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vendredi 17 décembre 2010

Week 15 Mailbag


















Colt a écrit

Peux tu nous parler de la défense des Packers, la meilleure en nombre de points encaissés après 12 matches.
Ses points forts/points faibles, ses joueurs Clay ...


Ta question date de la semaine dernière, mais avec les sept petits points encaissés à Detroit permettent toujours à Green Bay d'être leader en termes de points encaissés.

La défense de Green Bay est pilotée par Dom Capers qu'on a connu comme head coach aux Panthers et aux Texans, les deux fois lors des saisons inaugurales de ces franchises d'expansion.

Les Packers ont une défense sur une base 3-4, avec les linebackers chargés de mettre la pression sur les passeurs adverses, laissant ainsi les corners jouer avec quelques pas de retrait au moment du snap, on ne leur demande pas de lutter avec les receveurs pour la prise de route, et ça leur permet de lire le quarterback adverse et de s'ajuster à la fois par rapport à la route du receveur et à ce que leur dit le body language du QB. Ceci permet plus d'interceptions, notamment.

Charles Woodson a ainsi fait une énorme saison dernière, et, cette saison, c'est Tramon Williams, l'autre CB titulaire qui fait une très, très belle saison.

Pour mettre la pression, Green Bay s'appuie bien évidemment sur Clay Matthews, son OLB, deuxième pour le moment au classement des sacks derrière Cameron Wake de Miami.

A part ça, BJ Raji, first round pick de la saison passée qui a eu un peu de mal à faire la transition de DT de 4-3 au Boston College à NT en pros (je pensais qu'il serait plus adapté à passer en DE dans la 3-4), a pris du poids et de l'assurance et fait une belle saison lui aussi.

AJ Hawk, autre premier tour, drafté pour jouer OLB dans la 4-3 que jouait Green Bay à l'époque, n'est pas fabuleux en permanence, mais assez efficace contre la passe.

Un joueur très important qui est blessé pour la saison, c'est le LB intérieur Nick Barnett, utile à la fois contre la course et la passe. Il manque aussi Johnny Jolly, suspendu (dopage), qui amène du poids sur la ligne. Ryan Pickett, encore un DT de 4-3 convertie en DE de 3-4, est un joueur utile.

Les safeties ne sont pas exceptionnels (j'aime bien Collins, le free safety), mais ont un niveau assez homogène, bien qu'il manque le rookie Morgan Burnett, blessé pour la saison, qui avait fait des débuts corrects en tant que titulaire.

La grosse force de la défense est de contrer la passe, avec la pression mise par Matthews, Raji et Cullen Jenkins (blessé actuellement), et les corners Woodson et Williams qui savent tenir un receveur, même si Woodson n'est plus au niveau de l'an passé, l'âge le rattrapant cette saison.

La plus grosse faiblesse, en l'absence de Barnett notamment, c'est le jeu contre la course. Green Bay autorise 4.5 yards par porté, équivalent à des équipes comme Detroit ou Denver, pas brillant, donc.


Un champion de division avec un record négatif au final, est ce déjà arrivé ?
Y'a t-il quand même une bonne chose à relever dans cette division, a part le suspense ?


J'ai jeté un oeil à mes archives, et je crois bien que la réponse est non, hormis la saison 82 où il n'y a eu que 9 matchs de joués pour cause de grève des joueurs. Le plus mauvais champion de division à passer en playoffs avait un record de 8-8 (Cleveland Browns 1985).

Que tirer de bon de la NFC Waste ???

Euh... San Francisco a débarrassé Miami de Ted Ginn, et ça, ça n'a pas de prix...

Sinon, soulignons deux choses qui concernent St Louis :

D'abord, la relativement belle réussite de Sam Bradford. Il n'est pas parfait, c'est un rookie, mais pour un poste aussi exigeant que le sien, quarterback, ses débuts sont solides, et donnent raison aux Rams de l'avoir drafté. Certes, il n'a pas la même réussite qu'un Matt Ryan lors de sa première année, mais Ryan était tout de même mieux entouré. Si Bradford avait des receveurs de meilleure qualité, et une ligne offensive meilleure, surtout, comme c'est le cas à Atlanta, ses stats pourraient être meilleures. Pour le moment, il apprend, progresse...

