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mardi 4 janvier 2011

Week Seventeen Takes
















SCORES

























STANDINGS














































STATS

Weekly Leaders









































Season Leaders























WHAT YOU SHOULD KNOW – ARMAGEDDON EDITION.

Armageddon.

Le septième sceau du livre que personne n'a été digne d'ouvrir vient d'être brisé, et sept anges aux sept trompettes apparaissent. Lorsque la première trompette retentit, un déluge de grêle et de feu détruit un tiers de la terre. A la deuxième trompette, le tiers des êtres vivant dans la mer sont détruits. A la troisième, un astre tombe du ciel, éliminant un tiers des eaux de source. A la quatrième sont détruits un tiers du soleil, de la lune et des étoiles. A la cinquième, des nuées de sauterelles, mauvaises comme des scorpions, s'abattent sur les hommes et les torturent pendant cinq mois. A la sixième, un tiers des hommes sont exterminés. L'imminence du châtiment final est annoncé par un ange, sans que les hommes changent leur attitude. A la septième trompette, les éléments se déchaînent...

On va tous crever, bordel, puisque grâce au Toilet Bowl de dimanche, en prime time, et pour la première fois de l'histoire sur une saison non contrariée par un grève des joueurs, une équipe au record négatif atteint le premier tour des playoffs. Et, allez savoir, avec des Saints handicapés par les blessures et qui prendront peut-être par-dessus la jambe la rencontre à venir (ne vous levez pas pour regarder ça, vous risquez la fracture des yeux), ils peuvent peut-être même atteindre le deuxième tour...

Le débat sur la façon de qualifier les équipes en playoffs ne manquera pas de faire rage dans les jours et les semaines à venir. Et nombreux seront ceux qui réclameront que la qualification se joue quelle que soit la situation dans les divisions.

Pour ma part, je serai plutôt partisan de conserver l'enjeu de la qualification aux playoffs pour remporter la division, mais de ne pas assurer un match à domicile pour une équipe qui remporterait le titre de division.

Un classement des quatre vainqueurs de division et des deux équipes wild cards en 'intégral', avec avantage du terrain pour les mieux classés en général amènerait une juste rétribution avec des équipes qui se défoncent jusqu'au bout de la saison.

Cette année, en appliquant ce système, on aurait ainsi eu les Seahawks chez les Saints, et toujours les Packers chez les Eagles en NFC, les Ravens auraient reçu les Chiefs, et les Jets les Colts. Meilleure rétribution des équipes ayant réussi leur saison de manière plus aboutie que les autres.

Juste mon opinion.

The Best Wild Card Group You Could Dream Of.

Pas une seule équipe avec neuf victoires qualifiée (on ne parle plus des Seahawks, on va s'attirer la colère divine pour de bon, pire que si on était un spécialiste de l'avortement du Kansas). Deux équipes avec 10 victoires éliminées.

Des Ravens qui auront été jusqu'au bout de la saison en mesure de remporter leur division avec 12 victoires, des Jets à 11 victoires.

Les Packers à 10, et les Saints à 11.

Il n'y a guère que l'absence de San Diego qui puisse être regrettable, tant les Chargers auront été performants statistiquement parlant, et tués par des conneries à répétition. Les quatre wildcards font partie des 10 meilleures défenses de la Ligue.

Et dans ces quatre équipes, toutes ont participé aux playoffs la saison passée. La parité s'étend donc plus chez les vainqueurs de division (Falcons, Chiefs, Bears, Steelers, Seahawks n'ont pas participé aux playoffs la saison passée).

On devrait donc avoir un bon gros premier tour de playoffs. Surtout si vous n'oubliez pas d'aller en boîte ou de vous coucher (accompagné, c'est mieux) après 1 heure du matin la nuit de samedi à dimanche.

Playoffs Previews.

Bon, maintenant que la fumée est retombée, et il n'y a que deux différences de base par rapport à ma prévision de playoffs de la semaine passée. Les Seahawks y sont, et les Chiefs ont laissé la troisième place de l'AFC aux Colts.

Allez, on y retourne pour une nouvelle série de prédictions, au jour d'aujourd'hui, gut feeling of course :

AFC :

Wild Cards : Colts (3) bat Jets (6) et Ravens (5) bat Chiefs (4).

Divisional Round : Patriots (1) bat Ravens et Colts bat Steelers (2) [ouais, je sais, pas crédible]

Conference Finals : Patriots bat Colts.

NFC :

Wild Cards : Packers (6) bat Eagles (3) et Saints (5) bat Seahawks (4)

Divisional Round : Packers bat Falcons (1) et Bears (2) bat Saints.

Conference Finals : Packers bat Bears.

Super Bowl : Patriots bat Packers.

Eh oui, pour la onzième fois, j'affirme mon man crush pour Aaron Rodgers, The Greatest Show On Tundra.

THREE THINGS I LIKED

  1. Tampa Bay, again. What a season. Privés de playoffs pour avoir foiré un match contre les Lions. Mais les Bucs ont montré que Josh Freeman aimait décidément bien La Nouvelle Orléans, où le QB enregistre donc sa deuxième victoire en autant de rencontres. Quelle belle réussite que cette saison pour l'équipe la plus jeune de la Ligue, bourrée de rookies (ouais, et parfois avec un rookie bourré). Et les jeunes se sont encore montrés au top ce dimanche, avec notamment un TD formidable de toucher de Freeman pour Briscoe, et un TD de près de 20 yards de Williams. Blount, le hurdler, réussit une très belle saison, totalement inattendue, menant tous les coureurs rookies de la Ligue, atteignant 1007 yards sur la saison. Raheem Morris, qui mériterait un paquet de votes pour le coach of the year, résume parfaitement la situation : 'They play fast, they play hard, they play consistent and they play for each other'. Le plus dur reste à faire pour la saison prochaine : confirmer.


  1. Detroit. Hé, avec la victoire contre les Vikings, les Lions abandonnent enfin la dernière place de la NFC North. Belle réussite, au fond. 6 victoires sur la saison, dont 4 consécutives pour finir l'année. Kudos, Jim Schwartz. Je n'ai pas toujours été tendre avec le coach des Lions qui a fait son lot de boulettes sur la saison, mais dans l'ensemble, force est de constater que quelque chose est peut-être enfin en passe de se construire du côté du Michigan. Et ça fait plaisir, dans le fond, de voir les losers ultimes de la Ligue retrouver un peu de dignité.


