que ce que son année rookie laissait supposer), qui vient donc de passer de la dernière à la première place de l'AFC West, est sympa à voir évoluer. Alors, bravo. Bravo, bravo. Gagnez votre match de playoffs, maintenant !


  1. Aaron Rodgers, I think I have a man crush. Again. Troisième joueur de l’histoire à réussir 12000 yards combinés au moins au bout de sa troisième saison en tant que titulaire avec Kurt Warner et Peyton Manning, le retour du quarterback a peut-être sauvé les espoirs des Packers, avec un match à l’intensité proche de celle des playoffs, justement pour conserver l’espoir d’y aller, en playoffs. Rodgers a complètement dominé les Giants, répondant quasi-parfaitement à chaque type de défense proposée par Perry Fewell et sa troupe. Sur du jeu en zone soft, des slants et des option passes, sur du blitz, la seam route up the middle. Et même quand la couverture tenait, il posait le ballon par-dessus le corner ou le safety. Great, great game. Il pouvait bien plaisanter par la suite sur le thème de 'je devais regagner ma place de titulaire après la performance de Matt Flynn la semaine dernière'... 404 yards, 27 complétitions en 37 tentatives, 4TD. Way to go, baby !


  1. Give that guy Raheem Morris the freakin’ Coach of the Year Award ! Soyons clairs, Todd Haley fait des choses formidables à Kansas City, en s'appuyant sur ses coordinateurs de haut niveau, et le titre de l'AFC West des Chiefs est un accomplissement fantastique pour KC. Mais bon... Qui aurait pu penser qu'une équipe qui aligne régulièrement 10 rookies dans son équipe de base, une équipe qui a gagné en tout 3 matchs la saison passée, et s'est faite marcher dessus plusieurs fois, une équipe qui n'arrive pas à remplir son stade et qui a une des plus petites masses salariales de la Ligue serait en position de remporter 10 matchs dans la saison à l'aube de la dernière journée de saison régulière (c'est pas fait, il faut aller gagner dans le bayou...) ? Alors, bien sur, l'ami Raheem a parfois fait n'importe quoi, surtout en début de saison, déclarant par exemple que son équipe était la meilleure de la NFC... Et a eu quelques choix surprenants parfois dans son playcalling ou dans ce qui aurait pu sembler un manque de préparation dans les gros matchs (contre les Saints à Tampa par exemple)... Mais là... Derrière un Josh Freeman qui n'aura pas connu de slump de la deuxième saison après des débuts l'an passé assez moyens, avec un Mike Williams qui est sans doute le rookie offensif de l'année ou pas loin, avec une défense qui progresse mais demeure limitée, avec un LeGarrette Blount qui a parfois semblé pareil à Gulliver contre les Lilliputiens de Seattle, Freeman et son gang de jeunots font souffler un vent de renouveau sur le football floridien. Et, qui sait, avec des Rays en baseball qui surjouent depuis trop longtemps et ont perdu Carl Crawford, l'un de leurs meilleurs joueurs, le One Buc Place va peut-être redevenir l'endroit à la mode à Tampa...



THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. David Buehler, a lot of people hate you !Hey, les Cowboys ont leur Gano. Buehler, le kicker qui ne doit être là que parce qu'il envoie ses kickoffs très souvent dans l'endzone adverse, a encore fait parler de lui, et le prochain coach des Cowboys, qui pourrait bien ne pas être Jason Garrett se fera certainement un plaisir de l'envoyer pointer au Pôle Emploi des kickers, spécialisé en boulots précaires. Un match fantastique, tiens, avec des QB qui se nomment Skelton et McGee. Des receveurs des Cardinals qui se nomment Andre Roberts et Max Komar ? Une seule réception pour Fitzgerald, qui stoppe ainsi sa série de rencontres avec au moins deux catches à 97. Et des TD pour la défense des Cardinals par Rogers-Cromartie et un type qui a marqué Toler sur son maillot ? Tu parles d'un match de Noël, tiens. Le Père Noël est vraiment une ordure...


  1. Jacksonville. Are you freaking serious ? THAT Team can still win the AFC South ? Perdre un match avec un QB adverse qui complète ses passes pour une moyenne de moins de 5 yards ? Vraiment ? Et cette interception de Garrard était pitoyable, en prolongation... Et il a donc indirectement transformé Graham Gano, qui a senti le vent du boulet passer très près suite à son PAT manqué il y a deux semaines contre les Bucs, en une sorte de héros version Compagnons d'Emmaus... Un match totalement foiré par Garrard, malgré sa course pour TD, qui ne semble pas en mesure, pas plus cette année que les précédentes, de porter son équipe lorsque Maurice Jones-Drew n'est pas là, comme dimanche, ou passe à travers. Prendre 4 sacks contre le pass rush pitoyable des Redskins privés d'Orakpo lorsqu'on est réputé être un QB mobile, et laisser tomber deux ballons ne fait rien de bien pour la réputation du joueur. Il faudra se poser des questions à l'intersaison, pas de doute. Et pourtant, une victoire la semaine prochaine, combinée à une défaite des Colts contre des Titans explosés par les Chiefs ce dimanche, et Jax irait en playoffs. Vraiment. C'est purement incroyable. Mais pour le moment, les Jaguars donnent surtout l'impression de vouloir à nouveau se crasher en fin de saison, comme l'an passé, en quelque sorte...


