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samedi 1 janvier 2011

Laulau's Previews : Week 17


















Avant-propos : 

On n'a pas idée de planifier une journée de NFL aussi proche des agapes du 31 Décembre. On ne se nomme pas Yahoo ! ou je ne sais quelle autre multinationale à travailler tous les jours de l'année. Pour avoir des informations fraiches, il faut reculer au maximum dans la semaine l'écriture de ces articles. Et vlan ! Vous n'aurez pas de preview pour les matchs suivants : Jacksonville Jaguars @ Houston Texans; Arizona Cardinals @ San Francisco 49ers. La faute aux Champagne, aux Marrons, aux dindes (no Jenn Sterger joke inside !)... Je me confonds en excuse auprès des lecteurs qui liront ces quelques broutilles. En contrepartie, je leur promets, ci-dessous, des preview ayant un format adapté aux circonstances.

Je tire également mon chapeau à notre vénérable maitre de cérémonie, Verchain, qui, malgré avoir fait un réveillon copieusement arrosé, a réussi à sortir des pronostiques qui tiennent la route. Dis, Vevere, avoues ! Tes picks, tu les as écrits en début de semaine ? 

Pour ces preview, les matchs ont été traités dans un ordre aléatoire, en fonction des enjeux et de l'intérêt de l'affiche. 






Minnesota Vikings (6-9) @ Detroit Lions (5-10)
Ford Field
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Le match : 
Alors que l'on pronostiquait durant l'avant-saison que Minnesota serait un candidat possible au SuperBowl, les Vikings ont très largement déçu. Beaucoup désigneront Brett Favre comme le coupable parfait pour cette saison ratée. Le joueur de 41 ans n'y est plus. Ses chiffres sont catastrophiques : 11 TD pour 19 interceptions (contre 33 TD, 7 interceptions la saison dernière), un incroyable 5,3 interception rating (ce qui le place en dernière position de la ligue) & un QB rating de 69,9. Favre a du faire à ces allégations selon lesquelles il aurait envoyé des textos salaces et des photos de Mini-Brett à l'ex-employée des Jets Jenn Sterger. Une affaire qui a enflammé la toile mais qui a accouché d'un souriceau : le QB de Minnesota ayant été finalement condamné à une amende de 50 000$. Favre ne sera pas suspendu mais le quadragénaire n'est pas pour autant en état de marche afin de jouer ce match. Il se remet lentement d'un traumatisme reçu contre les Bears et ne sera visiblement pas sur le terrain. Pas de "jubilé Brett Favre" donc pour son très probable 3ème départ à la retraite. Et c'est surement le temps de mettre toutes les choses à plat pour Minnesota. Pat Williams, 38 ans, en convenait : "Ils vont tout reconstruire. Ca va être dur. Ils ont pas moins de 20 joueurs en fin de contrat." Williams précisait qu'il n'avait pas été approcher afin de resigner pour une pige. En tout cas, ce n'est pas le problème actuel de Detroit dont la phase de reconstruction est bien entamée et peut-être même plus : Detroit vient de gagner 3 matchs consécutifs gràce à des 4ème quarts particulièrement bien exploités. "On avait perdu 6 fois sur une marge de 5 points ou moins. Je pense donc qu'on a acquis de l'expérience liée à ces défaites. Ces trois derniers matchs, on les aurait perdu en début de saison.", déclarait Coach Jim Schwartz. Le jeune TE Brandon Pettigrew enchaine : "On n'ira pas au SuperBowl cette année. On pose juste les fondements pour l'année prochaine." 

La phrase à retenir : 
Brett Favre, auteur de sa pire saison de sa carrière ? "On adore le voir jouer. C'est vraiment une décision terrible que j'ai à prendre. Brett est un joueur incroyable. Je pense que notre équipe sait parfaitement que nous avons beaucoup plus de chances de gagner lorsque Brett est le starting QB.", déclarait Coach Leslie Frazier. 



