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samedi 8 janvier 2011

Playoffs Special - Previews, Picks and More
















Playoffs ? Playoffs ? Mais qui donc se soucie des playoffs ? On s'en fout des playoffs.

Jim Harbaugh vient juste d'être nommé head coach des Niners de San Francisco, et il n'y a que ça qui compte ! (my take on that one in Tuesday's column)







Tout le reste, c'est de la littérature, bordel !

Entre ici, Marcel Proust...

NFL PLAYOFFS 2010 – WILD CARD WEEK


American Football Conference.


Baltimore at Kansas City.
Arrowhead Stadium
Dimanche 9 Janvier - 19h00

Laurent's Preview.

Vite fait : Emmenée par les expérimentés Ray Lewis & Ed Reed, Baltimore est pour la 3ème fois consécutive en playoff. Et le chemin pour le SuperBowl se passera encore une fois à l'extérieur. Face à eux, les Chiefs pour un match à-priori déséquilibré... sauf que les Chiefs ont pris l'habitude de surprendre gràce à une attaque particulièrement explosive.

En détails : Pour la 3ème année consécutive, Baltimore est obligé de passer une nouvelle fois par la case wild-card et surtout de jouer à l'extérieur. En 2008, Baltimore avait perdu en finale de conférence face aux Steelers. L'année dernière, après une victoire convaincante contre les Patriots, des Ravens exténués avaient cédé face à Peyton et sa bande. Bilan : 3 victoires contre 2 défaites. Ce qui fait dire à Ray Ray : "Ce que l'on a montré, c'est quelque part la preuve que l'on est capable de prendre n'importe qui, n'importe où. Lorsque vous avez avec vous une grande défense, vous pouvez l'emporter en déplacement." Ray Ray vient de cloturer sa meilleure saison depuis 2004 (139 tackles). Les Ravens ont terminé la saison avec un bilan de quatre victoires consécutives, encaissant 17 points durant les deux derniers matchs sur un total de 270 durant l'année (3ème défense de la NFL). Baltimore est également la 5ème défense contre la course (93,9 yards concédés en moyenne par match).

Ce qui est important pour les Ravens, c'est de compter sur le retour des blessés. Et cela commence par Ed Reed, touché aux côtes lors du match de Dimanche dernier contre Cinci. Reed, qui avait manqué les 6 premiers matchs de la saison, pour une blessure à la hanche qui ne lui donnait pas suffisamment de mobilité pour le football, a transformé une secondary décrépite et a terminé à la 1ère place des joueurs de la NFL avec pas moins de 8 interceptions. Reed a cette capacité de rayonner sur sa défense et de pousser les joueurs à donner leur meilleur. Les pass rusher Haloti Ngata & Terrel Suggs, également touchés contre les Bengals et qui ont peu de séances d'entrainement à leur actif, sont également attendus.

Autre blessé, encore une fois lors du match de Dimanche dernier contre les Bengals, l'énigmatique Michael Oher. Là, on parle de la partie offensive, d'un secteur qui a particulièrement déçu, de joueurs qui ne cessent d'évoquer leur frustration, de divers bisbilles comme la dernière incartade de Derrick Mason, cette fois-ci avec John Harbraugh, lui-même, vite relativisé par le coach de Baltimore. Cinquième attaque à la course la saison dernière, Baltimore a chuté à la 14ème place en 2010, pas aidée par une offensive line incapable d'ouvrir des lignes pour le joyau Ray Rice. Ces problèmes offensifs se sont amplifiés au fil du temps alors que Baltimore a inscrit 20,7 points en moyenne sur ces 6 derniers matchs (contre 28,7 points les 6 matchs précédents).

"Il y a des choses que vous aimeriez mieux faire. La bonne nouvelle... c'est qu'on est très proche d'y arriver. Je vois chaque jour le résultat à l'entrainement. Je sais combien nous sommes bons - ou plutôt combien on devrait l'être.", expliquait dans un élan d'optimisme Coach Harbraugh. Si le QB est généralement montré du doigt en ces circonstances, Joe Flacco a continué à améliorer ses stats en carrière (93,6 Qb rating contre 88,9 la saison dernière). L'offensive line est par contre clairement responsable, Flacco ayant subi 40 sacks.