  1. Arian Foster. Hey, what a season. Voici donc votre rushing champion. Non drafté, practice squad guy au début de sa carrière, Foster est la seule belle réussite d'une équipe des Texans qui aura déçu un paquet de monde, dont moi. Avec 180 yards sur la rencontre de dimanche contre des Jaguars qui sont finalement ce qu'on pensait qu'ils étaient, Foster arrive à 1616 yards en saison, le plus grand nombre de yards par un joueur non drafté, éclipsant au passage Priest Holmes. Avec 604 yards en réceptions, il devient ainsi le sixième joueur à combiner dans une saison 1500 yards à la course et 600 yards en réception. Great season, mister Foster.


THREE THINGS I DIDN'T LIKE

  1. Toilet Bowl. Je m'attendais bien à un cover your eyes awful game, et on a eu juste ça. Les Rams n'étaient pas encore prêts à livrer un match à mort, un match de playoffs. Remarquez, les Seahawks n'étaient pas non plus une troupe de contras nicaraguayens sur le coup... Donnez des receveurs à Sam Bradford, bordel ! Des drops, des routes mal maîtrisées... C'est là que Mark Clayton, qui n'est tout de même pas exactement Jerry Rice, manque terriblement. Steven Jackson contrôlé, Bradford sacké trois fois et qui lance une interception sur Will Herring (qui ça ?) affreuse, à croire qu'il n'a même pas vu le défenseur... Jesus Whitehurst a bien mérité son surnom, sans transformer la Villageoise en pinard. Solide, juste. Suffisant. La défense des Rams était elle aussi portée disparue, pas de sacks, des coureurs qui rentraient comme papa dans maman... Quel match de merde... J'ai honte de m'être levé (eh oui) pour voir ça en direct... Et à la fin, alors que mes yeux fracturés pleuraient des larmes de sang, j'ai esquissé un petit sourire devant l'image de Matt Hasselbeck qui enlevait sa casquette portant un 'Seattle Division Champion' à chaque fois qu'il saluait un de ses adversaires du soir, comme s'il avait honte. Ou comme s'il savait que l'Apocalypse est pour bientôt...


Au cas où vous non plus ne le croiriez pas : Seattle, 7-9, est champion de division.



  1. Why did we turn the TV on for the early games ? Un stream qui sautille sur la Red Zone, et un seul bon match – avec de la compétition, et un enjeu - à se mettre sous la dent, avant que les Saints ne concèdent leur défaite au quatrième en retirant une bonne partie de leurs starters. Les Patriots ? Blowout. Les Browns, qui ont un peu abandonné Eric Mangini sur le coup ? Blowout. Les Ravens ? Sans aucun espoir de remporter la division, un match plutôt moisi dans l'ensemble. Le match des Raiders aura été un remarquable témoignage de soutien au Cable Guy, c'est vrai. Les Jets ? Blowout, avec un paquet de remplaçants sur le terrain, le jour de gloire de Joe McKnight contre des Bills qui ont oublié qu'ils avaient un match à disputer, où l'on aura vu le meilleur QB de la création ne pas lancer une passe et donner 9 fois le ballon à son coureur... Les Falcons ? Blowout. On aura vu les Panthers envoyer l'équipe de field goal sur une quatrième tentative et deux depuis les 5 yards, comme pour éviter de creuser encore l'humiliation... Ah, il y avait les Lions, mais ça ne volait pas forcément super haut en termes de niveau de jeu... Bref, une petite sieste était tout à fait acceptable en attendant de voir Chicago à Green Bay...


  1. Dallas’ starters of the moment are just as good as Philly’s backups. Avec pour Philadelphie des types que tu ne connais pas à part Kolb (3 INT) et Maclin (0 réceptions, 0 yards, formidable) et à Dallas un McGee titulaire, on aura eu droit à un vrai match de présaison, sans aucun enjeu pour les Eagles, et juste la possibilité pour Jason Garrett de consolider sa candidature à la transformation de son statut d'intérimaire en celui de head coach des Boys... Ugly game. Un paquet de sacks pour les Cowboys dont 3 pour Ware qui lui donnent le 'titre' de meilleur sackeur de la Ligue pour la saison. Et puis, un peu de n'importe quoi, et un Linc qui sonnait le creux. Août en décembre, pour un match qui faisait saliver, au papier, avant la saison... Malgré tout, les Eagles auront empilé suffisamment de points sur la saison pour battre le record de la franchise qui datait de l'an dernier.
Yeah... We'd better go with Ziva David at quarterback too...


L'HISTOIRE A LA CON

Comme ça tombe bien, non ? Pour finir la saison, Roger The Rouquemoute Goodell a donc finalement décidé de coller une bonne petite amende (ridicule en proportion du salaire du joueur, mais bon…) à Brett Le Vieux Queutard Favre, dans le cadre de l’affaire de l’envoi de photos à la Resident Hottie du Verchain Inc.

C’est donc la dernière mise à jour de cette histoire pour la saison avec les Takes au format habituel. La semaine prochaine, playoffs oblige, on fera un peu différemment, avec certaines rubriques qui sauteront, dont celle-ci, principalement dédiée à la Gloire de Ma Jenny Chérie.

Pour mettre un terme à cette histoire, donc, Favre a reçu une amende non pas pour avoir dérogé à la Personal Conduct Policy de la NFL, mais pour son « refus de coopérer à l’investigation de la ligue ». Et voilà donc de quoi énerver… Jenn’s Dad !

Leo Sterger a en effet déclaré lors d’une interview exclusive à RadarOnline.com (uh ?) qu’il vaudrait mieux pour Brett Favre ne pas le croiser dans une ruelle sombre… Héhé…

Bon, Leo s’enflamme un peu également, en affirmant que cette décision est un outrage fait aux femmes, et que la NFL n’a pas sanctionné l’envoi de photos de Little Brett parce que justement, Brett est Brett, etc, etc…

Mais bon, toutes les femmes ne se montrent pas à poil / en petite tenue / posant de manière suggestive dans des magazines ou des vidéos. Jenn, elle, l’a fait. A notre plus grand bonheur. Elle a permis de remplir des lignes et des lignes, de poster des photos qui font du Verchain Inc le Blog NFL préféré des obsédés sexuels et des masturbateurs compulsifs (oui, je sais, l’hôpital, la charité, machin, tout ça).