  1. Houston, Houston, Houston… Si Gary Kubiak n'est pas viré à la fin de la saison, il pourra toujours, pour tenter de se protéger, virer son coordinateur défensif. Les Texans ont maintenant encaissé au moins 24 points au cours de 15 de leurs derniers matchs. Et cette fois, la défense des Texans a réussit à faire briller Tim Tebow. Et ce n'est pas une plaisanterie. Le nom de Kubiak, un ancien de la maison Broncos, a été murmuré comme remplaçant potentiel de McDaniels la saison prochaine, en cas d'éventuelle disponibilité, et lui ou qui que sera le prochain coach des Broncos va se retrouver dans une situation compliqué à gérer dès le départ. McD avait quasiment forcé Cutler à aller voir ailleurs, et un nouveau coach qui arriverait pourrait être tenté de recruter son QB... Et risquerait ainsi de s'aliéner le public, qui se raccroche aujourd'hui à Tebow comme un clodo à sa bouteille de Villageoise un soir de grand froid. Les choix des Texans sur ce match étaient pour le moins surprenants. Non seulement ils ont laissé filer un avantage de 17 points à la mi-temps, mais la dernière interception lancée par Schaub à une minute de la fin, alors que les Texans ont dans leurs rangs Arian Foster (premier joueur non drafté depuis Priest Holmes chez les Chiefs à réussir une saison à plus de 2000 yards au total) qui avait couru pour une moyenne de 4.5 yards sur le match, avec une 2nd et 9 à jouer, une passe envoyée vers l'endzone et Owen Daniels ? Vraiment ? Alors qu'André Johnson n'était pas là ? Un FG pour un Rackers en réussite aurait pu permettre de l'emporter. Si Kubiak se fait finalement virer, ce match de Denver sera certainement le dernier clou dans son cercueil.


L'HISTOIRE A LA CON


Allez, deux petits évènements policio-sportifs à signaler :

Sergio Kindle n’est pas en état de jouer au football, mais peut conduire bourré. Il a été arrêté par la police en état d’ébriété au volant à 4 heures du matin dimanche, et libéré sous caution pour 10 000 dollars.

Un joueur des Redskins, le lineman défensif Joe Joseph, qui avait été appelé à l’occasion du match de dimanche depuis le practice squad pour disputer la rencontre à Jax, a été lui aussi arrêté en état d’ébriété ce lundi matin sur le coup de 3 heures, après avoir fêté son premier match en pros, sans doute. Et qui pourrait bien être le dernier, tiens…


Dernières nouvelles du front, au sujet de l’histoire de celle qui est la Resident Hottie du Verchain Inc Blog Et De Ses Environs Immédiats : Jennifer, ohhhh marry me, Jennifer Sterger.

Le Rouquemoute Commish, Roger Goodell, est en train de prendre Jenn et ses conseillers à leur propre jeu. Il pourrait rendre son verdict au sujet du cas de Favre dans la semaine. Nous sommes le 28 décembre aujourd’hui. La date est importante, nous allons vous l’expliquer. Jenn and Co ont promis de ne pas attaquer Favre, les Jets, la Ligue, le Verchain Inc, si Favre était reconnu coupable de l’envoi de photos de Little Brett… Seulement, pour attaquer Favre et les Jets au titre du harcèlement sexuel, compte tenu du fait que les derniers contacts entre Jenn et Favre dateraient du 28 décembre 2008, Jenn and Co pourraient se retrouver à ne plus pouvoir porter une plainte recevable. En effet, la loi de l’Etat de New York limite le délai pour porter plainte dans ce domaine à deux ans… Et demain, il sera trop tard…

By the way, and because this item is just an excuse to post it, here’s your Mandatory Jenn Sterger Pic of the Week (so far).

Hé oui, ton blitz, que tu t'appelles Bob ou pas, je l'encaisse !
That's what I said...


IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

  • Les Carolina Panthers ont officiellement assuré le premier choix du premier tour de la prochaine draft d’avril grâce à une nouvelle démonstration de la nullité de leur équipe de football, et grâce à la victoire des Bengals ce dimanche. On connaît le côté cheap de Mike Brown, le proprio de Cincy, et on ne doutera pas, donc, que ses joueurs aient joué pour lui éviter d’avoir à sortir le gros chèque de bonus qui accompagne traditionnellement la signature du contrat du premier choix de la draft. Quoique, un nouveau CBA pourrait toujours introduire une échelle de salaires obligatoire pour les rookies, allez savoir. Et puis, il n’y aura peut-être pas de football la saison prochaine, allez savoir…

  • Fun Fact : les Bengals ont un record de 2-11 lorsque Terrel Owens finit un match. Et un record de 2-0 lorsque ce n'est pas le cas. Nice call on that one, Clark Judge.

  • Don't look now, mais en cas de victoire contre les Vikings dimanche prochain, les Lions parviendraient à 6 victoires (mon pronostic de début de saison, je ne suis donc pas complètement nul [prévision de 9-7 pour les Niners, et de 10 victoires pour les Vikings, il me semble]), et deviendraient une des équipes qui recevra un peu de publicité lors de l'intersaison. On parlerait des Lions sur ESPN ? Preuve supplémentaire du déclin de notre civilisation...

  • Marc Mariani, le rookie retourneur de coups de pieds des Titans, est l'une des rares réussites de l'équipe de Nashville cette saison. Avec Kenny Britt, toutefois. Mariani, avec 1317 yards en retours de kickoff, vient d'établir le nouveau record de la franchise, qui tenait depuis 47 ans.

  • Bon, on annonce officiellement que la NFC West est une division de l'UFL déguisée en division de la NFL ? Regardez, les Seahawks ont leur destin entre leurs mains, et, en cas de victoire dimanche contre les Rams, iront en playoffs. Oui, les Seahawks, une équipe qui se prend des branlées magistrales (les Hawks ont perdu 7 de leurs neufs derniers matchs par un minimum de 15 points d'écart, et plus de 22 points de moyenne).

  • Did you see that ? Kerry Collins est devenu le 12° joueur de l’histoire de la Ligue à lancer pour plus de 40000 yards en carrière, et il pourrait prendre avec 98 yards dimanche prochain la place de 11° dans ce classement, en supplantant Johnny Unitas. Néanmoins, on a vu Collins causer une commotion à un des défenseurs… Des Titans !! En balançant un ballon hors du terrain, il a touché à la tête Hayes qui s’est effondré. Killa !

