DIVISIONAL ROUND EDITION
SCORES
STATS
DID YOU KNOW THERE WERE GAMES THIS WEEKEND ?
Baltimore at Pittsburgh
Bon, ben, voilà. Sept. Sept victoires. De suite. Pour Ben Roethlisberger. Contre les Ravens. Avec un joli petit retour des familles pour faire plaisir aux agiteurs de serviettes des tribunes.
Un retour rendu possible par un play improbable, avec une couverture un peu manquée, sur le coup : transformer une situation de 3rd and 19 en un gain de 58 yards, par un type que personne à part les acharnés des Steelers ne devait connaître. Welcome to the NFL, Antonio Brown. Couverture bien foirée. Les Ravens se mettent carrément en cover three avec Lewis très profondément reculé dans la défense. Bonne idée, dans le fond, non ? Certes, il suffit de contenir un peu les receveurs, et on n'en parle plus, three and out. Sauf que bon... LaRon Landry a oublié d'aller couvrir le fond du terrain pour donner un coup de main à son défenseur. Et Ladarius Webb est meilleur pour remonter les kicks que pour couvrir un receveur, apparemment... Trois plays plus tard, Mendenhall se propulse au ralenti dans l'endzone. Touchdown.
Les Ravens tentent de revenir, mais Flacco se fait sacker sur la troisième tentative. Avant de lancer sur l'action suivante une passe correcte à Houshmandzadeh, qui s'est consciencieusement enduit les doigts d'un mélange de beurre et de vaseline, et laisse échapper le ballon. Ballgame.
Si vous voulez revoir le match, allez-y. Vous y verrez deux grosses défenses, qui ont chacune commis de petites erreurs (mais sans erreur, pas de points). Les Ravens, on vient de le voir, sur l'action qui s'avèrera décisive et est une faute professionnelle. Les Steelers, deux, sur deux TD des Ravens. Laisser un corner en couverture sur Heap dans une route à plat... Le linebacker intérieur s'est sans doute oublié, sur le coup. Idem pour le tackling un peu soft sur le TD de Rice au sol.
A part ça, les Steelers ont écoeuré le jeu de course des Ravens (mais subit le draw play avec un bloqueur qui passe devant Rice sur son TD au sol), avec 35 yards en 18 tentatives, soit 1.9 ypc... Et mis une pression non-stop sur Flacco, notamment avec James Harrison (3 sacks, 2 passes défendues). On retiendra aussi la belle performance de Ryan Clark avec un fumble forcé et une interception qui montre une excellente lecture de ce qu'allaient envoyer les Ravens.
Les Ravens ont donc complètement craqué, ou presque, en deuxième mi-temps, avec notamment Joe Flacco. Incapables de courir contre la défense numéro 1 à la course en NFL, les Ravens ont mis la pression du match sur les épaules de Flacco, pas toujours bien protégé par une ligne défaillante. Après une première mi-temps intéressante (12/18, 82 yards, TD), Flacco s'est laissé aller au désespoir des fans de Baltimore, avec 4/12, 43 yards, une interception, un snap complètement manqué par Birk qui lâche trop tôt sur un Flacco pas près, fumble, Steelers ball... et on débouche sur un field goal pour Suisham qui rend l'avantage à Pittsburgh. Le momentum avait déjà changé après l'interception, et on sent à ce moment là que les Steelers sont l'équipe montante à ce moment du match.
Il devait être écrit quelque part que Baltimore ne gagnerait pas ce match, puisqu'on a assisté au premier turnover de la saison de la part de Ray Rice, sur le play favori des Ravens, le fameux Five Yards Dump Off To Ray Rice. Tout un symbole.
La ligne offensive de Baltimore aura subi toute la rencontre, et il y a du travail... Watch, au total : 2.4 yards par play, c'est ce que j'appelle se faire dominer.
En défense, gros match de Suggs, qui applique trois sacks à Big Ben. Ses coéquipiers en ont enregistré trois de plus, en comité avec Kruger, Ngata, Landry et Redding, et un pour Nakamura tout seul comme un grand.
A part ça, on a sans doute vu le What The Fuck Play of the Week lors de ce match. Sur un sack de Suggs, d'ailleurs. Parfaitement arbitré. Joué avec un peu de malice par Redding. Et avec une incompréhensible passivité des Steelers, qui semblaient occupés à regarder une des célébrations de Suggs, ce gentil garçon... Big Ben fait son pump fake, arme à nouveau une passe, et Suggs force le fumble. La tuck rule de la semaine passée chez les Chiefs a du traumatiser tout le monde. Suggs montre ses biceps, parce que bon, il n'y a que ça d'important, montrer ces biceps à ce moment là du match... Ridicule, mais tous les autres autour sauf Redding le sont aussi, qui ne se sont pas aperçus qu'aucun coup de sifflet n'a retenti. Ridicule, puisque Suggs ne pense même pas au play, l'important, c'est de se montrer. Tsss... Le joueur défensif le mieux payé de la Ligue montre ses muscles... Oooooooh... C'est joliiiiiiiiii... Redding ramasse la balle, et trottine tranquille dans l'endzone. Un truc d'une autre planète.