Donc, personnellement, je n’ai pas été étonné qu’un type qui se sente un peu trop seul dans sa chambre d’hôtel, loin de tout, qui a un statut qu’il connaît et dont il joue de mégastar du sport qui nous passionne, en vienne à se dire que, bon, après tout, c’est une gonzesse qui montre son cul et ses nibards à la terre entière (heck, comment Jenn a-t-elle été découverte ? En cherchant à capter l’attention des caméras à Florida State, en s’affichant avec chapeau, petit short en jeans, et petit top moulant pour en révéler un maximum sans que tout ce que l’Amérique compte de puritains hypocrites n’écrive au CSA local)… Et que donc, il n’y a pas de mal à lui faire des avances…

Pour ceux qui ne sont pas au courant, voici une photo bonus...



Je ne vais pas jouer mon moralisateur, parce que c’est pas mon style, et que bon, Jenny, j’irai bien lui montrer qui c’est Raoul… Mais je peux aussi comprendre que Jenn ait pu se sentir blessée d’être prise pour, disons le mot, une pute, dans cette affaire. Parce que, c’est vrai, toutes ces filles qui se dévoilent sont souvent considérées par la gent masculine (et encore plus par les autres femmes) comme sinon des putes, au moins des filles aux mœurs légères. C’est sans doute vrai dans un certain nombre de cas, et le témoignage d’une ex-amie de Jenn quant à la collection que Jenny ferait de photos de Little Machin et Little Thing envoyées par tous les Machin et tous les Thing de la création jette une certaine ombre sur la crédibilité de l’indignation et du sentiment d’humiliation qu’aurait ressenti Jenn à être traitée comme… une pute, ou une salope.

Whatever, pour mettre un terme à tout cela, je n’ai pas vraiment d’avis. Et si j’avais Jenn dans mon lit, je ne coucherai pas dans la baignoire, c’est certain. Peut-être qu’elle l’avait bien cherché, je ne sais pas. Si elle a répondu aux premières avances de Brett avant de se rebiffer. Mais sans ‘signes’ de la part de Jennifer Sterger, le comportement de Favre n’est rien d’autre que dégueulasse, digne de n’importe quel débile de base, d’un type limité intellectuellement et qui se croit intouchable du fait de son statut. Donc, évidemment, condamnable.

Mais bon… J’ai envie d’être du côté de Jenn, dans cette histoire. And everybody should understand why…

By the Way, et normalement pour la dernière fois de l’année, Here Is Your Mandatory Jenn Sterger Pic of the Week (and it doesn’t mean there won’t be Jenn Pics anymore. It’s just those won’t be considered ‘Mandatory Pics of the Week’. Period).

I'll Be Back !




IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING...

  • Black Monday Update. Le Black Monday, c’est le lundi qui suit les derniers matchs de la saison régulière, le jour où la hache tombe sur le cou des entraîneurs qui vont être virés. Eric Mangini est le premier à tomber, comme il y a deux ans à New York. Les Browns l’ont viré dès ce lundi matin. Tom Cable n'est pas assuré de on destin, et Gary Kubiak (apparemment, Bob McNair ne voudrait pas se priver de la belle attaque qu'il dirige) a sauvé sa peau en virant son coordinateur défensif. Norv Turner a viré son coach d'équipes spéciales, à la surprise générale (ahem).

  • Vick or not Vick ? Entre sa blessure au quadriceps et le temps officiellement passé cette semaine loin de l'entraînement, afin de se préparer aux nombreuses variations de blitz que pourrait proposer la défense des Packers ce weekend, on ne sait pas trop où en est Mike Vick, et la rumeur voudrait que l'ami Andy Reid serait prêt, en cas de difficultés trop importantes de son titulaire contre Green Bay (on a vu ce qu'un blitz sortant de droite et de gauche demeurait difficile à lire pour Vick contre les Vikes), à le sortir en cours de match pour laisser la place à Kolb... Et quand on a vu le match de Kolb dimanche, on peut être un peu inquiet devant cette rumeur...

  • Leslie Frazier a réussi son intérim, et sera le head coach des Vikings la saison prochaine. On peut reconnaître un mérite à Frazier : avoir fait tenir sa défense sur la fin de saison, alors que l'année était déjà foutue, et être le seul homme depuis Mike McCarthy à avoir su s'opposer à Brett Favre. Les rédactions ont bruissé de l'envie de Favre de disputer le dernier match de la saison. Et Frazier a pris la décision de partir avec le rookie Webb à sa place. Bravo, Leslie.

  • Charlie Weis quitte les Chiefs après une seule saison au poste de coordinateur offensif. L'ancien head coach des Irish de Notre Dame retrouve donc le monde merveilleux (l'essayer, c'est l'adopter) du football universitaire. Il sera le nouveau coordinateur offensif des Gators de Florida (bonne nouvelle pour le QB Brantley, qui aura donc une attaque pro-style s'il reste à Gainesville la saison prochaine). La décision serait liée à la situation familiale de Weis, qui a une maison en Floride et dont la fille aurait des problèmes de santé. Il veut consacrer plus de temps à sa famille. Son fils, qui sort du lycée et se destinerait au coaching, rejoindra Florida en tant qu'étudiant cette année.

  • Roger Goodell has something to tell you. Voici l'email envoyé par le Rouquemoute au NFL Universe ce lundi :

