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mardi 7 décembre 2010

Verchain's Takes : Week Thirteen

















SCORES


























STANDINGS
















































STATS

Weekly Leaders










































Season Leaders
























WHAT YOU SHOULD KNOW


Time to jump up and down on that Panic Button, Indy…

« Where have you go, Peyton Manning, a nation turns its lonely eyes to you ». Ceux qui ont trouvé l’allusion gagnent un abonnement d’un an au Verchain Inc Blog…

Peyton Manning est dans une incroyable série de trois matchs avec 11 interceptions à la clé. 11 interceptions !!! La moitié d’une saison normale de Brett Favre ou de Chad Henne ! Peyton Manning !

C’est la première fois qu’une telle catastrophe se produit pour l’un des tous meilleurs quarterbacks de tous les temps, et des siècles à venir. 11 interceptions, c’est même plus que ce que le joueur a lancé sur une saison, parfois (4 saisons à moins de 11 interceptions). Mais on est où, là ?

Manning essaie de trop en faire. Ou est contraint de trop en faire. Coéquipiers blessés ou en méforme, jeu de course inexistant, ligne offensive qui contribue à cette absence de jeu de course (le garde Ryan Lilja, viré par Bill Polian, fait des heureux du côté de Kansas City), défense aux abonnés absents, qui s’est encore fait marcher dessus par les Cowboys de Jon Kitna et Tashard Choice (le meilleur troisième running back du monde… qui a emmené le jeu de course de son équipe, 217 yards au sol à l’arrivée), dans laquelle on pénètre comme tout membre turgescent d’acteur professionnel à l’intérieur de l’intimité bien lubrifiée d’une blondasse siliconée dans toute bonne production de Dorcel qui se respecte…

Et Peyton… Erreurs de communication, mauvaises lectures, lancers qui flottent comme jamais.

Le pire, c’est que Peyton n’a pas l’air fini comme un vulgaire Brett Favre. Il est encore capable d’opérer un peu de magie, de servir Wayne pour 200 yards, record personnel du vieillissant receveur, de ramener son équipe à portée de tir, juste le temps pour sa défense de l’abandonner, ou de lancer une interception de plus.

J’ai mal au cœur à voir Manning comme ça. Vraiment. Mais, hé… Les Colts peuvent toujours remporter l’AFC South, en gagnant les 4 derniers matchs de la saison. Ils passeraient devant les Jaguars (si Jax venait à gagner les trois matchs à disputer en dehors du clash à Lucas Oil Stadium) en fonction d’un tiebreaker lié aux performances contre les autres équipes de la division. Si Indianapolis bat les Titans deux fois, ce sera une fois de plus que les Jaguars, et cela sera suffisant pour arracher la première place, et un tour de playoffs à la maison.

Les Colts ont participé aux playoffs tous les ans depuis bientôt dix ans. Et Peyton ne peut pas continuer d’envoyer des interceptions retournées pour 6 points à chaque fois comme on enverrait des textos à Jenn…

Run the table, guys. Plus le droit à l’erreur.


Good teams win bad games.

Les Falcons ont donc encore une fois gagné un match avec un écart inférieur à 7 points. Ils en sont à 7-1 dans la catégorie cette année, ayant battu notamment les Saints, Ravens, Packers et donc maintenant les Buccaneers de la sorte.

Qu’est-ce que cela nous prouve ? Que les Falcons ne commettent pas d’erreurs, de pénalités, et ont assez de talent et de nerfs pour aller chercher la victoire quand il le faut, dôme ou pas dôme au-dessus de leur tête pour les protéger.

Dimanche, ils ont du compter sur le réveil de Matt Ryan au quatrième quart-temps, et sur une interception réussie par le corner Grimes alors que Josh Freeman, le QB des Bucs, se lançait dans sa spéciale : le fourth quarter comeback, encore une fois.

Les Falcons se sont heurtés pendant un bon moment à une équipe des Bucs qui aura sans doute réussi son match le plus abouti de la saison, si on tient compte du déroulement de la rencontre et de la qualité de l’adversaire proposé.

Parce que l’ami Matty Ice est passé au travers du début de match, lançant deux interceptions, les premières depuis fin octobre.

Les grosses équipes, celles qui sont appelées à aller loin en janvier, voire à jouer début février, sont coutumières de ces matchs arrachés. On peut penser aux Saints gagnant à Washington l’an passé, ou à Indianapolis arrachant une victoire à Jacksonville… Cette victoire des Falcons est du même acabit, no doubt. Et le Falcons-Saints qui se profile sera le match à ne pas manquer dans la NFC South cette saison, avec sans doute une bye week de premier tour en jeu.


The J-E-T-S Suck Suck Suck !

Big Talk, uh ? Big Talk ? Make that ‘Just Talk’. And nothing in the boxers.

J’ai presque envie de ressortir ma meilleure imitation de Denny Green, le proverbial ‘They are who we thought they were’.

Just hype. Une bonne grosse baudruche qui vient de se dégonfler, d’un coup d’un seul. On nous a abreuvés pendant des semaines et des semaines de la grandeur de cette équipe, qui allait tout reverser sur son passage… Voilà tout ce qui fait le particularisme de la couverture médiatique à laquelle a droit le football américain. Notre presse française est centrée sur Paris. La presse américaine nationale est centrée sur New York. Et on a bouffé du Rex Ryan, et surtout du Mark Sanchez.

La dernière énormité en date (non, je ne parle pas du physique de Rexy, j’ai le même à la maison) : « The reason we’re a Super Bowl team is because we have him (Sanchez) playing quarterback »

Are you freakin’ kidding me ?

Sanchez, lundi : 17/33, 164 yards, et trois interceptions ! Rating : 27.8 ! Derek Anderson-like ! Si aucune passe n’est complétée dans un match, tu t’en sors à 39.6. Pitoyable, pitresque, bien loin de tout le brouhaha médiatique ridicule qu’on nous sert depuis que Sanchez a lancé une bombe à Holmes à Detroit, ou un TD pour disposer des Texans par la suite. Alors quoi ? On va nous ressortir l’excuse ridicule du vent de Foxboro ? Vous savez, le vent… L’excuse lamentable faite l’an passé pour excuser la pire performance de Sanchez à l’occasion. Le vent, il était le même pour Tom Brady, non ?

Alors, je sais, Jerzy va me ressortir des propos compromettants. J’ai relevé sur un match l’an passé que j’avais aimé ce que j’avais vu de Sanchez. Pocket awareness, lecture du blitz, mouvement dans la poche. Tout cela m’avait rappelé un peu de Dan Marino. Ouais, j’ai écrit ça. Moi. Et dois-je pour autant être impardonnable ? Sur un match, alors que je n’avais jamais vu le joueur, j’ai eu une bonne impression. Un peu de documentation et de travail autour de tout cela, et mon avis est fait. Just Talk. Je revendique le droit à l’erreur. J’ai du tomber sur un des rares bons matchs…

Par habitude ou par extraction, j’ai souvent tendance à me méfier de ce qui fait du buzz, ce que tout le monde porte aux nues, que ce soit Marion Cotillard ou Sarko… Ou Sanchez…

Whatever, the Jets are frauds !

9 victoires, 3 défaites. But who did they beat ? Hormis les Patriots en tout début de saison, les Jets n’ont battu que des équipes au record négatif. Comptez : Dolphins, Lions, Browns, Texans, Broncos, Bengals, Vikings, Bills. 8 victoires contre des équipes en dessous des 50%. Une contre l’équipe actuellement en tête de l’AFC. Et trois défaites contre des équipes ‘de qualité’, au record positif. Patriots, Ravens, Packers.

Et vous ne remarquez rien ? La presse américaine se moque des braves Buccaneers, de leur équipe de gamins, incapables de battre une équipe ‘de qualité’. Hey, who do you think you’re talking too, Big Media ?

Si les Bucs sont bien l’équipe de pitres incapables de battre un ‘gros’, alors, les Jets, comment doit-on en parler ? Et encore, on ne parlera pas de la manière loin d’être impressionnante dont certaines victoires sont arrivées (Browns, Lions, Texans).

Alors, bien sur, les Jets vont aller en playoffs. A moins de s’écrouler complètement dès la semaine prochaine face à Miami. Et peut-être même qu’ils nous referont le coup de l’an dernier, en poussant jusqu’en finale de l’AFC.