  • La NFL a décidé de repousser le match des Eagles de dimanche à ce mardi pour des raisons de sécurité du public. Compréhensible, les images et témoignages que j’ai pu voir / recevoir / lire en provenance des USA faisant état d’un vrai carnage (on n’a pas à se plaindre, dans notre pauvre pays qui panique dès qu’il y a trois centimètres de neige). Just askin’ : on fait quoi, en 2014, lors du Super Bowl qui se jouera dans le New Jersey, s’il y a une tempête pareille ? On parlera encore de la sécurité du public ? Vous y croyez ?

  • Dernière rumeur à la mode : Nick Saban serait un candidat au poste de head coach des Cowboys de Dallas. Le coach du Crimson Tide d’Alabama irait travailler avec Jerry Jones ? Vraiment ? Deux types qui veulent absolument tout contrôler dans l’organisation qui travailleraient ensemble ? Uh ? Bon, rassurez-vous, fans des Boys, tant que Saban ne s’est pas exprimé pour dire ‘I’m not gonna be the Dallas Cowboys coach’, cette rumeur n’a aucun fondement.


WHAT ABOUT YOUR TEAM ?

Miami Dolphins









































Quand je vous disais dans les Picks de la semaine que les Lions avaient l’occasion de passer à une série de 2 victoires consécutives à l’extérieur après avoir perdu 27 matchs de suite loin de Ford Field (et, pour la première fois depuis 1991, gagner en Floride du Sud, à croire que soudainement, les joueurs du Michigan aiment bien la touffeur floridienne, une semaine après avoir battu els Bucs au Raymond James Stadium)…

Les Dolphins auront donc poussé le ridicule jusqu’au bout, perdant pour la septième et dernière fois de la saison à domicile. Lamentable. Dans la manière, dans l’approche, dans tout.

Fire Everybody ! NOW !

Bill Parcells a eu la lucidité d’amener Mike Nolan pour encadrer la défense cette saison. Et cela a plutôt pas mal marché, avec une défense régulièrement dans les dix premières de la Ligue, un niveau qui permettrait sans doute d’espérer être près des playoffs si les Dolphins avaient un semblant d’attaque. Si seulement…

Les Dolphins auraient pu avoir Matt Ryan, il y a trois ans. Et ils ont pris Jake Long. Excellent LT. Mais qui n’a pas grand-chose à protéger. Les Dolphins sont donc incapables d’avoir quoi que ce soit qui fonctionne au poste de quarterback depuis que Dan Marino a des rotules en plastique dans les genoux, quelque chose comme 1995, à peu près.

Ma patience aura été aveugle, et là, Chad Henne, tu dépasses les bornes des limites. Alors, bien sur, Davone Bess et son imitation de Brian Joubert dans son meilleur numéro, ‘le vol du bourdon’, y est pour beaucoup, mais cette merveilleuse passe de TD lancée au Greatest of the Great De’Andre Levy sera, je l’espère, le point final d’une carrière dans laquelle j’ai espéré, un temps, trouver enfin la solution à la douleur que j’ai tous les ans ou presque à voir Miami manquer les playoffs.

A part ça ? Pffff… Miami a couru, pour une fois. 154 yards, pour être exact. Et toujours pas de coureur à 100 yards, finalement. Avec Ricky pour mener le duo de backs avec 71 yards en 14 tentatives, un honnête 5 ypc pour un coureur de 34 ans. Et Ronnie Brown, qui aimerait tant rester à Miami, a sans doute signé lui-même sa démission ce dimanche : 3.1 ypc ! Formidable, contre l’atroce défense au sol des Lions ! Va prendre ton pognon ailleurs !

Les receveurs ? Bess qui fait une acrobatie pour récupérer un TD. Et une centaine de yards pour Brandon Marshall. Mais seulement 1 TD par les airs pour les Dolphins, contre une équipe qui n’est pas non plus réputée pour la solidité de sa défense anti-aérienne.

La défense de Mike Nolan, donc, le seul point positif de la saison, malgré une nouvelle rencontre sans sack pour Cameron Wake, n’a pas non plus été éblouissante, autorisant dans les cinq dernières minutes un retour des Lions avec notamment une petite passe sans prétention de Shaun Hill transformé en TD de 53 yards par Jahvid Best qui finit la saison comme il l’avait commencée, avec des big plays à la réception, et pas grand-chose au sol. Et puis, la défense de Mike Nolan a encore montré qu’elle ne savait pas gérer correctement un tight end adverse. Mais à part ça, Tony Sparano, Miami n’a aucun problème avec ses safeties, n’est-ce pas ? Surtout avec Clemons, qui est formidable. Aaaaah, ça valait le coup, cet échange avec San Diego lors de la draft, qui nous a apporté un Jared Odrick blessé depuis le début de la saison ou presque, alors qu’un certain Earl Thomas est à peu près le seul défenseur valable d’une équipe qui pourrait finir la saison au même niveau que ton équipe de Miami, 7 victoires. Sauf que chez eux, 7 victoires, ça suffirait à les qualifier en playoffs. Dans l’AFC East, il en faut 12 pour être certain de passer. Et jamais, jamais, jamais, cette équipe de Miami n’aura été en mesure d’en gagner 12…

Alors, voilà, pour clôturer la saison à la maison, les fans à travers la terre (doit bien en rester trois ou quatre) n’ont une nouvelle fois qu’un goût amer à la bouche, laissé par une équipe à l’attaque pitoyable tout au long de la saison, au coordinateur offensif dépassé, au coureur soit disant numéro 1 complètement tanné, et au quarterback disons… Merdique.

Je n’en rajouterai pas. Et il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville…



Oakland Raiders :









































How ‘bout them Colts ? Ouais, enfin… Non, c’est ‘Cowboys’, normalement… Mais là, la volonté de vivre, ou le refus de mourir, des Colts est tout simplement remarquable.