Pour conclure, la faillite des receveurs des Ravens est flagrante sur la rencontre. Housh se troue, comme mentionné plus haut, et Boldin laisse tomber une passe de TD... Ah, elle était lancée un peu bas, non ? Je ne sais pas, quand c'est Peyton Manning qui lance un peu bas, sous pression et forcé hors de sa poche, c'est un 'signe de déclin'. Quand c'est Flacco qui fait la même chose, confortablement installé derrière sa ligne qui tenait le choc pour une fois... Not so much... Dommage, que Flacco soit déjà déclinant après trois saisons chez les pros, non ?
On n'a quasiment pas vu Hines Ward sur ce match, sauf sur la première série offensive des Steelers, et pour une mauvaise raison. Le méchant Hines Ward s'en est pris à ce pauvre Ed Reed... On aurait tout aussi bien pu lancer le mouchoir pour les deux... Les arbitres ont jugé que c'était Ward qui avait commencé. C'est sans doute vrai. Après tout, les méchants jouent en noir et jaune. Ils portent des tee shirts qui clament leur haine des Ravens. Ils affirment dans la presse qu'ils seraient contents de blesser des adversaires... Hines Ward est un joueur assez 'dirty'. C'est vrai. Il n'empêche, s'il n'est plus depuis longtemps un receveur numéro 1, il est là quand il le faut. On ne le voit pas et... Boum, touchdown. Il disparaît à nouveau et... Bim, il est à l'arrivée d'une conversion de 3rd and 10, comme ça, en passant... Il avait sans doute oublié de mettre ses gants en beurre, lui...
Green Bay at Atlanta
Here are the Highlights. And there were aplenty.
Appelez ça un chef d'oeuvre. Appelez ça un aboutissement (mais pas une fin en soi). Appelez ça comme vous voulez. Nous avons sans doute assisté en cette nuit de samedi à dimanche, chez nous, à un match exceptionnel.
Matt Flynn a déclaré après le match qu'il s'agissait sans doute là du plus beau match d'un quarterback qu'il ait jamais vu, en évoquant la performance de son starter, Aaron Rodgers. Étant plus vieux que Flynn, j'ai sans doute vu un peu plus de matchs que lui, c'est à peu près sur. Pourtant, j'ai du mal à me souvenir d'un match pareil. OK, on a vu Manning ou Brady disposer tranquillement d'une défense. OK, on a vu des comebacks de furieux de John Elway, ou des matchs au cours desquels Brett Favre prenait feu. OK, on a vu des Marino, des Rivers, des performances parfaites statistiquement avec des QB ratings parfaits. Mais ça...
Une domination totale ou presque, comme on en voit rarement contre une équipe classée numéro 1. Avec un Rodgers au sommet de son art. Prenant la pression en restant droit dans la poche, courant pour l'éviter et déposer une passe entre les mains d'un receveur. Fallait que ça parte, fallait que ça sorte, fallait que le monde entier prenne conscience si ce n'était pas encore fait que les Cheeseheads ont un nouveau héros, qui n'est pas accro aux painkillers, qui n'a pas une histoire fabuleuse (quoique, du junior college à Cal, le slide lors du draft, l'attente patiente derrière la Légende Favre à Green Bay, un premier match de playoffs en carrière perdu du fait d'une défense qui l'avait un peu abandonné et sur un fumble qui aurait sans doute du être jugé différemment), qui sort avec une actrice qui devrait prochainement faire des photos du genre dont raffolent les camionneurs et Verchain...
Aaron Rodgers. Quand je vois ce genre de matchs, je me dis que, bon, mon man crush assumé sur ce joueur est plus que justifié. Une première mi-temps presque parfaite et une seconde encore meilleure pour finalement en arriver à un total de 31 passes complétées sur 36, une seule transformation de troisième tentative ratée, 366 yards, 3 TD merveilleusement lancés. Great, great, great player.
Oh, bien sur, Rodgers a parfois encaissé des sacks, mais il faut savoir en prendre, parfois. Deux pour être exact, un pour Abraham et un pour le combo Babineaux-Biermann. Et puis, sinon, rien, ou presque. Et une vraie attitude de leader, comme sur un drop de Jennings alors que le score est déjà quasiment acquis. Rodgers harangue son receveur, pour qu'il se maintienne dans le match. Jennings aura été le receveur le plus productif (101 yards en 8 catches sur 10 passes lancées dans sa direction), alors que Jordy Nelson aura été le plus assuré, captant les 8 passes lancées vers lui, dont une pour TD en percutant le petit poteau orange qui délimite l'endzone.