Mais Tom Brady déteste les Jets. Et ça, c’est une très bonne nouvelle pour tous ceux qui détestent les Jets.



PLAYOFFS PICTURE

Le bout de la course approche. 4 semaines, 4 match pour chaque équipe, et nous saurons. Le suspense demeure à son maximum : dans 7 des huit divisions, l’écart entre le premier et le deuxième n’est que d’une victoire. Dans l’AFC West, les Chiefs ont une avance qui peut sembler confortable de deux matchs, mais qui demeure sans garantie. Et il reste un bon gros paquet de matchs à l’ntérieur des divisions, où les leaders devront rencontrer leurs seconds ou les troisièmes équipes qui entretiennent encore un tout petit peu d’espoir. En tout cas, on se prépare à 4 semaines passionnantes.

Chaque semaine, je mettrai à jour ma liste d'équipes qui iront selon moi en playoffs à la fin de la saison, par Conference, en indiquant d'abord les deux équipes dispensées de premier tour (avec une astérisque), les deux autres vainqueurs de Division, et les deux wildcards.

American Football Conference :

Division Winners : Pittsburgh Steelers*, New England Patriots*, Indianapolis Colts, Kansas City Chiefs

Wild Cards : Baltimore Ravens, New York Jets.

Not that far away : Uh...


National Football Conference :

Division Winners : Atlanta Falcons*, Green Bay Packers*, New York Giants, St Louis Rams.

Wild Cards : New Orleans Saints, Chicago Bears.

Not that far away : Philadelphia Eagles.



THREE THINGS I LIKED

  1. Welcome to the NFL rook… Whack ! Enfin. Enfin, deux des trois Defensive Ends à gros profil sélectionnés lors de la draft d’avril dernier commencent à produire au niveau espéré par leurs équipes. Jason Pierre-Paul, d’abord, un beau pari des Giants, pour augmenter encore la profondeur de l’effectif sur la ligne défensive. 4 sacks, deux fumbles forcés dont un recouvert sur les deux dernières semaines. Voilà ce qu’on appelle atteindre le top au bon moment. Ditto pour Carlos Dunlap à Cincinnati, en vue ce dimanche, avec 1.5 sacks, ce qui lui fait 3.5 sur les deux dernières semaines. Dommage, simplement, que Derrick Morgan soit porté disparu, blessé, du côté de Nashville.

  1. Chicken Dance ? Great, great tactics. On aurait pu croire qu'il y avait du Peyton Manning, le vrai, pas son jumeau maléfique qui a pris sa place depuis 4 matchs. Brees nous fait sa petite dance, dans un play conçu pour forcer la défense à se mettre hors jeu, en feintant des snaps, en l'énervant en remuant pour placer des joueurs. Les Saints appellent ça le 'No Brainer Freeze'. Et bam, Sims part hors jeu, sur une quatrième tentative pour les Saints, accordant le first down à Brees, qui trouve par la suite Marques Colston pour le TD de la victoire. Les Saints recommencent à gagner des matchs au cours desquels ils ne sont pas transcendants. Et ça ressemble furieusement à 2009, tout à coup...

  1. Here’s to you, Champ Bailey. Bon, dans le marasme qu’est le jeu de Denver, le temps est venu de rendre hommage à un joueur qui aura été un grand cornerback sur l’ensemble de sa carrière. Dimanche, Champ Bailey aura parfaitement contenu le receveur qui fait une des meilleures saisons parmi les receveurs actuels, Dwayne Bowe. Bailey a contraint Bowe à une performance à la Randy Moss. Mais pas à la Randy Moss de sa troisième saison. A la Randy Moss version 2010. Une ligne de stats complètement blanche, mettant ainsi un terme à la série de réceptions et de TD glorifiée ici la semaine passée. No catch. No yards. No score. No nothing. Chapeau, monsieur Bailey.



THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. Those Packers uniforms are freaking ugly : Oh... Un uniforme pour rendre hommage aux Packers de 1929. Il doit bien y avoir une raison pour que cet uniforme hideux, bleu, or et moche, avec les casques marrons (pour imiter les casques en cuir de l'époque), n'ait pas survécu aux années 30... Il n'y avait pas la télé en couleur à l'époque. Pas de télé du tout, d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons...


  1. Hello, Titans ? Les Titans sont formidablement nuls. Punchless depuis trop longtemps. Aucun TD inscrit depuis le 14 novembre. 14 quart temps sans pénétrer dans l’endzone. Young, Rusty Smith, Collins, même combat. Ineptes. Collins, ce dimanche, c’est : deux interceptions, même pas 200 yards à la passe, et un joueur dont on a l’impression qu’il est complètement à côté de ses pompes. Tennessee était censé être une équipe qui est faite pour décembre, avec un gros jeu de course ? CJ1K peut toujours tenter de toucher les 2500 yards à la course en jouant à Madden, il est complètement invisible depuis deux rencontres (58 yards au cumul dont 53 dimanche). Tennessee était supposé avoir une défense costaude, composée de joueurs durs ? Les Jaguars les ont relégués au rang de lavettes, courant au travers de la défense durant toute la sainte journée. MoJo nous sort la meilleure performance au sol de sa carrière (186 yards en 31 portés, soit 6 yards tout juste par essai. Wow.), Garrard score encore à la course… Et voilà donc la 5ème défaite d’affilée pour une équipe qui était à 5-2 et avait tout simplement démoli les Jaguars au match aller. C’est la cinquième fois en 7 ans que les Titans ‘réussissent’ une série de 5 revers consécutifs. Et maintenant, avec le retour prévu de Kenny Britt, Randy Moss pourrait se retrouver une nouvelle fois viré d'une équipe. L'année de trop...

  1. Worst game of the Week : Carolina at Seattle. Un match un peu Jerzyesque, du grand n’importe quoi. Je ne sais pas encore si l’homme à l’Overtime nous prépare quelque chose pour cette semaine, mais ce match mériterait de figurer dans son Panthéon masochiste des matchs merdiques qu’il s’inflige par moments. Carolina qui mène à la mi-temps sans être particulièrement bon, Seattle qui revient avec Lynch et une interception de Tatupu. Hasselbeck qui lance deux interceptions. Et surtout, encore une fois, le showbating ridicule a fait son apparition sur le terrain. Cette fois, c’est Leon Washington qui joue le rôle du clown, sur un long retour de punt, se faisant tackler par le punter à quelques yards de la ligne. Pitre ! Finalement, le seul moment où les fans des Hawks auront eu raison d’applaudir, c’est lors du dévoilement du numéro de maillot du left tackle Walter Jones, le 71, qui est officiellement retiré par la franchise. Cette micro-cérémonie aura eu lieu pendant le two minute warning. C’est bien, Seattle a le sens du spectacle dans les trucs périphériques. Parce que pour ce qui est du football…

L'HISTOIRE A LA CON

Pas grand-chose à se mettre sous la dent de bien croustillant dans l’actualité de la NFL cette semaine. A part peut-être qu’il a été recommandé aux joueurs de faire des économies par rapport à la perspective du lockout qui semble de plus en plus se préciser.



Et ce même si le syndicat des joueurs va remettre la pression sur la NFL en déposant normalement cette semaine une plainte pour collusion entre les 32 franchises de la Ligue dans le cadre du très faible nombre de mouvements sur le marché des free agents ‘restricted’ (un seul, en fait). Dans le cadre de la loi anti-trust, comme la NFL affirme que ses franchises sont indépendantes les unes des autres, et pas 32 filiales de la NFL, une entente de facto pour ne pas se livrer à une saine concurrence pour la signature de joueurs peut entraîner un procès en entente illégale…

Faire des trucs marrants avec des histoires de droit du travail, de conventions collectives, et du fait qu’on ne verra peut-être pas de football la saison prochaine, c’est une chose assez compliquée.





Et puis, finalement, tout le monde sait que cette rubrique ne sert qu’à une chose : parler du Jenn Sterger Gate, du nom de la donzelle qui hante ce blog depuis très, très longtemps.

