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mardi 21 décembre 2010

Verchain's Week Fifteen Takes
















SCORES
























STANDINGS














































STATS

Weekly Leaders













































Season Leaders























WHAT YOU SHOULD KNOW – SANTA PLAYOFFS IS COMING TO TOWN EDITION

American Football Conference.

Les équipes déjà éliminées avant dimanche sont les Bills, Browns, Bengals, Broncos.

Dimanche, deux nouvelles équipes ont rejoint les rangs de ceux qui ont terminé leur saison : les Dolphins et les Texans.

Faisons rapidement le point sur les divisions :

  • A l'Est, New England est la seule équipe qualifiée pour les playoffs pour le moment de manière certaine. Une victoire la semaine prochaine à Buffalo leur offrirait la division et la première place de l'AFC, avec l'assurance de passer une semaine au chaud au début des playoffs. Les Jets sont en bonne position après leur victoire face aux Steelers, et il leur manque une victoire pour passer en wild card de façon certaine (il leur reste un gros match à Chicago, puis les Bills à domicile).

  • A l'Ouest, ça demeure ouvert. Ou presque. Il reste deux rencontres à domicile pour les Chiefs (les Titans puis les Raiders), et les Chiefs sont invaincus à Arrowhead cette saison. Les Chargers sont un match derrière et ont besoin d'aide pour encore espérer les playoffs, comme une victoire des Raiders (qui sont loin en termes de pourcentage de chances) chez les Chiefs, qui donnerait un record en division meilleur pour les Chargers (3-3, contre 2-4 pour les Chiefs en cas de défaite contre les Raiders). Pour espérer une wildcard, les Chargers devront compter sur deux défaites des Jets ou des Ravens. Peu probable. Oakland peut encore gagner la division en remportant ses deux derniers matchs, mais devra compter sur une défaite des Chargers et deux défaites des Chiefs. Les Broncos peuvent titulariser Tebow depuis un moment déjà...

  • Au Nord, c'étaient les corons... Pittsburgh est assuré au moins d'une wildcard. Il reste deux matchs aux Steelers (Panthers et à Cleveland, où Mangini jouera sans doute son poste). Sans Polamalu, qui sait... Baltimore a besoin d'une victoire pour assurer une wildcard. Avec les Browns et les Bengals, c'est du domaine du plus que possible. En remportant deux victoires, et avec une défaite des Steelers, la division appartiendrait aux Rays.

  • Dans le Sud, Jacksonville a sans doute laissé passer l'opportunité de disputer les playoffs. Les Jaguars sont maintenant derrière les Colts, au bénéfice d'un meilleur record sur les neuf matchs joués en commun (record dans les matchs en commun, si les deux équipes gagnent leurs deux derniers matchs, elles auront le même record en division et en conférence). Les Jaguars doivent espérer une défaite des Colts à Oakland ou contre les Titans, et remporter leurs deux derniers matchs contre les Redskins et à Houston, ou deux défaites des Colts et une victoire au moins sur les deux matchs restants. Et encore une autre possibilité qui donnerait à Jax le tiebreaker des victoires en division : si Indy et les Jaguars perdent tous les deux un match, il faudra que ce soit celui des Redskins pour Jax et des Titans pour les Colts. Pour les Titans, deux victoires et deux défaites des Colts et Jaguars sont nécessaires pour remporter la division. Autant parier que Scarlett Johanson se mariera avec moi avant la fin de la saison. Parce que, de toute façon, je l'enverrai bouler, la Scarlett.

National Football Conference.

Avant dimanche, les Lions, Panthers, Vikings, Redskins et Cowboys étaient éliminés des playoffs.

Arizona, en perdant à Charlotte, est maintenant officiellement éliminé.

  • Les gens du Nord ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors. Enfin, bon... Chicago est peinard après sa victoire à Minny, division remportée, même en perdant les deux derniers matchs. Les Bears, ayant battu les Eagles, pourraient même avoir une bye week en remportant les deux derniers matchs. Green Bay conserve une petite chance d'arracher la wildcard, en gagnant tout. Ceci impliquerait de battre les Giants, puis les Bears. En cas de défaite contre les Giants, c'est finito.

  • Dans le Sud, Atlanta est la seule équipe d'ores et déjà qualifiée pour les playoffs, et remportera la division quoi qu'il arrive en gagnant au moins un match sur les deux restant (contre les Saints et les Panthers). Les Saints, après leur défaite de dimanche, doivent gagner leurs deux matchs restant et espérer que les Falcons perdent leur dernier match contre Jimmy Clausen... Ahem... Deux victoires pour les Saints leur garantiraient la première wildcard, celle qui enverrait New Orleans chez le vainqueur de la NFC West. Si les Saints perdent leurs deux derniers matchs, donc celui de la semaine 17 contre les Buccaneers, New Orleans sera derrière Tampa, et éliminé des playoffs, si Tampa gagne dimanche prochain contre les Seahawks. Une victoire des Saints contre les Falcons permettrait à New Orleans d'avoir la première wildcard, également. Tampa, même en gagnant ses deux derniers matchs, ne pourrait se qualifier qu'en comptant sur deux défaites des Giants et une défaite de Green Bay à Chicago. Et il faut gagner à New Orleans... La dernière semaine pourrait être cruciale, allez savoir...

  • Dans la NFC Worst, accrochez-vous. Seul le vainqueur de la division irait en playoffs, comme tous les ans... Et... Si les Niners gagnent leurs deux derniers matchs (contre les Rams et les Cardinals), San Francisco (oui, l'équipe de Mr et Ms Smith...) remporte la division, et va en playoffs. Playoffs ! Playoffs ! Seattle doit gagner son dernier match contre Saint Louis, en comptant sur une défaite des Niners au moins pour passer avec 8-8, et de deux victoires pour être certains d'y aller si San Francisco perd un match. Saint Louis peut y aller en gagnant le dernier match à Seattle, même en cas de défaite contre San Francisco, si les Niners perdent contre les Cardinals. Gagner les deux derniers matchs envoie également StLouis en playoffs. Voilà.

