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mardi 11 janvier 2011

Verchain's Takes - Wild Card Week
















WILD CARD ROUND EDITION

SCORES






























STATS
























DID YOU KNOW THERE WERE GAMES THIS WEEKEND ?

Eh bien, je vous avais bien dit, que l'on avait en face de nous le groupe d'équipes wild cards le plus dense depuis un bon moment... Dans la NFC, Seattle a certes créé la surprise, mais dans l'AFC, on a vu les deux équipes Wild Card qui avaient toutes deux des records meilleurs que les champions de division qu'ils affrontaient l'emporter.

Et ça nous promet des rencontres sauvages, la semaine prochaines, entre des équipes qui se sont déjà croisées au moins une fois cette saison.



NEW JERSEY JETS AT INDIANAPOLIS COLTS





























Cris Collinsworth, I hate you. Il m'a été insupportable d'entendre l'ancien receveur nous asséner à quel point Mark Sanchez a été grand pendant cette rencontre...

Sanchez, c'est 18 passes sur 31 pour 189 yards et une interception. Et une incapacité pendant toute une période du match à bouger son attaque. Des lancers qui manquaient de précision, et une propension à se bloquer sur un receveur tout bonnement stupéfiante pour un joueur de seconde année. Et pourtant, Sanchez, comme Rexy, en est maintenant à trois victoires et une défaite en carrière en playoffs. Excusez-moi un instant, je suis quelque peu indisposé, là...

Ah, on se sent mieux, l'estomac vide.

Tsss... Sanchez ne fait en tout et pour tout qu'un seul play vraiment important, la passe vers Edwards pour 18 yards qui amène Nick Folk dans sa zone de confort, sur le dernier drive des Jets, celui qui permet à New York de se qualifier, d'éliminer les Colts.

Jim Caldwell a sans doute pris des cours de gestion de l'horloge auprès de Les Miles de LSU. Peyton doit encore se demander aujourd'hui pourquoi le coach des Colts a appelé le temps mort alors qu'il restait 29 secondes à jouer, et un seul timeout pour les Jets, qui se trouvaient alors à 32 yards de la ligne, ce qui appelait un field goal de 50 yards pour Folk ou un dernier play accéléré pour Sanchez, sur lesquels il n'est pas forcément le meilleur du monde (j'ai encore vomi quand j'ai lu que certains journalistes US qui sont dignes de notre Christian Jeanpierre national lorsqu'il s'agit de causer de Nasri en venaient même à comparer Sanchez à John Elway. Je serai Elway, je serai vexé, mais vexé...) avant que les Jets n'appellent le dernier timeout. Après la connerie à Jacksonville qui donne la victoire aux Jags, c'est la deuxième erreur impardonnable du HC des Colts. Fire him.

Cependant, il serait malhonnête malgré mon bias personnel qui me poussait à encourager les Colts sur cette rencontre, de ne pas signaler à quel point le gameplan de Rexy était bien pensé. Pour éviter de prendre des points, privons Peyton Manning du ballon. Et pour faire ça, autant ne pas demander à Sanchez de lancer le ballon. C'est vrai, Sanchez est particulièrement doué pour tendre le ballon à son coureur, et on l'aura vu le faire à une bonne trentaine de reprises, Brad Smith entrant à plusieurs reprises dans une attaque en zone read, avec triple option (Smith, Tomlinson, Greene en même temps sur le terrain).

Tomlinson, justement, est le héros de cette rencontre. Le coureur lavé de ces dernières semaines a laissé la place au Tomlinson du début de saison. Il courait de manière tranchante, pouvant s'appyer sur ses cuts, et sur une ligne offensive qui aura rendu une belle copie dans l'ensemble, permettant une moyenne de près de 4.5 yards par course (et encore, c'est parce que Greene était à côté de ses pompes, LT assurant une moyenne juste supérieure aux 5 yards). Les deux TD de LT sont l'aboutissement de drives assez longs, sur lesquels la défense des Colts a semblé ne rien pouvoir faire du tout. On a perdu en seconde période la défense des quatre dernières semaines d'Indy.

Sur le premier TD de Tomlinson, je me demande encore si le ballon franchit le plan de la ligne... C'est vraiment du tout juste, tout juste, le ballon touche à peine le plan... J'ai hurlé, devant ma télé... Et à force de replays, je pense que, bon, finalement, la balle effleure le plan de la ligne...




Et l'absence de Jerraud Powers dans la secondary finit par coûter cher à Indy. Certes, ce n'était pas la première fois que Powers était absent (injured reserve), mais le talent du corner sous-estimé par beaucoup aurait sans doute permis de mieux contrôler Edwards et/ou Holmes.