C'était la fête en green and gold, avec un James Jones qui ne laisse plus tomber le ballon, et qui exploite un mismatch avec son corner en termes de taille pour aller chercher sur sa tête ou presque un TD. Le play était pourtant bien défendu par la secondary d'Atlanta, pour une fois. Car Rodgers, comme à son habitude, a cherché le receveur démarqué, allant souvent servir celui qui était couvert par le corner Owens, numéro 21. Mis minable sur toute la rencontre, ce joueur, d'ailleurs...
Tim Masthay, le punter, aura juste fait le voyage pour tenir le ballon sur les PAT ou les field goals de Crosby. Green Bay a converti 8 troisièmes tentatives sur 12.
Mais si la victoire est aussi large, c'est aussi grâce à une défense des Packers une nouvelle fois étouffante, qui n'aura laissé que 3 transformations de 3rd down sur 10 opportunités, sacké Matty Ice 5 fois, et forcé un fumble. Pour son baptême du feu en playoffs en tant que favori, Ryan n'aura pas été exceptionnel (20/29 [hé, après tout, on se branle dans la presse sur un 55% de complétions quand on parle de Sanchez ou Tebow] pour 186 yards, un TD et 2 INT). Même si la blessure de Tony Gonzalez l'a privé de sa soupape de sécurité (hé, on aura même vu Finneran jouer ce rôle). Il en est maintenant à 0-2 en carrière en playoffs. Et il aura même coûté des points à son équipe, sur deux interceptions où il est totalement mangé par un cornerback dont on parle peu mais qui réalise sans doute la meilleure saison de sa carrière, et peut-être même... Non, certainement d'ailleurs, la meilleure saison au poste de corner dans toute la Ligue.
Tramon Williams est tranquillement établi comme l'un des meilleurs corners actuels. Et pourtant, il vient de nulle part. Et pourtant, il aura apporté 6 points à une équipe qui n'en manquait pas, de points. Sur une décision un peu étrange de Mike Smith en toute fin de second quart temps de ne pas tenter un long field goal sur 3rd down mais plutôt de tenter de se rapprocher un peu, en faisant sortir le receveur du terrain puisque les Falcons n'avaient plus de temps mort. Williams reconnaît le play appelé, et saute sur la trajectoire de la passe. Pick Six. Ballgame. 14 points d'avance à la pause.
Pourtant, les choses avaient plutôt bien commencé pour les Falcons, qui ont forcé un fumble de Jennings qui aboutit sur le TD à la course de Michael Turner, une de ses rares réussites de la partie. Rodgers construit un drive de 81 yards (total de 4 drives de plus de 80 yards sur la rencontre pour les Packers, d'ailleurs. Immovable force. Impressionnant). Sur le kickoff, Weems traverse le terrain, 102 yards, record en playoffs. Et puis, Rodgers ramène les siens sur 92 yards, TD de Kuhn à l'arrivée. Williams intercepte, drive de 80 yards, TD Jones. Et puis le pick six...
Les Falcons avaient apparemment prévu de tenter de priver The Greatest Show On Tundra du ballon. Ils ont essayé au départ de se reposer sur les courses de Turner, mais ont du abandonner le plan en seconde période, avec deux scores de retard en pénétrant sur la pelouse au début de seconde période, pour encaisser un TD à la course de Rodgers qui s'échappe de la pression, lève la tête et se rue vers l'endzone. Et puis, un nouveau drive arrêté... Et TD de Kuhn (les fans des Falcons avaient apparemment déserté le stade, on aura entendu le 'Kuuuuuhhhhnnnn' qu'on entend à Lambeau tout comme le 'Go Pack Go' également)... Mais Turner aura malgré tout été contenu sous les 4 yards par porté (39 yards en 10 tentatives).
On n'aura vu James Starks qu'en seconde période, bien stoppé en première, mais quelques courses tranchantes auront permis de tenir des drives et de manger un peu de temps. Utile, bien que loin de la grosse performance de la semaine passée. La moitié, en yards, d'ailleurs (66 yards à 2.6 ypa).
Atlanta n'est pas passé au travers. C'est Green Bay qui a été au top de son jeu, expliquant sans doute la mine peu réjouie du Coach of the Year Mike Smith qui semblait souffrir, à voir son visage, d'une crise hémorroïdaire aiguë... Avec les Saints et les Bucs qui montent dans la NFC South, les Falcons n'auront peut-être pas prochainement d'opportunité d'être numéro 1 dans la NFC. C'était la première fois depuis 30 ans que ça leur arrivait. Pour un résultat identique, un petit tour et puis s'en va...
Maintenant, les Packers sont le Talk of the Week. Tout le monde chante les louanges de Rodgers. Tout le monde affirme qu'il est le joueur le plus dangereux restant sur le terrain. Assez de buzz pour énerver des Bears qui ne seront pas favoris dimanche prochain à Soldier Field, et qui sont pourtant un vrai, bon, sérieux obstacle à la consécration possible de The Greatest Show On Tundra. Si Chicago avait besoin d'un peu de motivation supplémentaire, la presse américaine va certainement leur en fournir...