Peter King de SI a rapporté sur NBC ce dimanche que Brett Favre ne devrait pas être suspendu par la Ligue dans le cadre de l’investigation autour des photos de Little Brett (ou pas) envoyées à Jenn Sterger par Brett (ou pas). On ne sait pas bien si le boulot de Mac Taylor / Horatio Caine / Gil Grissom sur les images fournies par Jenn ont donné quoi que ce soit, mais le manager de Jenn nous fait une nouvelle sortie publique, affirmant que mademoiselle Sterger pourrait bien rendre les clichés publics, vu qu’elle est en mesure, à ce qu’il dit, de prouver qu’il y a bien eu harcèlement… On n’en sortira sans doute jamais… Ou on en sortira bientôt…

Voilà, les quelques lignes réglementaires sont écrites, so…

Here is your Mandatory Jenn Sterger Pic of the Week.


Verchain dit que j'ai l'air d'une cruche...
Mais d'une cruche dans laquelle il aimerait bien se transvaser...






IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

  • And at the end of the day, Josh ‘when does the Frat party start ?’ McDaniels got canned by the Broncos. Denver a promu à sa place un certain Studesville… Peut difficilement faire pire, ce monsieur inconnu, coach des running backs de son état. Belle marque de confiance dans les coordinateurs, pour nommer un position coach (le troisième niveau de la pyramide…) plutôt qu’un ex-assistant de McDaniels… Les braves fans de Denver n’ont pas fini de souffrir… Troy Calhoun, le coach de Air Force s'est déclaré non intéressé par le poste.


- Derek Anderson et Max Hall sont blessés (commotion pour le premier, séparation de l’épaule pour le second). Welcome to the NFL, John Skelton ! Comme si le jeu de passes des Cardinals ne pouvait pas être encore pire…


- Chad MochoStinko n’a tenu aucune de ses promesses ce weekend. Pas de pain dans la tronche à traver le facemask de Darren Sharper. Et pas d’achat en masse des billets invendus du Paul Brown Stadium pour que le match des Bengals soit diffusé localement. Just Chad being Chad…


- Brett Favre… Le Vieux a passé une IRM lundi, qui a révélé une torsion d’un tendon de l’épaule (pour plus de détails médicaux, tapez le 15). Et si ça s’arrêtait maintenant ? Après tout, Tarvaris Jackson nous a fait une belle imitation d’un Favre noir dimanche (non, pas de jeux de mots vaseux sur Jenn, pervers !). Et puis, ce serait là une sorte de sommet de sa carrière, le bon moment pour partir… Au moment où un lineman des Bills précipitait le Vieux au sol, le ballon se mettait à flotter dans les airs pour tomber dans les mains de Drayton Florence, qui retournait pour le TD des Bills. Quelle plus belle façon de partir pour le Vieux que sur une dernière interception ?


- Albert Haynesworth est suspendu par les Redskins pour 4 matchs, comme le permet le CBA, pour conduite préjudiciable à l'équipe. Farewell, Fat Albert !


  • Finalement, il n’y a pas que des abrutis à Pittsburgh. Mike Tomlin se déclare fatigué de devoir commenter chaque amende infligée à Harrison par la Ligue, et Dick LeBeau, le coordinateur défensif, a insisté dans ses déclarations de dimanche sur le fait qu’il soutenait la démarche menée par la Ligue d’éliminer les hits vicieux, car la sécurité des joueurs est la chose la plus importante, car la vie est précieuse. Mazel tov !

WHAT ABOUT YOUR TEAM ?

Chicago Bears

































Je le disais plus haut, les bonnes équipes se doivent de gagner les mauvais matchs... Et une nouvelle illustration de la part de Chicago, donc, sur cette rencontre.

Avec une petite polémique autour de l'arbitrage, pour changer... Ces matchs entre Lions et Bears, décidément, ne tiennent pas à grand chose cette saison, et on l'a encore vu dimanche.

Question : si ce n'est pas Jay Cutler mais disons Matt Forte qui se fait jeter au sol par Ndamukong Suh, voit-on un flag sur le terrain à ce moment là ?

On peut avoir l'impression que le mouvement de Suh revient à mettre un coup à la tête du coureur, mais se trouve-t-on vraiment dans le cadre d'un defenseless player comme le décrivent les règles ? Uh ? Il faut croire que oui... Mais n'oublions pas que c'est Ed Hochuli, la version musclée de Gene Steratore qui a officiait dimanche... Les Lions peuvent avoir quelques regrets, tiens...

Le play offre un premier down à Chicago, depuis les 7 yards des Lions, et Cutler trouve Brandon Manumaleuna (un vétéran dans la Verchain's list des noms marrants) pour le TD qui fige le match.

Je n'ai pas vomi comme si la cible de la 'brutalité' de Suh avait été Mark Poster Boy Sanchez, mais presque.

Au-delà de cette polémique qui n'en est peut-être pas une en-dehors de ma cervelle un peu abîmée par des années de consommation excessive de substances liquides à base de malt, on aura vu un peu de football, tout de même, dimanche.

On peut remarquer au passage de Cutler aime les Lions, puisqu'il a remporté ses 4 matchs contre Detroit. 9 TD contre une seule interception. Alors qu'il en est à 11 victoires et 12 défaites sous le maillot des Bears contre les autres équipes, avec 35 TD et 35 INT. Hello ?

Cutler, une nouvelle fois, a été bon contre les Lions. Certes, un fumble, mais aussi 21 complétions sur 26 tentatives, pour 234 yards et le TD qui gagne le match. Avec un rating de 117. Hello ?

Le jeu de course a trouvé un peu de vie contre la triste défense au sol des Lions, avec 114 yards en 28 tentatives. Et Bennett s'en sort avec 104 yards en réceptions.

La défense, par contre, a parfois montré des lézardes. Jahvid Best a sorti la course de 45 yards, et Chicago aura concédé au total 302 yards, dont 5 yards par course en moyenne, merci à la course de 45 yards. Hors cette course, les Lions, qui ont une attaque au sol anémique, auront couru pour 3.4 yards, ce qui est plutôt bien pour une défense. Contre la passe, et contre Drew Stanton, les Bears auront autorisé Megatron à inscrire son 12ème TD de la saison. Calvin Johnson devient ainsi le premier receveur de l'histoire des Lions à réceptionner 12 TD au moins lors de deux saisons consécutives. Ah, et laisser les Lions convertir près de 45% de leurs troisièmes downs... Et je ne parle pas de Cliff Avril et de ses trois sacks...

Si Chicago parvient sur la fin de saison à faire fonctionner en même temps l'attaque de dimanche avec la défense de certains matchs plus tôt dans la saison, et maintient les special teams au niveau, watch out !

Parce que tout n'est pas fini, loin de là, et le calendrier restant a de quoi faire peur, un peu : Patriots, Jets, Vikings et Packers pour finir la saison, pour un match qui pourrait valoir très, très cher.




Miami Dolphins

























Les hauts parleurs du Sun Life Stadium ont craché à l’issue de la rencontre ‘Don’t Stop Believing’. Oui, bien sur. Ils auraient mieux fait de balancer du Therapy : ‘Stop it you’re killing me’. C’est ce qui est passé dans ma tête (oui, je suis parfois en mode juke-box, le dimanche, et souvent, la machine ne sort pas que des trucs amusants…) en direct, en voyant Chad Henne lancer sa troisième interception du jour, une vraie mocheté. Balle déviée quasiment dès qu’elle quitte sa main, pour retomber entre les doigts du safety Adams des Browns, qui retourne le ballon jusqu’aux deux yards des Dolphins. Un coup d’œil sur le tableau : il ne reste qu’un timeout aux Dolphins, et un seul mot me vient à l’esprit : Ballgame.

En effet, Delhomme met un genou en terre dans la victory formation, timeout Miami, il remet ça par deux fois, le temps s’écoule, et il ne reste plus que 4 secondes lorsque Mangini appelle son timeout, envoie Phil Dawson sur le terrain. Quelques huées subsistent, mais le Sun Life s’est déjà bien vidé de ses spectateurs. Belle défaite.

Bon, retenons quelques points positifs pour les Dolphins :

Cameron Wake est égal à lui-même, et mène l’AFC en termes de sacks avec 12, après en avoir infligé 1.5 à Delhomme.

Dan Carpenter a réussi un field goal de 60 yards, soit le cinquième plus long de l’histoire (à égalité avec d’autres, apparemment).

La défense de Miami a contenu Peyton Hillis à 57 yards, et l’a empêché de jouer le bulldozer jusque dans l’endzone pour une fois cette saison.

Et voilà pour le positif.

Le reste ?