San Diego Chargers (8-7) @ Denver Broncos (4-11)
Invesco Field at Mile High
Dimanche 2 Janvier - 22h15

Le match :
Trois ans de Turner et toujours le même scénario : les Chargers, à défaut d'être nourri à l'électricité, fonctionnent plutôt comme un véritable diesel. Ma vanne faisait référence au logo électrique des Chargers. Ma vanne est mauvaise; je la retire, je ne la referais plus. Il n'en demeure que San Diego, sous le coaching de Norv Turner, n'est pas franchement un foudre de guerre. oh oh ! Bon, à ajouter à ma liste de résolutions pour la nouvelle année : pas de blague dont je suis le seul à rigoler. Trois ans de départ lent et de qualification dûe à une montée en puissance au fil des rencontres. Cela aurait pu être aussi le cas cette année : les Chargers en étaient à 2 victoires pour 5 défaites avant d'aligner six victoires en sept matchs. Sauf que, depuis, il y a eu un adversaire crédible dans la division : Kansas City est passé par là. "Lorsque tu te mets dans une position où tu es à 2-5 , tu sais que cela sera forcément très difficile de revenir.", déclarait Coach Turner. Quoi qu'il en est, San Diego ne disputera pas les playoff pour la première fois depuis 2005. Une défaite et ce sera le second 8-8 en trois ans pour une équipe au potentiel jamais affirmé. Les conséquences, cette fois-ci, pourraient être sérieuses dans l'organigramme de San Diego, même si Dean Spanos (proprio des Chargers) maintient pour le moment le contraire. Les Broncos ont déjà fait le grand ménage : le coach des RB Eric Studesville se charge de l'intérim après le licenciement de Josh McDaniels. Denver tourne actuellement sur une base de 6 victoires pour 17 défaites. L'héritage de McDaniels sera long à porter alors que les fans de Denver n'ont jamais cessé de l'accuser d'avoir brader les véritables joyaux de l'équipe (Jay Cutler, Brandon Marshall...). Studesville, avec son unique victoire contre deux défaites, est quand à lui vraiment incertain quant à son futur. Dans ce véritable marasme, la battage médiatique autour de Tim Tebow bat son plein et des fans, n'ayant rien d'autre à se mettre sous la dent, ne devraient plus être trop loin de l'appeler "Le Messie" suivant sa performance pour le dernier match de la saison. 

La phrase à retenir : 
L'un des meilleurs QB de la NFL, Philip Rivers, a beau refaire les calculs; le résultat est toujours le même : San Diego est éliminée. "On avait la bonne composition d'équipe. On avait la bonne approche. C'est décevant. J'essaie de me faire à l'idée que nous ne sommes pas conviés à la fête. C'est dur mais c'est la réalité." 




Miami Dolphins (7-8) @ New England Patriots (13-2)
Gillette Stadium
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Le match : 
Il y a un an, à la week 17, rien n'était en jeu pour les Patriots. Cela n'avait pas empêcher Bellichik d'aligner tous ses titulaires et de perdre Wes Welker pour la wild-card contre les Ravens, touché sérieusement au genou. On ne sait jamais à quoi s'attendre au sujet du fantasque coach. Choisira-t-il de se passer de Brady ou d'autres ? "Il y a beaucoup de choses à prendre en considération. La situation n'est pas la même pour chaque joueur. On fera ce qui est le mieux pour l'équipe, aussi bien pour les individus que pour la collectivité.", déclarait le coach des Patriots. A priori, on se dirigerait plutôt vers des repos pour Rob Gronkowski, Jermaine Cunningham, Devin McCourthy entre autres. Brady, quant à lui, veut jouer. Fait compréhensible. Tom Justin Bieber a pour lui 24 TD, aucune interception en 10 matchs. Le record de Bernie Kosar n'est plus trop loin. Autre record : celui co-détenu par les Giants & les Dolphins : seulement 13 turnovers en 16 matchs; les Patriots en sont à... 9 ! Mieux encore, les Patriots ont poussé les Bills dans leur dernier match à pas moins de 7 turnover !!! Ce qui n'est pas des plus rassurants pour Miami, auteur de 11 turnover en 4 matchs. Miami a son record de franchise cette année : 1 victoire pour 7 défaites à la maison; des défaites désespérantes à la pelle qui ont vite mis un terme aux rêves de playoff et qui ont surtout fragilisé la situation de Coach Tony Sparano. La grande gueule de Miami Channing Crowder s'est exprimé à ce sujet : "On est une équipe très soudée. Rien ne peut nous déchirer. Je discutais au téléphone avec Tony, Dimanche dernier - juste taper la tchatche, tu vois - et lui dire un truc du genre "Ma poule, on est tous avec toi. Je me défoncerais pour toi tant que je jouerais sous tes ordres en esperant que cela dure encore dix ans." 