Seattle at Chicago.
Je me demande un peu quelle serait l’appréciation des médias si c’étaient les Jets ou les Packers qui auraient battu dans les mêmes conditions cette équipe de Seattle qui arrivait à Soldier Field en ayant réalisé une performance unique contre les Saints la semaine précédente.
Unique, en effet. Comme dans ‘qui ne se réalise qu’une seule fois’. Parce que dimanche, pardon aux admirateurs de Matt Hasselbeck et Pete Carroll, il n’y a eu qu’une équipe sur le terrain. Une seule. Et heureusement qu'elle ne jouait pas avec les maillots ultramoches déjà vus cette saison... Pas que les maillots de Seattle soient chouettes (on dirait des fin de stocks de maillots de l’UFL). Mais bon, les types en bleu et orange ont fait le métier. Period.
On m’a souvent reproché (notamment un admirateur des Bears qui vit Outre-Quiévrain) de ne pas rendre hommage suffisamment à la performance d’ensemble de l’équipe de Chicago depuis le début de la saison. Depuis le milieu, je suis d’accord. Depuis le début, c’est une autre histoire. On ne va pas refaire l’histoire, mais disons que le non-TD TD de Megatron…
Pourtant, s’il y a une chose que je soutiens depuis le début de la saison, c’est de filer le ballon à tout prix à Greg Olsen (from The U, Baby !!). Parce que ça marche, souvent. Comme ça a marché en tout début de rencontre. La défense des Bears fait le boulot, punt, Bears ball, trois plays… Et Pssssssiiiiouuuu… Ballon à Olsen dans une seam route toute simple, qui bat Lawyer Milloy à la course (couverture foirée totalement, d’ailleurs, mais bon, c’est Milloy, quoi… Même s’il s’était adapté et avait essayé de contrer la passe, il se serait certainement fait manger quand même). J’adore ce joueur, qui est un vrai TE spécialisé dans la réception, quoiqu’il ait un peu amélioré ses blocages depuis ses années universitaires. Et j’avais bien peur qu’il ne soit pas ou très peu utilisé cette année du fait de ses limites dans le jeu de course. C’est aussi autour d’Olsen qu’on voit que Mike Martz, finalement, n’est pas l’abruti qui essaie de faire rentrer des joueurs carrés dans les ronds de son attaque. Et c’est une chose qui rend les Bears plus dangereux aujourd’hui, et les pose comme candidats sérieux au Super Bowl cette année. Ça, et la faculté de Mike Tice à ajuster un peu ses protections pour donner un peu de temps à Cutler pour lancer ou faire ses lectures. Contre la défense de Green Bay, toutefois, c’est que ce sera une autre histoire.
Bon, Martz n'a pas pu s'empêcher de donner naissance à la tentative de comeback des Seahawks en leur offrant la possibilité de prendre une bonne position sur le terrain avec le direct snap pour Forte suivi d'une passe (ça lui manquait tant que ça, de voir un de ses joueurs lancer une interception ou quoi ???)... Mais globalement, il n'aura pas été mauvais...
En parlant de Cutler, son premier match en playoffs en carrière est une réussite. Une belle réussite, même. Bien sur, on notera que ce n’étaient que les Seahawks en face (et, non, je ne vais pas vous ressortir mon Denny Green, mais vous aurez droit au « we are who we thought they were » à propos des Bears la semaine prochaine si Aaron Rodgers les humilie), mais la performance est solide.
On a craint un temps de voir à nouveau Cutler le Gambler, surtout au début de la rencontre. Sa passe de TD pour Olsen est une prise de risque, un peu. On l’a vu forcer affreusement une passe sur un receveur bien couvert par Trufant, la balle montant en l’air sans Seahawk à portée pour s’en emparer, et une autre proche de la ligne, avec un Babineaux qui a du prendre des cours avec Houshmandzadeh quand ce dernier était à Seattle pour laisser tomber de la sorte ce qui semblait une interception assurée. Deux situations, donc, qui contribuent à un taux de complétion Sanchézien de 15/28. 274 yards, et deux passes de TD, à ses deux TE. Et deux TD par la course, sur des situations dans la red zone adverse. Cutler semble donc avoir appris à garder le ballon quand rien n’est ouvert, plutôt que de tenter un petit miracle à chaque fois. Et donc, à courir. Avec 43 yards, il tient là la meilleure performance de sa carrière au sol. Mais c’est surtout dans l’impression de tranquillité que Cutler a été satisfaisant. Peu exposé à la pression, il a semblé bien plus posé que d’habitude. Même s’il a toujours l’air de n’avoir rien à foutre de ce qu’il l’entoure quand il retrouve le bord de touche.