Le réveil de la défense des Jets aura fini par se produire. Certes, le pass rush a été loin d'être exceptionnel, et la ligne d'Indy a plutôt bien contrôlé le truc, même si, en fin de quatrième quart, le manque de confiance de Peyton dans sa ligne a fait que le QB a cherché à s'extraire vers la droite sur le premier vrai gros blitz des Jets, tentant de délivrer le ballon au Blair White Project, avec une passe médiocre et trop plongeante. White ne parvenait pas à l'attraper, et les Colts devaient se contenter de trois points pour Vinatieri. Ils ne sont également pas parvenus à forcer les Jets à brûler leurs timeouts, sur le coup... Et cela a sans doute permis aux Jets d'avoir suffisamment de temps pour monter un dernier drive victorieux.

Dommage, donc, pour Peyton, qui se retrouve maintenant à 9-10 en playoffs, parce qu'il aura été une nouvelle fois égal à lui-même, y compris dans sa Bitter Beer Face de fin de rencontre. 18/26, 225 yards, 1TD très bien senti pour Garçon (sur le coup, j'ai presque eu l'impression que Peyton avait anticipé la mauvaise couverture de Cromartie), et toujours les incessantes adaptations à la ligne, qui énervent tant ses détracteurs et font s'allumer les yeux de ses fans. La Chicken Danse, comme toujours, avec une lecture fabuleuse de la défense adverse, comme par exemple sur un audible au quatrième quart où Peyton change la direction de la course, déplaçant Addai sur sa droite, parce qu'il a senti que la défense allait tenter de couper la course sur la gauche. Wowed me.

Les équipes spéciales, malgré la belle journée de Vinatieri, auront donc coûté aux Colts en deux occasions. Après que la défense ait forcé un punt des Jets à trois minutes du terme, le receveur Taj Smith, alors que le ballon est en l'air depuis longtemps vient percuter le punter des Jets de façon totalement débile.

Et puis, bien sur, la disparition de la couverture sur le retour de kickoff de Cromartie à 53 secondes de la fin, que le corner, se rachetant, remonte pour 47 yards aux alentours de la ligne médiane, avec ce pitre de Taj Smith qui lui aussi cherche la rédemption en étant le seul à pouvoir le stopper, en le poussant hors des limites du terrain.

Je ne commenterai pas le fumble d'Edwards sur le drive victorieux. Shit happens. Mais que Bethea ne tente même pas de contester le ballon au sol... Yikes...

En attendant la semaine prochaine, je n'aurai que deux mots :

GO PATRIOTS !


BALTIMORE RAVENS AT KANSAS CITY CHIEFS






























Les Ravens s'étaient lancés dans le match en multipliant les déclarations sympas au sujet des Chiefs, insistant sur le côté explosif de l'attaque de Charlie Weis et de ses boys.

Ça pour exploser, ils ont explosé. En plein vol. Autodestruction, bien aidée par la défense des Ravens qui avait retrouvé un peu de vie, sur ce coup là. Le poids des ans qui semblait accabler Ray Lewis en première période s'est soudainement envolé avec la mi-temps. On a vu le Ray un peu mal en points et sorti de ses appuis sur une grosse course de Jamaal Charles redevenir le Ray dominant et qui explose tout ce qui se présente en face, notamment sur le fumble forcé sur McCluster (que ce bon vieux Greg Mattison a appelé 'McCluskey' dans ses commentaires d'avant match destinés à louer, une nouvelle fois, l'explosivité des Chiefs).

Je ne vais pas discourir longtemps de cette rencontre (Laurent fait ça mieux que moi), mais les Ravens ont mis toute l'intensité dont ils sont capables, et Yahvé sait qu'ils savent en envoyer, de l'intensité. Parfois trop, même. On aura vu trop de mecs qui se fritent à chaque fois qu'ils se relèvent à la fin d'un play. Sans qu'il n'y ait de véritable rivalité entre les jeunes Chiefs et les vieux Ravens. Ce genre de trucs dans un match contre les Steelers, on sait que c'est la guerre, ça passe, ça fait partie du folklore. Là, c'était juste un peu too much... Peut-être juste une tentative de destabiliser les gamins d'en-face ? Useless, en tout cas...

La première mi-temps des Chiefs, en termes d'efficacité, a été presque parfaite. Seulement 5 plays joués en attaque, mais une défense serrée, avec notamment un Eric Berry formidable dans ses tentatives de contrer les passes lancées par Flacco. Ed Reed a fait du Ed Reed, mais ce Berry, c'est un peu Ed Reed en 2000... Tamba Hali a mis la misère à Michael Oher en première mi-temps également, dépassant complètement le tackle gauche des Ravens avant d'aller forcer un fumble de Flacco, juste avant que Jamaal Charles n'inscrive le seul TD des Chiefs, sur une énorme course. C'est sur cette action que Lewis semble soudainement trop vieux.