On connaît ma sympathie pour l’équipe du quarterback que je prendrai absolument en priorité avant tout le monde, mais là, face à une équipe des Raiders qui semblait faite pour contrer à merveille Indy, on a eu droit à une démonstration plus impressionnante que ce que le score peut laisser à penser…

Les Colts sont venus à Oakland avec le même plan de jeu que celui qu’ils avaient la semaine passée contre les Jaguars : courir avec le ballon. Et en défense, il fallait arrêter la course. Belle réussite sur les deux plans…

Oakland, une des meilleures équipes de la saison à la course qui se retrouve limitée à 80 yards (en 20 tentatives), voilà de quoi calmer un peu les supporters furieux d’Oakland qui parlaient de playoffs ou de match de l’année.

De toute façon, la victoire des Chiefs un peu plus tôt dans l’après-midi avait privé Oakland des derniers espoirs restants d’une qualification aux playoffs par la grâce d’un concours de circonstances. Pas de playoffs, cette année, donc.

Les Raiders auront su rester à portée de fusil des Colts pendant toute la rencontre, grâce à la botte de Janikowski notamment, et grâce à un nouvel exploit de Jacoby Ford, le Hester de l’Ouest (hurlez, fans des Bears !!!), et grâce à une défense qui a su exploiter quelques imperfections de routes et/ou de lancers avec deux interceptions lancées par Peyton qui nous a encore joué le coup du Mister Peyton et Doctor Manning, ou l’inverse. Trois passes de TD pour Tamme, Garçon et le Blair White Project. Et deux interceptions, donc, pas retournées par les Raiders. Et puis, une course de 25 yards dont on n’a pas l’habitude pour l’immobile Peyton, avec slide à la fin pour laisser le temps s’écouler, et la fin de la rencontre arriver.

Campbell aura été plutôt bon (23/42, 231 yards, 1TD), mais l’incapacité de l’attaque d’Oakland à trouver l’endzone avant le dernier quart-temps (passe de Campbell pour Miller) aura condamné l’équipe à la défaite, malgré les deux interceptions, finalement.

Soulignons simplement que le retour de kickoff de Jacoby Ford est le troisième de la saison et que cela constitue un nouveau record de la franchise.

Pour ce qui est de l’avenir, on en parlera plus tard, mais Oakland, quoi qu’il arrive, aura fait une belle saison comparé à ce que je prévoyais (4 ou 5 victoires, il me semble avoir écrit ça).

Mais il y a encore du boulot, et notamment trouver enfin quelque chose pour arrêter la course.



San Francisco 49ers




































Et finalement, Mike Singletary se retrouve sans emploi. Enfin ! Diront certains. Pas prêt, diront d’autres… Mal entouré, se basant sur une méthode qui ne semble pas fonctionner même si elle a pu donner des résultats ailleurs (Parcells ou Coughlin sont connus pour être très à cheval sur la discipline, et ont tous deux disputé des playoffs et remporté un titre), Singletary, avec le début de saison extrêmement médiocre de son équipe, était menacé, et plus la saison avançait dans la NFC Waste, plus on se disait que la lame se rapprochait sans cesse du cou du coach d’une équipe à 5 victoires qui se retrouvait, chose la plus étrange que j’ai pu voir depuis que je m’intéresse au football, toujours maîtresse de son destin à l’aube de la seizième journée. Maintenant que la saison est finie, les Niners n’avaient aucune raison de garder Singletary (autre que d’économiser quelques dollars, peut-être). Et Singletary a été licencié.

Maintenant, San Francisco se prépare à une purge en profondeur de son staff technique, des coordinateurs (qui sont des inconnus complets pour ma part), des position coaches (si quelqu’un connaît leur nom sans aller jeter un œil au site des Niners, envoyez un mail, vous gagnerez un abonnement gratuit d’un an au blog et une photo jamais publiée ici de Jenn Sterger). Et un changement de GM, bien entendu.

J’aurai peut-être l’occasion de revenir sur les Niners à l’avenir, de faire un petit bilan, sans doute à la fin de la saison, mais il ne manque sans doute pas grand-chose à San Francisco pour retrouver, un jour, un record positif.

Mais dans ce qu’il manque, il y a indubitablement un quarterback capable de prendre soin du ballon et de sortir un gros play ou deux de temps à autre. Tout ce que les Mister & Misses Smith ne sont pas, donc…

Par contre, Saint Louis tient son quarterback du futur, sans doute, même s’il ne faut pas s’enflammer pour le moment. Toujours est-il que Sam Bradford vient de battre le vieux record de Peyton Manning du plus grand nombre de passes complétées par un rookie. Si la suite de sa carrière ressemble à celle de Peyton, les braves gens du Missouri ont de belles années devant eux.

La défense inspirée par Steve Spagnuolo aussi fonctionne de mieux en mieux, avec quelques setbacks, parfois, mais dans l’ensemble une belle solidité. Elle a infligé 4 sacks aux quarterbacks des Niners ce dimanche.

Troy Smith avait finalement reçu la titularisation, comme attendu, mais a semblé bien à côté de ses godasses, servant toutefois Michael Crabtree pour un TD longue distance, sur une passe qui semblait destinée à Vernon Davis mais qui aurait été, sous la pression des linemen locaux, lancée trop haut et trop fort pour que le TE puisse la capter… Troy avait été du formidable snap foiré qui avait amené un safety pour les Rams… Dans un match qui ne valait pas grand-chose pour les 49ers, Troy Smith aura démontré pourquoi personne n’avait fait jusqu’alors confiance en l’ancien récipiendaire du Heisman Trophy (7/19, 1TD, 1 INT).