La phrase à retenir : 
Au sujet de sa réussite actuelle : "On ne me force pas à lancer en courant. Et puis nous avons été en tête dans beaucoup de matchs, donc je n'ai pas besoin de forcer mes lancers. Cela, vous le faites lorsque vous essayez desesperement de recoler au score durant la seconde partie du match."



Buffalo Bills (4-11) @ New York Jets (10-5)
New Meadowlands Stadium
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Le match : 
Malgré leurs trois dernières défaites en quatre rencontres, les Jets feront bien partie des playoff. Une infime chance de se classer à la 5ème place de l'AFC mais cela ne devrait pas être la priorité de Rex Big Sexy Foot. En effet, la défense de New York a montré des signes de faiblesses assez incroyables à ce niveau de la compétion : 110 points encaissés en seulement 4 malheureux matchs et une moyenne de 309 yards concédés par match. Mais Rex est adepte du contre-pied (oh oh !) : "Ca me plait lorsque je vois le niveau de notre attaque. On a joué contre deux équipes avec de très grandes défenses dernièrement et on a été très bon." L'autre sujet d'actualité porte sur Mark Sanchez que Rex souhaiterait voir jouer pour ce dernier match. L'idée, c'est de lui faire garder le rythme de ces dernières bonnes performances. Mais tout dépendra de l'état de l'épaule du QB des Jets. Cela serait pourtant très formateur car Mark Sanchez n'a jamais été de la fête contre les modestes Bills : 45,6% de passes réussies, 384 yards, 3 TD, 5 interceptions, QB rating : 47,7 en trois rencontres. Du côté de leur adversaire, Buffalo a célébré longuement la semaine dernière la fête du fumble : 2 pour le QB Fitpatrick, 2 pour le RB Spiller. "La saison est longue... Je veux dire, on est embarrassé là.", disait Ryan Fitpatrick. Si les Bills souhaitent à leur tour embarrasser leurs rivaux de New York, il faudra maitriser la défense à la course : les adversaires de Buffalo ont dépassé à 7 reprises cette saison la marque des 200 yards de course. 

La phrase à retenir : 
Mark Sanchez va-t-il jouer ou non ce dernier match ? L'avis de l'interessé : "Je suis heureux de ne pas être à la place du coach. C'est sa décision. Elle est dure à prendre. Tout ce que je peux dire, c'est que je n'aimerais pas être dans ses chaussons." (oh oh !)



Saint Louis Rams (7-8) @ Seattle Seahawks (6-9)
Qwest Field
Lundi 3 Janvier - 02h20

Le match : 
Et voilà donc l'affiche que la NFL a choisi pour Sunday Night Game ! La NFL aurait du mal à s'exporter si elle devait marketé un tel produit digne d'un match de L1. Les Rams (7-8) ont besoin de leur première victoire à Seattle en 6 ans afin de rafler la NFC West, car les Rams sont actuellement ex-aequo dans leurs matchs de division avec les Seahawks (6-9). On tombe surtout sur les errances d'un système où le vainqueur d'une division se voit automatiquement décerné la possibilité de jouer à la maison en playoff, que ce soit en Divisional Round ou en wild card, et surtout peu importe son niveau. Ainsi, les Ravens (11-4) pourraient avoir à se déplacer chez les Colts (9-6). Ou, donc, le vainqueur de ce match avec son record négatif pourrait avoir le privilège d'accueillir les Saints (11-4). En cherchant un peu dans mes fiches, je suis tombé sur une proposition de la NFL qui visait à rebâtir ces playoff et leur donner un format plus juste, plus proche de la NBA par exemple. Et cette proposition avait été rejetée : 18 voix à 14. L'argument majeur de ces 18 équipes : il est logique qu'une équipe qui gagne sa division ait le droit de jouer à domicile. Donc accueillons à bras ouverts le vainqueur de ce match. "On n'a pas écrit le scénario mais, en même temps, on a vraiment l'avantage dans ce genre de situation.", déclarait le WR de Seattle Ben Obomanu. C'est honnête de le reconnaitre ! Bon, sinon, Sam Bradford, le QB des Rams, a battu un record vieux de 12 ans détenu par un certain... Peyton Manning : Bradford compte à son actif 335 de bonnes passes pour sa saison de rookie. Avec l'apport de Bradford, St-Louis a marqué 283 points cette saison contre 175 en 2009. Le rookie sera d'une aide précieuse pour ce match. 