With one of the most exciting regular seasons now completed and the playoffs about to begin, let me first thank you and all NFL fans for your incredible support. Many fans have been asking me where we stand on signing a new collective bargaining agreement with the player’s union. Let me update you and be clear at the outset:
I know we can and will reach an agreement.
My goal as Commissioner now is to help our teams and players find a solution that is fair to everyone and ensures that football becomes more popular, accessible, and fun. We want the next decade to be the best yet for our fans, and I’m ready to work day and night to make that happen.
We’ve come a long way. Compare where we are today with 10 years ago. From player accountability to player safety, more and better television coverage, upgrading the in-stadium experience, innovations like the RedZone channel, the Draft in prime time and playing the Pro Bowl before the Super Bowl, we are focused on doing what’s best for the players, teams, and fans. My priority is and always will be the game and the fans who love our game.
The NFL is great because fans care deeply about it. Economic conditions, however, have changed dramatically inside and outside the NFL since 2006 when we negotiated the last CBA. A 10 percent unemployment rate hurts us all. Fans have limited budgets and rightly want the most for their money. I get it.
Yes, NFL players deserve to be paid well. Unfortunately, economic realities are forcing everyone to make tough choices and the NFL is no different.
These are not easy negotiations, but the outcome can be positive. If both sides give a little, everyone, including fans, will get a lot and the game will improve through innovation.
Even in difficult economic times, a new CBA presents us with the opportunity to secure the future of our game. You may ask how will the NFL look under this vision?
A significant change would be to resolve fan complaints about preseason by modifying our 20-game format. Fans tell us they don’t like the quality of the preseason games, and we’re listening. An enhanced season of 18 regular season and two preseason games would not add a single game for the players collectively, but would give fans more meaningful, high-quality football.
Our emphasis on player health and safety is absolutely essential to the future of our game. We are strictly enforcing rules that protect players from unnecessarily dangerous play, especially involving hits to the head. We are changing the “play through it” culture to a “player-first” culture to ensure that if a player has a head injury, he doesn’t play again until his health is certain. We are also addressing the potential wear-and-tear on players in the way they train in-season and off-season
It’s not just the health of players that concerns us. We must ensure the health of the league. That includes a new system that properly compensates proven veterans and retired players by shifting some of the outrageous sums paid to many unproven rookies. Earlier this year, Sports Illustrated published a list of the 50 highest-paid American athletes that included five 2009 NFL rookies. Every other athlete on the list was a proven veteran. In 2009, NFL clubs contracted $1.2 billion to 256 drafted rookies with $585 million guaranteed before they had stepped on an NFL field.
Don’t get me wrong: top draft choices will continue to be highly paid. All we’re asking for is a return to common sense in paying our rookies. Other leagues have done this and we can too.
These improvements and more will lead to better football, plain and simple. A forward looking CBA that is fair to players and clubs will lead to a great future for the NFL and our fans.
My job is to represent the game — the fans, teams, players, coaches and business partners. Protecting the integrity of the game and ensuring it thrives is a responsibility I take very seriously.
This is about more than a labor agreement. It’s about the future of the NFL. We have to improve and will be relentless in our quest. The commitment to our fans is to make the NFL experience even better in the years ahead. With a responsible CBA, we will fulfill that vision.
Happy New Year and enjoy the playoffs


  • Milestones : Le record de complétions par un QB aura été battu deux fois de suite ce dimanche, d'abord par Brees avec 448 (tout en ayant lancé au moins une interception lors des 12 derniers matchs des Saints, ouch...), puis avec Peyton et ses 450. Peyton en est d'ailleurs à 11 saisons au cours desquelles ses Colts auront au moins remporté 10 matchs. Avec 33 victoires sur ses trois premières saisons, Matt Ryan égale le record de Dan Marino en saison régulière.



WHAT ABOUT YOUR TEAM ?

Miami Dolphins at New England Patriots






























Je ne vais sans doute pas beaucoup parler des Patriots dans cette partie des Takes du mardi. J'évoquerai la longue litanie des records de la saison en fin de cet item. Parce que bon, là... C'est assez, comme disait le pauvre Job...

Bon, sans Karlos Dansby, avec Brady en face, même privé au départ de Branch, Welker et Hernandez, et même du kick returner Dan Connolly (joke, joke, pas taper), on s'attendait à voir souffrir les Dolphins. Mais on s'attendait aussi à les voir essayer de sauver les meubles, de se montrer sur le terrain.

Au lieu de ça, on a eu droit à une ridicule démonstration de la part notamment de Ronnie Brown (vous croyez vraiment qu'il compte rester à Miami ?), complètement absent, qui avait l'air de jouer comme lors d'un match de présaison. 14 yards en six essais ? Dont un de 10 yards arrivé par accident ? Ricky W complètement à côté ? Really ? Zéro push de la ligne offensive qui a atteint des sommets de ridicule, encaissant 5 sacks, dont deux de Vince Wilfork et deux de Ninkovitch, qui, décidément, adore Miami (interceptions au match aller)... Pouaaaaah.

Chad Henne, si tu cherchais le match pour atteindre dans le coeur des fans (et il saigne, putain, ce coeur, il saigne) le statut d'un Jay Fiedler ou d'un Daunte Culpepper, bravo, tu as atteint ton objectif. What was that ? Double mise au banc en cours de match pour laisser l'Invincible Tyler Thigpen entrer sur le terrain ? Uh ? Interception idiote sur le premier drive, pour bien donner le ton. Tout juste un tiers de passes complétées ? Et l'impression que t'avais pas envie d'être là.

Thigpen a une excuse, tout le monde sait qu'il est nul et incapable de gagner un match, mais toi, certains débiles comme moi avaient encore l'impression que tu pouvais devenir quelqu'un... Et aujourd'hui, tu n'es qu'un moins que rien. Un pitre de la plus belle espèce.

Mais bon, dans ma grande générosité, qui me perdra, je vais relever pour ta défense que ton receveur numéro 1, Brandon Marshall, qui a atteint grâce à ses 97 yards sur la rencontre les 5000 en carrière, se fout de ta gueule. Je ne sais pas si tu as essayé de lui piquer sa femme, ou si tu lui as rappelé ses perfomances passées dans un fast food, mais apparemment, Marshall est tombé sous le charme de Thigpen. Alors, bon, avec toute l'expression de ma considération, tu peux aller te faire reluire à San Francisco.

Et emmène Dan Henning avec toi, tiens.

La défense, sans Dansby, c'est pas pareil. Mais on aura encore pu voir ce cher Clemons se ridiculiser, à 100 lieues de pouvoir s'opposer à la passe de TD lancée vers Brandon Tate par ce monsieur Hoyer qu'on aura donc vu sur le terrain à la fois à l'aller et au retour... Puked. Et puked again sur le retour de punt de 94 yards de Julian Edelman juste avant la mi-temps, pour faire bonne mesure, et donner un avantage de 24 points aux Pats. Le TD de Bess (une des rares choses positives de Miami dans ce match, contre les remplaçants des remplaçants ou presque...) ne m'a même pas fait passer le goût de la gerbe...


Bon, maintenant que mon estomac est vide, passons rapidement à la longue liste des réussites des Patriots sur la saison.

Tom Brady finit l'année avec le trophée de MVP quasiment en poche : 36 touchdowns, 4 interceptions sur 492 passes tentées soit un pourcentage d'interceptions de 0.82% par passe lancée, le troisième meilleur de tous les temps, et le meilleur avec autant de passes, derrière les inoubliables Damon Huard à KC (0.41% sur 244 passes en 2006) et Joe Ferguson de Buffalo il y a trente cinq ans (151 passes et 0.66% d'interceptions).