Ensuite, toujours chez les Rams, la défense façon Steve Spagnuolo, lui qui avait mené la défense des Giants au Super Bowl de 2007 commence à prendre forme, avec des joueurs qui progressent et se rapprochent de l'atteinte de leur potentiel, comme Chris Long qui n'a longtemps été que la pâle copie du DE qu'était son père, Howie Long. Et puis, les deux DT vétérans ne marchent pas trop mal non plus.

Ah, et il y a aussi le joueur que j'aurai aimé voir drafté par Miami, le safety de Seattle sorti de l'université du Texas, Earl Thomas, qui s'impose comme un futur très grand free safety.



Est ce que des assistants coachs sont favoris pour un post de head coach l'an prochain ? Et si oui, lesquels et ou ?


Beaucoup de choses dépendront de quelles opportunités de coaching deviendront disponibles en fin de saison avant de pouvoir t'indiquer où iraient des candidats potentiels.

Pour l'instant, il n'y a que Denver qui soit véritablement un poste à pourvoir. On a prêté pour le moment à deux coordinateurs l'opportunité d'entraîner Denver la saison prochaine. Mike Mularkey, OC des Falcons, et Ron Rivera, DC des Chargers. Voilà ce que j'ai pu lire à droite ou à gauche, sans avoir creusé plus que cela la question.

Normalement, il devrait y avoir de la place à Carolina. Après, pas mal de choses deviennent sujettes à conjonctures : San Francisco, Tennessee et Houston sont trois équipes qui ne manqueront pas de se poser la question, tout comme Cleveland sans doute. Dallas et Minnesota ont mis deux de leurs coordinateurs en place, mais on n'est pas certain que cela durera après la saison. Le proprio d'Arizona est trop grippe-sous pour payer le buyout du contrat de Wisenhunt, mais sait-on jamais. Une ouverture à San Diego est possible si les Chargers ne font pas les playoffs. Enfin, on ne peut pas ne pas prendre en considération les deux proprios fous que sont Dan Snyder à Washington et Al Davis à Oakland qui sont capables de virer leurs coaches à tout moment, même si l'un d'entre eux s'appelle Shanahan (d'ailleurs, l'autre proprio fou a déjà eu l'occasion de le virer, Shanny...). Et si Chicago ne fait pas les playoffs (scénario catastrophe et improbable), Lovie serait menacé. A Miami, on se pose la question du maintien de Sparano avec le départ de Bill Parcells de son poste de 'Président des Opérations Football', mais comme c'est le GM Ireland qui récupère ses missions, et qu'il a été amené à Miami avec Parcells, il pourrait garder l'homme aux lunettes noires (mais par pitié, qu'ils virent l'OC Dan Henning...).

Dans la liste des noms qu'on murmure à droite ou à gauche :

Parmi les coordinateurs offensifs : Mike Mularkey d'Atlanta, Marty Morinhweg de Philadelphie, Hue Jackson d'Oakland (éventuellement en universitaires, d'ailleurs, également).

Parmi les coordinateurs défensifs : Ron Rivera de San Diego (qui pourrait prendre la place de Turner), Gregg Williams de New Orleans, Perry Fewell des Giants (long shot), Mike Nolan de Miami, ou encore Rob Ryan de Cleveland, qui est peut-être le mieux placé du lot, d'ailleurs.

Laurent a écrit

Il a parfois été évoqué que les joueurs de la NFL passent plus leur temps à la salle de muscu plutôt que de se soucier de diverses considérations tactiques. Ton avis ? 


Que tout dépend du joueur concerné, mais qu'un sport aussi complexe que le football l'est vu de l'extérieur du terrain n'exige pas pour tout le monde une connaissance tactique maximale sur le terrain.

La condition physique, par contre, se doit d'être optimale pour tout le monde ou presque, dans des mesures différentes. Et la technique est également très importante. Il ne faut pas oublier que, pour un joueur de champ ou un lineman, connaître ses propres assignations sur le terrain demeure primordial, plus que des considérations 'tactiques'.