Pendant cette première mi-temps, Flacco aura assuré sacrément (25/34, 265 yards, 2 TD, O INT au final), dans le fond, sur ses tentatives de course pour éviter le pass rush des Chiefs. C'est à cette façon de lire correctement la défense, et de ne pas chercher à se débarrasser du ballon qu'on voit la maturité du bonhomme. On l'a vue également sur la passe de TD pour Boldin (hé, bizarrement, on voit le meilleur receveur des Ravens lorsque les matchs comptent vraiment... Mason va encore faire la tronche...). Flacco pose le ballon exactement là où il doit se trouver, juste sur la course de Boldin, parce qu'il a vu que son receveur serait en avance sur son corner, Flowers (qui est par ailleurs excellent cette saison, mais contrôler un monstre physique comme Boldin n'est pas toujours une chose aisée).

Oh, and he sacked that guy Cassel too...


Le gameplan offensif, dans le fond, pouvait ne pas paraître exceptionnel pour les Ravens en début de rencontre, mais il aura contribué au succès final des Ravens. A force de courses sur first down, et de play action par la suite, les Ravens ont repoussé les safeties des Chiefs vers le fond du terrain, laissant l'espace libre dans le milieu du champ, où Todd Heap a sorti une énorme performance (108 yards en 10 réception, record des Ravens en réception en playoffs). Les Chiefs avaient coupé les extérieurs, et le ballon allait là où il devait être, plein axe.

Le troisième quart temps, dans lequel les Ravens ont parfois souffert cette saison, a été une vraie démonstration. Et on tirera un coup de chapeau à Landry, pour le play qui entraîne les Chiefs dans une spirale négative. On sait que Todd Haley, tête de bois comme il est, n'hésite pas à challenger son attaque. Et il a envoyé son escouade offensive alors que les Chiefs étaient en position de recoller au score avec un field goal. Stuffed run, avec un Landry qui pénètre dans l'attaque comme papa dans maman.

Et c'était parti pour l'explosion des Chiefs. 13 points pour les Ravens sur le troisième quart. Je ne sais pas si c'est la pression de Baltimore (pas toujours optimale malgré un Suggs qui a montré un bel engagement) ou simplement un bon gros craquage, mais le Matt Cassel des quinze premières semaines de compétition avait cédé la place au Cassel de l'an passé. Trois interceptions sur lesquelles il semble avoir du mal à lire la défense (à ce sujet, Nakamura gagne le titre de Pitre Of The Game... Depuis le temps que je parle du destin qui finira par frapper les Ravens avec leurs tentatives avortées de passes latérales sur retour d'interception), un intentional grounding bien moche, et un 'tuck rule' supprimant un fumble des stats défensives des Ravens (qui fait peut-être parler à Baltimore, alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi...)... Ah, et il faudra expliquer à Dwayne Bowe que quand on est un grand receveur, on se montre dans les gros matchs (aucune réception pour le leader des TD catches sur la saison). Au moins, il aura eu la décence de ne pas se plaindre comme un vulgaire Reggie Wayne (quel idiot, ce type...), ne se présentant pas face à la presse.

Bref, les Chiefs n'étaient pas prêts, trop tendres, trop jeunes, battus dans tous les domaines (le drive qui aboutit au TD final de McGahee mange 10 minutes de l'horloge, à l'expérience), avec un record enthousiasmant mais quelque peu usurpé (les Chiefs n'ont battu aucune équipe avec 10 victoires au compteur) alors que les Ravens ont eu un calendrier plus difficile, et bien maîtrisé dans l'ensemble. Ah, et dans le 'WTF Stuff' autour du match, on murmure que Todd Haley aurait enlevé à la mi-temps le playcalling des mains de Charlie Weis pour appeler lui-même les plays. Moron.

Et maintenant, envoyez la guerre à Ketchup Field.

NEW ORLEANS SAINTS AT SEATTLE SEAHAWKS

























OK. Nous devons être nombreux à avoir commis l'erreur de nous moquer avant la rencontre. And now, we got to eat crow.

Gregg Williams a entendu son nom murmuré pour une éventuelle place de head coach à nouveau, du côté de Denver notamment. Eh bien, le moins que l'on puisse dire, c'est que le match d'hier n'aura en aucun cas servi sa cause, à ce pauvre coordinateur défensif.

Les Saints sont tombés à plat, passés à côté de leur match en défense, absolument affreux.