  • Quel bordel, uh ? Bon, à l'Est, les Eagles ont besoin d'une victoire ou d'une défaite des Giants en cas de double défaite 'surprise' contre les Vikes et les Cowboys. Si les Giants gagnent leurs deux matchs, et que les Eagles perdent leurs deux derniers matchs, si Tampa gagne ses deux derniers matchs, les Eagles sont hors des playoffs. Autant parier, machin tout ça, Scarlett, blablabla. Avec deux victoires, les Giants sont en playoffs. Il faut donc gagner à Green Bay. Avec une défaite, il faudra que Tampa gagne tout et que les Saints perdent tout pour que les Giants aillent en playoffs, ou que Green Bay perde contre les Bears... Compliqué, non ?

Vivement la semaine prochaine, parce que là, j'ai mal au crâne. Et encore, je n'ai pas envisagé de matchs nuls dans l'équation...


PLAYOFFS PICTURE

Bien, bien, bien, plus que deux semaines de compétition. L'occasion de confirmer ou d'infirmer certaines hypothèses... Et surtout de faire une synthèse qui ne fait pas mal à la tête de tout le bigntz écrit ci-dessus.

American Football Conference :

Division Winners : Pittsburgh Steelers*, New England Patriots*, Indianapolis Colts, Kansas City Chiefs

Wild Cards : Baltimore Ravens, New York Jets.

Need Help (and better start helping themselves first): San Diego Chargers, Jacksonville Jaguars.

Hoping for miracles : Oakland Raiders, Tennessee Titans.


National Football Conference :

Division Winners : Atlanta Falcons*, Philadelphia Eagles*, Chicago Bears, St Louis Rams/Seattle Seahawks/San Francisco 49ers.

Wild Cards : New Orleans Saints, Green Bay Packers / New York Giants.

Need Help (and better start helping themselves first) : Green Bay Packers/ New York Giants. Tampa Bay Bucs.


THREE THINGS I LIKED

  1. Hey, the season marks the end of the Matt Millen Era’s streaks. Bien, après avoir battu les Packers pour mettre fin à une série de 19 matchs sans victoire contre des équipes de la NFC North, les Lions ont arrêté à 26 rencontres leur série de défaites à l'extérieur. Avec Drew Stanton. Et contre les Buccaneers et Josh Freeman, champions du comeback au quatrième quart-temps. Un field goal de Dave Rayner en prolongation, derrière un jeu de course qui a bien fonctionné, comme l'avait prévu Jim Schwartz (181 yars à 6.5 ypc), et sans perdre le ballon une seule fois (et sans en piquer un aux Bucs). Hey, les Lions vont à Miami la semaine prochaine, une belle chance de gonfler leur série à 2-0...


  1. Indianapolis, of course. Les Jaguars ont essayé de montrer qu'ils avaient la plus grosse. En y allant sur une quatrième et un, de leurs 39 yards, sans parvenir à convertir, et en foirant totalement le play. 3 snaps plus tard, Manning trouvait Collie, ballgame. Les Colts ont battu les Jaguars à leur propre jeu, arrêtant la course et courant eux-mêmes comme les Jaguars le faisaient depuis un moment. Et aucune interception pour Peyton, merci. Et Austin Collie est formidable quand il n'a pas de la bouillie dans la cervelle... Le receveur à la visière sombre a encore une fois foutu la trouille à tout le monde, après avoir reçu un choc suite à une réception. Indispensable à Indy si Caldwell et son équipe veulent aller aux playoffs, et espérer passer le premier tour.


  1. There were Texans, and Titans, and the usual fistfight… Pas de nouvelle baston entre Finnegan et Andre Johnson, mais cette fois un échange de poussettes entre Brian Cushing et... son coéquipier Antonio Smith, sans qu'on sache ce qui a entraîné le truc, arrêté avant que ça parte vraiment en baston... Preuve que tout part en freestyle à Houston. Et encore un truc qu'on pourrait reprocher à Kubiak en fin de saison. Bah, il pourra retourner à Denver...


THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. Cardinals at Panthers : Puke Thrice Bowl. 4.1 yard par jeu pour les Cards, 4.6 pour les Panthers. Jimmy Clausen contre John Skelton. Et ce ridicule play de Jay Feely sur une tentative de squib ou d'onside (je ne sais pas trop) avec un ballon qui parcourt à peine trois yards et demi... Yikes. Et dire que la Red Zone nous a passé des extraits de ce match.


  1. Rex Grossman. Oh, and that Dallas Defense too…D'abord, Bad Rex : deux incomplétions sur la première série, interception sur la seconde, sack sur la troisième. Et une passe lancée apparemment à... Jason Garrett sur le bord de la touche. Début de seconde mi-temps, Bad Rex s'emmêle les pinceaux avec un de ses linemen, sack de Ware, fumble recouvert par les Boys, et ça finit par un TD pour Choice (qui, bizarrement, n'a pas demandé que Rex lui dédicace un gant, pas même son caleçon...). Et puis, la défense des Cowboys qui s'écroule, ou Good Rex qui refait surface, servant deux fois Moss et une fois Cooley pour coller la frousse aux cheerleaders des Cowboys (ouais, au moins, les cheerleaders étaient jolies, oui). Et puis, Bad Rex, encore, le retour, avec une interception pour mettre un terme au match, entre les mains de Newman qui s'amuse un peu avec les attaquants des Redskins pour laisser le chrono atteindre le zéro.