Et quand Alex Smith est apparu sur le terrain, on s’est dit qu’il allait faire quelque chose pour son équipe, parce qu’après tout, Troy venait encore de coûter une opportunité en laissant tomber le ballon… Et puis… Alex perdait lui aussi le ballon sur un fumble, forcé par Hall qui joue encore, donc… Ah… Les Rams ne faisaient rien du ballon, le rendaient à San Francisco, le temps pour Smith de prendre un second sack, et de ne déboucher sur rien d’autre qu’une pendule qui égrène ses dernières secondes sur une réception de Ted Ginn, tout un symbole…

Bien, s’il faut retenir quelque chose de cette rencontre pour les Niners, c’est leur belle capacité à stopper la course sur la rencontre, et d’avoir limité Steven Jackson à 48 yards sur 24 portés. Et puis, les Niners ont couru à peu près normalement. Et voilà.

Ah, si… Ted Ginn Jr a inscrit un TD sur un retour de punt, pour 78 yards, démontrant qu’il sait courir vite dès lors qu’il n’est pas touché par un adversaire…

Voilà, c’est fini… Il reste maintenant une rencontre sans enjeu pour San Francisco, dans un Candlestick Park qui fera dégringoler les sifflets des tribunes, une nouvelle fois. Enfin, vu le peu de monde qu’il y aura, on ne devrait pas trop en entendre, tiens… Et puis, bon… Ce match sera surtout l’occasion pour le nouveau coach intérimaire Jim Tomsula (à peu près aussi connu qu’Eric Studeville…) d’être le seul coach à finir la saison avec 100% de victoires…


San Diego Chargers :





































Appelez ça comme vous voulez. Une faute professionnelle, une erreur manifeste, le chant du cygne de Norv Turner, mais les Chargers sont passés au travers.

A croire que les Californiens du Sud n'aiment pas la neige. Pourtant, ils avaient un peu fait les kékés avant la rencontre, en sortant en manches courtes (certains joueurs) pour l'échauffement. Eh bien, ils avaient surtout l'air de cons gelés à la fin de la rencontre. Je serai un fan des Chargers pur et dur (j'ai de la sympathie pour cette équipe, mais ça ne me coupe pas l'appétit de voir une défaite), je hurlerai que cette fois ç'en est trop, qu'il est temps que ça change, la Norv Turner Era.

Bien sur, plein de choses sont prometteuses, quelques bons jeunes, un quarterback de très haut niveau qui n'a pas encore donné sa pleine mesure (c'est dire), des statistiques impressionnantes en attaque comme en défense... Et tout ça pour ça, ne pas être capables de remporter une nouvelle fois leur division. Quand on est habitué au caviar, on a un peu de mal à repasser aux oeufs de lump...

Parce que là... Permettre à Carson Palmer, qui n'est plus que l'ombre de lui-même depuis le début de la saison, qui a mené à grands coups de passes foirées son équipe à une série de dix défaites consécutives, de réaliser le match quasi-parfait (QB rating de 175.2, le meilleur rating possible étant de 158.3), c'est juste quelque chose d'impardonnable. Et les Chargers ne joueront pas les playoffs, grâce à ça. Bien sur, ils devaient encore compter sur une défaite des Chiefs au dernier match, puisque Baltimore continue de gagner. Mais quand même. On n'a plus l'habitude, du côté de San Diego, de se retrouver en vacances une semaine avant la fin de la saison régulière. D'habitude, c'est plutôt une semaine après la fin de la saison régulière que tout se casse la gueule pour les Chargers. Eh bien, pas cette fois...

On pourra toujours évoquer l'absence de Batman et Robin (ou plutôt de Super Patate et de Super Connard) comme élément ayant débloqué Palmer, qui ne se retrouvait pas contraint de chercher à chaque fois les underachivers préférés de la chaîne Versus (qui feraient mieux de rembaucher Jenn, bordel). Mais bon, les Chargers ont permis des stats monstrueuses, hypertrophiées, à deux types dont vous n'avez sans doute jamais entendu parler : Jerome Simpson, deuxième tour de draft il y a deux ans avec 124 yards et deux TD, puis Andre Caldwell avec 87 yards en réception. Sans compter un TD pour la seule réception du Wes Welker de banlieue, Jordan Shippley. Et Jermaine Gresham qui se retrouve comme aux beaux jours de l'Oklahoma...

Chez les Chargers, ça a fait pschittt de manière abracadabrantesque. Avec une première série digne des meilleurs gags du début de saison. On refait le coup de l'end around qui avait bien marché contre les Niners, mais cette fois avec un pitch foiré de Tolbert vers V-Jax, et un ballon qui rebondit merdiquement de plus en plus proche de l'endzone des Chargers... Drive foiré, donc, et Mike Scifres qui nous la rejoue Lonesome Punter, en botchant son punt à 24 yards... Yikes... Parti comme ça... La blessure de Mike Tolbert (j'ai cru qu'il n'allait pas se relever, tiens) ne faisait que rajouter au goût de cendre qui devait monter dans la bouche des fans, surtout que le bon gros back commettait là son second fumble du match, puisque le pitch foiré vers Jackson a été considéré comme un fumble.

Le jeu de course allait donc disparaître, malgré le TD de 23 yards de Matthews qui tournait à 3 yards si l'on excepte ce big play. Et Philip Rivers n'était pas au mieux sur ce match (27/40, 256yards, 1 TD, 1 INT).

Mais c'est surtout la défense qui s'est retrouvée complètement dépassée, ne sackant un Palmer qui semblait transfiguré qu'une seule fois, et autorisant un absolument affreux 12 yards par passe complétée. Unbelievable. Freaking ugly. Yikes. Insert your own words here.

San Diego est sans doute parti de trop loin en début de saison pour espérer faire une remontée fabuleuse, digne de celles auxquelles les Chargers nous avaient habitués, et se sont trouvés fort dépourvus lorsque la bise fut venue, connaissant deux fois la défaite en décembre, dont une contre les Raiders qui est venue casser une belle dynamique enclenchée.

Faites le ménage, maintenant. Ne vous contentez pas de pousser la poussière sous le tapis à nouveau, ou vous pourriez venir à le regretter... Pourtant, Dean Spanos s'est empressé de confirmer que Norv Turner et le GM AJ Smith étaient conservés pour la saison prochaine... Ahem...