Le play qui illustre le mieux cette faillite des Saints, le voici : le touchdown de Marshawn Lynch pour 67 yards, qui met les Sains hors de portée des Hawks. On n'a pas le droit de se manquer comme ça à répétition dans une défense. Sur ce play, il me semble bien que pas moins de 8 défenseurs ont l'occasion de mettre un terme à la course. Tackles manqués, un stiff arm de Lynch qui envoie bouler un corner... Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Et quand un lineman se retrouve à quelques yards de la ligne à la fin d'une course, c'est que l'action n'est pas allée à une vitesse folle. C'est une faillite collective sur le play.

Mais si ça n'avait été que sur ce play... La défense des Saints aura transformé Matt Hasselbeck, dont on s'était demandé jusqu'à jeudi s'il serait en mesure de tenir sa place, en un John Elway des grandes années. On aura eu droit à tout. Touch passes, floatters dans l'endzone, une passe desperado ou presque sur le TD de BMW... Wow. Hasselbeck finit la partie sur un 22/35, 272 yards, 4TD et une interception retournée pour TD. C'était du temps où la défense des Saints semblait valoir encore quelque chose. Pendant dix minutes en début de match, en somme.



Brees, de son côté, n'a pas été en reste, complétant 39 passes (record des playoffs en NFL) sur un nombre de tentatives absolument incroyable : 60. Pour 404 yards... Et deux TD. La perte en cours de match des deux coureurs de base (compte tenu de l'absence des deux meilleurs coureurs des Saints que sont Thomas et Ivory), Reggie Bush puis Julius Jones (2TD, 60 yards au sol avec une moyenne respectable de 4 ypc), à l'appel du quatrième, aura sans doute tué les Saints, qui ne pouvaient plus diversifier leur attaque. Bush blessé à nouveau à la jambe qu'il s'était cassée à San Francisco, les passes courtes sortaient quelque peu de l'équation, et la sortie de Jones condamnait le jeu de course. Le fullback Heath Evans est bien gentil, et pas mauvais quand il s'agit de bloquer un défenseur, mais au sol... Il était plus là pour faire de la figuration, dirons-nous...

Les Saints, avec un Brees bien protégé derrière sa ligne (un seul sack, et peu de pression en général) ont bougé le ballon, mais ont manqué quelques opportunités dans les dix derniers yards qui leur auront sans doute coûté cher à l'arrivée, devant se contenter de field goals courte distance par Hartley en trois occasions.

En face, tout semblait tomber parfaitement en place. Hasselbeck relativement tranquille, qui parvenait à anticiper la pression, ou à s'en défaire par moments aussi, parvenant même à compléter une passe sur une grosse pression. Bref, pour un type que certains voulaient voir sorti du lineup pour laisser la place à Jesus Whitehurst...

Ah, tiens, l'ami John Carlson a aussi choisi son jour, avec une exposition nationale à la télé, pour se rappeler à notre bon souvenir, alors qu'il était passablement passé au travers de sa saison, avec un seul TD, alors qu'il semblait s'imposer comme un des tous bons jeunes tight ends de la Ligue, l'an passé.

Maintenant, les Seahawks devront aller poursuivre leur improbable parcours en playoffs à l'extérieur, et les choses seront certainement plus compliquées. Mais Matt Hasselbeck a sorti, peut-être pour la dernière fois de sa carrière à Qwest Field, un match qui restera dans les mémoires des supporters du Blue Men Group.




GREEN BAY PACKERS AT PHILADELPHIA EAGLES




























Aaron Rodgers, le nouveau héros du blog, a enfin remporté sa première victoire en playoffs lors de sa carrière. Ce ne fut pas sans peur. Mais ce fut pour lui sans reproche (18/27, 180 yards, 3TD, mais 2 fumbles – qui ne comptent pas dans son rating de 122.5). Les Packers ont su trouver les ressources pour finalement mettre un terme à la tentative de comeback de Vick dans les dernières secondes, et le fait de mettre le genou à terre pour mettre un terme à la rencontre a sans doute du constituer une forme de petit orgasme pour The Greatest Show On Tundra.

C'est donc la première défaite à domicile en playoffs pour Andy Reid.

Vick s'est sans doute un peu tué tout seul, sur cette dernière tentative de retour au score. Une belle interception lancée à Tramon Williams sur une passe normalement destinée au receveur rouquin des Eagles, Cooper. De la précipitation, un peu. Ses receveurs affirmaient que c'est lui-même qui a appelé le dernier play offensif des Eagles, un « all go » qui en lui-même semblait quelque peu désespéré à seulement 30 yards de la ligne avec 40 secondes à jouer. Et sur une première tentative... Yikes.