  1. La défense des Steelers sans Taz…Pas une interception, pas un fumble récupéré, rien. Et 106 yards au sol pour les Jets, la première équipe depuis une éternité à en faire autant aux Steelers qui ne concèdent que 60 yards environ d'habitude. Et la presse de New York va nous casser les choses à nouveau avec le formidable Sanchez... C'est là qu'on voit à quel point Troy The Hair Polamalu est indispensable à Pittsburgh. Et si les Steelers n'avaient pas les Panthers au programme, on pourrait presque s'inquiéter pour le titre de division... Ah, ils ont les Browns aussi ??? Ughhhhh...

L'HISTOIRE A LA CON

Pas de vraie belle histoire à la con cette semaine.

Pas de vrai bon truc, donc, à part ce linebacker viré des Broncos, Kevin Alexander, qui aurait molesté un peu sa petite amie qui l’accusait de la tromper avec une de ses copines. Et pas sur le plateau de Jerry Springer…

Sinon, un vrai truc amusant… Only in America. Durant une émission de radio au Tennessee, un certain ‘Woody’ a appelé l’antenne pour critiquer le coaching de Jeff Fisher. Et apparemment, la question existe de savoir si ce fameux ‘Woody’ n’était pas Randy Moss. Naaaan, c’est pas possible… Moss aurait sans doute pris un nom d’emprunt plus classe, quelque chose comme ‘Ron Mexico’…


Roger Goodell a simplement promis que la Ligue rendrait son verdict dans l'affaire Jenn Sterger. Le Rouquin a d'ailleurs rencontré Jenn en personne, avec son avocat, jeudi dernier.

En attendant, le fabuleux sondage du Verchain Inc a enfin déterminé qui serait la Resident Hottie du Blog. Eh oui.

49 votants pour le sondage sur la RH du VInc.

Jenn l’emporte, avec juste une longueur de plus que Minka. Sans doute les fake boobs qui dépassent sur la photo finish… Donc, vous aurez du Jenn jusqu’à la fin de la saison. Mais ça ne m’empêchera pas, parfois, de passer quelques photos des autres, dont Jaime qui illustrera les Power Rankings toutes les semaines, bien entendu.

Et Minka qui passera nous saluer de temps à autre.


Bref, comme vous le savez, c'est le moment de la Mandatory Jenn Sterger Pic of the Week.

Hé, z'avez vu ?
C'est à moi que le Bachelor a remis la rose...
Je reviens donc la semaine prochaine...




IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

  • Drew Brees a atteint les 4000 yards à la passe dimanche pour la cinquième saison de suite, rejoignant ainsi Peyton Manning comme seul joueur à avoir réussi la chose.

  • Larry Fitzgerald a atteint les 8000 yards en réception sur sa carrière, après un match à 9 catches pour 125 yards. A 27 ans, il est le plus jeune joueur après Randy Moss à atteindre ce palier.

  • En parlant de Randy Moss, on ne lui lance même plus le ballon. Randy Moss est maintenant dans la phase TO de sa carrière, s'il décide de la poursuivre après cette saison...

  • il n'y a pas qu'en France qu'on fait des lois pour n'importe quoi, et qu'on sur-réagit au moindre fait divers... Les Browns ont été pénalisés contre les Bengals pour avoir laissé des joueurs trop près de la ligne de touche lors d'une couverture de kickoff des Bengals.

  • Tony Romo a un style de fille : la cruche blonde. Après Jessica Simpson, après Carrie Underwood, Romo s'est fiancé officiellement avec Candice Crawford, ancienne Miss Missouri et soeur d'un acteur dont je n'ai jamais entendu parler...



Si j'avais été brune, j'aurai pu être Resident Hottie du Verchain Inc. Haha !


  • Welcome back, Matt Cassel ! Avec le retour du QB numéro 1 des Chiefs, les Rams n'ont pas pu se concentrer sur le blocage de la course de l'autre équipe du Missouri, qui retrouve donc ses bonnes vieilles habitudes avec 201 yards au sol.

  • Sit Da Freaking Quarterback : mettre ton titulaire sur le banc pour faire entrer Charlie Whitehurst, les David Koresh du pauvre, v’là l’état du poste… 71 yards en 17 tentatives de passe, 3 pertes de balle… 10 interceptions en 4 matchs (et on fera un foin de 11 picks pour Peyton, tsss…), Carroll pas certain de le conserver comme titulaire pour des Seahawks qui peuvent encore passer en playoffs… Minnesota, on tient votre quarterback de la saison prochaine, vous ne verrez pas la différence, ne vous en faites pas…
  • La saison de TO est quasiment terminée, sur blessure. Enfin, c’est pas comme si elle avait vraiment commencée… Quoique, un bon match ou deux… C’est maintenant que s’éveille, comme chaque année, la vraie partie intéressante des saisons de TO : Mais où jouera-t-il l’an prochain ?


WHAT ABOUT YOUR TEAM ?

Miami Dolphins

























Et pour la huitième fois en neuf saisons, les Dolphins de Miami ne participeront pas aux playoffs. Et encore, si Brady ne s’était pas blessé en 2008, on aurait sans doute pu en faire un neuf sur neuf des plus hideux.

Total failure. Time to clean house. Right. Now. Le régime Sparano-Ireland est en bout de course, venant de produire un nouveau record NFL : les Dolphins sont la seule franchise de l’histoire à réussir à remettre pour le moment des records exactement inverses de 1-6 à la maison et 6-1 à l’extérieur. Stephen Ross, si tu ne changes pas le front office, porte-toi candidat pour jouer tous tes matchs de la saison prochaine à l’extérieur, à Londres ou à Mourmansk. Parce que bon, avec des démonstrations aussi affreuses que celle de ce dimanche, la série consécutive de rencontres sans blackout à Miami pourrait bien atteindre son terme à l’occasion de la prochaine rencontre contre les Lions de Detroit qui en sont donc à une belle série de 1-0 à l’extérieur depuis dimanche.