Nolan Carroll qui laisse échapper une interception qui aurait sans doute amené un TD.

Ronnie Brown une nouvelle fois porté disparu avec 50 yards au sol, le dix-septième match de suite qu’il n’atteint pas la barre des 100 yards.

Brandon Marshall qui regarde le match depuis le banc, en civil, et Brian Hartline qui le rejoint dès le deuxième quart-temps.

Vernon Carey qui se blesse au genou.

Un field goal de Carpenter qui est bloqué par Shaun Rogers qui aura passé pas mal de temps du mauvais côté de la ligne pour les Dolphins.

Et puis, une attaque qui foire à mort pendant tout le match sauf durant 6 ou 7 minutes, sur le drive qui amène le TD de Fasano.

Merci à Chad Henne, qui vient sans doute de prendre un billet pour un poste de backup quelque part la saison prochaine. 3 nouvelles interceptions, deux pour Elam et une pour ce fantastique Joe Haden. Le tout avec un rating JaCircussesque de 37.8. Formidable.

Tony Sparano, futur ex-head coach des Dolphins ? Tic-tac, tic-tac…

Et la semaine prochaine ? Les Jets. Encore une belle humiliation en perspective…




Oakland Raiders at San Diego Chargers :































Aouch ! Voilà le genre de performance qui fait mal, et qui pourrait coûter les playoffs aux Chargers.

On oublie le côté Mister December de Philip Rivers, qui vient donc de connaître sa première défaite sous le maillot des Chargers en décembre. Et cette fois, les Chargers n'ont pas perdu qu'à cause de plays foirés par les équipes spéciales, ou presque.

Darren Sproles a trouvé le moyen de laisser tomber le ballon sur un retour de punt très tôt au premier quart, recouvert par Hiram Eugene sur les 18 yards des Chargers. Et les Raiders ont eu le cran de pousser jusqu'à la quatrième tentative sur cette série, feintant une course au milieu par Reece, transformée en un bon vieux bootleg des familles pour Jason Campbell. La défense des Chargers a complètement mordu sur le play, personne ne semblant regarder dans la direction de Campbell alors que le QB partait vers la gauche pour parcourir les quelques yards qui le séparaient de la ligne. Regardez bien le numéro 90 des Chargers. Applewhite regarde vers la droite de l'attaque, et ne prend conscience du bootleg qu'à la toute dernière seconde, quand Campbell est passé. Ouch.

Une interception lancée par Rivers sur la série suivante permettait aux Raiders de prendre 14 points d'avance. Ugly throw, overthrown vers Malcolm Floyd pour les bras de Mike Huff. Et les Raiders marquent par Ford, encore.

La défense des Chargers, globalement, est passée à côté de son match. 251 yards concédés à une attaque au sol des Raiders qui avait pourtant complètement sombré à la fois contre les Steelers puis les Dolphins. 97 yards et un TD pour McFadden, 95 yards et un TD pour Michael Bush, qui courent comme un one-two punch efficace sur le match. McFadden la foudre, Bush la terre. Deux styles différents et complémentaires. 52 courses au total pour les Raiders. Une tactique à l'ancienne, en quelque sorte. Qui aura suffi pour permettre aux Raiders d'effacer une nouvelle grosse série de pénalités, 13 au total pour 105 yards.

Très vite menés, les Chargers ont abandonné la course, et se sont contentés de 21 yards au sol. Tolbert n'a que très peu touché le ballon, avec des Chargers contraints de tenter de revenir rapidement au score. C'est le plus faible total de yards enregistré par les Chargers cette saison, avec 286.

C'est donc la première fois depuis 2001 que les Raiders remportent la série contre les Chargers.

Oakland a mis la pression sur l'attaque aérienne des Chargers, sackant Rivers 4 fois, et le mettant sous pression une bonne partie du match. Et ce, même si Gates demeure une menace permanente pour les défenses, même sur un pied.

Et maintenant ? Les Chargers se retrouvent à égalité avec les Raiders en termes de record. Si San Diego perd à la maison contre les Chiefs la semaine prochaine, leur saison est terminée. Et ils auraient besoin d'aide, quoi qu'il en soit, pour remporter la division, ce qui sera sans doute le seul moyen de toucher une place en playoffs.

Besoin d'aide des Raiders, peut-être, qui rencontreront Kansas City lors de la dernière journée, avec peut-être la possibilité de les rattraper sur la ligne, si les Chiefs venaient à perdre contre les Chargers par exemple. On aurait alors une possible égalité à trois équipes à 10-6 pour le titre de l'AFC. Allez savoir, tout est possible avec cette équipe d'Oakland, qui doit encore rencontrer les Jaguars, les Colts et les Broncos en plus des Chiefs. Une équipe qui a un peu une double personnalité, capable de disparaître contre Pittsburgh ou Miami, et de dominer les Broncos de manière affreuse, de battre les Chargers de manière convaincante (beaucoup plus qu'à l'aller, par exemple)... Allez savoir, avec ces Raiders, tout est possible.

En tout cas, ce match a démontré que Campbell valait bien mieux que Gradkowski, le petit chouchou de Tom Cable...




Baltimore Ravens :

























Troy Polamalu aura donc fini par faire la difference. Car c’est lui qui réussit l’action du match. Joe Flacco a l’air perturbé sur un gros blitz des Steelers qui mange complètement la protection de la ligne offensive, et avant qu’il n’ait pu se débarrasser du ballon… Polamalu lui touche le bras, fumble. Woodley récupère et ramène le cuir dans les 10 yards de Baltimore.

Big Ben, la diva qui aura prétendu cette semaine avoir plus de blessures au pied que Favre n’en a eu à tous ses membres sur l’ensemble de sa carrière sans que cela ne se voie trop sur le terrain, trouve ensuite sur une courte passe Redman (who ?), qui bat deux Ravens incapables de le tackler et finit dans l’endzone, à moins de 3 minutes de la fin. Mais c’est la fin pour Baltimore, au moins sur ce match. Et ce, malgré le fait que la défense, pour une fois, s’est montrée dominante contre une bonne équipe.

Les Ravens laissent la première place de la poule aux Steelers, et auront sans doute un peu de mal à se remettre pour aller chercher la première place de l’AFC North.

C’est la sixième fois de la saison que les Ravens laissent échapper un avantage au quatrième quart-temps. Ils ne s’en sont pas remis, cette fois. La série de victoires à domicile s’interrompt donc à 8, à une victoire du record.

Une victoire qui aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre, ce match étant serré comme à chaque rencontre entre les deux équipes. On notera que Flacco n’a pas été flamboyant sans être médiocre non plus (un pourcentage de complétions à la Sanchez, toutefois), et que les Ravens ne sont pas parvenus à courir de manière consistante contre la grosse défense de Pittsburgh qui semblait par instants avoir retrouvé un peu de consistance. Les Ravens ont été limités à 11 yards en autant de tentatives sur la première mi-temps. Pittsburgh n’aura pas été plus brillant, d’ailleurs…

Vintage game, donc, entre deux équipes qui adorent se cogner à chaque opportunité. Et des blessures, donc. Heap et Miller, les deux TE titulaires. Flozell Adams. Sepulveda, le punter des Steelers. Suggs et Ngata qui ont essayé d’arracher la tête à BigBen, finissant par lui péter le nez. Vintage game, je vous dit.


Moi qui suis un partisan du jeu de passes flashy, et parfois aussi du bon vieux run game à l’ancienne, j’ai toujours un peu de mal avec des matchs qui semblent plus faits pour être une baston de rue qu’un match de football. Alors, j’ai décidé d’en discuter avec l’ami Laurent, et voici ce qui en est ressorti :











1ère Partie : De la stratégie tactique à l’incapacité à s’adapter à un changement de situation : Le Dossier Cam Cameron (coordinateur offensif Ravens – ex. Dolphins)



Verchain : Donc, cette défaite des Ravens... La faute à Cam Cameron ?

LauLau : Comment as-tu deviné ?

Verchain : Disons que je me suis demandé sur le fumble de Flacco... Pourquoi les Ravens passent à ce moment du match, sur une 2° et 5 ?

LauLau : C'est plus complexe que cela... et il faut reprendre toute la chronologie du match et de l’avant-match. D’abord, j’aimerais revenir sur le Steelers @ Ravens de Dimanche dernier. Ce fut un match extraordinaire. L'incarnation de la Rivalité. Mais quelque chose m'a gêné.