La phrase à retenir : 
"C'est une marche de plus que nous avons franchis. Tout ce que l'on espère, c'est d'en franchir encore une autre avant de s'attaquer à l'escalade d'une véritable montagne.", déclarait Coach Steve Spagnuolo.



Oakland Raiders (7-8) @ Kansas City Chiefs (10-5)
Arrowhead Stadium
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Alors, certes, il est probable que Kansas City ait mérité son titre de l'AFC West, cependant, les Oakland Raiders ont été paradoxalement la meilleure équipe de cette division. Une petite stat : si Oakland gagne ce Dimanche, elle sera la première équipe à gagner tous ces matchs de division et à ne pas se qualifier pour les playoff, et celà depuis 1967, passage de la NFL en phase de division. Pas spécialement d'enjeu pour les Chiefs. Peut-être essayer de finir sur une série de 8 victoires consécutives à la maison (meilleure série depuis 2003). En tout cas, la bye-week est hors de portée. Le sort des Chiefs se jouera en wild-card contre les Steelers, les Ravens ou les Jets. En face, les Raiders qui vivent leur meilleure saison depuis bien longtemps. Coach Tom Cable est sur sa dernière année de contrat; Oakland a émis une option pour son retour pour une nouvelle année. Cable s'exprimait devant la presse : "Ce Dimanche est la dernière étape de la saison. Et l'idée, c'est d'y aller, de gagner, de finir la saison à 8-8 et d'en finir enfin avec ces records négatifs qui semblent poursuivre la franchise depuis un bon bout de temps déjà. Ca serait formidable pour notre équipe, pour nous lancer l'année prochaine et dans le futur." 

La phrase à retenir : 
"Je ne sais pas ce qu'on va faire. On va probablement faire ce que l'on estime comme la meilleure des choses afin de gagner ce match. C'est comme cela que je le voie pour le moment.", déclarait Coach Todd Haley.



Tampa Bay Bucaneers (9-6) @ New Orleans Saints (11-4)
Louisiana SuperDome
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Le match : 
L'une des plus grosses affiches de la saison avait lieu la semaine dernière : face à une équipe d'Atlanta qui semblait invisible à la maison, les Saints ont décroché une victoire 17- 14 qui a marqué les esprits. Les Saints, vainqueurs de sept de leurs huit derniers matchs, sont de retour dans les playoff. "Voilà, je ne vais pas cocher la case "qualifications pour les playoff" - ça, c'est fait. On a de plus grandes ambitions que celà.", déclarait Coach Sean Payton. Les Bucaneers aimeraient bien partager le même esprit. Malheureusement pour eux, il leur faudrait un sacré concours de circonstances pour les voir se qualifier pour la suite, soit 3 conditions : 1/ Battre les Saints 2/ les Packers battus par les Bears 3/ les Giants battus par les Redskins. "Dimanche soir, ça sera notre match de playoff. Si on y va et que l'on gagne alors ce qui devait arriver arrivera... Je veux dire : ce n'est pas la peine de se fatiguer à étudier toutes formes de scénarions inimaginables. C'est du temps de perdu pour l'entrainement.", déclarait Coach Raheem Morris. En attendant, si Tampa Bay en est à 9 victoires pour 1 défaite contre des adversaires aux records négatifs, l'équipe a été dominé 74 points inscrits à 141 points encaissés lors de 5 défaites contre des adversaires avec des records positifs. Cela inclut la victoire des Saints contre Tampa 31- 6 du 17 Octobre. Pour autant, le coach des Saints s'est exprimé à ce sujet : "Ca ne va pas être évident pour nous, surtout après le match de Lundi. Tampa vient ici en étant encore dans la course à la qualification. Et, lorsque tu en es encore là, tu es prêt à tout." Les Saints ont quelques pépins physiques avec les absences probables de Marques Colston (WR - genou) et de Pierre Thomas (RB - cheville) 