Avec un avantage au score rapidement constitué, Chicago a eu beau jeu de s’appuyer sur Forte et Taylor pour manger du temps (+15 minutes en temps de possession) et faire tranquillement avancer le ballon. Rien de spectaculaire, juste du bon football traditionnel d’un mois de janvier sous la neige, en quelque sorte. 176 yards en 45 ( !!) tentatives soit un 3.9 juste solide. Cependant, les deux coureurs en titre n’ont combiné que pour 3.4 yards par tentative. De quoi s’inquiéter un peu contre le Pack la semaine prochaine si Cutler ne parvenait pas à convertir autant de 3rd downs. Car les Bears ont été efficaces dans ce domaine, avec 10 réussites sur 18 opportunités et un 7/11 en seconde mi-temps. Mais les Hawks étaient déjà bien loin à ce moment là.
Grâce à la défense, avec un Idonije très présent et une doublette Urlacher-Briggs (ce dernier étant la clé de l’ensemble cette saison). Il aura fallu attendre que l’horloge soit à moins de deux minutes de la fin du troisième quart temps pour que les Seahawks marquent leurs premiers points (un field goal en étant mené 28-0, on voit bien toute la détermination de Pete Carroll à remporter ce match…). Avant ? 7 punts en première mi-temps, et un autre en seconde. La défense de Chicago avait mis la flèche avant le quatrième, puisqu’elle ne forcera plus qu’un seul punt sur le reste de la rencontre, et concèdera 3 TD à Hasselbeck (que Seattle ne peut plus laisser partir sauf décision courageuse du front office vis-à-vis des fans… doubtful, imho).
Avant ça, on aura eu droit aux Monsters of the Midway le Retour. Ou presque. Deux sacks de Tommie Harris, et Urlacher et Briggs pour mettre les stops (13 tackles à eux deux). Ah, et Marshawn Lynch, paie ton tremblement de terre, c'était bien la peine de foutre les Saints dehors pour courir 2 yards en 4 tentatives ce dimanche... On se demande encore pourquoi Buffalo l'a donné à Seattle ? Pas d’interception, puisque Chicago n’a pas semblé avoir un plan défensif ‘attaquant’, pratiquant dans l’ensemble une Tampa Two un peu maquillée. Les Bears ont déjà démontré que la défense de Lovie pouvait perturber un peu Rodgers. Comme celle de Capers peut perturber Cutler.
Les Bears ont fait le métier. C’est jamais très sexy. La faute aux uniformes, sans doute. La semaine prochaine, ils auront une opportunité énorme d’apporter le petit plus que l’observateur extérieur qui n’est pas fan à la base de Chicago, de mettre un peu de prestige, de flash, de glamour… Hey, Jay, demande à ta copine Barbie de nous faire un strip dans la semaine…
New York Jets at New England.
They talked the talk. The problem is… They now walk the walk too. And haters like me have to put our collective foot in our collective mouth. And eat it. Sexy Rexy Style. By the way, the Jets had some extra motivation provided by the New York Post.
And it certainly made Sexy Rexy jizz in his pants…
Owwwww. What a fucking disgrace. On va encore les entendre faire aller leurs grandes gueules pendant toute la semaine. Et là, on ne pourra que prier pour que Ben Roethlisberger et les Steelers mettent – enfin – un terme à nos souffrances. Parce que là, ça suffit. Je me demande bien ce que Cromartie aura a dire à propos de Big Ben, tiens. Si Brady est un trou de balle, quel terme ira-t-il nous choisir au sujet de Ben ou de Ward ? Can’t wait. Ah, et Rex ne pourra pas nous balancer que ce match, ce sera Ryan contre Tomlin…
Mine de rien, Sexy Rexy a gagné le match. La défense des Jets, quelqu’un croit encore que c’est Pettine qui s’en occupe ? Non ? Bon, dommage… En effet, c’est Rex qui s’en occupe. Et qui a trouvé la formule magique. A mon avis, il n’a pas du dormir beaucoup depuis la branlée que les Patriots avaient collé aux Jets un lundi soir (quel pied, ce soir là…). Et il a du revoir deux cents fois le match, je crois. Parce que là… Tout a fonctionné à peu près correctement.
Out-coached. Bill Bellichick was out-coached. Incroyable, mais vrai. En nous ramenant son fameux schéma à base de zone blitz qui avait disparu la semaine passée contre les Colts (les Jets cherchant surtout à ne pas mettre trop de pression sur Manning, mais à le forcer à être patient), et en alternant entre pression et couverture destinée à forcer Brady à garder le ballon, Ryan a rendu Brady mortel. On aurait du se douter de quelque chose dès le départ, bien sur. En voyant arriver Brady sur le terrain par -1°C habillé comme un type qui se prépare à traverser l’Arctique en raquettes… Alors que de l’autre côté, Sanchez avait pour une fois abandonné ses manches longues qu’il porte dès que la température descend en dessous de 20 degrés… En voyant ça, je me suis dit que Sanchez était venu pour jouer, pour une fois… Parce que bon, les types incapables de jouer dans le froid, c’étaient les Patriots, ce dimanche.