Quel match merdique.

Alors, félicitations aux Bills dont c’est la quatrième victoire en six rencontres, avec un Fitzpatrick qui a encore lancé 2 TD, poursuivant sa série de rencontres avec au moins une passe de TD lancée et l’amenant à 15 matchs consécutifs. Voilà. Bravo. C’est la première fois qu’un QB des Bills nous fait ça depuis 1987. Félicitations, tout ça…

Miami, you broke my heart again.

Chad Henne, méfie-toi, mais vu les huées qui dégringolaient des tribunes, tu pourrais bien te retrouver prochainement escorté hors des murs de la ville avec du goudron et des plumes. J’ai longtemps défendu Henne, minimisant ses erreurs (il n’est pas aidé), glorifiant ses bons matchs (comme à Oakland, et… enfin, comme à Oakland, quoi…). Là, sur le coup, j’ai envie de laisser tomber, d’arrêter de m’acharner. De toute façon, la saison est foutue. A quoi ça sert d’aller gagner chez Big Talk si on n’est pas foutu de battre Buffalo et Cleveland à la maison ? A quoi ? A part nous faire passer up and down au niveau de nos espérances de fans et de notre désespoir de supporter désenchanté, une nouvelle fois ?

J’ai du mal à en vouloir à la défense, hormis pour les corners qui laissent trop souvent tomber des interceptions, hormis pour un pass rush qui n’aura pas permis à Wake de creuser encore l’écart en tête des sackeurs fous, et qui aura laissé Fitzpatrick globalement peinard (3 sacks).

Bon… Maintenant, c’est l’instant Emile Zola.

J’accuse Dan Henning d’avoir un playcalling désastreux, qui contribue à limiter Henne, sans pour autant rendre le running game efficace. 65 yards au sol sur la rencontre, avec, certes, le premier TD en Wildcat de la saison, mais bon… Sparano voudrait garder le OC de 68 balais qui semble passablement aux fraises cette saison, qui dirige une attaque qui vient de marquer... 10, 10 et 14 points... Raison de plus de virer Sparano, tiens... Et les excuses de Brandon Marshall à la défense n'y changeront rien : l'attaque de Miami pue.

J’accuse Chad Henne, déjà limité par le playcalling, de faire parfois des choix bizarres. Certes, il a complété près de 75% de ses passes, servi Marshall pour 108 yards et un TD, mais son interception, encore une, permet à Buffalo de partir d’une position favorable dans le camp des Dolphins, et de marquer un TD.

J’accuse Dan Carpenter d’avoir abandonné l’équipe, lui, le ProBowler, l’un des kickers les plus fiables de l’AFC, qui a manqué 4 field goals en autant de tentatives…

J’accuse Brandon Fields d’avoir été pour la seconde semaine de suite le joueur d’attaque le plus constant, and it means something, même si le pauvre n’y est pour rien.

Bon, maintenant que Bill Cowher serait supposément intéressé par une place au soleil de Floride du Sud si jamais la place devenait disponible, autant y aller et virer tout le monde. Même si, personnellement, je préfèrerai récupérer Gruden, avec Ryan Mallett comme quarterback, et aller arracher Logan Mankins à Boston.

Season. Over.


Oakland Raiders :















































Pas de quoi écrire à ses parents, il me semble. Une victoire des Raiders, qui auront autorisé Tim Tebow à faire croire à un début de légende, lui qui a inscrit deux TD, un au sol sur une course de 40 yards, un par la passe pour Brandon Lloyd, à l'issue d'un play plutôt chanceux, le ballon passant entre les mains de Routt avant de tomber dans celles du receveur. Un lancer un peu bizarre, du type 'je te mets le ballon ici, et puis tu l'attrapes si tu veux, ouais, toi aussi, le corner...'

Deux TD pour Tebow sur deux pertes de balle des Raiders, en plus. Le premier, à la course, suite à une interception lancée par Campbell. Le second sur un fumble de Darren McFadden.

Dommage que le coureur d'Oakland ait perdu ce ballon, car il n'a pas réussi un mauvais match, courant pour 119 yards sans toucher l'endzone. McFadden en est maintenant à 1112 yards sur la saison, le premier coureur des Raiders à atteindre les 1000 yards ou plus depuis trois saisons (et c'était le fils d'Huggy les Bons Tuyaux, la dernière fois, Antonio Fargas).

McFadden a laissé son compère du backfield Michael Bush jouer le rôle du scoreur, sur deux courtes courses des 1 yard. Et le fullback Marcel Reese y est allé de son big play en réception, inscrivant un TD des 73 yards.

La rencontre avait bien commencé avec l'un des joueurs au meilleur rapport qualité-prix de la Ligue, Jacoby Ford, qui prenait un end around pour 71 yards et TD. Avant que les Raiders ne décident, donc, de faire un peu de temps d'antenne pour Tebow. Le rookie aura été loin d'être brillant à la passe (50% pour 138 yards, 1TD).

Campbell, hormis son TD, a lancé deux interceptions, complétant 15 passes sur 26 pour 238 yards, et le TD de 73 yards de Reece.

On aura vu Sebastian Janikowski se muer en punter de secours après la blessure de Shane Lechler, en plus d'inscrire ses habituels points sur field goal (3/3).

Et un safety dévastateur de Groves sur Buckhalter dans l'endzone des Broncos.

Bref, un match qui aurait pu être plus facilement gagné si les Raiders avaient mieux protégé le ballon, ce qui aurait permis à Tom Cable de ne pas péter un câble (oui, je sais, cette vanne pourrie était dans l'Almanach Vermot 1903) à la mi-temps, la plus grosse engueulade de sa carrière, à ce qu'il paraît.