Baltimore Ravens :




























Et soudain, Ed Reed a pris feu.

Littéralement.

Le safety a vu son grand manteau prendre feu après s’être frotté de trop près à un appareil chauffant installé sur la sideline des Ravens.

Et il a pris feu aussi sur le terrain, interceptant deux fois un Colt McCoy qu’on aura connu plus inspiré cette saison. Un truc, toutefois : il faudra qu’il arrête de vouloir passer le ballon latéralement à chaque fois ou presque, ça pourrait lui coûter un paquet de moqueries si le ballon venait à être récupéré par l’adversaire, une fois ou l’autre. Vraiment. Tu prends le tackle, tu tombes au sol, et éventuellement, après coup, tu fais le kéké. Mais sa tentative de lateral était à la fois affreusement exécutée, mal inspirée et surtout quelque peu prétentieuse. Un petit manque de respect pour l’adversaire, de la part du premier lieutenant, dans un match pour lequel le général Ray Lewis avait annoncé la couleur : on allait voir ce qu’on allait voir…

Et on a vu. L’attaque des Browns est généralement peu explosive, mais là… Wow… Il faut dire que l’ami Ed Reed, dont c’était décidément le jour ce dimanche, avait quelque peu démoli l’arme offensive majeure des Browns, Peyton Hillis, sur un tackle désintégrant, mais légal puisque dans la zone de tackle. Secoué, le père Hillis. Mais bon, il aurait bien du s’attendre à un jeu des Ravens quelque peu agressif, Hillis (copyright, Almanach Vermot 1938). Ray Lewis avait annoncé la couleur : le coureur des Browns ne passerait pas une nouvelle fois 144 yards à la défense des Ravens, qu’on se le dise. Et, en effet, la défense a bien fonctionné, limitant Hillis à 35 yards en 12 portés, des stats Tomlinsoniennes.

Les Browns semblaient pourtant décidés, en tant qu’outsiders, à tenter tout ce qu’il faut pour déstabiliser un favori qui se présentait sur de lui, après leur victoire la plus convaincante de la saison contre les Saints. Il fallait s’attendre à du trick play, donc, et on en a vu.


The Bad : Un management de la playclock assez étrange sur la fin de la première mi-temps, qui aura vu les Browns ne jouer que deux snaps entre le two minute warning et les trente dernières secondes de la mi-temps.

The Ugly : Dawson qui foire son onside kick pour entamer la seconde mi-temps, offrant le ballon sur les 38 yards des Browns. Il ne faut que 3 snaps pour que les Ravens inscrivent le TD qui leur donne un avantage définitif au score, par Mason sur une passe de Flacco (20-10).

Les Ravens n’ont pas été aussi intéressants en attaque que la semaine passée.

Flacco sort un modeste 12/19 pour 102 yards, servant deux de ses receveurs (Housh et Mason, donc) pour des scores. Tout en lançant une belle petite interception vers Joe Haden, le corner rookie qui ne fait que monter en pression au fil de la saison. Good choice, Cleveland. Haden en est donc à sa sixième interception de la saison. Good job.

Bien, maintenant, Baltimore est assuré d’être dans les playoffs cette saison. On verra sans doute beaucoup Ray Rice (qui n’a pas su ce dimanche sortir le big play, se contentant d’une course de 11 yards comme la plus longue, et réussissant 92 yards en 25 portés, pour un modeste 3.7 ypc). Et il vaudrait mieux qu’on voie un peu plus Boldin, une nouvelle fois assez absent du gameplan des Ravens, bien pris il faut dire par une défense des Browns assez solide.

Dans un match finalement peu spectaculaire et indécis durant un temps trop court pour qu’on puisse sentir monter la possibilité d’un retour des Browns, Ed Reed tuant les derniers espoirs avec son interception dans l’endzone mentionnée plus haut. Un petit truc à même d’inquiéter les fans des Ravens, peut-être : Baltimore a autorisé 7 conversion de troisième tentative sur 11 opportunités. Et ça, en playoffs, c’est souvent fatal…



New England Patriots 






























Septième victoire de suite, première place de l’AFC définitivement assurée, tout va très bien, merci. Et si Bellichick ne décide pas (ce qu’il ne fait que rarement) de se passer de ses titulaires la semaine prochaine, les Dolphins risquent bien de se faire démonter comme une actrice du Bang Bus pour le dernier match de la saison.

Les Bills ont offert le match à New England, ou presque. Ryan Fitzpatrick en tête, qui met donc un terme à sa série de 15 matchs de suite avec un touchdown, tout ce que les Bills ayant pu produire se résumant à 3 points sur leur premier drive de la partie. Ensuite, le néant absolu pour l’attaque de Buffalo. Les drives des Bills sur le reste de la partie se sont magnifiquement achevés par : quatre fumbles, trois interceptions, deux échecs de conversion de quatrièmes tentatives, un punt, et la mi-temps. Beurk.

Signe que la défense des Patriots va mieux et s’est remise de sa performance parfois fort médiocre de dimanche passé contre l’Incroyable Phénomène Matt Flynn, l’homme qui a appris à gérer le temps sur les derniers instants d’un match auprès d’un maître en la matière, Les The Mad Hatter Miles, à LSU (joke inside) ? Mwouais… Pas certain. La globalement jeune défense des Patriots a bien fonctionné en ce qui concerne les takeaways, mais elle a quand même concédé un paquet de yards à l’attaque des Bills qui n’est pas la plus spectaculaire du pays… Mais pourquoi s’embêter quand les Bills vous rendent le ballon à longueur de rencontre ? Z’avez raison, les gars, faut savoir en profiter.