Verchain : Ouais, on sait, la défaite à la fin...

LauLau : Le hit de Jameel McClain sur Heath Miller. Tu as beau détester les Stealers ; tu ne souhaites pas voir cela.

Verchain : Gosh, tu anticipes mes réflexions... Tu crois que McClain a un poster de James Harrison dans sa chambre ?

LauLau : Autant je n'ai rien à dire sur le bras qui traine de Ngata - message personnel à Big Daddy Richard Seymour : "Tu vois, gros, tu aurais pu faire quelque chose de plus intelligent que de te prendre pour Floyd Mayweather".... Autant le truc de McClain m'a horriblement gêné. D'ailleurs, au sujet de Harrison puisque tu en parles : il te sort un sack d'une beauté sur Flacco. A montrer dans toutes les écoles.

Verchain : Ah, mais, il est doué. Complètement con, mais doué.

LauLau : Ca me rappelle quelque chose. Mais, bon, on aura l'occasion d'y revenir... Donc, le cas Cam maintenant...

Verchain : Ouais, le cas de l'homme qui a laissé un souvenir impérissable à Miami.

LauLau : Déjà... le problème majeur tient de l'avant match. La semaine de préparation et l'évolution de la blessure de LeRon McClain. Déjà, contre TB, ça pose problème. Plus de McClain, plus de production sur le terrain. Tu as l'impression que les mecs sont perdus lorsqu’ils sont face à une situation imprévue.

Verchain : Pourtant, la relation Flacco-Boldin a bien marché sur ce que j'ai vu.

LauLau dit : Je vais continuer. Tu me diras par la suite ce que tu en penses. Donc... déjà, il y a ce problème qui s'était posé face à Tampa Bay.... Et la problématique pour le match des Steelers est la suivante : comment jouer sans FB ? Aucun FB n'avait été activé sur ce match. Pourquoi ? Tu emploies Dickson et Pitta, les deux jeunes rookies TE. Tu génères des combinaisons à dominante TE. Tu pousses donc les Steelers à privilégier le coverage au détriment du pass rush, leur grande force. C'était le Plan. Limiter les montées de Woodley et de Harrison. Puis Todd Heap, notre premier TE, se claque dès le 1er play à cause du froid. A cause de ce fait de jeu, tu es obligé de repenser tout l'aspect offensif. Là, tu ne te sers plus de Dickson & de Pitta comme des TE qui reçoivent... mais tu les utilises plus pour bloquer. Cette blessure de Heap a considérablement changé la donne. Tout le travail de la semaine était foutu en l'air.


Verchain : Alors que ce n'est pas leur point fort, le block.

LauLau : C'est clair.

Verchain : Mais tu crois qu'avec McClain, le fullback, Baltimore aurait pu courir contre Pittsburgh ? Ils m'avaient l'air féroces sur leurs prises de gap contre la course, ils n'étaient pas là pour plaisanter, les mecs...

LauLau : On connait la défense des Steelers. Il fallait faire comme l'année des play-offs : envoyer du gros bois avec un tank comme McClain ou encore McGahee (plus dur au mal que Little Ray) derrière McClain. Un combat à l’usure. Là, les quelques tentatives de McGahee tout seul, c'était pure suicide. A la base, l'idée d'utiliser les rookie TE pour pousser les Steelers à favoriser le coverage était une bonne idée. Le point noir, c'est la réactivité de Cam Cameron sur le sujet : Avec la blessure de Heap, Dickson & Pitta sont donc chargés de bloquer. Regarde un peu le déroulement du match : c'est du grand n'importe quoi. Plus on avançait dans le match, plus LeBeau, le coordinateur défensif des Steelers envoyait du All Out Blitz et cela donnait quoi au final ? : des situations où le rookie Dickson doit se charger de bloquer un monstre comme Harrison.... ou encore Little Ray qui bloque les montées du diable de Tasmanie.... C'est suicidaire. Comment peut-on donner autant de responsabilités à des rookies ? Comment peut-on demander à Little Ray de bloquer des mecs ? 

Verchain : Polamalu n'est pas énorme, quand même... Physiquement parlant.

LauLau : Certes, mais il faut le maitriser le zouave. Il est bondissant. Lorsqu'il saute, il a la taille de 2 Rice… Et puis, tiens, sur l’action des 60 yards réceptionné par Boldin, c'est grâce à Little Ray qui bloque la montée de Polamalu – l’un de ses rares blocks réussis. Donc les lancées étaient possibles. Gagner des yards, c'était possible. Mais fabriquer une vraie ligne pour se protéger des blitz des Steelers fut un échec. Là, c’était la ligne Maginot & la responsabilité en incombe à Cam.

Verchain : Again, au-delà de l'effondrement du gameplan que tu as décrit, le call d'une passe sur une 2nd and 5... D'ailleurs, le fumble forcé par Taz l'est sur un rush contre la course des Steelers. Quand tu protèges un avantage au score, tu ne lances pas le ballon sur une 2nd and five, for crying out loud ! Run the damn ball ! Et lance la balle au troisième down !

LauLau : Disons qu'à travers cela… l'effondrement du gameplan... l’obligation de s’adapter à une nouvelle situation... J’ai eu l’impression que Cam laissait filer, du genre : tu appelles Flacco à faire le super héros et, au final, on voit le résultat.

Verchain : Flacco, il n’est pas sexy quand même... Faut pas lui demander de te tirer vers le haut quand ça va mal...

LauLau : Et puis bon, du rush... pour quoi faire ? Toi même, tu l'as reconnu : Dickson & Pitta, c'est faiblard pour bloquer.... Il aurait fallut sortir le genre de plays contre Miami. De courts lancées à Little Ray. 


Verchain : Pour quoi faire ? Manger du temps ou forcer Pittsburgh à appeler un timeout !!! Voilà à quoi ça sert d'appeler une course à ce moment du match !!! 
LauLau : Fallait-il encore avoir un jeu de course performant. Ce qui n'est pas le cas ici. Pas de FB. Des premières tentatives foireuses. La meilleure défense contre le jeu de course en face.

Verchain : Mais pour impliquer Ray Rice dans le fameux '5 yards dumpoff' qui m'énerve tant, il ne faut pas avoir en face des zones déguisées comme les aime LeBeau, qui a inventé la zone blitz quand même. Parce que si le défenseur saute sur la ligne de passe, pick six, bonsoir Clara... On peut passer contre les Steelers. Hé, Ryan Fitzpatrick l'a fait la semaine précédente !!!

LauLau : Regardes la tournure de la discussion : on est d'accord sur les causes de l'effondrement. Mais au final quoi faire ? Nos avis semblent diverger. Cam, lui-même, n’a pas trouvé la solution. Incapable d'innover. Trop conservateur comme on le disait en début de saison.

Verchain : Bah, là, justement, il fallait l'être conservateur. Tu as un avantage à protéger, 5 yards à faire, second down, run, baby, run !!

LauLau : L'autre truc aussi à gérer, ce sont les égos démesurés de ces messieurs... tu as Mason qui fait du Mason... et Housh qui se plaint de ne pas être alimenter.... 

Verchain : Tu m'étonnes, Mount Cody doit bouffer tout ce qu'il y a au buffet...

LauLau : Or, sur ce match, j'aurais voulu voir plus souvent Donte Stallworth. Il amène une véritable profondeur. Peut être plus que les TE, la véritable menace qui aurait poussé les Steelers à favoriser le coverage se nommait Donte Stallworth. Il aurait fallut plus l’impliquer. Sa rapidité est juste exceptionnelle. On n’a jamais eu une menace pareille.

Verchain : Uhhhh. T'es au désespoir, là, pour demander du Stallworth. C'est Ted Ginn, ce type...

LauLau : Tu as vu son catch ?

Verchain : Ouais. Ted Ginn en a fait un comme ça aussi. Et ça ne compense pas tout ce qu'il a laissé tomber... Mais bon, Cam Cameron avait dit aux fans des Dolphins qu'ils allaient aimer Ted Ginn...