Du côté des Chiefs, on craint un joueur en particulier : Anquan Boldin : "C'est un joueur unique, une sorte de WR hybride car, lorsqu'il réceptionne le ballon, il a les capacités d'un RB.", déclarait Coach Todd Haley. Les Chiefs n'ont plus connu les playoff depuis 2006. Ils demeurent également sur une série de 6 défaites consécutives dès leur 1er match de playoff. Deux pièces clés dans l'attaque des Chiefs feront leur grand début en playoff demain soir : Matt Cassell (QB) & Jamaal Charles (RB)

Mais des craintes ont vite percé après une fin de saison laborieuse. Trois victoires en cinq rencontres mais surtout trois rencontres où le point fort de Kansas City a été muselé : 10 points inscrits contre les Broncos & les Raiders, aucun point inscrit contre les Chargers. La dernière défaite contre Oakland 10- 33 a particulièrement touché les joueurs. Dimanche dernier, Matt Cassel a réussi un petit 33,3% de bonnes passes pour 2 interceptions (QB rating : 19,1). Même si, au final, l'ancien réserviste de Tom Brady s'en est sorti avec les honneurs (27 TD cette saison). La cible préférée de Cassel était malade cette semaine. On ne sait pas à quel point Dwayne Bowe est diminué. Info ou intox : les Chiefs ont signé Kevin Curtis. "On est ensemble depuis 17 semaines maintenant. Il devrait revenir sous peu, reposé et on continuera le boulot ensemble.", disait Cassel. Brian Waters (G) est également diminué suite à une maladie pour cette rencontre. Les Chiefs compteront bien évidemment sur un duo talentueux : les RB Jamaal Charles & Thomas Jones pour enlever de la pression à Cassel.


La phrase à retenir :



Si Baltimore gagnait le SuperBowl, est-ce que Ray Ray prendrait sa retraite ? "Honnêtement, mon boulot, c'est de préparer mon équipe à jouer contre les Chiefs. Si je pense à autre chose, c'est que je ne suis qu'un véritable égoiste."


Some team stats.

Baltimore : 28° attaque à la course (eh oui...) avec 3.76 yards par tentative, quelques problèmes en ligne offensive qui fait que l'attaque concède des yards sur 9.5% des snaps offensifs (sacks et run stuff). 16° équipe en saison régulière avec 39% de troisièmes tentatives concédées. Neuvième équipe contre la course avec 3.9 ypc autorisés à l'adversaire, 28° équipe en termes de plays faisant perdre du terrain à l'adversaire (7.5% des snaps adverses), Baltimore concède 38% de conversion de troisième tentative à ses adversaires, 15° équipe de la Ligue... Tu parles d'une défense de fer... Avec Ed Reed, toutefois, les Ravens sont classés 8° en termes d'interceptions et 27° seulement en termes de sacks.

Kansas City : quatrième attaque au sol avec 4.7 yards par tentative, l'attaque concède des yards sur 7.5% des snaps offensifs, 9° de la Ligue, et elle convertit 36.7% de ses troisièmes tentatives (20°). La défense des Chiefs n'est pas exceptionnelle non plus en moyenne, autorisant 4.3 ypc à l'adversaire, et ne lui faisant perdre du terrain que sur 8.6% de ses snaps, et laissant passer 37.7% de troisièmes tentatives. Les Chiefs sont la dixième attaque en termes de sacks, mais seulement la 19° en termes d'interceptions.

Cheerleaders' Contest.

Let me get this straight : the Chiefs' cheerleaders are awful.

By the way, here's Liz.



Les Ravens ont un groupe de filles un peu plus sympa, sans forcément atteindre les sommets de certains groupes. Mais sur ce coup, ils l'emportent assez largement en ce qui concerne le niveau général de la troupe. Verchain's choice : Kelly Lee.




The Pick :

Les Chiefs vont devoir tenter de surprendre Baltimore avec un gameplan audacieux et ne pas hésiter à solliciter rapidement Bowe et Moeaki, et ils devront compter sur un Chambers un peu au-dessus de ce qu'il a montré cette saison pour espérer bouger les corners de Baltimore, qui sont loin d'être fameux, tout en évitant le centre du terrain, là où traîne Ed Reed. Je ne suis pas certain que Jamaal Charles arrivera à empiler 6.38 yards par course contre les Ravens.