La phrase à retenir : 

"C'est cool. Tu veux juste décrocher ton droit d'entrée pour le grand show et, ça, c'est fait. Et puis, manifestement, Carolina doit battre Atlanta donc on pourrait même récuperer une bye-week.", déclarait Drew Brees. 



Dallas Cowboys (5-10) @ Philadelphia Eagles (10-5)
Lincoln Financial Field
Dimanche 2 Janvier - 22h15

Le match :
A force de gacher leur chance d'aller décrocher une bye-week, les Eagles se retrouvent coincés à la place de numéro 3 pour les playoff de la NFC. Pas grave : la semaine de repos, elle est normalement pour maintenant pour Michael Vick, blessé. Le résultat de ce match n'aura aucune incidence sur les playoff; les Eagles ne pouvant améliorer ou perdre des places dans la NFC. La faute à une non-performance sortie ce Mardi contre Minnesota (14- 24) ou comment gacher l'ultime chance d'aller décrocher une bye-week. Au-delà de cela, un courte polémique a tourné autour du fantasque QB des Eagles. Vick a avoué avoir reçu un mauvais coup lors du second play du match. Et, pourtant, il a continué à jouer à travers la douleur, ce qui aurait pu avoir des répercussions pour les playoff. En effet, durant ce match, Vick avait été sack 6 fois et avait causé 2 fumbles. Fort heureusement pour lui, il ne s'en sort qu'avec une grosse ecchymose sur une jambe. Vick n'est pas le seul joueur à fréquenter l'infirmerie : DeSean Jackson (plaie à un pied), Asante Samuel (a passé cette semaine une IRM. Du côté des Cowboys, on souhaite juste terminer une saison éprouvante sur une note positive. Le coach intérimaire Jason Garrett en est à 4 victoires pour 3 défaites. Le soir de Noel, les Cowboys s'étaient inclinés contre les Cardinals 26- 27. Durant la seconde mi-temps, Jon Kitna, blessé, avait du laisser sa place à l'inconnu Stephen McGee, 25 ans. Inconnu, certes, mais auteur d'une prestation très satisfaisante (11 passes sur 17, 111 yards, 1 TD). En vain, Garrett a indiqué qu'il alignerait Jon Kitna, 38 ans, si la santé de ce dernier le permettait. 

La phrase à retenir : 
"Des gars ont impérativement besoin d'une semaine de repos, d'autres ont besoin de jouer. Donc il faut que je vois ce que je compte faire à ce sujet.", déclarait Coach Andy Reid. 