LauLau : Situation parfaite pour étudier le cas de Cam. Et possibilité justement de s'adapter à une situation. Il attrape ce ballon assez dur pour un catch de 60 yards environ. Résultat : tu réemploies Stallworth pour les drive suivants. Tu laisses croire aux Steelers que tu pourrais utiliser à nouveau le même type de menace en profondeur. Là, tu changes les plans de LeBeau. Tu ne subis plus LeBeau à ce moment là du match. Mais Mason est revenu de blessure et a été replacé sur le terrain. Or, à mon sens, lorsque tu as Housh & Mason sur le terrain, tu as 2 joueurs qui ont exactement le même profil. Une nouvelle occasion de perdue.

Verchain : OK. On ne tombera pas d'accord sur celle là...


Le retour d’une grosse défense ? 



Verchain : Il y a le fumble, le retour. Et là... Big Ben trouve son receveur qui fait un jogging vers l'endzone... On ne sait plus plaquer, à Baltimore ?

LauLau : C'était pourtant le meilleur match de la défense depuis belle lurette. Rien qu'au niveau de la secondary. Je n'ai jamais vu un match aussi parfait depuis l'époque Chris McAllister. Wilson, Carr & Webb ont fait un boulot incroyable pour maitriser Ward, Wallace & Miller. C'est une action. Je préfère retenir le match. On a tout de même retrouvé la grande défense des Ravens. Que c'était kiffant de voir des mecs comme suggs ou Ngata aussi impliqués.

Verchain : En revoyant les ralentis, je me suis demandé « what was THAT ???' ». Mais sur le fond, tu as raison, belle défense d'ensemble... Je l'ai signalé dans ma petite analyse introductive... Suggs a finalement gagné son chèque, non ?

LauLau : Oui, Suggs peut se permettre de faire du trash talk lorsqu'il joue comme cela. Il a pourtant relativisé sa performance car il y a défaite au bout.


Un QB introverti face à des WR égocentriques.




LauLau : L'analyse des journalises pro-Baltimore : Flacco est responsable.... Les gratte-papiers font la morale : tu sais qu'il y a le blitz ; c'est 1.2.3. je lance. S’il n’y a personne de libre dans le champ, tant pis : tu envoies la special team. C'est juste incroyable.... Comment ces mecs peuvent-ils sortir une analyse pareille du match ? Tiens et d’ailleurs au sujet de l’après-match, au vu du résultat, ce bon vieux Derrick Mason a déclaré qu'il regrettait finalement de ne pas avoir pris sa retraite. Il a déclaré s'être sacrifié pour la cause sur ce match. Il remet en cause l'offensive. Je voudrais croire qu'il parle des choix de Cam Cameron... mais je pense qu'il cible encore une fois Flacco.

Verchain : Flacco... avec son compagnon de draft Matty Ice… il me fait penser à une miss France. Joli, propre... Mais pas de quoi te faire grimper Popaul dans la stratosphère... Il a un truc coincé dans les fesses ou quoi ?

LauLau : Peut être que, justement, le QB qui rentre dans le Hall of Fame, c'est celui qui est un minimum extraverti. Mais, c’est difficile à juger. Pour moi, il y a une crise d'égo entre les WR qui altère le rendement de Flacco.

Verchain : Tu dis que Flacco se fait bouffer par ses receveurs. C'est le signe qu'il n'est pas et ne sera jamais le général que doit être un QB sur le terrain ?

LauLau : Il faut dire que l'on tient un sacré zozo aussi : Derrick Mason. Le mec a toujours été le n°1 ici. La venue de Boldin change tout. Boldin est tout de suite devenu le patron dans les vestiaires. Mason est mis sur la défensive. Il accepte mal sa déchéance, que ce soit sa perte d’influence sur l'équipe ou la baisse de ses capacités physiques. Donc il fout le foin; il met la pression sur Flacco pour être plus alimenté. De cause à effet, lorsque Mason fout la pression pour être plus servi, c’est au détriment des autres receveurs. Housh, du coup, est en colère : vois les conditions dans lesquelles il a été servi hier... des gains de... 1 yard. Et dans tout cela, Flacco a un caractère plutôt introverti. Il n'a pas le charisme naturel d'un Brady par exemple.

Verchain : Il devrait se laisser pousser les cheveux...

LauLau : Imaginons Mason qui raccroche. Tu as Boldin 1, Housh 2, Stallworth 3, Reed 4. Dans ce cas-là, tu n’es pas censé avoir de WR qui se bouffent le nez. Pas de pression. Flacco peut la jouer tranquillos. C’est comme cela qu’il est plus performant. Et puis tu as aussi le cas Cam Cameron. Peut-être je me trompe, mais je crois que Cam ne croit pas en Flacco... les audible me font penser cela. Voilà mon avis perso sur le sujet. En résumé : tu vires Mason, tu résoudras pas mal de problèmes. Mais il restera le cas Cam Cameron pour un véritable schéma de jeu offensif.

Verchain : Cam Cameron avait tout de même été brillant avec les Chargers, ce qui lui avait valu le poste de head coach des Dolphins. Il doit donc y avoir quelque chose qui cloche à Baltimore et c'est, pour moi, l'absence de leadership de Flacco.

LauLau : C'est vrai que c'est la guerre des chefs entre Mason & Boldin. Un WR qui a un peu trop de caractère donne l’impression de réduire tout de suite Flacco au silence. Mince, Mason qui va se fritter avec Flacco et le match suivant, Mason explose son nombre de catchs... Bref, Flacco est un bon QB et je trouve qu'il y a trop de critiques sur lui. Mais on connait ses points faibles. Il ne sera jamais un QB élite. Il faut faire avec. Et puis comme apparemment Ozzy voulait Ryan... Je pense que le vrai mouvement, c'est Zorn à côté de Flacco. Ca permet de développer le jeu de Flacco... mais le leadership, il faut le trouver ailleurs. 

Verchain : Donc, demain n'est pas si brillant... A mon avis, c'est quand Ray Lewis décidera de raccrocher qu'on verra si Flacco peut se forcer et devenir un leader.

LauLau : Ray Ray a tout de même un rôle de soupape, du genre : "Ne t’inquiètes pas. Fais ton truc. Nous, on gère derrière". Ray Ray rassure.

Verchain : Pour moi, il écrase un peu tout le monde avec son aura. Et jusqu'à présent, ce n'est pas lui qui mène l'attaque... Je déconne, mais bon...


Et demain ?



Verchain : il reste à Baltimore les Texans, Saints, Browns et Bungles. A Pittsburgh : les Bungles, Jets, Panthers et Browns... Tu crois encore que le titre de l'AFC North est possible, ou qu'il faudra une nouvelle fois que Baltimore aille chercher des victoires à l'extérieur en playoffs ?

LauLau : Non. Malgré ce qui est sorti dans la presse, je ne crois pas au sacre. Ce match peut être le début de la fin. Perdre contre les Steelers peut mettre un boxon incroyable chez des mecs qui ont un égo comme Mason. Ils peuvent se démobiliser pour la suite. Et puis même si ce n'est pas le cas. Même s'ils arrivent à se remobiliser.... Soyons honnête : ça va terminer comme les années précédentes. On va bruler toutes nos forces à jouer à l'extérieur. Et on va se faire éliminer en étant totalement carbo comme contre les Colts l’année dernière. Il y a trop de failles dans cette équipe pour espérer l'impensable.

Verchain : Ne te plains pas, tu pourrais être fan des Dolphins. Voilà le genre de truc qui te fait mal au cul au moins une semaine sur deux... tu sembles d’ailleurs ne pas être déçu de cette défaite qui coûte cher ? Why ?

LauLau : Cette action de Polamalu... c'est comme la fatalité... Limite, "c'était écrit." Je ne sais pas trop comment exprimer cela.... C'est comme si je m'y attendais. En même temps, on ne peut nier les qualités des mecs en face. Et quelque part, les résultats ces dernières années sont plus probants chez eux que chez nous. Quelque part, j'ai pris ça pour de la fatalité. Je n’ai pas hurlé derrière mon ordi lors de l’action de Polamalu. Je me suis dit que cela devait forcement tourné comme cela. Je ne sais pas ce que c'est, si je manque de foi dans mon équipe… Ca aurait été 2 victoires en 2 rencontres cette année. Ca semblait tellement incroyable.

Verchain : Well... Les 'experts' sélectionnaient pourtant en général Baltimore pour gagner l'AFC North et représenter l'AFC au Super Bowl ! Et je crois bien que j'ai fait la même chose, au moins pour ce qui est de l'AFC North...