Il y a dans le courant de la semaine suffisamment de séances tactiques avec ou sans vidéo, pour l'équipe ou par positions, pour que les joueurs maîtrisent ce que le coaching staff a pu relever comme tendances chez l'adversaire.

Et puis, l'analyse de l'adversaire peut aussi se faire de manière individuelle, comme l'apprentissage du playbook, qui est confié à chaque joueur au moment des camps et mis à jour ensuite au fur et à mesure.

Si tu n'as pas la condition physique, par contre, tu risques la blessure à répétition, plus ou moins grave... Et puis, bon... Ce n'est pas parce qu'on fait de la 'pub' pour les joueurs qui font des MMA pendant l'intersaison, blablabla... Mais bon, l'aspect physique est primordial, et l'aspect technique et tactique est travaillé à l'entraînement.

Donc, ce n'est pas parce que certains nous la racontent 'je me prépare bootcamp avant la saison' que ce seront forcément les meilleurs joueurs du lot, des gars qui performeront dans l'absolu. Tu peux mettre l'incroyable Hulk sur le terrain, c'est pas pour autant qu'il parviendra à aller sacker le QB ou à bloquer correctement son défenseur...


Alain Decaux raconte les frangins de la NFL : après les Harbraugh Bro, que peux-tu dire du frangin de Big Sexy Rex Ryan ? Le garçon semble avoir de la suite dans les idées dans ses prises de choix tactiques; ne pourrait-on pas envisager de le voir à la tête d'une franchise un des ces jours ?


Remus, surnommé Rob, est le jumeau de Rex, et le fils de Buddy, l'inventeur de la 4-6 qui a mené les Bears au succès de 1985.

Comme Rex, Rob a joué DE en universitaire et n'a jamais été pro. En tant que coach, après des expériences mineures en universitaires (il a même entraîné des receveurs ou des coureurs, à ce niveau), son père l'amène en NFL en tant que coach de la secondary chez les Cardinals. Il devient ensuite coordinateur défensif à Oklahoma State, puis entraîneur des linebackers chez les Patriots, avant de passer DC chez les Raiders. Puis à Cleveland.

Rob fait jouer le même genre global de défense que Rex, une 3-4 avec des blitz en zone, des couvertures déguisées, le tout inspiré de ce que faisait Buddy Ryan, le père, à l'époque. Et c'est plutôt efficace, dans l'ensemble, cette année, à Cleveland. Par exemple, ses différents schémas de pression permettent au corner Joe Haden de se mettre en évidence contre la passe...

La défense de Cleveland est dans le milieu du paquet en yards concédés par course, mais assez bien placée dans le nombre de plays 'négatifs' qu'ils font subir aux attaques aériennes. Cleveland ne prend pas de grosses branlées malgré un effectif assez limité qualitativement.

Il montre surtout une belle capacité d'adaptation à ce qu'essaie l'attaque adverse.

C'est pour ça qu'on parle assez souvent de lui pour une éventuelle place de head coach un jour prochain, pourquoi pas à Cleveland ou ailleurs ?


"Your Back have to be able to block" (Jon Gruden)
uuh ? Really ? avoir une exigence envers le RB, un petit format, de bloquer des grosses brutes me surprend réellement, me sidère presque. 
Quel est ton avis à ce sujet ? Pour t'aider, un cas pratique : le safety blitz. Qui se charge d'aller bloquer le safety ? le RB ? Really ?


Bien sur que ton coureur doit savoir bloquer sur une situation de passe, sinon tu te retrouves facilement en sale position, sur les fesses ou la grille dans le gazon.

Je ne vois pas pourquoi cela te surprend à ce point. Des RB de petit format, à la base, tu n'en as pas beaucoup. Woodhead ? Sproles ? McCluster, qui d'ailleurs joue receveur chez les Chiefs ? Tu ne vas pas placer Ray Rice avec ses 95 kilos dans la catégorie des poids légers, même s'il n'est pas bien grand avec son mètre 72, si ?