En attendant, les Raiders ont toujours besoin d'aide pour espérer les playoffs, espérer une défaite de KC la semaine prochaine pour que le dernier match de la saison vaille encore le déplacement.

San Francisco 49ers at San Diego Chargers :






























Et le pire dans tout ça, c'est que San Francisco ait conservé jusqu'ici une chance, encore, de se qualifier pour les playoffs. Parce que les Chargers sont passés bien près d'infliger un nouveau blanchissage à leur adversaire du jour, après avoir privé les Chiefs du moindre petit point.

Pour quatre minutes, en tout, et le TD de ce bon vieux RB Brian Westbrook pour les Niners, qui évitent l'humiliation d'un zéro pointé à l'occasion du retour du quarterback Alex Smith à la maison, l'ex premier choix de draft étant originaire de la Californie du Sud.

La défense des Chargers s'est une nouvelle fois montrée impressionnante, n'autorisant que deux conversions de troisièmes tentatives en douze opportunités, limitant les Niners à moins de 200 yards en attaque, interceptant Alex Smith une fois.

En attaque, par contre, la pyrotechnie était de retour à Qualcomm Stadium. Et V-Jax a alimenté le show, réussissant pour la première fois 3 TD dans un match, sur 5 réceptions au total, et 112 yards. Un TD magnifique sur les trois, le premier, où Rivers s'élève au-dessus de Clements, attrape le ballon, et mange au sprint son adversaire direct sur les 15 yards qui le séparaient de la terre promise...

Maintenant que Gates est blessé pour le reste de la saison, et même si officiellement San Diego espère son retour pour d'hypothétiques playoffs, le retour en forme de Jackson, qui a semblé au point sur le plan physique à l'occasion de ce match, est une excellente nouvelle pour les Chargers, à qui il ne reste plus que deux rencontres largement à leur portée (à Cincinnati et Denver).

Le seul point négatif pour les Chargers sur la rencontre, c'est que le jeu de course s'est une nouvelle fois montré limité. Certes, les Chargers ont accumulé 108 yards sur le match, mais au rythme poussif de 2.6 yards par porté. 56 yards en 17 courses pour Matthews, 46 yards en 17 portés et 1 TD pour Mike Tolbert. Notoirement insuffisant, pour un candidat au Super Bowl (faut se qualifier, d'abord...).

Philip Rivers, même s'il n'est plus en mesure de battre le record de yards de Dan Marino cette saison, en est à plus de 4000 yards une nouvelle fois sur une saison, pour la troisième année consécutive, égalant pour les Chargers le légendaire Dan Fouts, QB Hall of Famer. Si seulement San Diego commençait ses saisons comme si c'était le mois de décembre... Et surtout, si les Chargers n'avaient pas été minables contre les Raiders... San Diego en est à 6-1 depuis leur défaite contre les Patriots, et sont sans doute une des équipes que Bellichick and co n'ont pas envie de croiser en playoffs.

En ce début de semaine, on a évoqué la possibilité que les Chargers mettent le franchise tag sur V-Jax avant le début de la saison prochaine. Enfin... S'il y a du football l'an prochain... Et un nouveau CBA qui conserverait les dispositions du franchise tag...

Chez les Niners, le seul point marquant de la rencontre aura été l'expulsion de Justin Smith, pour avoir poussé un arbitre au milieu d'une altercation avec un joueur des Chargers. Toucher un arbitre suffit à te voir éjecté, et farewell Mister Smith, qui, dans le feu de l'action, n'aurait pas vu que c'était l'umpire qu'il repoussait.

Les Niners ont même réussi la série la plus bizarre de la saison. Reed tente un FG, réussi, mais Garay des Chargers commet une pénalité. First down. Les Niners décident de continuer la série, proches de la ligne, et Alex Smith y va de sa course pour... Touchdown ! You bet... Turner challenge, et le TD est annulé, Smith ayant touché le sol avant que le ballon ne pénètre dans l'endzone. Les Niners ne se laissent pas démonter, et tentent de pénétrer dans l'enbut ensuite, par Dixon... Mais Siler traverse les deux lignes et sèche Dixon pour moins deux yards sur la quatrième, turnover on downs...

Triste soirée, une de plus, pour les Niners, avec la déclaration du jour pour Mike Singletary, au sujet de l'opportunité de remplacer Alex Smith (19/29, 165 yards, 1 INT) par Troy Smith : It would have been unfair to Troy Smith. It is a different thing from going from Troy to Alex,” he said. “I think it is an horrible thing to go from Alex to Troy ». De là à savoir ce qui est le plus horrible...

Baltimore Ravens :







































Ho Ho Ho.

Naaaaaan, pas le Géant Vert. Santa Claus ! Celui qui apportera dans le petit soulier de la maman de Ray Rice… une paire de godasses dédicacée par le fiston, en souvenir du match de dimanche, contre les Saints.

En ce moment, donc, Little Ray distribue les cadeaux. C’était l’anniversaire de sa petite sœur la semaine passée, et là, c’est Noël en avance pour les fans des Ravens, avant que Maman Rice ne reçoive sa paire de pompes.

Non, P.Diddy ne fait pas encore la sortie des écoles.
Ray Rice célèbre simplement l'anniversaire de sa petite soeur...



Biggest game of the Year de Ray Rice, dans un match qui est sans doute le plus abouti de la saison des Ravens. On oublie le match aller à Pittsburgh (le plus réussi selon moi jusqu’ici), on oublie les foirages de quatrième quart-temps contre les Bills ou les Texans. On oublie tout, et on célèbre le retour à la bonne vieille formule qui marche dans le Maryland. Pound, pound, pound, et de temps en temps un bon petit dump off des familles pour… Ray Rice !