Pour Baltimore, il conviendra sans doute d'établir la course, et de compter sur la ligne pour contrôler le seul joueur dangereux en pass rush à Kansas City, Tamba Hali. Les Ravens ont suffisamment de talent parmi leur receveur et ont avec Flacco un quarterback solide et qui a l'expérience des gros matchs de playoffs.

Le match pourrait être plus tendu qu'on le pense entre des Ravens qui ont tenu la dragée haute aux Steelers toute la saison et des Chiefs qui ont simplement remporté l'AFC West devant des Chargers qui se sont oubliés tout au long de la saison, et des Raiders pas encore prêts à gagner des matchs en-dehors de la division. Cependant, normalement, l'équipe la plus expérimentée devrait l'emporter.

Baltimore Ravens. By a touchdown.



New Jersey Jets at Indianapolis Colts
Lucas Oil Stadium
Dimanche 9 Février - 02h00

Laurent's Preview :


Vite fait : L'année dernière, Peyton Manning et ses Colts avaient atteint le Superbowl aux dépens des Jets et de son coach débutant Big Sexy Rex Ryan. Voici venu le temps de la revanche et cette fois, c'est d'ordre purement personnel.

En détails : Et d'un retour improbable du chaos de l'année 2008, les Jets étaient revenus de l'enfer menés par l'improbable cerbère Rex Ryan et étaient rentrés en campagne pour les playoff à la suite d'une campagne réussie (11 victoires contre 5 défaites). Sauf que Peyton Manning, dans un spoiler de cette année, mode "je me fais vieux - je ne joue que la moitié du match", avait effacé un déficit de 11 points à la mi-temps en permettant aux Colts d'inscrire 17 points (victoire des Colts 30- 17). Big Sexy Rex Ryan avait accusé le coup et a conservé une totale rancoeur à ce sujet. Ryan se rappelle également une défaite en 2007 alors qu'il était coordinateur défensif des Ravens.

""On ne se déplace pas à Indianapolis pour perdre. On y va pour gagner. Cela fait un an que j'attendais celà.", déclarait Big Foot Fetish Ryan. "Je ne sais pas quand je vais les battre mais je veux que cela soit Samedi Soir (NDR : heure américaine). Est-ce que c'est personnel ? Ouai, c'est personnel. Bien sur. C'est personnel contre ces mecs-là : Reggie Wayne, Dwight Freeney, Robert Mathis et tous les autres. Absolumment."

Les Colts mènent 5 victoires contre 1 défaite face aux défenses orchestrées par Rex Ryan: Manning a lancé 12 TD contre 2 interceptions.

Les Colts avaient eu besoin de recourir à un coup de pied de Adam Vinateri de 43 yards alors que le temps réglementaire venait d'expirer Dimanche dernier contre Tennessee (23- 20); Indiana avait gagné son 7ème titre en 8 ans, atteignant les playoff pour la 9ème année consécutive. Quoi qu'il en est, il ne fait aucun doute que c'est le meilleur moment afin d'éliminer les Colts. Cette équipe, ayant longtemps rentabilisé sur les performances de son frontman, lui avait permis de passer outre les divers carences habituelles, qu'elle soit défensive ou de l'attaque à la course. Aujourd'hui, Peyton est un QB vieillissant, peine à se mettre en phase avec les derniers réglements de la ligue et a surtout perdu en clairvoyance . Les stats parlent d'elles-mêmes : la distance moyenne des lancers de Peyton Manning s'est cruellement raccourci au fil du temps, passant de 9,2 yards en moyenne en 2004, à 7,8 en 2007 et à 6,9 en 2010. Pire encore, son QB rating a baissé de 8 points (91,9 - son pire score depuis 2002). Ce qui n'empêche pas Peyton de s'enflammer lors de la conférence de presse qui scellait la saison régulière : " Être consistant, c'est le maitre mot. Cela revient à faire le boulot chaque semaine, chaque année. C'est ce qu'il faut être : un joueur consistant à travers une équipe consistante."