Et que demande-t-on en termes de blocking à un running back (un peu différent pour un FB) ? Juste de ralentir le rusher une fraction de seconde qui permet au QB de lancer le ballon ou de s'en débarrasser. On ne lui demande pas de contenir les 120 kilos d'un LB dès le démarrage, mais de le prendre dans l'espace et de le ralentir un peu. C'est tout.

Pour le cas du safety blitz, tout dépend comme toujours du schéma de block de l'attaque. Si tu joues une zone et que le blitz est limité à un LB et un Safety en plus de la ligne défensive (disons 4 joueurs), les linemen vont en prendre 5 et le TE ou le coureur prendra le sixième. Parfois, même, le coureur ralentit le rusher et vient servir de soupape de sécurité au QB si la tentative de block se fait assez loin du QB.

Donc, bien entendu, Gruden a raison. Un back qui ne sait pas bloquer ne sert pas à grand chose et te handicape plus qu'autre chose. Par exemple, Ryan Matthews n'a pas beaucoup joué en début de saison à San Diego, en plus de ses pépins de santé, parce qu'il était totalement dépassé en blitz pickup.

That's it.


Dans le cas des Ravens, tu as un axe droit très fort Ngata- Suggs qui déboule sur le côté aveugle d'un QB droitier. Prenons le cas d'un QB gaucher. Est-ce qu'il y a un switch automatique pour aller chercher le QB sur son côté aveugle ? Genre Ngata & Suggs en LE - LOLB ? 
Quels sont les principes du changement d'aile en général pour un pass rusher ? Hormis le cross switch (je ne suis plus sur du terme) crée par LeBeau qui consiste en une course en croix censée amener de la confusion dans la lecture du jeu du QB, est-ce que le LE ou le LOLB est condamné à son aile gauche ? Dans quelle situation peux-tu trouver un LE oun un LOLB sur le côté droit ?


Je ne suis pas un grand spécialiste du jeu défensif, tu le sais... Mais bon, je vais essayer de te répondre avec ce que je connais.

Dans le cadre d'une défense en 3-4, ce qui motive ta question, les Ends sont interchangeables, ou presque. Après tout, ils sont surtout là pour occuper les bloqueurs. C'est un peu une caricature, bien entendu.

Pour ce qui est des LB, ou des DE dans une 4-3, les meilleurs pass rushers se positionnent naturellement du côté 'aveugle' du quarterback, le côté qui est protégé par le meilleur tackle offensif de l'équipe. La majeure partie des QB est composée de droitiers, leur côté 'aveugle' est donc le côté gauche. Donc, logiquement, c'est par là que ça doit attaquer pour le 'surprendre', puisque le QB ne le voit pas venir aussi distinctement que celui qui vient de son côté 'ouvert'.

Les échanges de position des LB sont assez rares, parce que le LB qui joue à gauche de la défense est souvent plus apte à défendre contre la course ou moins pass rusher que celui du côté droit. Les courses croisées ou les 'gaps' (les espaces entre garde et tackle ou entre garde et centre) qui sont attaqués parfois en traversant la largeur (exemple, le ROLB qui va aller attaquer en 'enroulant' pour venir percer entre le tackle et le garde droit) servent en effet à semer un peu de confusion, mais vu le peu de temps que met un ballon à sortir de la main d'un bon QB, les fractions de seconde qui sont employées à 'enrouler' sont parfois trop longues pour que la pression soit efficace... Les cross de linebackers sont plus efficaces sur une nickel à quatre linemen, avec les deux LB qui n'attaquent pas le gap en face d'eux, mais celui de l'autre côté, par exemple, puisqu'il y a moins de terrain à couvrir dans un laps de temps court.

Les schémas de pression sont souvent plus complexes à mettre en place que les schémas de blocage (là, je m'y connais un peu plus...). Et il est souvent plus intéressant de semer la confusion en déguisant le rush à venir, en faisant semblant d'avoir un safety qui vient feinter le rush avant de reculer, de faire reculer en couverture un DE avec l'ILB de son côté qui rushe, etc... (principe de la zone blitz de LeBeau, ou des défenses « Ryan »).