LauLau : Il doit y avoir un complexe "chat noir".... Et puis, de l'autre côté, maintenant que la fin de la saison se dessine, il faut avoir une vision moyen/long terme. Demain, il y a Cleveland qui va certainement se battre pour le titre de l'AFC North. Ils ont des bons jeunes, peuvent certainement faire quelque chose. Aujourd'hui, tu sacrifies la génération 33 - 36 ans... Dommage pour Mason, Ray Ray... c'est un crève-cœur pour ces mecs là. Après, il faut voir la relève. On va dire la génération 28- 32 ans. Tu as quoi comme relève chez les Steelers ?...

Verchain : WTF ??? Your team is 8-4, and has to make a push for the playoffs !!! On aura le temps de parler de relève... On n'est pas à 6-6 comme les Dolphins, qui n'ont aucune chance d'aller en playoffs ou presque !!! La Ravens Way of Life, ce n'est pas de garder la tête haute ? Je te sens résigné...

LauLau : Ne faut-il pas être réaliste ? Voilà comment je vois le délire : les Steelers n'ont pas de relève, n'ont rien derrière la génération Keisel, Hampton, Big Ben... Qui derrière ? Ziggy Hood ? Come ON !!! This is a joke !

Verchain : Mais à ce moment de la saison, on s'en fout, bordel. C'est le moment de se regrouper, de se sortir les doigts, et d'y aller, battre les Saints, et aller jouer les gros matchs !

LauLau : Comme je te l'ai dit tout à l'heure, pour quoi faire ? Il y a trop de failles dans cette équipe. Allez, je pointe ces difficultés là :
1/ crise d'égo entre WR qui joue sur Flacco.
2/ une offensive line à la masse. Oher est trop juste et le côté droit est nullissime. On parle même de resigner Gaither.
3/ un jeu à la course vraiment pas performant du fait qu'il faut nourrir les WR
4/ un pass rush à travailler. Jarrett Johnson est tout de même loin de son meilleur niveau.
5/ un Ray Ray vieillissant.
6/ des CB qui manquent d'expérience (Webb)…

Verchain : (ou qui sont nuls : Washington)

LauLau : … donc, au final, va demander aux mecs d'aller chercher le SB en allant jouer un match de plus et surtout à l'extérieur. Soyons réaliste. Le SB, c'était hier. Il y a trop de difficultés pour espérer quoi que ce soit et l'histoire l'a prouvé ces dernières années. Ce n'est pas une question d'être résigné mais de mettre un nom sur les carences de son équipe.

Verchain : Rappel : les Cardinals sont allés au Super Bowl alors que tout le monde disait que c'était l'équipe la plus nulle accédant aux playoffs depuis la création de la NFL moderne !

LauLau : Peut être bien... tout est possible... mais, moi, je préfère me projeter sur demain. Pour le moment, mon analyse, c'est que l'on envoie les Steelers au casse-pipe avec un choix de draft tout pourri. Passée la génération des 32-35, ils n'ont plus rien derrière. Nous, les futurs leaders sont déjà là : Suggs, Ngata, Boldin, Little Ray. Donc, au final, il faut relativiser l’impact de la défaite. Elle fait que nos chances d'aller au SB se sont réduites comme peau de chagrin et, de l'autre côté, on envoie les Steelers au casse pipe. Finalement, c'est tout bénéfique. On aura un meilleur choix de draft et avec Ozzy, on en sortira encore plus fort.

Verchain : J'ai un peu de mal avec cette analyse, surtout quand on supporte comme moi une équipe qui attend un titre depuis 40 ans, et une place au Super Bowl depuis bientôt 30...
Parce que, enfin, je donnerai un paquet pour avoir les Dolphins à 8-4 aujourd'hui.

LauLau : Et 8-4, pour aboutir à quoi finalement ? Un bon parcours, ça ne mène à rien si, demain, on se fait sortir dès le 1er match des play-offs. L'histoire ne retient que le nom des vainqueurs, pas de ceux qui font un bon parcours. 

Verchain : Et à 8-4, les play-offs en vue, tu penses déjà à demain... A trop vivre dans le futur, dont on ne sait pas de quoi il sera fait, on en oublie de vivre l'instant présent...

LauLau : Je vois trop ce qu'il advient d'une équipe qui gagne le SB... Les saisons suivantes, c'est la cata... Je n’ai pas envie de vivre plusieurs années de disette. Je préfère largement que l’on continue à se construire par la draft.

Verchain : Tu es trop habitué au soccer, sans doute... Ah là là... Gagner le Super Bowl, c'est toucher le Graal. Et tant pis s'il ne se passe rien la saison suivante...


Pfiou... On avait jamais autant parlé de Baltimore ici, tiens...




New England Patriots :


































A good old butt whipping. Une fessée, à l’ancienne. Un truc que les Jets n’avaient plus connu depuis près de 25 ans. Une fesse administrée alors par une certaine équipe des Dolphins menée par le duo Dan Marino – Don Shula. Un duo duquel le couple Brady-Bellichick se rapproche de plus en plus, en tant que paire QB – Head Coach la plus victorieuse de l’histoire. Shula et Marino en sont à 116, Brady et Hoodie à 108, venant donc de prendre la seconde place dans cet anecdotique record, devant Chuck Noll – Terry Bradshaw des Steelers des années 70.

J’ai déjà évoqué les Jets avec une certaine délectation dans une partie précédente de cet article, et je ne reviendrai pas dessus ici. Enfin, pas plus que nécessaire… Tout va bien, je suis calmé.

Après un premier drive quelque peu bizarre pour le QB des Patriots, avec notamment trois incomplétions aussi foireuses qu’une passe de Chad Henne, Tom Brady a sorti une nouvelle fois le gros match nécessaire. 21/29, 326 yards, 4TD, le tout pour un ratio de 149.

Pour le titre de MVP, yen a un peu plus que le kilo, je vous le mets quand même ? Et faut-il vous l’emballer ? Ce match l’amène donc à 27 TD pour seulement 4 interceptions sur la saison. D’ailleurs, depuis 7 matchs, personne ne l’a intercepté, l’ami Brady…

Avec ces performances, et malgré Aaron Rodgers, Brady s’est selon moi quasiment attribué le MVP pour la saison, et semble autant dominer la course à l’Award que Cam Newton, dans un autre registre, a dominé la course au Heisman.

Brady en est maintenant à 26 victoires de rang à domicile, une de plus que le record de Brett Favre, et 13ème réalisateur de tous les temps avec 252 TD en carrière.

Un Brady qui déteste les Jets, et qui a bien résumé ce qu’est New England, dans le fond : « Nous ne prêtons pas attention au hype. Nous suivons vraiment notre coach, et il nous dit : ‘Quand vous gagnez, ne dites pas grand-chose. Et quand vous perdez, dites-en encore moins’ ». Tout le contraire de Big Talk, en quelque sorte…

Sans être particulièrement fan des Patriots, force est de reconnaître que quelque chose est sans doute en train de naître, à nouveau, du côté de la Nouvelle-Angleterre.

La défense jeune et plutôt médiocre cette année a sorti les barricades, et intercepté trois fois Sanchez, tout en laissant un peu courir les Jets (150 yards environ).

Un petit coup de main des Jets et du punter ridicule Steve Weatherford, auteur d’un punt de 12 yards, avant que le TD de Branch sur le drive consécutif ne mette déjà, quasiment, les Patriots hors de portée.

Je me suis recouché à la mi-temps, d’ailleurs, pour revenir devant ma télé à dix minutes de la fin. Je n’ai pas perdu grand-chose, 14 points des Pats… Et j’étais donc réveillé pour voir le second TD de BenJarvus Green-Ellis, qui ne devrait pas manquer de remporter le Verchain’s Funny Name MVP pour la saison. Et le petit Danny Woodhead aura eu sa revanche à distance, sans toutefois pouvoir toucher l’endzone.

Et maintenant ? Que vais-je faire ? Que sera ma vie ? Oh, forget that. Maintenant, pour les Patriots, c’est un gros, gros match à Chicago. Brady and friends vont affronter une défense qui est peut-être la meilleure qu’ils aient eu à rencontrer cette saison (si les Bears sont plus réveillés en défense que ces deux dernières semaines) et une attaque qui a montré de vrais progrès alors que la défense impressionnait moins. Les grosses équipes brillent dans les gros matchs. Et Boston semble bien parti pour briller, maintenant…


New York Giants :




























Face à une très faible équipe des Redskins dont je me demande comment elle a bien pu remporter cinq rencontres cette saison, les Giants sont revenus au bon vieux smashmouth football qui gagne en décembre, dans le vent furieux des Meadowlands.