Carolina Panthers (2-13) @ Atlanta Falcons (12-3)
Georgia Dome 
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Le match : 
Scénario plausible vu le niveau de l'adversaire : les Falcons sécurisent leur place de n°1 de la NFC. Scénario pessimiste : Atlanta se casse littéralement la gueule pour se retrouver n°5 et se voit obligé d'aller disputer une wild-card. La motivation sera donc bien au rendez-vous ce Dimanche au moment d'accueillir les Carolina Panthers. Le titre de la NFC South est également à portée, ce qui marquerait pour Atlanta leur premier trophée depuis 2004. Les Falcons avaient déjà raté une opportunité en étant battu 14- 17 à la maison par les Saints. Le coach d'Atlanta ne veut pas s'étendre davantage sur les raisons d'un fiasco si peu rassurant à l'approche des playoff. Matt Ryan, Roddy White & Michael Turner ont été muselés comme jamais et Atlanta avait atteint son pire score depuis le début de la saison : seulement 215 yards d'offensive. "Je ne peux qu'esperer que nous saurons faire face à l'adversité et que cet accroc permettra à notre équipe d'être encore plus forte et plus unie que jamais.", s'est exprimé Coy Wire (LB). Une belle opportunité se présente à eux au moment de recevoir la plus faible équipe de la NFL, auteur d'un splendide 98 points marqués - 180 points encaissés en 7 matchs à l'extérieur. Carolina va hériter de la 1ère place à la prochaine draft, une première pour cette franchise créee en 1995. En 2010, avec son 16ème tour, elle était allée chercher son QB du futur Jimmy Clausen, sauf que le QB en question s'est annoncé comme un four retentissant. Ce sera le dernier match pour John Fox. Le coach de Carolina est celui qui a le plus remporté de victoires dans la NFL (78 victoires pour 73 défaites), ce qui lui fait dire : "Je ne suis pas rentré dans l'introspection mais je serais capable de sortir la tête haute et de me regarder dans le miroir." 

La phrase à retenir : 
"On va effacer très rapidement de nos mémoires cette défaite lors du dernier match. Il y a 15 équipes qui souhaiteraient être à notre place, donc, au final, j'aime bien notre position actuelle.", déclarait Coach Mike Smith.



Cincinnati Bengals (4-11) @ Baltimore Ravens (11-4)
M&T Bank Stadium
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Le match : 
Les matchs de pré-saison avaient laissé entrevoir quelques failles conséquentes dans la préparation des Ravens. La ligne offensive était déjà un sujet d'inquiétude. Et puis la week 1 avait permis de tout oublier. Face aux New York Jets, candidats auto-proclammés au SuperBowl, Baltimore avait fait preuve d'une solidité hors norme (victoire 10- 9) et avait engrangé une confiance excessive qui allait se payer en week 2 et tout le reste de la saison. Car les Bengals, surmotivés à l'idée de se payer leurs rivaux, avaient fait preuve d'une belle énergie, débordant constamment l'offensive line et poussant Joe Flacco dans ses derniers retranchements (154 yards, 4 interceptions, QB rating : 23,8). L'un des QB le plus sous-estimé de la NFL a pourtant bien terminé la saison (20 TD, 3 interceptions, QB rating : 107,4 en 10 matchs) mais cela ne suffit pas à décrocher la bye-week. La faute à cette défaite contre Cinci qui permet de départager Pittsburgh & Baltimore pour l'attribution du titre de la division et de la bye-week. Pour autant, Coach Harbraugh, en fin de contrat, et qui a décroché une 3ème fois en 3 saisons une qualification pour les playoff, expliquait : "On est très satisfait de ces 11 victoires et de cette qualification pour les playoff. Mais la saison n'est pas finie. On va tenter notre chance et voir ce qui se passe." Harb fait référence à l'hypothèse suivante : une victoire des Ravens conjuguée à une défaite des Steelers enverrait Baltimore en bye-week. En face, Cincinnati et son vague-à-l'âme. Et son pari perdu en réunissant le duo maléfique Batman & Robin. Et cette gueguerre puérile entre Chad Johnson & son coach où le WR de Cinci montre bien tout son comportement de diva. Tout cela sera bientôt fini : Batman & Robin sont en fin de contrat. Coach Marvin Lewis sera visiblement viré. Si vous voulez commencer à voir les nouveaux Bengals, vous pouvez d'ores et déjà les voir à l'oeuvre ce Dimanche : Carlson Palmer qui lance à des petits jeunes, des valeurs sures de demain qui se nomment Jordan Shipley, Jermaine Gresham, Jerome Simpson. 

La phrase à retenir : 
"La seule chose que l'on peut esperer dans ce business, c'est de rentrer dans la danse. Mais, avant les playoff, nous devons nous occuper de Cincinnati, une équipe qui nous a battu en début de saison.", expliquait Ray Lewis.