Statistiquement, Vick, qui peut maintenant mettre son joli collier de fleurs et aller se faire voir à Hawaii pour le ProBowl, a été plutôt intéressant avec un 20/36 (Sanchezesque) pour 292 yards, 1TD, 1INT et 33 yards à la course (avec un TD), mais le QB ex-taulard n'aura pas été fabuleux dans sa façon de mener son équipe. On peut notamment penser à une passe complètement manquée sous la pression vers Celek au quatrième, alors que se débarrasser de la pression est justement censé ^tre un de ses points forts... Merci à la défense des Packers. Pourtant, ses receveurs n'ont pas été mauvais. Avant notamment a fourni un bon nombre d'opportunités pour son QB, attrapant au passage 7 ballons pour 93 yards. DeSean Jackson, lorsqu'il était sur le terrain (blessure au genou qui l'a contraint à un passage par le vestiaire en première mi-temps), a été bien contrôlé par Tramon Williams, dont j'ai déjà dit beaucoup de bien et qui vient une nouvelle fois de démontrer que ce ProBowl, c'est le concours Miss France et absolument pas un truc destiné à récompenser les meilleurs joueurs à leur position.

Parce que les packages qu'avait préparé ce bon vieux Dom Capers ont été plutôt impressionnants. Sur le premier drive des Eagles, on sentait que tout pouvait arriver, et une nouvelle fois Vick a été un peu perturbé lorsque la pression passait. Surtout, les Packers ont su dépasser leur faiblesse supposée, le jeu au sol, limitant donc Vick, mais aussi McCoy, qui se présentait aux playoffs avec une moyenne de 5.2 ypc, et aura été limité à 46 yards en 12 portés, soit 3.8 yards par course. Mais contre la passe également, les linebackers et linemen des Packers ont été impressionnants, entraînant même la mise au banc du tackle Winston Justice au quatrième, tellement ce pauvre gars souffrait devant Clay Matthews.

David Akers, le kicker parfait pendant la saison régulière, a manqué deux FG tout à fait à sa portée, dont un sur la première série et un autre au début de la quatrième période. Bizarre. Avec apparemment des problèmes dans sa vie personnelle qui se seraient reportés sur sa concentration, suivant les déclarations de certains de ses coéquipiers.

Ils devaient être nombreux en défense à avoir des problèmes personnels, chez les Eagles, car la ligne offensive de Green Bay a totalement dominé ses adversaires de Pennsylvanie. Et les Packers ont trouvé une arme improbable en la personne de James Starks qui, s'il n'a pas su pénétrer dans l'endzone, a servi de point d'appui à l'attaque de Green Bay, réussissant 123 yards en 23 portés (et oui, ça fait 5.34 ypc, fairly impressive). Avec Kuhn égal à lui-même sur les petits yardages et un Jackson une nouvelle fois plus utile en réception qu'à la course (TD réceptionné pour 16 yards), les Packers ont trouvé une dimension qu'ils ne nous ont jamais montrée depuis la blessure de Ryan Grant... Dès le premier match...

Hey, with a little more breast, he could be in play for
next year's VerchainInc's Resident Hottie Award...



Rodgers n'a pas eu besoin de souvent forcer son talent, quoique son TD vers le receveur Jones aura été une merveille d'évitement de la pression avant de délivrer le ballon là où il devait aller. Ce Jones, d'ailleurs, doit être un cousin de Ted Ginn pour laisser tomber une merveille de passe pour un TD longue distance qui s'est simplement transformé en bon vieux drop... Mais Rodgers aura donc passé une partie de sa journée à se retourner pour donner le ballon à Starks. La secondary des Eagles aura toutefois fait un bon match, malgré les trois TD encaissés, limitant les big plays de Rodgers et Jennings, le plus gros gain en l'air pour les Packers étant une réception de Donald Driver pour 20 yards. Et c'est là qu'on voit tout le talent de Rodgers : il cherche le receveur disponible, ne force pas le ballon contre la couverture... Je vais m'acheter une grenouillère verte frappée d'un gros « G » et du numéro 12, maintenant que ma grenouillère bleue frappée du numéro 18 est remisée au placard...

On a vu un play bizarre, tiens, sur le premier drive des Eagles. Les Eagles ont en effet récupéré leur propre punt, après que la défense des Packers (grâce notamment à un sack de Bishop) ait forcé un three and out qui annonçait beaucoup de bonnes choses pour les Packers. Certes, le pied d'un joueur du Pack touche le ballon. Mais bon... Faut pas se foutre de la tronche du monde, quand même, le gars ne fait rien pour toucher le ballon, se fait pousser dans la direction de la balle, marche dessus, Eagles ball. Une nouvelle règle à changer, tiens.