Cet optimisme béat déteint même sur son collègue de l'offensive line, Charlie Johnson, qui préfère voir le verre à moitié plein, et ne retient que les motifs de satisfaction : " Je pense que les chiffres parlent d'eux-mêmes. Lorsqu'un mec lance sur 4700 yards pour 33 TD, n'importe quelle équipe serait preneur. Cela montre bien comment il a été productif."

Si on veut jouer le jeu de Charlie Johnson, on notera également que les cibles principales de Peyton Manning ont passé beaucoup de temps à l'infirmerie (Austin Collie - traumatisme, Dallas Clark - poignet).

"Généralement on ne le stoppe pas. Mais vous pouvez le contenir pour faire en sorte qu'il se fasse battre par lui-même. On réagit avec lui comme s'il n'était pas de ce monde. Mais, en fait, il l'est. Il peut faire son lot de boulettes." " Rex Ryan fait référence aux 17 interceptions lancées cette année par Manning, le pire score depuis 2001.

Mettre la pression sur Manning sera la priorité pour les Jets, auteur de 40 sacks durant la saison, dont 19 durant les dernières 6 semaines.

"Ce match dépend de nous. Je sais que l'on a été beaucoup critiqué sur le fait que l'on n'a pas autant causé de sacks que ce que l'on attendait, mais on se doit d'aller de l'avant. Et, pour celà, cela ne veut pas dire de sortir des blitz à tous les play, non ! Cela veut surtout dire qu'il faut atteindre Peyton avec des rush à quatre.", expliquait Calvin Pace (LB)

Les Jets retrouveront un Mark Sanchez en pleine santé... enfin, si jamais il avait été blessé à cette épaule... Le jeune QB fera face à une défense qui a donné 24,3 points en moyenne par match (soit 5,3 de plus que la saison dernière) et qui a encaissé la bagatelle de 345,6 yards en moyenne ces neuf derniers matchs. "Le fait est que les mecs l'ont parfaitement compris : c'est gagne ou rentre chez toi. Mais les matchs, je ne veux pas les voir à la télé. Je veux les jouer."


La phrase à retenir :



"Au final, cela te bouffe. Tu te donnes entièrement afin de rentrer dans les playoffs et, lorsque tu perds, cela te détruit. Je veux me lever du pied gauche après le match (ah ah) et je sais que c'est la même chose pour l'équipe. Je souhaite que les Colts nous apportent de l'expérience.", expliquait le coach des Jets, Rex Ryan.


Some team stats.

Les Jets ont une grande, grande, grande bouche. Et de jolis pieds, mais c'est une autre histoire. Sur le terrain, l'attaque compile des stats assez intéressantes, dans la première partie de la Ligue sur différents classements, avec 4.5 ypc (8°), ne concédant que 7.6% (9°) de snaps qui se finissent négativement (sacks, perte de yards), et réussissant à convertir 39.6% de leurs troisièmes tentatives (15°). La défense, semblant pourtant, avec Rex Ryan comme grand architecte, être une unité d'élite, est un peu en dessous du niveau montré l'an passé. Les Jets autorisent 4.2 ypc aux coureurs adverses (3°), ne forcent que 9.1% de plays négatifs pour leurs adversaires (12°) et laissent un taux de conversion de 37% (10°) sur third downs. Malgré Revis, Cromartie and co, les Jets ne sont que 25° dans la ligue pour ce qui est des interceptions, et sont 8° pour les sacks sur la saison, sans avoir de pass rusher extraordinaire (c'est plus le schéma défensif qui ouvre des opportunités à différents joueurs).

Les Colts ont Peyton Manning. Et malgré l'amélioration de leur jeu de course, avec 3.8 ypc, ils demeurent la 28° équipe de la Ligue au sol. Cependant, parce qu'il y a le meilleur QB de l'histoire (et fuck les stats de Tom Brady, très, très grand joueur, mais qui a le cerveau de Bill Bellichick pour le piloter. C'est pas moi qui le dis, c'est Sexy Rexy. Et donc, c'est LA vérité), le groupe offensif des Colts ne concède que 4.7% de snaps se finissant avec un résultat négatif, 1° de la Ligue. Indy convertit aussi 44.6% de ses 3rd downs, 5° de la Ligue. La défense des Colts est sujette à quelques gros craquages, 25° contre la course avec 4.6 ypc autorisés, ne forçant que 7.1% de plays négatifs (25°) et laissant convertir 39% de 3rd downs (21°). 31° défense pour les interceptions avec 10 seulement, Indy ne fait pas beaucoup mieux en termes de sacks (23°)

Cheerleaders' Contest.