153 yards au sol, en 31 portés, dont un big play de 50 yards qui est la plus longue distance parcourue en un play pour l’ex de Rutgers qui n’avait pas dépassé 30 yards cette saison. C’est le second match seulement à plus de 100 yards à la course sur la saison. On y ajoute 80 yards en réception, et un total de 2 TD (un à la course, un en réception) et on tient là une belle grosse performance comme on semblait ne plus en faire dans le coin, cette saison, avec tous les problèmes pour partager le ballon entre les receveurs.

Et pour une fois, la ligne offensive des Ravens a fonctionné correctement. Parce que sans une partie solide des gros, pas de journée monstre pour Rice.

Cette fois, les receveurs ont du se partager les miettes, car tous les ballons semblaient aller vers Ray Rice. Enfin… Ceux qui arrivaient (un drop affreux de McClain). Une réception et deux yards pour Boldin, une grosse réception de 42 yards pour le meilleur ami de Channing Crowder, une de 15 pour Housh, et voilà. Flacco n’aura eu besoin de lancer le ballon que 20 fois.

Une fois n’est pas coutume, la défense mérite d’être félicitée (certes, à Atlanta, par moments, elle avait aussi été impressionnante). Car là, elle a mis les stops qu’il fallait mettre, purement et simplement.

Une fois que les Ravens ont eu pris l’avantage par un field goal de Cundiff, c’état barbelés et barricades en deux occasions, dont une qui aura vu, grâce à un coup de pression de Ngata, Cory Redding intercepter le ballon qui amenait le dernier field goal de la partie. Pourtant, après que les Ravens eurent pris un avantage conséquent, ils ont eu un peu de mal à résister à Drew Brees and co, notamment sur la merveille de réception de TD de Lance Moore dans le coin de l’endzone, certes avec un peu de chance que le ballon arrive jusqu’à lui… Mais des stops, donc, quand il le fallait. Un truc qui sent un peu les playoffs. C’est par exemple la première fois en six matchs que New Orléans n’inscrit pas 30 points.

Moi qui avais cru voir de la résignation chez mon ami Laurent après la défaite contre Pittsburgh, les évènements du jour ont de quoi rendre un peu de bonne humeur aux fans des Corbeaux.

Bon, allez, saluons la mémoire d’un des héros de la campagne 2000 : Peter Boulware. Non, il n’est pas mort, on se rassure. Son record de matchs consécutifs disputés sous le maillot noir ou mauve, avec 111 rencontres de suite a été battu par Jarett Johnson.

Ah, et Joe Flacco, avec 23 passes de TD, a battu son record personnel sur une saison. Finalement, ça ne marche pas si mal que ça, is it ?


New England Patriots 







































Who needs DeSean Jackson or Devin Hester ? Not the Patriots, who have Dan Connolly. Le garde nous gratifie d'un retour de kickoff de 71 yards, avant d'être stoppé à 4 yards de la ligne. Et je peux vous dire que tous les linemen de la terre poussaient derrière lui à ce moment là. C'était un moment de pur bonheur en perspective, même si Al Michaels et Cris Collinsworth étaient morts de rire sur l'action.

Un match bizarre de la part des Patriots, qui ont démontré une certaine fébrilité et une indiscipline notamment en défense peu commune pour l'équipe de Coach Hoodie. Des pénalités qui auront permis aux Packers de soutenir des drives, et d'inscrire des points, avec Matt Flynn comme QB.

Des pénalités de l'espace, surtout dans leur enchaînement, en fait. Peu avant la mi-temps, un enchaînement de pénalités par Wilfork, McCourty (qui va ouvrir le carnet de chèque pour un coup de casque, sans doute), puis enfin une interférence de passe de James Sanders dans l'endzone amenaient Green Bay à traverser le terrain sans avoir besoin de convertir quoi que ce soit comme opportunités par le jeu de leur attaque... Ou presque. Bizarre, bizarre, donc, et passe de TD de Flynn pour Jennings des 1 yard. Et Green Bay en tête 17-7 à ce moment du match. Je me suis demandé si je dormais encore...

Je n'avais pas prévu de regarder tout le match en direct, et j'avais prévu de me mettre devant ma télé seulement pour le début du troisième quart-temps, me disant que, de toute façon, j'aurai l'occasion de voir ultérieurement comment le blowout s'était monté, tranquillement, à froid et en accéléré. Je me suis un peu raté dans les horaires, et j'ai vu les cinq dernières minutes de la première mi-temps. Sans regret, vu que je m'étais aussi planté sur le scénario supposé du match...

Les Patriots, après avoir revu l'ensemble du match, m'ont paru un peu à côté de leurs pompes défensivement, autorisant 143 yards au sol pour une équipe des Packers privée de celui qui est son coureur le plus dangereux du Pack, le quarterback Aaron Rodgers... Seconde meilleure performance de la saison pour l'équipe du Wisconsin.

On n'a pas retrouvé non plus l'attaque des grands jours... 120 yards de moins en attaque que l'adversaire, voilà une chose qu'on avait oublié du côté de la Nouvelle Angleterre depuis un petit moment. Depuis que l'attaque des Patriots dynamite, disperse, ventile... Mais sur le coup, on aurait pu croire que les Patriots ne connaissaient plus Raoul...

Tom Brady continue sa route, mais avec seulement 163 yards à la passe, certes toujours avec un pourcentage sympa (15/24). Brady n'a toutefois toujours pas lancé d'interception, 292 passes de suite sans compléter une passe à un adversaire, n'étant plus que derrière deux légendes pour ce genre de séries, Bart Starr et Bernie Kosar.

L'ami BenJarvus Green Ellis a encore une fois contribué par un TD, et Aaron Hernandez s'est rappelé à notre bon souvenir lui aussi.