Bien, maintenant, The Greatest Show On Tundra va aller porter sa magie dans le confortable dome des Falcons, et a faim de revanche. Que Green Bay en soit arrivé là avec 15 joueurs sur la Injured Reserve, dont leur RB titulaire, leur TE titulaire aussi, est un achèvement formidable en soi. Une défense privée de son patron (Nick Barnett) qui arrive à performer quasiment tous les jours que Dieu fait, une attaque qui repose sur les épaules de son QB qui fait aujourd'hui officiellement partie de l'élite... How could you not LOVE the Green Bay Packers (except if you are a Bears' fan) ?


IN OTHER NFL NEWS/QUICK TAKES/JUST ASKING

  • Harbaugh : Ah, ben voilà, on aura un Harbaugh Bowl la saison prochaine comme on a eu un Manning Bowl cette saison. Qu'est-ce que ça va être bien ! San Francisco - Baltimore, quel pied... Le coach le plus courtisé de la galaxie (sauf par Carolina, sauf par Denver, sauf par Cleveland... Finalement, il n'y avait qu'une équipe officiellement sans coach qui s'intéressait vraiment au coach de Stanford, non ?) a finalement atterri à l'endroit attendu : San Francisco. Les raisons de son arrivée, et de son refus de venir à Miami (more on that later) ? Le challenge, bien sur. Ah, et le fait de ne pas devoir déménager sa petite famille bien aimée, Palo Alto n'étant vraiment pas loin de la Baie. Et puis, il va relancer la franchise autrefois glorieuse, tout seul, parce qu'il est formidable... You bet...
    WEASEL COACH !!! Pourquoi les Niners ? Parce que c'est prendre une équipe avec quelques bons joueurs dans la pire division de la Ligue. Pas Miami, il y a le meilleur coach du football aujourd'hui (Hoodie), et le meilleur quarterback (statistiquement, et en termes d'impression d'efficacité sur le terrain, malgré sa coupe de cheveux : Brady, pas Peyton...) dans la division. Les coaches qui sortent des rangs universitaires partent souvent en torche ces dernières saisons (Saban, Petrino... Parlez pas de Pete Carroll, il était coach chez les pros à New England avant de se retrouver en NCAA), et se rendre dans un club à la situation concurrentielle plus compliquée, qui évolue dans une AFC où 11 victoires dans une saison ont parfois éliminé des équipes. Harbaugh n'aura finalement utilisé l'idiot de Steve Ross (more on that later) que comme un moyen de faire ouvrir un peu plus largement le porte-monnaie de la famille York. Hé, Ross avait tout le pognon possible à filer à Harbaugh, jusque 8 millions si j'en crois certaines sources. Son contrat à San Fran avoisinerait les 5 millions par saison...
    Et puis, Harbaugh, surtout, n'a pas envie d'être comparé à son frère John, qui est certes chiant comme la pluie à écouter parler, mais qui réalise un formidable début de carrière chez les Ravens. Fans des Niners, attendez-vous, pour le peu que votre nouveau coach ne réussisse à vous amener une dizaine de victoires la saison prochaine, à ce que son nom ressurgisse quelque part ailleurs, dans une franchise au prestige contemporain, avec une étoile sur le côté du casque ou une tête de peau-rouge... Ou à ce qu'il prononce un jour où l'autre 'I'm not gonna be the Alabama coach'... 

  • Miami : Adding insult to injury. Anne Roumanoff ne ferait sans doute pas un cheerleader de choix (vomissez ici). Mais... « On ne nous dit pas tout »... De qui se moque-t-on ? Sérieusement. Nous avons pu assister samedi en direct sur Twitter et en rediffusion sur l'excellent blog consacré aux Dolphins du journaliste du Miami Herald Armando Salguero à la 'table ronde avec les médias' organisée par le proprio des Dolphins, Steven Ross, pour 'expliquer' la situation de Tony Sparano... Are you kidding ME ? Un truc lunaire, du grand n'importe quoi... Miami est en train de devenir le PSG de la NFL.

    On aura donc vu le proprio des Dolphins nous expliquer que jamais au grand jamais, il n'avait tenté de faire venir Cowher, Gruden ou Jim Harbaugh à Miami. Jamais. Qu'il a toujours pensé que Tony Sparano était le coach qu'il fallait aux Dolphins. D'ailleurs, Ross est monté dans son avion direction la Californie avec le GM Jeff Ireland à ses côtés pour aller dire à Harbaugh qu'il ferait mieux de retourner à Stanford... Hmmm. Et Bill Clinton aussi était crédible, non ?