Les Pats ont, tout au long de la saison, gagné des matchs, parfois de manière impressionnante, en équipe. Là, ils ont perdu collectivement. Bien sur, quelques Patriots comme Gronkowski ont tenté de surnager, mais entre la disparition de Wilfork après le premier quart, les drops de Deion Branch qui trouvait sans doute intelligent d’aller faire le pitre devant le banc des Jets (faire du Jets devant les Jets, classy… Tout autant que de critiquer le manque de classe de ces mêmes Jets [pourtant bien réel] qui sont allés chauffer un peu les supporters locaux en fin de rencontre…), un Patrick Chung qui se trouve sur le terrain être la victime expiatoire d’un play calling foireux de Coach Hoodie (il faudra qu’il explique un jour pourquoi avoir appelé un fake punt à ce moment du match, avec cette position sur le terrain, l’ami Bill), un Mc Courty lui aussi aux abonnés absents… Yikes… Ah, et il faudra m’expliquer aussi qui de Brady ou Bellichick est responsable de la vitesse à laquelle s’est développé le drive du début de quatrième quart temps, qui a consumé près de 8 minutes de chrono alors que les Pats étaient menés de 10 points. Un drive qui débouche sur rien (turnover on downs), mais qui m’a fait hurler. No-huddle, anyone ? Uh ? Ou Brady était gelé, et ne pouvait pas avancer plus vite sans risquer de voir un de ses membres se décrocher… Ou c’était Bill qui était gelé…
Tom Brady est donc mortel, et en est à trois défaites de rang en playoffs. Héhé, bizarrement, on n’entend que peu de gens souligner ce fait, sans doute parce que le record général demeure toujours flatteur, pas comme celui de ce naze de Peyton… Il a lancé sa première interception depuis ce qui aura pu nous sembler trois millions de passes lancées, et une bien affreuse, en plus. Sur une tentative de screen pour BenJarvus Green-Ellis, il lance hors de portée de son coéquipiers, entre les mains de Harris, qui retourne sur la moitié du terrain avant de finalement être stoppé par Alge Crumpler (bizarrement, il n’y avait que des gros pour lui courir après). Sur l’ensemble du match, la fiche de Brady n’est pas dégueulasse (29/45, 299 yards, 2TD, 1 INT), mais il n’aura jamais donné l’impression de maîtriser son sujet, gardant son ballon longtemps (du fait de la très belle couverture des Jets, très souvent en Cover one, avec de beaux efforts de marquage individuel, notamment de Coleman), étant forcé de bouger plus qu’il n’aime le faire pour rester dans sa zone de confort, victime du craquage collectif de sa ligne offensive, chose inhabituelle depuis le retour de Logan Mankins.
Bref, les Jets ont dominé les Patriots. Period. Rien de plus à dire. Et pourtant, depuis dimanche soir, on entend encore du Sanchez par-ci, Sanchez par là… Shut the fuck up !
Nos amis mangeurs de stats se palucheront sans doute devant sa ligne : 16/25 (soit 9 points de plus qu’un match normal), 196 yards, 3 TD, pas d’interception. Et un QB rating en conséquence de 127.3… Allez, criez au génie. Dans ce cas là, on dira que vous n’avez pas vu le match, ou pas le même match que moi.
Tout a commencé avec le Sanchez bien connu : lancers à cinq yards parfaits, lancers longs systématiquement trop hauts ou trop profonds. Mais bon, une nouvelle fois, le gameplan offensif, malgré l’absence du Wildcat QB Brad Smith, était de conserver le ballon. Donc passes avec peu de risques (screens, quick slants), et donne le ballon à tes coureurs. Et Sanchez fait ça bien. Sinon, sur les plus gros plays de sa journée, je n’en retiendrai qu’un de vraiment exceptionnel : mis sous pression, chassé de sa poche, il trouve Edwards pour 37 yards. Là, il y avait du toucher et de la précision. Sinon, j’attribue tous les autres soit-disant Big Plays de Sanchez à ses receveurs, qui se sont mis minables pour l’équipe. Et Santonio Holmes, malgré quelques drops, encore, est bien le receveur clutch des Jets. Sur sa réception de TD, il fait tout le boulot, la fade pass de Sanchez n’étant pas exactement un modèle du genre (les Brady to Moss de 2007 étaient, elles, de vrais modèles). Jugez vous-même.