Devin McCourty ramassera quelques votes pour finir second, sans doute, au classement des rookies défensifs. Il en est maintenant à 7 interceptions pour sa première saison. Steal of the draft, maybe, en défense.

Rob Gronkowski, confirmant que Miami ne sait pas arrêter les tight ends, a inscrit son 10° TD de la saison, record pour un TE des Pats, et record pour un rookie de la franchise.

BenJarvus Green-Ellis et son nom marrant sont au-dessus des 1000 yards à la course en saison, avec un nouveau TD ce dimanche, ce qui nous en fait 13 sur la saison soit presque le double de la paire Ricky-Ronnie (7 à eux deux).

Bill Bellichick, avec 4 saisons à au moins 14 victoires, est désormais tout seul dans son petit monde à ce niveau.

Et voilà, une semaine de repos avant de se prendre les Jets, les Ravens ou les Chiefs, en fonction des résultats du weekend prochain. Et peu de monde semble en mesure d'arrêter la machine à gagner qui s'est mis en marche du côté du Nord-Est...



Oakland Raiders :
































Les travées d’Arrowhead n’étaient pas encore vidées que déjà tout l’Internet bruissait de tweets, de posts sur les forums, de débuts d’articles sur les sites spécialisés, annonçant tous que le contrat de Tom Cable n’allait de toute façon pas être renouvelé.

Sur un fond de rivalité et de jeux de pouvoir avec son coordinateur offensif Hue Cocotte Jackson, tout le monde annonçait donc la fin prochaine de l’ère Cable pour les Raiders.

Et pourtant… Et pourtant… Les Raiders venaient de réaliser une saison parfaite en division, remportant 6 victoires en autant de matchs, sans toutefois pouvoir atteindre les playoffs, le but annoncé par Cable en début de saison. C’était donc la première fois que cela se produisait depuis la création de la NFL moderne, en 1970, remporter toutes les victoires en division et rester loin des terrains en janvier.

Et pourtant, les Raiders venaient, avec cette victoire à Kansas City, de clôturer la saison à 8-8, la première fois depuis 2002 et la visite des Raiders au Super Bowl que les Raiders ne perdent pas au moins 11 matchs.

Les Raiders se sont mis minables, pour leur coach ou pour l’honneur, je ne sais pas, sans avoir tous les outils habituels à disposition (pas de Mc Fadden, et pas de Seymour).

Jason Campbell, pour la santé duquel on a pu craindre pendant quelques minutes après sa sortie sur blessure au genou, a été solide à 15/25, 155 yards et 1 TD, mais pas spectaculaire. Un peu sa marque de fabrique depuis qu’il a retrouvé sa place de titulaire.

Et Michael Bush a prouvé une nouvelle fois qu’il était plus efficace que Reggie (137 yards à 5.5 ypc, 1TD). Si les Raiders arrivent à tenir McFadden et Bush en forme en même temps, il pourraient avoir un bon gros backfield à la Giants, tiens…

Mais la défense des Raiders a porté l’équipe ce dimanche. Jarvis Moss n’est pas mort, tiens… Et mention spéciale à Kamerion Wembley, auteur de trois sacks.

Oakland a limité Kansas City de manière remarquable au sol (115 yards laissés contre la meilleure attaque à la course de la Ligue) et encore plus contre la passe. Cassel s’en est pris plein la tronche toute la sainte journée, avec 7 sacks, deux interceptions (dont une pour Huff qui en est à 4 interceptions en carrière contre les Chiefs et un pour Stanford Routt retourné pour TD), et une pression de tous les instants sur un passeur qui a semblé quelque peu perturbé, derrière une ligne offensive mise dans le vent comme rarement cette saison.

Dernier point, on aura une nouvelle fois bien vu que Jacoby Ford est le joueur disposant du meilleur ratio qualité-prix des Raiders cette saison, bien loin devant la dernière connerie draftesque de l’ami Al Davis, Darrius Heyward-Bey (1 fumble perdu, zéro réceptions). Ford a encore marqué sur un trick play, un endaround de 11 yards. Ford a réussi un big play en réception aussi, et est définitivement le ‘out of nowhere player’ de l’année pour les Raiders d’Oakland.



San Francisco 49ers






























On a peut-être touché un sommet, là. Un sommet de ridicule. Voir ce monsieur Tomsula excité comme s’il était en passe de battre Auburn en étant à la tête de Vanderbilt, remporter le Super Bowl ou le premier prix du cri de cochon au festival de Montcuq, c’était too much. Vraiment.

Je n’ai vraiment pas envie de causer de ce match moche qui était sans doute le dernier de l’ère Alex Smith.

Un Smith qui ne s’est pas trop mal débrouillé pour une sortie : 276 yards à la moyenne Sanchézienne de 15/29, 2 TD, pas d’interception pour une fois, et deux sacks encaissés, mais sans laisser tomber le ballon pour le coup. De belles statistiques à aller importer en UFL, en CFL ou en AFL2 la saison prochaine (ou à Miami… Après tout, des Dolphins sans Sparano seront peut-être sans Nolan aussi, alors que lui sait bien ce que vaut Alex, ça lui a coûté sa place au bord de la Bay… Et puis, échange de bons procédés, San Fran ayant déchargé Miami de Ted Ginn… Mais Smith étant free agent à compter de fin février, on ne serait pas vraiment dans la réciprocité… Mais avouez qu’un attelage Smith-Henne-Thigpen, ça aurait de la gueule).

Sinon, on peut remarquer aussi que Bryan Westbrook aime bien les Cardinals cette saison. Après avoir éclaboussé de sa vieille classe (tellement vieille qu’elle n’éclabousse plus beaucoup – that’s what she said) le match aller à Virtual University Field, le vieux coureur a remis ça comme un Wiltord de pub Danette, inscrivant deux TD à la course, de 6 yards chacun, et compilant à une moyenne de 6 yards par porté un confortable 79 yards, ce qui est déjà beaucoup pour sa vieille carcasse, mais qui n’est qu’un peu plus de la moitié de ce qu’il avait réussi au match aller. Remarquez, le vieux court toujours de manière plus explosive que Dixon, 22 yards en 11 portés…

Pour en finir avec Westbrook (aucun mauvais jeu de mots sur le fait d’abattre les vieux chevaux sur le retour), notons qu’il est aujourd’hui le seul joueur en activité à compter 40 TD à la course et 30 en réceptions en carrière. Voilà, ça, c’est fait…

Ah, et Ted Ginn a attrapé un TD. Oui monsieur. Bon, il a aussi commis son fumble habituel, tout de même.