Nous voici maintenant, pauvres fans des Dolphins que nous sommes, avec une situation ubuesque d'un propriétaire qui fait des déclarations empreintes de ridicule, relayées et amplifiées par un GM qui n'en est plus qu'à quelques verres de bourbon de demander Sparano en mariage, alors que celui qui est toujours le coach des Dolphins après qu'on ait annoncé que Ross lui cherchait un remplaçant (et sans que le proprio ait parlé au coach de son voyage en Californie, démontrant en cela une classe absolue, non ?) durant toute la semaine sur tous les médias de Floride et des USA.

Tout ça, c'est un montage de la presse, pour 'créer un sujet' qui n'aurait jamais existé. D'ailleurs Carl Peterson, l'ancien GM des Chiefs (celui sous le règne duquel on a fait venir Tyler Thigpen depuis Minneapolis et drafté Brodie Croyle à KC...), qui sert de 'conseiller occulte' (ouais, tu le mérites bien, Ross, mon pied occulte) au proprio des Dolphins n'était pas dans le vol pour la Californie. D'ailleurs, Carl Peterson n'existe pas. C'est une légende urbaine inventée par les journalistes...

Les fans de Miami sont globalement fidèles et le Whatever The Fuck Its Name Will Be Tomorrow Stadium fait le plein tous les diemanches. Mais là, on a peut-être franchi le seuil de rupture. Combien de temps avant que des panneaux demandant que Ross rende la franchise à Wayne Huizenga, le proprio précédent, ne voient le jour ?

Et que nous réserve-t-on encore comme foirade au moment de la draft ? Ou de la free agency ? On va aller chercher Alex Smith à San Francisco ? McNabb à Washington ? Garder Clemons comme safety ? Offrir un contrat de 10 ans à 10 millions l'an à Ronnie Brown, et la même chose à Ricky Williams ? On va faire venir David Boston comme receveur ? Drafter Jake Locker ? Prendre Rich Rodriguez comme coordinateur offensif ? Quoi d'autre ?

Non seulement les Dolphins nous ont fait saigner le coeur toute la saison avant d'entrer en mode autodestruction autour des déclarations pitresques de Ricky W ou de Brandon Marshall en fin de saison, voici maintenant que le propriétaire, le type qui ne devrait penser qu'à nous donner, à nous, les fans, la meilleure équipe possible pour que nous continuions à rêver en aqua et orange, se fout ouvertement de notre gueule.




Ah, et maintenant, on va nous la jouer, selon monsieur Ross, nostalgie des temps meilleurs. Comme du temps où on avait Dan Marino. Le proprio souhaite une attaque qui produit des points. Et il a même prononcé le nom de l'idole, Dan The Man, comme si ça allait nous faire oublier, avec de nom magique, tout ce qu'on s'inflige depuis deux saisons. Au moins, David Lee, le quarterbacks' coach, est parti jouer les coordinateurs offensifs à Ole Miss. Remarque, pour une équipe qui n'a pas développé son QB depuis son arrivée, c'est plutôt une bonne chose... C'est vrai, quoi, le QB coach, la seule chose qu'il aura apporté en trois ans, c'est un play – la Wildcat – qui fait sortir le quarterback du terrain... Oubliez tout braves gens, les lendemains qui chantent sont là. Enjoy !



  • Raheem Morris : Les Buccaneers ont exercé leur option de prolongation du contrat du coach Raheem Morris. Je me suis un peu moqué de Morris à ses débuts, mais force est de constater qu'il a réussi de belles choses cette saison, avec un groupe de gamins (vu qu'il a environ 36-37 ans, pas étonnant qu'il arrive mieux à se débrouiller avec des joueurs de 21 ans qu'avec des joueurs aussi vieux que lui comme Ronde Barber...). 2 millions de dollars la saison. Pour un peu, Morris pourrait s'en vouloir d'avoir signé le contrat qui prévoyait l'option de prolongation... Quand on voit qu'un coach qui n'a rien prouvé en pros va se prendre 5 millions la saison... Héhé...

  • Bud Adams, cheap like the Panthers' owner ? Bud Adams vient de nous sortir une déclaration emplie de vérité : With what I am paying him, I am not going to let him go and pay him a lot of money, I was thinking we could get him and Vince [Young] together, but it wasn’t going to work so I had to stick with Jeff and let Vince go.” Un beau signe envoyé aux fans. Pas de prolongation de contrat, et on garde Fisher parce qu'on n'a pas envie de lui filer du pognon pour le virer... Dans le même temps, on annonce que Ron Rivera, le coordinateur défensif des Chargers, pourrait devenir le nouveau coach des Carolina Panthers. Parce qu'il n'est pas cher...