Pittsburgh Steelers (11-4) @ Cleveland Browns (5-10)
Cleveland Browns Stadium
Dimanche 2 Janvier - 19h00

Le match :
Et voilà un match que Pittsburgh aurait souhaité sans enjeu, si ce n'est pour le prestige de la division, ce n'est évidemment pas le cas. Et les Steelers le savent bien. L'enjeu est de taille : une défaite peut leur couter le titre de la division et une bye-week en playoff. En d'autre terme, le match de Dimanche a le potentiel pour handicaper fortement les chances des Steelers d'accéder au Superbowl, deux ans après leur sacre. La pression est clairement là : "Tu ne veux pas jouer le match d'après parce que tu sais que n'importe qui peut battre n'importe qui.", disait Casey Hampton (NT). "L'année dernière, on avait eu une sale défaite en cours de saison ici, donc il faudra se battre. Mais, ça, on connait.", expliquait Big Ben. Avec quelques joueurs clés blessés ou qui tournent au ralenti comme Troy Polamalu ou Aaron Smith, les Steelers ont parfaitement compris que rien ne leur sera acquis d'avance; cette équipe n'est plus aussi facile que ses dernières années. Il faudra donc se battre jusqu'au bout. Cela fait 60 ans que ces deux villes voisines sont rivales; cependant, depuis la fusion de la NFL avec l'AFL en 1970, c'est la toute première fois que Pittsburgh doit se déplacer à Cleveland lors de la dernière journée de la saison régulière. 

La phrase à retenir : 
"Tu veux avoir cette bye-week. Tu ne veux pas aller jouer dans la maison de n'importe quel autre adversaire. Avec la bye-week, tu as plus de repos et, ça, c'est essentiel parce que nous sommes une équipe vieillissante.", expliquait Casey Hampton.



Tennessee Titans (6-9) @ Indianapolis Colts (9-6)
Lucas Oil Stadium
Dimanche 2 Janvier - 22h15

Ces trois dernières semaines, les Colts avaient enclenché le mode "Doivent gagner pour survivre." Avec une quatrième victoire ce Dimanche, les Colts se qualifieraient pour la neuvième année consécutive pour les playoff (ce qui leur permettrait d'égaler le record de la NFL). Tous les espoirs nés durant l'avant-saison peuvent se réaliser ou s'effondrer sur ce simple match : une victoire et les Colts rafleraient leur 7ème titre de l'AFC South en 8 ans - une défaite conjugée à une victoire des Jaguars signifierait que les Colts rateraient les play-off pour la première fois depuis 2001. Le retour en forme actuel des Colts n'est pas étranger à un jeu de course revitalisé qui enlève de la pression sur les épaules de Peyton Manning. L'ancien de la maison, Dominic Rhodes, avait été signé il y a un mois après avoir joué en UFL. Rhodes avait signé un joli 5,8 yards par portée contre les Raiders. Alors que Joseph Addai, de retour pour son 1er match depuis le 17 Octobre, avait couru 3,8 par portée + 1 TD. Le jeu de course des Colts pourrait être l'élément clé pour les playoff.

La phrase à retenir : 

"Les gars ont fait du bon boulot : ils sont restés concentrés, ne se sont pas dispersés à l'écoute de tous ces scénarios... Le plus petit dénominateur commun entre toutes ces hypothèses, c'est que nous devons gagner. C'est notre objectif.", expliquait Coach Jim Caldwell



New York Giants (9-6) @ Washington Redskins (6-9)
FedEx Field
Dimanche 2 Janvier - 22h15