Contre l’attaque de manchots de l’Arizona, la défense des Niners privée de Patrick Willis pour la première fois depuis le début de la carrière du successeur de Ray Lewis pour le titre d’inside linebacker qui fait peur, a réussi son match, sackant le QB 6 fois, interceptant deux des passes de Skelton et Bartel (hé, les Cardinals avaient donc un nouveau QB moisi bien caché, et nous l’ont sorti dimanche) dont une par Tarell Brown (qui ça ?) retournée pour TD. Et puis, deux fumbles forcés sans les recouvrir. Gros match de Justin Smith, qui n’est donc pas encore fini.

Bon, maintenant, le plus intéressant dans l’histoire, c’est : de quoi sera fait demain. Tous les signes pointent vers une nomination de Trent Baalke comme General Manager, fonction qu’il occupe officieusement depuis le départ de Scott McCloughan en début de saison, et malgré le fait que Jed York (team president à 29 ans, ça laisse rêveur. Jed York est au football ce que Jean Sarkozy est à la politique) ait reçu des candidats potentiels tels que Mike Lombardi qui écrit aujourd’hui des articles pas toujours intéressants sur NFL.com, Randy Mueller (GM des Dolphins sous l’ère Cameron, ça veut tout dire), ou Ted Sunqvist qui était il me semble le porteur d’eau de Shanny à Denver et qui a une expérience en tant qu’agent secret de l’armée en Allemagne de l’Est, dans le temps... Things are looking up… Ah, il aurait consulté Bill Parcells, aussi. Un point de chute pour Sparano ?

Et le nouveau GM sera chargé de recruter un coach. Finalement, York ferait bien de laisser les clés à Baalke, mais comme les Niners, comme tout le monde, aimeraient faire venir Harbaugh de Stanford comme nouveau coach, il se pourrait que San Francisco doive aller chercher quelqu'un d'autre comme GM...



San Diego Chargers :









































Dans la série des matchs qui ne servent à rien, voici donc ce Chargers at Broncos de la dix-septième semaine, celui qui aurait du envoyer les Chargers en playoffs si l’équipe de Norv Turner avait pensé à se pointer le dimanche précédent du côté de la Queen City.

Que retenir de ce match que seul le respect de l’intégrité du calendrier, et une certaine conscience professionnelle m’ont poussé à considérer à travers la lecture de la presse et le visionnage de quelques vidéos (bah, ouais, j’allais pas me fader ce match qui ne servait à rien alors qu’il y avait un Bears at Pack…) ?

Que Ryan Matthews est capable de courir… Contre une défense affreusement nulle contre la course. La saison rookie du coureur pour lequel, rappelons-le, les Chargers sont allés chercher le choix de draft des Dolphins via trade en avril dernier, n’est pas exceptionnelle pour deux sous. Blessures, difficultés à être un tant soit peu efficace dans la protection de passe, statistiques pas vraiment dignes des années rookie de Chris Johnson ou Adrian Peterson… Matthews n’aura pas justifié son statut de joueur du top 15 de la draft cette saison.

Eh bien, contre les Broncos, Matthews a sorti LE match de sa saison, que les difficultés en défense de Denver me poussent à relativiser : 120 yards en 26 tentatives (4.6ypc), 3TD, plus 19 yards en réception.

A part ça ? De nouveaux problèmes en équipes spéciales (TD de 97 yards en retour de kickoff pour un certain Cassius Vaughn de Denver, un FG manqué par Nate Kaeding). Une défense qui a un peu laissé filer en fin de rencontre, et qui aura un peu laissé jouer l’attaque universitaire des Broncos (200 yards à la passe et 94 à la course pour Tebow, 2TD passes, 2 INT, 1TD à la course, 3 sacks encaissés) en mettant juste quelques stops lorsque cela aura été nécessaire.

A part ça ? La saison est finie, avec un V-Jax blessé ce dimanche encore. Norv Turner et AJ Smith vont rester, et il leur reste sans doute à comprendre (et à nous expliquer) comment une équipe avec autant de talents, performante en attaque et en défense de manière générale jusqu’à la semaine 15, peut foirer ses débuts de saison de la sorte.


Baltimore Ravens :






















Heu-reux !

Heu-reux !

Les Ravens sont heureux.

Heureux de la défaite des Chiefs, qui les envoie à Kansas City pour le tour de wild card auquel ils étaient déjà qualifiés depuis la semaine dernière.

Heureux, donc, d'éviter leur némésis, les Colts. Peyton Manning semble en effet avoir le numéro magique qui force à chaque fois le coffre fort des Ravens. Bizarre de penser ça quand on voit le nombre de blessés que se trimbale Indy en ce moment, alors que les Chiefs seront sans doute au complet pour le match de la semaine prochaine.

Mais pas si bizarre quand on considère que les Colts arrivent au point au bon moment, et parviennent ces trois dernières semaines à stopper la course d'équipes comme les Jaguars avec MoJo, les Raiders avec McFadden, et maintenant les Titans avec un CJ0.8K porté disparu ce dimanche.

Les Ravens ont parfois du mal cette saison à mettre les stops quand il faut les mettre, et ne sont pas passés loin de connaître une nouvelle fois la défaite contre les Bengals cette saison. On était loin de la domination du sujet démontrée parfois cette année.

Pourtant, les vieux ont produit. Deux nouvelles interceptions pour Ed Reed (qui doit lire le blog, puisqu'il ne s'est pas aventuré à tenter la passe latérale moisie essayée la semaine dernière, quoique, le bruit court que sa blessure aux côtes serait advenue alors qu'il hésitait justement à en tenter une, de passe latérale...), et des yards en retour, au nombre de 48 ce qui lui permet d'arriver en seconde position de tous les temps pour les yards en retour d'interceptions (ils sont fous, ces statisticiens yankees) à 1438, derrière Roy Woodson, un ancien de la maison Corbeaux.

Deux fumbles recouverts par Ray Lewis, en plus de celui repris par Ngata. Mais pas de sacks. Et la blessure du corner Wilson, le moins mauvais de la troupe (pour lui, on pourrait presque même dire le meilleur, mais bon...), inquiète.

Près de 400 yards concédés à une attaque des Bengals dans laquelle Simpson (qui s'est mangé un bon gros pain de l'ami Terrell Suggs, tout miel dans ses déclarations récentes mais qui doit sans doute attendre avec impatience une éventuelle rencontre avec Tom Brady) et Caldwell ont une nouvelle fois brillé et fait oublier Buttman et Cock Robin.