La défense, paradoxalement, n’aura enregistré que deux sacks sur Fitz, mettant juste assez de pression pour empêcher le Passeur Barbu de lancer correctement le ballon. La générosité de Fitz n’aura pas permis à Devin McCourty d’augmenter son compteur picks personnel, laissant Chung, Page et Fletcher récupérer les ballons qui ne trouvaient pas preneurs parmi les joueurs de l’équipe locale. Pourtant, le diplômé d’Harvard pouvait compter sur une tripotée de présidents des USA comme receveurs : Johnson, Roosevelt et Jackson apparaissent en effet sur la feuille de stats comme auteurs de réceptions pour Buffalo.

Tom Brady n’a pas non plus eu besoin de trop forcer son talent pour réussir un nouveau match sans interception, et avec trois touchdowns. Sa série actuelle lui permet d’atteindre, encore, un record en NFL, puisque le QB préféré de Gisèle en est maintenant à 319 passes lancées successivement sans concéder une interception, dépassant dans les grandes largueurs (et les grandes longueurs aussi, that’s what she said) le sémillant Bernie Kosar des Browns, du temps des Browns 1.0, ceux qui gagnaient plus de 6 matchs par saison (308).

Complétant un modeste pour lui 55.5% de ses passes (15/27), il a une nouvelle fois utilisé la recette qui fonctionne cette saison chez les Patriots pour inscrire des points : passe la balle à ton TE. C’est un vrai système offensif, à ce niveau-là, carrément… Deux TD pour Rob Gronkowski qui a commis par ailleurs un drop affreux, et un pour Alge Crumpler, qui est donc toujours un joueur de football professionnel… Mais où est donc Aaron Hernandez (inactif pour blessure) ?

A part ça, pas grand-chose… Un match où les Patriots auront surtout utilisé le jeu de course derrière BenJarvus Green-Ellis qui produit 104 yards en 19 tentatives (5.47 ypc) et Danny Woodhead qui apporte 93 yards en 13 tentatives (7.15 ypc), plus un TD. On aura même vu Fred Taylor apparaître, le temps de perdre 3 yards… Les Patriots ont donc plus que réussi à courir contre Buffalo, chose que les Dolphins avaient été incapables de réaliser la semaine passée, ces pitres.

Bien, il nous reste juste à remarquer qu’avec seulement 9 pertes de balles (INTs et fumbles) depuis le début de la saison, la troupe de Coach Hoodie est en passe de battre – on y revient souvent dans cette partie dédiée à New England, je trouve, sans doute un bias de l’auteur de ces lignes – le record de pertes de balles sur une saison, 13, détenu par… Les Miami Dolphins !




New York Giants :







































Et encore une fois, New York nous rejoue le coup de l’effondrement de fin de saison. L’équation était pourtant simple pour Big Blue : en gagnant ce match, les hommes de coach Coughlin écartaient les Packers de la course à la wildcard et se qualifiaient pour les playoffs.

Et les Giants sont tombés à plat, une nouvelle fois.

Malgré tout, ils auront été dans le match jusqu’au milieu du troisième quart, inscrivant leurs derniers points du jour par Lawrence Tynes.

Et puis, après, le triomphe de celui qui est en train de devenir la mascotte de Lambeau Field, le fullback John Kuhn (avec la foule qui hurle Kuuuuuuuuuuuuuuuuuhn dès qu’il touche le ballon…) qui inscrivait deux TD en plus de celui de Donald Lee pour donner une avance confortable aux Packers.

Aaron Rodgers est vraiment un faiseur de différences. S’il avait été là la semaine passée, osons réécrire l’histoire, les Patriots n’auraient peut-être pas gagné, allez savoir… Après tout, la victoire des Bostoniens aurait peut-être été plus large, puisque c’était Rodgers qui avait été incapable tant qu’il avait été sur le terrain de mener les Packers à des points contre les Lions… Le football n’a pas de vérité absolue, sur un match tout peut arriver, mais une chose est certaine : quand votre défense n’arrive pas à contenir l’attaque adverse et que votre attaque ne parvient pas à ne pas rendre le ballon à l’adversaire, vous êtes mal en point.

Illustration dimanche soir : la défense des Giants concède 515 yards dont près de 400 dans les airs, sans mettre de pression ou presque sur Aaron Rodgers (1 sack, pour Tuck), derrière une ligne qui a sorti son meilleur match de la saison.

La ligne des Giants n’a pas été mauvaise non plus contre la pression des Cheeseheads (1 sack, pour BJ Raji), mais Eli est parti en vrille (17/33, 301 yards), lançant 4 interceptions et deux TD (pour Mannigham et Nicks, auteurs respectivement de 132 yards et 93 yards en réception). Et ses coureurs ne l’ont pas aidé, perdant chacun un fumble, dont le plus joli forcé par Matthews sur Jacobs.

La secondary des Giants, compte tenu du peu de pression mis par la defensive line, a souffert contre les receveurs des Packers, laissant 142 yard à Jennings et 124 à Jordy Nelson qui n’est tout de même pas le second coming of Ed McCaffrey.

Et aujourd’hui, il n’existe sans doute pas plus grand supporter des Bears que les Giants. Mais nul doute que Philly et Atlanta aimeraient bien, eux aussi, ne pas avoir à croiser, éventuellement la route des Packers en playoffs.

By the way, Eli Manning réussit sa saison la plus productive avec 30TD, mais aussi la pire en termes d'interceptions avec 24. Et aucune équipe n'a jamais réussi à aller en playoffs avec un titulaire ayant commis 24 interceptions sur la saison...




Chicago Bears













































Si on m’avait dit un jour que Chicago remporterait un gros match grâce à son attaque, j’aurai, je pense, qualifié mon interlocuteur de pitre absolu, ou au mieux de comique tripier. Eh bien… Dimanche soir, sorry Brian, mais c’est l’attaque des Bears qui m’a impressionné sur ce match, au cours duquel l’ami Rexy Ryan n’aura sans doute pas trop pris son pied (humour agricole).