Un match un peu bizarre, dans le fond, tout de même. Un peu comme si Green Bay se sentait inférieur à la base (ce qui n'est pas faux si on regarde les dernières semaines de compétition), et décidé à tenter de suprendre les Patriots, dès le début du match avec un onside kick récupéré par Collins qui débouchait sur les premiers points de la rencontre, un FG de Mason Crosby. Ou sur le squib kick qui amène le retour de furieux de Connolly, qui s'est blessé à la tête par la suite, d'ailleurs.

Green Bay m'a donné l'impression de dominer le sujet, sans produire de gros jeu, des dumpoffs, des petites passes intermédiaires, pour éviter que Flynn ne se retrouve en position de devoir produire des jeux spectaculaires. Et il aura fallu un sack en fin de rencontre par Banta-Cain, qui a entraîné un fumble de Flynn recouvert par Wilfork sur un dernier play depuis les 15 yards des Pats pour mettre un terme au suspense et à la rencontre. D'ailleurs, en direct, la gestion de la fin du drive, au moment de tenter la quatrième et une a été bizarre... Pendant une vingtaine de secondes, je me suis demandé ce que foutaient les Packers. La réponse ? Nuthin' ! Ils ont laissé passer du temps, avant de se précipiter... Sack, game over.


A part ça, les Pats ont laissé 11 conversions de troisième tentative sur 19 aux Packers, soit 58%. Pretty Bad.

Bah, après tout, c'est le propre des grandes équipes de remporter des matchs au cours desquels ils ne sont pas au mieux. Et, au pire, ce match servira de coup de pied au cul pour les Pats qui peuvent assurer la première place de l'AFC dimanche prochain, à Buffalo.


New York Giants :










































Now, that was a stunner.

J’ai presque eu de la peine pour ce pauvre punter new-yorkais, Matt Dodge, qui est une catastrophe attendant de se dérouler depuis le début de la saison. Dodge est certes mauvais, mais il n’a pas non plus été aidé sur ce coup là. Le snap donné par DeOssie n’était pas extraordinaire, loin de là, et le punter a un peu paniqué, ou craint de trop se prendre la pression, envoyant le ballon non pas en-dehors du terrain comme c’était semble-t-il la consigne qu’il avait reçue, mais vers DeSean Jackson. Un punt pas extrêmement haut ni restant longtemps dans les airs. Jackson avait sans doute anticipé son retour dans sa tête, et il laissait tomber le ballon, ce qui, paradoxalement, allait l’aider dans sa remontée. Ça donnait le temps à ses coéquipiers de lui ouvrir des espaces, et une fois que Jackson s’était engouffré dans les premières brèches, c’était un peu comme si on entendait déjà Chris Berman (ouais, je sais, c’était Joe Buck qui commentait) hurler ‘And… He… Can… Go… All… The… Way…’… Un bon gros block d’Avant ouvrait la dernière brèche pour Jackson, qui se permettait de longer la ligne d’en-but pour bien s’assurer que le temps était terminé.

Quitte à pointer le doigt, autant ne pas le poser sur la tête de Dodge. Parce que bon, quand on a une défense aussi réputée et supposée aussi efficace que celle des Giants, on ne se prend pas 28 points en moins de 8 minutes, on ne laisse pas encore une fois Vick faire le spectacle et renforcer sa deuxième place théorique au classement du MVP de la saison, ou s’assurer le titre de Comeback Player of the Year (car, vu que les Américains aiment ce genre d’histoire de rédemption généralement, Vick recevra forcément quelque chose). 242 yards à la passe, 130 à la course, une interception, 3 TD à 21/35 pour le QB de Philadelphie.

Chez les Giants, Eli n’a pas trop démérité sans sortir un match énorme non plus. 289 yards en 23 complétions, qui sont arrivées sur 39 tentatives, 4TD et une interception. Mais c’est surtout la moyenne nette de gain par la passe, 5.1 yards, qui inquiète quelque peu. Surtout que les Eagles ont contrôlé Bradshaw et Jacobs, qui, certes, combinent pour 100 yards à eux deux, mais ne sont autorisés qu’à un gain net de 3.2 yards par porté, loin des 9.4 yards des Eagles, qui comprennent certes les gros gains d’un Vick, mais comprennent également 6.4 yards par porté pour McCoy, qui pète le feu en ce moment.

Un match un peu tendu, avec quelques débuts de shoving games, mais sans que ça parte totalement en sucette. Enfin… La défense de New York, elle, est bien partie en sucette, no doubt, alors que Manning avait trouvé en Mario Manningham (113 yards en 8 réceptions, 1TD mais aussi 1 fumble perdu) une alternative séduisante à l’absence de Steve Smith (le vrai, pas celui des Panthers).

Bon, après tout, le retour des Eagles est peut-être un signe des Dieux du Football qui auront rendu un peu de réussite aux Eagles qu’une décision d’arbitrage bizarre (sur un catch non complété de Maclin, les arbitres ont appelé un fumble) avait un peu écarté au score juste avant la mi-temps. Manning trouvait Nicks (assez absent hier, toutefois) pour un TD qui portait le score à 24-3. Et les Eagles en sont revenus, donc, exploitant des tackles parfois manqués, des gaps laissés dans la défense, et parvenant à récupérer un onside kick, tranquilles comme Baptiste.

Alors, oui, il y a eu le merdouillage du punter, la couverture dudit punt défaillante, également le playcalling bizarre sur la dernière possession, évitant de courir pour tenter une passe non convertie, mais les Giants devraient d’abord s’en prendre à eux-mêmes, pour n’avoir pas su passer par-dessus les ajustements de seconde période des Eagles, qui se retrouvent aujourd’hui en très belle position non seulement d’aller remporter la NFC East, mais également de se retrouver dispensé de match de tour des Wildcards des playoffs… Pour les Giants, ça pourrait être difficile…



Chicago Bears







































Et voilà, ça, c’est fait. Les Bears remportent officiellement la NFC North, envers et contre tout, et contre eux-mêmes peut-être, aussi, allez savoir… En tout cas, les Bears ont remporté l’édition de cette année du Snowball In Ya Face Bowl. Amusant, ce match sous la neige dans le stade des Golden Gophers de l’Université du Minnesota.