Pour ma part, c’est fait…
Bref, les Jets ont réussi à maîtriser le tempo du match, à protéger le ballon et à perturber Brady… Après un début de match proche du cirque (la série offensive ratée suivie d’un punt, de l’interception de Brady, et la série à zéro yards depuis les 12 de NE et du FG manqué par Folk, le pitre) qui avait de quoi faire espérer les fans des Pats (quoique, moi, j’étais inquiet comme déjà mentionné de voir Brady arriver façon cosmonaute), les Jets ont montré de belles choses défensivement, et un jeu prudent en attaque. Et la seule ligne qu’on va encore nous sortir cette semaine, ça va être : Mark Sanchez, le fils de Chuck Norris, après avoir battu Peyton et Brady, deux futurs Hall of Famers, va allez défier un autre type qui sera sans doute lui aussi au HoF. Mais bordel, pourquoi on ne vote pas pour Sanchez au HoF tout de suite ???? If you want to crown him, you can crown his ass, comme aurait dit mon ami Denny Green… Ouais, je sais, j’ai pas pu me retenir (that’s what I said to her).
La tâche s’annonce au papier plus compliquée la semaine prochaine à Pittsburgh. Ça ne va sans doute pas réjouir l’ami Laurent, mais les Steelers ont la meilleure défense contre la course de la Ligue cette saison. Donc, sur ce match, on jugera du fait que Sanchez est devenu ou pas un type décisif quand ça compte, un clutch player (à ce propos, Bart Scott, invisible sur le terrain mais qui occupe l’espace médiatique à coups de déclarations tapageuses sans avoir pourtant été élevé chez les Steelers [see what I mean ?], s’en est pris à la disparition de Tom Brady sur le match de dimanche, évoquant ses difficultés lors des derniers matchs de playoffs joués par les Pats… Il n’a pas complètement tort…).
Force est de constater que ça marche, pour les Jets, de faire marcher leur grande gueule collective. Ça paie plus que de faire de l'humour subtil, comme l'a montré la décision de Bill Bellichick de priver Wes Welker de la première série offensive des Patriots...
En attendant, comment pouvez-vous ne pas pousser derrière les Steelers et faire tourner les serviettes avant ce match ? Je rappelle que si vous êtes dans la liste Twitter de Vicky Vette et de ses copines, vous gagnez un pompino gratuit si les Steelers gagnent le Super Bowl… How in the world could you root against that ? Uh ?
Hé, même Antonio Cromartie aime Big Ben... Il faut dire que, bon, compte tenu que les deux gus aiment bien répandre leur semence aux quatre coins du pays, une certaine fraternité existe entre eux, sans doute...
IN OTHER NFL NEWS/QUICK TAKES/JUST ASKING
- Hé, on t’a coupé le Cable parce que t’avais pas payé ? Bon, eh bien, on pourrait encore une fois avoir droit à une bonne vieille procédure judiciaire contre les Raiders, cette fois de la part du coach Tom Cable, qui n’a pas été techniquement viré (mais dont le contrat n’a pas été prolongé). Les Raiders auraient retenu 120 000 dollars sur la paie du coach qui leur a ramené un peu d’honneur cette saison, son équipe grapillant 8 victoires pour une franchise habituée depuis le milieu des années 2000 à en ramasser entre trois et cinq tous les ans. La retenue serait due à des amendes imposées par le club, sans qu’on en sache plus que ça… Au lieu de payer des armées d’avocats, les Raiders feraient bien de mettre un peu plus de pognon dans leur scouting department, ça éviterait les Heyward-Bey and co…
- Aaron Rodgers, Douchebag ? De quoi ternir un peu la réputation du formidable quarterback des Packers, peut-être. Apparemment, Aaron Rodgers a snobé une fan des Packers qui se bat actuellement contre le cancer, en passant devant elle sans signer le bonnet rose frappé du G qu'elle lui tendait... Yikes... Clay Matthews, lui, arrive derrière et signe le truc. Je ne vais pas avoir de mots trop durs, on me le reprochera sans doute, mais la vidéo parle d'elle-même. Pour tout ce qu'il fait sur le terrain, pour le fait qu'il ait couché Erin Andrews, pour sa façon de mener son équipe, parce que sa girlfriend du moment va nous amener de jolies photos le mois prochain sur SI.com à la rubrique maillots de bain, Aaron Rodgers est devenu le Man Crush of the Year du blog. Ce genre de trucs... Hem... Comment dire... Ce genre de truc calme un peu, et met un sale voile lié à un évident manque de classe sur le coup. Après tout, il n'est pas face à une horde beuglante et avinée. Il y a une pauvre femme malade qui réclame juste une petite signature. Et Rodgers passe comme nous passons devant un clodo dans la rue. Sauf que nous, nous ne sommes pas des icônes modernes du sport, et que, vu de derrière notre écran, c'est facile de constater le manque de classe du joueur. Florio de PFT s'est occupé de bâcher Rodgers, et je ne rajouterai rien. Juste que cette vidéo me laisse un sale goût dans la bouche...