Voilà donc une réelle absence de momentum au moment d'aller disputer le premier tour des playoffs. Remarquez, le momentum, à Kansas City, on se demande où il est maintenant qu'Arrowhead n'est plus une forteresse imprenable...

L'attaque de Baltimore m'a un peu inquiété sur cette rencontre, également... Ray Rice a certes inscrit un nouveau TD, mais a été tenu sous les 4 yards de moyenne par des Bengals qui ne sont pourtant pas des foudres de guerre (77 yards en 20 portés). Flacco a une nouvelle fois été perturbé par la défense des Bengals (125 yards sur 14 complétions et 19 tentatives, une interception... Le play calling de Cam Cameron n'a pas non plus été au top, à ce que j'ai pu en voir... Nuages sombres... Et la blessure d'Oher ne fait rien pour éclairer une journée où Baltimore aura concédé 4 sacks... Yikes...

Le petit vent frais qui rafraîchissait l'atmosphère sous les 10 degrés affichés par le thermomètre au moment du coup d'envoi aura peut-être coincé les Ravens, qui, de l'aveu même de Mason (qui réussit une onzième saison de suite à plus de 60 réceptions, égalant les performances de Jerry Rice et Tony Gonzalez), aura besoin de jouer bien au-dessus du niveau affiché ce dimanche pour espérer aller loin, et qui devra disputer tous ses matchs à l'extérieur, à moins d'une présence contre les Jets en finale de conférence.

Ouais, c'est sans doute le petit vent, aussi, qui aura provoqué des difficultés chez l'arbitre principal à appeler correctement le nom de la ville des Bengals. Le pitre a en effet confondu par deux fois Cincy avec... Cleveland...

Il y a vraiment des matchs comme ça dont on peut se passer...



New York Giants :

























Au moins, les Giants auront été tenus au courant par la ‘foule’ (le terme étant relatif’) du FedEx Field de Landover, Maryland (ouais, le football de DC, c’est comme celui de New York, c’est joué dans l’Etat d’à côté). « Green Bay Won ! » criait le public qui venait d’assister à un nouveau match bien pauvre de la part de l’équipe locale et pas forcément bien plus excitant de la part de l’équipe visiteuse.

Voilà, New York en est à 10 victoires sur la saison. Et est hors des playoffs. Sans que ça ne surprenne personne, dans le fond, tant les deux derniers matchs (enfin, les 68 dernières minutes de temps de jeu avant le début de ce match) auront été terribles pour les Giants, entre l’effondrement en 8 minutes contre des Eagles pas forcément formidables et une fessée administrée par The Greatest Show On Tundra lui-même.

Tom Coughlin est reconduit pour un an, avec, qui sait, peut-être un jour une prolongation de contrat…

Dans un match où les Giants avaient besoin d'un peu d'aide, ils ont rempli leur part du contrat, mais la victoire de Green Bay les laissait quoi qu'il arrive sur le bord du chemin.

Les Giants n'ont donc pas fait un match extraordinaire, convenable tout au plus. Il y a encore quelques semaines, ils auraient sans doute explosé les Redskins, mais là, avec les douleurs à la tête que semblaient démontrer les joueurs depuis ces foutues 8 dernières minutes du match contre les Eagles, une victoire est déjà un bon signe.

Les Giants n'ont jamais été menés au score, leurs joueurs ont répondu au besoin de montrer que Tom Coughlin n'avait pas perdu leur soutien. Eli Manning aura été dans le rythme, complétant 17 passes sur 29, pour 243 yards, 1 TD et une interception. Jacobs et Bradshaw, par contre, ont été bien contrôlés par la défense des Redskins, ce qui pourrait être inquiétant s'il restait un match à jouer pour les Giants (49 yards pour Jacobs à 3.8 ypc pour 1TD et seulement 22 yards à 1.5 ypc pour Bradshaw).

Rien de bien éblouissant non plus chez les receveurs, si l'on excepte le meilleur match en carrière de Hagan qui remplaçait Nicks, blessé. 70 yards, tu parles d'un record. Ne vous laissez pas abuser par les yards de Manningham, 101 yards en 4 catchs, dont 92 sur son TD, ce qui relativise sa performance.

La ligne, quelque peu bouleversée par la blessure de Seubert au genou en début de rencontre n'a pas démérité, ne concédant pas de sack à une défense des Redskins pas forcément impressionnante une nouvelle fois.

Deux sacks pour Osi et une interception, pour Bulluck. Osi, d'ailleurs, égale le record de fumbles forcés en une saison, établi par Jason Taylor alors à Miami (décidément, les records de Miami, ça tombe en ce moment...) en 2006 : 10 sur la saison.

Nous aurons le temps dans le futur de tirer des conclusions dans les grandes largeurs sur la saison de New York, et de se pencher sur l'avenir et leurs futurs besoins. Déçu à l'arrivée avec une saison à dix victoires, c'est tellement new-yorkais...


Chicago Bears


















Au moins, s’il est une chose qu’on ne peut pas reprocher à Lovie Smith, c’est de ne pas être un homme de parole, un dur, un vrai, un tatoué. Le coach des Bears avait promis depuis dimanche dernier, avant de renouveler sa promesse mardi soir suite à la défaite des Eagles qui garantissait au moins la seconde place générale de la NFC pour son équipe, de mettre ses starters au début du match, et de les garder sur le terrain pour toute la rencontre. J’ai émis des doutes sur ce dernier point. J’ai eu tort, une nouvelle fois tort quand il s’agit de causer de Chicago. J’ai tort avec cette équipe depuis trop longtemps déjà. Et je vais sans doute encore faire bondir la Bear Nation aujourd’hui…

Pourquoi les Bears ont-ils conservé leurs titulaires sur le terrain jusqu’au bout ? La peur, mon colonel, la peur… De quoi ? De devoir se taper à nouveau les Packers en playoffs cette saison, dans une éventuelle finale de la NFC. En effet, avec leur place de 6th seed, The Greatest Show On Tundra ne jouera pas une seule fois sur la toundra cette saison. Il faudra aller gagner à Philadelphie, à Atlanta et éventuellement à Chicago si Aaron Rodgers veut disputer son premier Super Bowl. Alors, certes, ma théorie fait un peu Thierry Meyssan ou Marion Tortillard, mais j’y crois. Sérieusement ? Cette histoire de conserver du momentum au moment d’aborder les playoffs ? De ne pas être deux semaines sans que les titulaires ne jouent ?