Le match : 
Les Giants multiplient les opportunités ratées. Alors que le titre de la NFC East leur tendait les bras, New York avait gaspillé une avance de 21 points en 7 minutes et demie avant de perdre 31- 38 contre les Eagles le 19 Décembre. Bis répétita la semaine suivante avec une wild-card en ligne de mire; en vain les Giants ont été pulvérisés par les Packers 17- 45, encaissant 515 yards d'attaque de leur adversaire, leur pire score de l'année. Alors, maintenant, l'erreur n'est plus permise. Dans un match à priori à leur portée contre leurs rivaux de Washington (cinq victoires consécutives), les Giants se doivent de gagner... et compter sur une défaite de Green Bay. Si les deux équipes l'emportent Dimanche, New York serait la 7ème équipe de la NFL à ne point disputer les playoff malgré une saison à 10 victoires. (record basé depuis 1990; date à laquelle la NFL avait élargit le format des playoff à 6 équipes de chaque conférence). Dans la NFC, ce n'était plus arrivé depuis 1991 (pour les 49ers & les Eagles). "On s'attend à ce que chacun donne le meilleur de soi-même sur le terrain et on s'attend, également, à ce que Chicago gagne son match pour nous.", expliquait le QB Eli Manning. Une petite stat sur les Giants ? Ils en sont à 7 victoires consécutives pour aucune défaite lorsqu'ils dépassent la barre des 120 yards de jeu de course. Les Giants pourraient par contre être handicapés par l'absence de deux de leurs meilleurs éléments : Hakeem Nicks (WR - gros orteil du pied gauche fracturé) & Shaun OHara (C - tendon d'achille). En face, les Redskins ou plutôt Mister Shanahan, le bouillant coach qui a rêglé ses comptes et a décidé d'en terminer avec Albert Haynesworth & Donovan McNaab. Un Shanahan qui préfèrait en conférence de presse s'enthousiasmer pour l'adversaire : "les Giants ont deux équipes en une seule. C'est pour cela que, dans tous les outils statistiques, vous les trouvez toujours dans le top 5 que ce soit en attaque ou en défense. Ils sont bien très coachés et ont beaucoup de bons joueurs." 



La phrase à retenir : 
Antrel Rolle au sujet des playoffs : "Nous sommes les premiers fautifs. Cela nous tendait les mains. Et maintenant, on doit se servir dans les mains des autres. Tu ne souhaites jamais en arriver à cette extrémité dans la NFL."



Chicago Bears (11-4) @ Green Bay Packers (9-6)
Lambeau Field
Dimanche 2 Janvier - 22h15

Le match : 
N'étant pas convaincu par les Bears, je ne peux que déplorer que ce match dans le terrible Lambeau Field ne soit pas un révélateur pour la franchise de l'IIlinois. Mais le fait est que Chicago n'a plus rien en jeu pour cette Week 17. A la limite, si, un dernier effort et elle pourrait priver Green Bay de playoff. Et encore. Les différents scénarios sont les suivants : une victoire et Green Bay est qualifiée. Une défaite et Green Bay devra compter sur les défaites des Giants aux Redskins et des Saints aux Bucaneers pour se qualifier. "Les différents scénarios, je ne vous raconte même pas ce que j'en pense." Hey, Coach Mike McCarthy, pas besoin de critiquer ma preview ! Peut-être que l'ami Mike est si tendu parce qu'il attend un petit coup de main de ses rivaux de l'Illinois ? La réponse est claire du côté du coach de Chicago : "Les gars vont jouer au moins 20 plays et, tout à coup, on va leur dire d'arrêter de jouer ? Non, je ne le vois pas comme cela.", déclarait Coach Lovie Smith. Bref, quoi qu'il en est, les Packers en sont à 6 victoires pour 1 défaite au Lambeau Field. Sur leurs trois derniers matchs à la maison, le total cumulé de points est de 124 à 40. Cette réussite est en partie due à Aaron Rodgers, auteur d'une nouvelle prestation d'anthologie contre les Giants - 25 passes sur 37, 404 yards, 4 TD, QB rating : 139,9. On devine l'impact de Rodgers sur cette équipe et toute la problématique de ces absences. Car Rodgers n'avait pu être de la partie lors de la défaite contre les Patriots 27- 31, souffrant pour la seconde fois de l'année d'un traumatisme. "Beaucoup de choses se sont passées, à la fois positives et négatives. Ces dernières-là, on ne les attendait pas spécialement mais le fait est que, avec une victoire, nous avons la chance de pouvoir faire les playoff. On ne demande rien de plus.", résume Rodgers. 

La phrase à retenir : 
"On a besoin d'avoir 10 victoires au compteur. Et tant que l'on n'aura pas ces 10 victoires, rien d'autre ne m'importe.", déclarait Coach Mike McCarthy.





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