Ouais, l’attaque des Bears, emmenée par un Cutler assez impressionnant, évoluant derrière une ligne offensive qui arrive à fonctionner à peu près correctement pour le moment en protection de passe, et même, pour le coup, à ouvrir quelques espaces pour Matt Forte… à la course. Oui, camarade, tu as bien lu : ‘espaces’, ‘Matt Forte’, ‘à la course’ dans une même phrase sans que celle-ci ne contienne la moindre négation. Si ça c’est pas fort de chez fort…

On pensait voir un match de défenses, parce qu’après tout, la défense des Bears demeure réputée malgré deux ou trois derniers matchs au cours desquels elle a été portée disparue, et que la défense des Jets, au moins statistiquement, tient bien la route. Think again.

Un vrai bon festival offensif, avec quelques changements de momentum. Une première partie de rencontre où la défense des Bears contre la passe était curieusement absente, permettant à Sanchez de compiler 13 passes sur 15 pour 156 yards dans la première mi-temps. Avant de revenir à un beaucoup plus Sanchézien 11/22, avec l’interception qui tue le match, à la toute fin de rencontre, alors que les Jets n’ont plus de timeouts, et doivent bien tenter quelque chose pour arracher la rencontre comme ils l’ont beaucoup trop fait.

Une belle adaptation de la défense en seconde période au gameplan offensif des Jets qui trouvait en fonction des couvertures proposées par les Bears le spot où placer le ballon (vers l’intérieur en slant ou en « in » sur la cover one avec un seul safety, dans les zones soft sur l’extérieur avec deux safeties en cover 2). Avant que, finalement, une erreur ne soit commise, attribuable pour moi à Sanchez, après tout, c’est lui qui lance le ballon, non ? Fake cover two des Bears, avec Urlacher qui vient poser très profondément dans le backfield sa couverture (il joue sur le coup encore plus loin qu’un MLB de vraie Tampa 2), autorisant Harris à se décaler vu que les Jets n’ont personne qui attaque l’axe, et à venir sauter sur la trajectoire de passe de Sanchez. Ballgame.

Un match plutôt équilibré à l’arrivée, avec la seconde période aux Bears, toutefois, qui nous ont sorti le genre de big plays qui peut faire mal contre une défense qui tente le blitz. Avec deux réceptions de longue distance pour Johnny Knox. Pas un foudre de guerre, mais dans son registre, il peut faire mal. Et manger par exemple un Cormartie en jouant sur un peu plus que la vitesse, TD de 26 yards.

Knox est aussi à la réception d’un TD de 40 yards suite à un fake punt des Jets, encore un, complètement foiré et qui n’aura surpris son monde que durant un petit douzième de seconde.

Gros match aussi de Matt Forte, donc, avec 169 yards au total dont 113 à la course, sans avoir besoin de 56 portés pour empiler ces yards (19 carries, soit 5.95 ypc, dont une longue course de 32 yards). Forte aura fait un peu du Marshall Faulk version Greatest Show on Turf par moment, servant de soupape lorsqu’on sentait que le blitz allait venir. Une belle réussite, tiens.

Bref, les Jets étaient de toute façon qualifiés grâce à la défaite de Jacksonville – cough, fake, cough – contre les Redskins en prolongation. Et Chicago peut s’assurer la seconde place de la NFC en allant battre les Packers dimanche prochain. C’est loin d’être fait, mais si ça se produit, je ne crierai pas au vol comme à l’occasion du match aller.

Parce qu’aujourd’hui, ces Bears, il vaut mieux les prendre au sérieux…




VERCHAIN'S PICKS FINAL


Games of the Week : 2/2

Locks of the Week : 1/2 (de qui te moques tu, San Diego ?)

Upsets of the Week : 0/1 (farewell, Mike)

Thursday Nighter : 1/1

Christmas’ Bad Santa Bowl : 0/1 (David Buehler, je te hais.)

Monday Nighter : 0/1

Rest of the Week : 4/7 (Miami ne sait donc pas gagner à domicile, Tim Tebow serait déclaré Homme de l’Année s’il jouait à New York et Jacksonville fait tout pour qu’on les considère comme de bons gros FAKES !).

Ceci nous amène donc à un total de 8 bons pronostics sur 15 matchs. Juste au-dessus de la moyenne, quoi… Le match des Eagles ayant lieu ce mardi soir, une mise à jour des résultats finaux sera publiée avec les Power Rankings.

Vous rêviez d’une bonne excuse pour les lire ? Eh bien, voilà, vous l’avez !

Au total, sur l’année, je me retrouve donc à avoir pronostiqué correctement 151 rencontres sur 235 matchs joués. Un taux de réussite de 64.25%. Bon, c’est pas génial, il y a mieux, mais il y a pire, aussi… Non ? Bon.

Had you picked Jaime, Jaime and Jaime...
You would have scored a perfect. Pitre !


NEXT WEEK ( ON TV) :

Compte tenu des résultats de ce dimanche, la semaine prochaine pourrait ne pas être passionnante. Sauf pour la NFC.

Dans l’AFC, il ne reste que quatre matchs ayant un vrai enjeu :

Dans l’AFC South, les Jaguars vont chez les Texans, et les Colts reçoivent les Titans. Une victoire des Jaguars et une défaite des Colts envoie Jax en playoffs (ouais, je sais, je me répète).

Dans l’AFC North, duel à distance entre les Steelers et les Ravens. Pittsburgh sera à Cleveland, et les Ravens recevront les Bengals.

Dans la NFC, on verra :

Le choc des Bears chez les Packers, avec dans le même temps les Giants qui tenteront d’arracher les playoffs contre les Redskins (need help), les Eagles contre les Cowboys, pour une bye week en playoffs. Et les Bucs à New Orleans, aussi…

Et sur NBC, THE GAME ! Le Toilet Bowl, qui donnera la première place et les playoffs à Seattle ou à Saint Louis. Préparez les sacs à vomi !


CHEERLEADERS











'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...


Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...


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