Bref, on a eu une sorte de premier match de playoffs, peut-être le genre de trucs qui annoncent ce que serait un rematch fin janvier… Allez savoir.

Pour Chicago, la défense a formidablement fonctionné, dimanche. Pendant trois quart-temps et demi, environ. Peppers and co ont passé une bonne partie du temps dans le backfield des Packers, obligeant Aaron Rodgers à beaucoup bouger. Si certains fans aveuglés de Chicago auront regretté une pénalité pour brutalité sur le passeur appelée contre Peppers en fin de première mi-temps (sur un drive qui a fini sur un punt, comme très souvent en début de match), ils oublieront aussi sans doute le très, très, très bizarre holding appelé contre Brian Bulaga en début de second quart-temps. Weird. Bulaga avait à peine la main qui touchait le dos d’un des DT des Bears, et flag ! Uh ? Bof, pas grave…

La défense des Bears a bien marché, donc, contraignant les Packers à punter huit fois, forçant un fumble de Driver, et Tillman interceptant Aaron Rodgers. Ah, et le playboy a été couché deux fois.

Le seul problème de Chicago, dans le fond, c’est que la défense de Green Bay est au moins aussi talentueuse que celle de Chicago, et peut parfois se montrer même plus étouffante. Hormis la promesse de Lovie de tenir ses titulaires sur le terrain jusqu’au bout, et le scénario du match, la victoire n’étant assurée ni d’un côté ni de l’autre, je ne comprends pas pourquoi Chicago a laissé Cutler sur le terrain si longtemps, d’autant qu’il ne sortait pas le match de sa vie (168 yards à 21/39, 2 INT). Surtout qu’il s’est retrouvé par terre six fois… Une blessure aurait sans doute tué tous les espoirs de Chicago (Hanie et Collins, on les a vus en action…).

Matt Forte a été plus en réussite, au moins sur le début de match (91 yards au sol au total à 6 yards de moyenne avec des big plays, 60 yards en 8 réceptions au total de la rencontre). Les Bears n’ont d’ailleurs pas abandonné la course avant le quatrième quart-temps, contrairement à certaines impressions de fan. Forte a porté 6 fois le ballon en première période, 9 fois en seconde. Certes, le nombre total de courses (9/22 plays hors punts et FG soit 41% en première mi-temps et 11/37 plays hors punts et FG soit 30%) marque une diminution en fin de rencontre, avec des Bears obligés de passer pour essayer de revenir au score…

On notera également trois blessures apparemment légères pour les Bears (Roach, Harris et Wright) et le WTF Stuff of the Week pour Lovie Smith, qui, en appelant un timeout juste avant le snap annule une passe réussie pour 16 yards sur une troisième et quinze. Cutler est sacké, amusant, sur le rerun du 3rd down. Lovie affirme que les Bears « n’étaient pas dans la bonne formation pour le play ». Héhé…

Alors maintenant, repos d’une semaine avant que Soldier Field n’accueille les Saints ou les Seahawks. De bons espoirs d’avancer en finale de Conférence, tiens…


VERCHAIN'S PICKS FINAL

Bon, pendant les matchs de début de soirée, j’ai un peu craint de réaliser une nouvelle performance moisie après celle de la semaine dernière. Finalement, les matchs de 22 heures me permettent de sortir une performance convenable pour boucler la saison régulière.

Games of the Week : 1/2 (Les Rams étaient au courant qu’il y avait un match dimanche ?)

Locks of the Week : 2/2

Upsets of the Week : 2/3 (Brian Brohm est donc moins bon que Mark Brunell et Kellen Clemens).

Rest of the Week : 7/9 (les Buccaneers m’ont surpris. Et KC… Aussi.)

Voici donc pour la semaine 17 : 12 bons pronostics sur 16 rencontres, un bon, gros 75%, dans la moyenne haute de la saison.

Sur l’année, me voilà donc à 163 bons pronostics sur 256 rencontres au total, soit 63.7% de pronostics corrects. Pas certain que ces pronos auraient gagné de l’argent chez les books ou sur les sites de paris. Si j’y pense, je mettrai en place la saison prochaine un suivi des impacts financiers sur un parieur de mes pronos suivis à la lettre.

By the way, voici les résultats finaux des pronos de certains types que je surveille (nombre de bons pronos) :

Mike Florio de NBC et PFT : 163.

Le Sunday NFL Countdown crew (sans Boomer) :

Mike Ditka : 153
Keyshawn Johnson : 166
Cris Carter : 161
Tom Jackson : 173

Les autres types d’ESPN dont vous pourriez éventuellement avoir entendu parler :

Chris Mortensen : 160
Adam Schefter : 140
Merryl Hoge : 161

Cold Hard Football Facts : 164

Bon, pour un truc élaboré en buvant l’apéro le samedi, je ne m’en sors pas trop mal, je trouve.

Et j’ai bien droit à mon lot de consolation, non mais.


Un lot de consolation... Let me guess... Comme une médaille ?
Ou une invitation à la maison ?





NEXT WEEK ( ON TV) :

Bon, le tour de wild cards nous attend pour le weekend prochain.

Samedi à 22 h30 : Saints at Seahawks

Dans la nuit de Samedi à Dimanche, à 2h00 : Jets at Colts (un match où on pourrait prendre son pied).

Dimanche à 19 heures : Ravens at Chiefs

Dimanche à 22 heures : Packers at Eagles.




CHEERLEADERS



















'TIL NEXT TIME, TAKE CARE OF YOURSELF... AND EACH OTHER...



Bon, maintenant, vous pouvez balancer les questions pour le Mailbag, qui sortira vendredi soir si tout va bien. D'ici là, sortez couverts, n'ouvrez à personne, et prenez bien soin du rock n' roll.

Envoyez vos questions sur le forum de FM.net, de NFLFrance. Com, ou à verchaininc@gmail.com


'Til next time, take care of yourself, and each other...




La version téléchargeable est disponible ici

1 commentaire:

  1. Well. Je suis d'accord avec tes prédictions sur les play-offs... Avec les mêmes doutes pour Ravens/Chiefs ou Indy/Pittsbugh, mais le résultat final est le même.
    Je ne vois malheureusement ni les Saints ni les Eagles aller loin, et bon, les Bears au SB... Pfff...
    Alors go Packers ou Falcons pour la NFC. Le gros cul de Turner pourrait les bouger loin!

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