Et puis, le LB 'gauche' ou strongside linebacker est bien souvent meilleur contre la course tout en sachant éventuellement couvrir le TE qui se positionne généralement de son côté.

Donc les 'échanges' sont une denrée assez rare, dans le fond. Le football étant quand même le royaume de la spécialisation des joueurs.



Quel est le principe exact du "intentional grounding" ? 
J'ai l'impression que cette règle n'est absolument pas respectée. Trop souvent des QB sous pression se contentent de lancer dehors sans que rien ne soit sifflé.


Pour qu'on appelle une pénalité pour intentional grounding (que je noterai IG par la suite), il faut plusieurs conditions :

Que le quarterback se trouve dans la 'poche', qui est délimitée par l'espace entre les deux tackles offensifs, dans une bande de terrain correspondante en largeur, avec une longueur infinie derrière la ligne.

Que la passe soit lancée délibérément dans une zone ou aucun des receveurs éligibles ne peut raisonnablement attraper le ballon.

Si le QB ne se trouve pas dans la poche mais qu'il lance le ballon vers le sol sans que la passe ne dépasse la ligne de mise en jeu, on siffle aussi un IG.

Une IG est pénalisée de 10 yards de manière générale, parfois plus si le QB est plus loin que 10 yards de sa ligne, et une perte de down.

Comme tu peux le voir, la règle est sujette à interprétation, forcément. Puisque la règle veut qu'il n'y ait pas de receveur éligible en mesure de capter le ballon dans la zone vers laquelle la passe est lancée, c'est l'interprétation de l'arbitre qui fait que le flag est lancé ou pas. Il faut vraiment que ce soit flagrant pour que la pénalité soit appelée. Même si le receveur est à deux mettre, on ne voit pas sortir le mouchoir jaune, ou très rarement. Logique, somme toute, on ne peut pas demander au QB qui essaie d'éviter un sack d'avoir la même précision que lorsqu'il est peinard sans pression...

Par exemple, sur une situation dans la red zone, si le QB balance le ballon, sous la pression, derrière la ligne de fond, même à 4 mètres de hauteur, si un receveur se trouve de ce côté de l'endzone, on n'appellera pas de pénalité.

Il me semble bien qu'on ne voit plus guère de flags que lorsque le ballon est lancé au sol sans atteindre la ligne. En tout cas, on n'en voit pas trop souvent, je te l'accorde.

Higuain a écrit :

Tu pourrais m'expliquer le fonctionnement de la draft ?

Le principe de la draft, c'est de donner aux équipes qui ont été les plus mauvaises de la saison l'opportunité de recruter les meilleurs joueurs universitaires.

Les joueurs ayant au moins trois années complétées au niveau universitaire sont éligibles à la draft, et ils doivent se déclarer comme sélectionnables avant fin janvier. Un universitaire qui se déclare éligible a le droit de se faire représenter par un agent, et n'a plus le droit de revenir en fac.

Pour que les équipes les moins bonnes aient le choix le plus large possible, un ordre inverse au classement général des 32 franchises de la saison est attribué. L'équipe avec le record le plus faible choisit en premier, et le vainqueur du Super Bowl choisit en dernier. C'est l'ordre de base, bien sur, puisqu'il est possible de s'échanger des choix de draft entre équipes, ou d'échanger un joueur contre un choix de draft (dans le cadre de trades libres, ou de trades réglementés pour les free agents restricted ou frappés d'un franchise tag).

La draft se déroule sur trois jours. Il comprend sept tours qui se déroulent tous dans le même ordre de sélection pour chaque équipe. En fonction des free agents perdus par les équipes, des choix supplémentaires sont attribués à partir du troisième tour. Ces choix sont faits après le 32° choix du tour en question, dans un ordre déterminé.

Le premier jour, le jeudi, le premier tour.

Le second, les tours deux et trois.

Le troisième, les tours 4 à 7.

Pour le premier tour, chaque joueur sélectionné et invité à la draft par la Ligue monte sur le podium, reçoit une casquette et un maillot frappé du numéro 1 de son équipe, fait une photo avec le commish... Folklore...

Bien entendu, le blog couvrira la draft 2011.







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