  • Football in LA ? Autour d'un sujet qui a plus d'intérêt en termes de business et d'image qu'il n'a d'intérêt pour les fans potentiels de LA (à mon avis, seul un retour des Raiders ferait du buzz parmi la population), Peter King a annoncé ce weekend qu'une proposition d'acheter les droits pour nommer le futur stade qui pourrait se construire dans le centre ville de la Cité des Anges : Farmers Insurance serait prêt à verser 20 millions de dollars par an pendant 20 ans pour avoir un stade à leur nom. Reste maintenant à y mettre une équipe, dans ce stade... Les Los Angeles Chargers, les Los Angeles Coyotes (qui pourraient être les London Shaguars...) ou les Los Angeles Muchachos...

  • Oakland is great. Really. La What is this news of the week nous vient de la Baie. Mais pas du côté rouge et doré, du côté Silver And Black... Nnamdi Asomugha (à tes souhaits) est free agent. La dernière année du contrat du corner des Raiders vient de tomber à l'eau à cause d'une clause présente dans le contrat qui rendait la dernière année caduque sauf si le joueur atteignait certaines performances quasiment impossibles à réaliser. Elle supprimait aussi la possibilité pour les Raiders de prolonger son contrat pour une saison pour 18 millions ou le montant du franchise tag pour un QB. Et maintenant, les Raiders ne pourront pas s'opposer au départ du corner, le contrat les empêchant de placer le franchise tag sur Asomugha (si le tag existe encore dans le nouveau CBA)... D'un autre côté, compte tenu du problème physique du joueur cette saison, je ne suis pas persuadé qu'Al Davis est mécontent de la tournure des choses, même si des indiscrétions rapportaient ce dimanche que les Raiders étaient un peu surpris de ce qui se passait... Après tout, Asomugha n'est pas un receveur qui court vite...

  • Bon, je savais bien que ça n'en finirait jamais... No Jenn this time. Mais on a appris pendant la semaine qu'un joueur des Lions de Detroit se retrouve impliqué à son tour dans une affaire d'agression sexuelle. Il aurait eu un 'contact sexuel inapproprié' (only in America) avec une jeune femme dans un bar-restaurant de la région... Moi qui pensais que ça allait se calmer, puisque BigBen va se marier... Ben non, il y a toujours un gars pour me forcer à vous proposer une Mandatory Jenn Sterger Pic of the Week, Playoffs Special Bonus Edition...
Verchain a eu un 'contact sexuel inapproprié avec moi.
Voyez l'état dans lequel ça me met...


VERCHAIN'S PICKS UPDATE

Quel samedi merdique... Zéro sur deux. Passe ton chemin, Verchain.

On dirait que quelque chose t'a perturbé dans tes picks, Verchain, non ???


Heureusement, les matchs du dimanche ont enfin respecté mes prédictions, et je m'en sors avec un score en playoffs de 2 bons pronos sur 4 matchs. Va falloir faire du perfect pendant les prochains tours pour espérer atteindre la Kordoza Line de la discipline, les fameux 70% de bons pronos (personne ne l'a fait en saison régulière, remarquez, Tom Jackson était près...).

Rendez-vous samedi pour une nouvelle édition de Playoffs Scene Investigation.


NEXT WEEK

On verra donc des remakes de matchs de la saison régulière ce weekend. Et les résultats pourraient bien être différents, dans le fond. Les fans des Bears, Packers, J*** et Steelers l'espèrent.

Les Seahawks étaient venus s'imposer à Chicago. Les Falcons l'avaient emporté sur un FG de dernière seconde ou presque de Bryant, les Steelers avaient perdu une bataille, et les Jets s'étaient fait humilier à Razor Stadium.

Alors...

The War – Part Three, c'est samedi prochain, à 22h30, sous les caméras de CBS, en direct de Ketchup Field, Ravens at Steelers.

The Greatest Show On Tundra Working His Magic On Turf contre Matty Ice, c'est dimanche à 2 heures sur la Fox, avec les Packers (please, pas de fumble dans l'endzone, Aaron) contre les Falcons.

Le Puh-leeze Do Not Fall Flat Bowl aura lieu à 19 heures dimanche, à Soldier Field, entre les Bears et les Seahawks.

Et enfin, Hoodie Versus Chubby (putain, il va la fermer, ce MyWifeHasPrettyFeetCoach ???), dimanche à 22 heures 30, avec Jim Nantz et Phil Simms, J*** at Patriots.


CHEERLEADERS











'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...


Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag (pas 12000 questions, please), qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, de LatestNFL.com ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...





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