Et les Vikings ont ainsi été aussi efficaces que les joueurs universitaires qui jouent d’habitude dans ce stade.

Pourtant, un moment, on aura pu croire assister à un nouveau film de Romero. Ou à un crossover entre Resident Evil et Madden. Brett Favre était revenu d’entre les morts pour conquérir le monde, tout ça. Et finalement, Corey Wooton a mis son costume de Claire Redfield (ahhh, Ali Larter en rousse…) et exécuté le mort-vivant, le squashant au sol. Favre aura volé le show, encore une fois, complétant 5 passes sur 7 pour 63 yards et un TD, de 23 yards pour Percy Harvin, ce qui renforçait encore l’impression de zombie movie, les maux de tête récurrents du receveur marquant sans doute le premier stade de la transformation. Brrrrr. Mais, pour ne pas que sa carrière se termine sans pousser un peu plus loin un de ses records NFL, le Vieux Queutard a lancé une dernière interception, pour bien faire, sur une passé déviée vers Peppers.

Devant un stade plein à 80% environ, soit 40 000 personnes dont une bonne partie jetait des boules de neige depuis la tribune vers le terrain, pour fêter les touchdowns, le match n’aura pas déchaîné la passion de supporters frigorifiés. En fait, les supporters des Vikes auront surtout manifesté pour célébrer l’anniversaire de la franchise et les anciennes gloires présentes pour l’occasion.

Finalement, les Bears n’ont pas été ridicules comme la semaine passée sous la neige. Il faut dire que l’opposition, bon… Cutler s’en sort bien avec une fiche à 14/24, 194 yards, 3TD, et une interception, pour ne pas trop mettre la haine à Brett Favre. Forte atteint presque les 100 yards (92) à 5.4 par porté, ce qui est largement supérieur à sa production habituelle qui ne se nourrit quasiment que de big plays pour forger une moyenne honnête. Ah, et Rashied Davis respire encore, et réceptionne un TD.

Sinon, ce match, c’est le match de Devin Hester. Un nouveau retour de punt ‘to the house’ pour 64 yards, ce qui permet au corner devenu receveur de dépasser un running back qui ne courait jamais en attaque ou presque, Brian Mitchell, en tant que meilleur réalisateur sur retours de coups de pied de l’histoire.

Voilà. C’est fait. Je n’ai jamais au grand jamais vu venir ce titre de division pour les Bears. Pas avant le début de saison. Entre des Vikings qui sortaient d’une finale perdue de la NFC contre les futurs champions Whodat, des Packers qui s’étaient fait sortir bizarrement par les Cardinals au premier tour des playoffs (Karlos Dansby était dans le coup, tiens tiens… Ce n’est donc pas lui qui portait bonheur à ses équipiers l’an passé…), je ne voyais pas de chances aux Bears. Je les avais même positionné… Derrière les Lions dans mon pronostic de la saison… Pardon aux famillles, tout ça…

Et maintenant, s’ils gagnent leurs deux derniers matchs, ils seront exemptés de premier tour des playoffs. Take This, Verchain !




VERCHAIN'S PICKS FINAL

Oh, boy ! On aura connu des réussites autrement plus impressionnantes que celle là. Ici, on est plutôt dans l’échec, même, carrément. Un enchaînement catastrophique dans les early games, pas beaucoup mieux dans les late games. Le bonheur, c’est simple comme un prono réussi…

Games of the Week : 1/4, bravo le pitre (Les Jets se sont souvenus qu’ils avaient une défense, tout comme les Colts, et les Giants se sont oubliés en seconde période)

Locks of the Week : 2/3 (il fallait que les Lions choisissent ce dimanche pour mettre un terme à leur série de défaites à l’extérieur… Tsss…)

Upsets of the Week : 1/2 (Les Titans savent donc encore jouer au football ? Really ?)

Thursday Nighter : 1/1 (heureusement, ça marche encore les Chargers)

Monday Nighter : 1/1

Rest of the Week : 3/5 (Cleveland et Miami sont des équipes sur lesquelles on ne peut pas compter…).

Vlam. 9 bons pronos sur 16. Aouch. Pas bien. 56.25%.

Au cumul de la saison (il est temps que ça se termine, d’ailleurs), 143/224, soit 63.8%. Va falloir s’accrocher pour éviter le first overall pick….




NEXT WEEK ( ON TV) :

Bien, maintenant que les choses se précisent en vue de la fin de saison et des playoffs, sur quoi allons nous porter notre attention la semaine prochaine.

Jeudi, un très dispensable Panthers at Steelers.

Samedi (enfin, à la fin du réveillon pour nous) un Cowboys at Cardinals sans aucune implication, mais digestif, quoi, pour bien s’endormir gavé de foie gras, caviar et champagne (pour ma part, yaura du foie gras, mais surtout un grand Bordeaux).

Dimanche, à 19 heures, des matchs qui auront des implications croisées : Titans at Chiefs, Jets at Bears, Rams at Niners (jamais je n’aurai pensé placer ça dans les matchs à voir de la semaine…), et Redskins at Jaguars.

A 22heures et plus : Colts at Raiders, Chargers at Bengals, Giants at Packers.

Sur NBC, pour le moment, on prévoit un Vikings at Eagles qui s’annonce bien chiant à regarder…

Le MNF pose un gros match, pour une fois, avec les Saints chez les Falcons.


CHEERLEADERS















'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...

Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...





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