- Andy Reid is a punk. Il va falloir expliquer à Andy Reid qu'on a un peu marre de son petit jeu. Il annonce que son coordinateur défensif sera maintenu, avant de le virer trois jours plus tard... Avec une excuse aussi bidon que le manque d'endurance cardiovasculaire... L'ombre du prédécesseur du coach viré était trop grande pour ce gars, Sean McDermott (qui a depuis retrouvé un boulot du côté de Carolina)... Belle façon de repousser la lumière de ses propres limites. On balance ses coaches sous le bus... Viendra un jour où le bus (oui, un gros bus) lui passera dessus aussi, un jour où les Eagles ne trouveront personne d'autre à blâmer que Reid lui-même...
- The No Fun League Strikes Back : La NFL a demandé à ses joueurs de stopper le trash talk. Un peu de talk n'a jamais fait de mal, dans le fond, sans en arriver aux Jets... La No Fun League, celle qui interdit certaines célébrations de TD, mais pas les 'fausses prières' à la All Day, a encore frappé. Au lieu de nous emmerder avec ce genre de conneries, vous feriez mieux de vous mettre autour d'une table avec les représentants des joueurs, et nous assurer qu'il y aura bien une saison prochaine, les gars...
- The Return of the Ryan : Rob Ryan n'a pas mis beaucoup de temps à rebondir. Il vient d'être nommé coordinateur défensif des Cowboys, avec une troupe plus talentueuse que celle des Browns (sauf sans doute au poste de corner). Ryan trouve là une belle opportunité de se lancer vers une place de head coach un de ces jours. Compte tenu de l'excellent boulot qu'il a fait avec les Browns, on attendra sans doute du côté du Jerryland une défense de feu... Et les Cowboys risquent sans doute de paraître comme les favoris de la NFC East avant le début de la saison prochaine (s'il y a une saison prochaine)... Et de se gauffrer lamentablement à nouveau ???
- Are You Kidding Me ? Tout continue merveilleusement dans le monde en aqua et orange de Miami. There's a new deputy sheriff in town... Brian Daboll, ancien OC des Browns, a été nommé au même poste chez les Dolphins. Alleluia ! L'attaque en carton des Dolphins avait bien besoin d'aller chercher le coordinateur offensif d'une des quelques attaques qui ont produit moins de points que Miami. L'attaque spectaculaire, Dan Marino, tout ça... Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent... Et s'il en était quelques uns qui espéraient encore... Oubliez tout. Et préparons nous à souffrir une année encore... Ah, et ce monsieur ne tient même pas sur ses jambes...
- Free Jenn Sterger Pic of the Week. Les Jets ont donc gagné, encore une fois. J’ai pas le moral. Et puis, la sœur de Brett Favre a été arrêtée pour fabrication de méthamphétamine. Et elle est vraiment affreuse. Et vu que j’ai besoin d’illustrer mon propos… So, here is your Motivational Jenn Sterger Pic Of the Week.
Ouais, et maintenant que Brett a pris – encore – sa retraite
je me lance dans le décolleté pour Mormons à sac à dos.
Dieu est amour... avec du poil autour...
VERCHAIN'S PICKS UPDATE
Bon, c’est mieux que la semaine passée, mais ce n’est pas encore la réussite absolue. Une erreur, sur le dernier match de la semaine, avec une victoire des Jets.
What ? There was still something that disturbed you ?
Trois bons résultats sur 4, donc, ce qui nous amène sur ces playoffs à 5 bons résultats sur 8 au total, soit une nouvelle fois le maudit 62.5% de bons pronostics. Les 75% de bons pronos sont hors d’atteinte, mais on peut encore rêver de faire un perfect par la suite… On peut toujours rêver…
I guess you'll know what to do the next time, uh ?
NEXT WEEK
Les finales de Conférence.
Avec les Jets, qui nous refont le coup de l’an passé, en accédant au gros match qui sacrera le champion de l’AFC, en venant de la position de 6th seed. A Pittsburgh. Go Steelers. Le Loudmouths versus Head Hunters Bowl, en quelque sorte.
Avec le Pack, qui se rendra à Soldier Field pour une place dans la douceur texane du premier dimanche de février. Pas gagné d’avance, loin de là. Le Time to settle things down Bowl, en plus, il y a de bonnes chances. Ce sera la 182° rencontre entre le Pack et les Bears, et la première pour le titre de Conférence. On va beaucoup parler des Packers, et sans doute moins des Bears, cette semaine dans la presse déchaînée. Voilà de quoi inquiéter les fans à tête de fromage…
'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...
Pour les photos de cheerleaders, rendez-vous sur le site, la place et l'encre que consommeraient les photos de ces donzelles (sans compter le risque de passer pour un vieux libidineux pervers en manque auprès de vos femmes ou de vos petites amies) ne justifiant pas leur présence dans la version téléchargeable.
Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.
Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, de LatestNFL.com ou à verchaininc@gmail.com
'Til next time, take care of yourself, and each other...
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