Et ça a parfaitement fonctionné. Ce qui n'est pas plus mal quand Eli joue comme le Peyton d'aujourd'hui, voir comme Archie à ses pires heures.

Jacobs et Bradshaw ont donc pris le manche, courant pour 200 yards et 4 TD à eux deux (deux chacun), et effaçant les limites actuelles du jeu d'Eli (15/25, 161 yards, 1 INT affreuse dans la couverture, dans l'endzone, sur une passe lancée trop courte).

Jacobs l'a bien résumé : « Running the football is how you win in December ». Et les Giants ont dominé le match de bout en bout, tranquillement.

Dès le premier drive, on a pu sentir que c'était parti pour une rencontre finalement tranquille contre des Redskins qui perdent donc pour la cinquième fois de suite contre les Giants. Le TD de 39 yards de Jacobs, à qui le retour à une place de titulaire semble avoir fait beaucoup de bien (comme le retour de Bradshaw comme numéro 2 semble avoir aussi remis un peu de feu dans ses jambes, et un peu de glu sur les mains) vient récompenser le début de match des Giants. C'est la première fois depuis 13 matchs que les Giants inscrivent un TD sur leur premier drive.

Les Giants ont rendu McNabb une nouvelle fois minable, et il l'est souvent depuis le début de la saison sous son nouveau maillot, qu'il ne portera peut-être qu'une seule saison, finalement.

6 pertes de balle au total pour les Redskins, deux interceptions de McNabb et quatre fumbles perdus. Auxquelles on ajoutera 4 sacks, dont deux pour Pierre-Paul comme évoqué plus haut.

S'il faut mentionner un point négatif en dehors du niveau montré par Eli Manning, c'est le faible taux de conversion des Giants sur troisièmes tentatives, un petit 20%.

Les Giants partagent toujours la tête d'une NFC East qui se résumera donc à un duel avec les Eagles, qui doivent encore jouer deux fois des Cowboys qui ont fortement progressé, et venir au New Giants Stadium pour le match de l'année dans la Division. Les deux équipes peuvent espérer les playoffs, titre ou non. Plus que quatre semaines à attendre.



San Francisco 49ers :







































Bien… A part les uniformes des Packers, que retenir de ce match ?

Je ne saurai dire si c’est le vent, les uniformes dégueulasses du Pack qui avaient foutu une fracture des yeux à Rodgers, ou la défense des Niners, mais San Francisco a été dans le match, au moins pour un petit moment.

Un TD longue distance de Troy Smith pour un Vernon Davis qui nous a joué le grand retour avec 126 yards en réceptions au total et 1 TD avait même ramené les Niners à un point des Packers, avant la pause, alors qu’ils avaient encaissé deux TD une fois que l’attaque de Green Bay eut fini de se dérouiller les articulations. Dont une passe de TD de 57 yards pour Jennings qui s’amusant derrière la secondary, sur ce qu'on appelle un 'free play' : un défenseur saute le snap, se retrouve hors jeu, mais le play continue. Boom goes the pass. Touchdown. Mais bon, San Francisco résistait du mieux que l’équipe pouvait.

Jusqu’à ce que Donald Driver, l’ancêtre, ne nous sorte le play de la journée. A voir absolument. Le momentum avait changé d’épaules, et les types au casque marron pouvaient tranquillement dérouler, derrière un Rodgers égal à lui-même (3TD sur 298 yards, 21/30, easy).

L’attaque de San Francisco, où on voit bien que Gore manque, aura finalement été contenue, et les Packers l’ont emporté sans trop souffrir, dans l’ensemble, malgré un premier quart à l’avantage des hommes du coach Singletary qui s’approche de plus en plus de la porte, à chaque défaite.

Troy Smith n'a pas été fabuleux, lui non plus. Il termine avec 10 passes complétées sur 25, pour un petit 194 yards... Et une interception, en plus du TD longue distance offert à Davis.

Jeff Reed a bien profité de son repos payé offert par les Steelers, réussissant ses 3 field goals, malgré ses dix kilos de trop...

Avec cette nouvelle défaite, les Niners sont presque éliminés, deux matchs derrière les Seahawks et Rams qui mènent la danse dans la NFC West.

Et maintenant, on se prépare au grand retour d’Alex Smith, que Mike Singletary vient de nommer à nouveau starter. Qui vit par le feu…


VERCHAIN'S PICKS FINAL

On ne peut pas être bon tous les jours, au petit jeu des pronos. Et cette semaine ne fait pas exception à la règle. On a connu des jours meilleurs, dont la semaine dernière, qui restera sans doute le top de ma performance. Bref, je n’ai pas gagné beaucoup de pognon cette semaine avec mes picks…

Games of the Week : 1/2 (Baltimore, what have you done ?)

Locks of the Week : 2/3 (Philip Rivers en décembre : 19-1…)

Upsets of the Week : 0/2 (Ni les Bills ni les Titans n’ont été en mesure de l’emporter)

Thursday Night Football : 1/1

Monday Nighter : 1/1

Rest of the Week : 5/7 (les Colts et les Dolphins se sont bien manqués…)

Soit au total sur la semaine : 10 bons pronos sur 16 paris, soit : 62.5% de taux de réussite.

Sur la saison, cette médiocre semaine nous amène à 122 bons pronos sur 192 rencontres. Soit : 63.5%. on dirait bien qu’on ne décollera jamais…



NEXT WEEK ( ON TV) :

Match au couteau cette semaine. Enfin, vu les performances actuelles des deux équipes, on parlera plutôt de match au couteau de pique-nique en plastique, même pas de match au canif… Les Titans (5-7) accueillent les Colts (6-6). Et c’est Jacksonville qui se marre.

Dimanche, justement, sommet inattendu avec Raiders at Jaguars. A peu près le seul match intéressant de 13 heures (19 heures en France). Vous pouvez donc faire une petite sieste de deux heures après le repas, et reprendre quelques forces.

Ensuite, pour les matchs du milieu d’après midi (22h ou 22h15 chez nous), là, ya du lourd : Patriots at Bears, Chiefs at Chargers, Dolphins at Jets.

Eagles at Cowboys avec la troupe de NBC.

Et le lundi : Ravens at Texans.

Je tremble déjà devant la nécessité de pronostiquer ces matchs…


CHEERLEADERS OF THE WEEK











'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...


Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...




4 commentaires:

  1. Here's to you Mrs. Robinson:

    "Where have you gone, Joe DiMaggio,
    Our nation turns it's lonely eyes to you".

    Il faut bien quelque chose de gentil à dire sur NY hein...

    \o/ un abonnement de gagné (comment ça je me fais avoir?).

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  2. Bah, au sujet de NY, il me semble avoir une analyse honnête du match des Giants... Pour ce qui est des Long Island Jets, par contre...

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  3. Super ce Quick Slant sur Baltimore.
    Très intéressante, ce débat.

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  4. Tout d'abord merci pour ce blog, ça ne fait pas longtemps que je l'ai découvert et c'est vraiment très intéressant.
    Etant fan de Baltimore je voudrais juste donner mon impression sur le match qui diffère pas mal de celle de Laulau(enfin surtout au niveau du ressentie pas forcement de l'aspect tactique ou stratègique). J'avais justement le sentiment que Bmore ne pouvait pas perdre le match, que Pittsburgh n'arrivait pas à mettre un pied devant l'autre et que même 10 points suffirait. En ce sens, si bien sûr le sack/fumble de Troy est important, c'est plutôt les tackles manqués sur Redman qui change tout. En forçant le field goal les Ravens auraient conservé le lead.
    J'étais d'autant plus confiant que le seul bon scramble de Ben qui offre un first and goal sur les 2 yards, n'a pas fini en touchdown. En gros j'avais l'impression que les Steelers ne réussiraient jamais à marquer un TD. Et même après cette action de Polamalu, j'étais confiant...
    Après, une victoire n'aurait pas totalement caché les lacunes des Ravens (notamment ce manque de régularité, cette incapacité à jouer un match entier) mais moralement (et sur le plan comptable bien sûr)les problèmes sembleraient moindre. Dommage.

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