Les Jets ont développé avec l'arrivée de Rex Ryan (il n'y est pour rien, c'est juste pour l'anecdote) un groupe de cheerleaders, ce qui est formidable pour une ville progressiste comme New York. Bah oui, faut bien laisser une place aux gros beaufs libidineux comme votre serviteur, and fuck those feminist lesbians. Le Flight Crew prend doucement ses marques, et est enfin passé cette saison d'un look anorak-pantalon à de jolies jupettes qui font plaisir à voir, et qui, quand on coupe le son pour ne pas entendre les bruits de succion que font les bouches des commentateurs sur le membre du fils de Chuck Norris qui sert de QB aux Jets, fait plaisir à l'oeil. So, here's Krista.



Indianapolis a des cheerleaders depuis longtemps, et leur look en rapport avec le nom de la franchise, à base de pantalons à franges, en cuir blanc (ou en skaï, mais on s'en fout) bien moulant demeure très, très sympa aussi, pour 'l'expérience visuelle'. Here's Erica.



Je déclare donc le match nul dans ce domaine. Ah, et au cas où vous vous le demanderiez, non, Jenn n'a jamais eu la moindre expérience en tant que cheerleader, jamais.

The Pick :

Tout le monde connaît ma sympathie particulière pour la franchise de l'Indiana. Et même si Rex en fait une affaire personnelle, ayant toujours eu de grosses difficultés contre les Colts, que ce soit avec les Ravens ou avec les Jets, je ne vois pas les Jets emporter cette rencontre.

Après tout, compte tenu de l'état de santé de Sanchez, un gros sack de Freeney ou Mathis, à qui on reproche souvent de n'être au top que sur le turf ultra-rapide du Lucas Oil Stadium, pourrait suffire à nous apporter Mark Brunell comme passeur numéro 1 pour NY... Ugh...

Les Colts semblent sur les dernières semaines développer à la fois un jeu de course plus consistant et une défense au sol plus solide (juste trois yards en moyenne concédés lors des trois derniers matchs), au bon moment. Car on sait bien que le football de janvier se joue souvent beaucoup sur la capacité des équipes à tenir le coup au sol. Mais dans le confort du stade couvert, Peyton pourra faire fonctionner sa magie, une nouvelle fois, en évitant comme ces dernières semaines de forcer ses passes. Revis se chargera sans doute de Reggie Wayne, ce qui libèrera des espaces pour Pierre Garçon et pour le Blair White Project contre Antonio Cromartie.

Les Colts ont le momentum au moment d'entrer sur le terrain, ayant du jouer des matchs a muerte pour finalement emporter une nouvelle fois l'AFC South. Mais les Jets auront plus de fraîcheur, sans doute, ayant reposé pas mal de starters la semaine passée contre une équipe de Buffalo qui n'a pas démontré une grosse envie de jouer pour le coup, d'ailleurs.

Peyton a un Sanchez dans chaque bras, et la secondary mal considérée des Colts pourrait poser quelques problèmes au jeu de passe de Jets qui ne sont plus les tueurs de quarterbacks de l'an passé.

Pour que nous ayons l'opportunité de voir à nouveau cette saison le Fall Classic – épisode 2 – entre Indy et Brady, il faudra que les Colts et les Pats atteignent la finale de l'AFC. Ce serait sympa, non ?


Indianapolis Colts. By two touchdowns.


National Football Conference


New Orleans Saints at Seattle Seahawks
Qwest Field
Samedi 8 Janvier 2010 - 22h30

Laurent's Preview :

Vite fait :
Les Seattle Seahawks sont rentrées dans l'histoire en devenant le premier détenteur d'un titre de division avec un record négatif. Cette semaine de préparation a généré beaucoup d'inquiétude chez les champions sortants, les New Orleans Saints; certaines positions seront particulièrement affaiblies au moment d'aller affronter Seattle.

En détails :
Qualifiée gràce à cette victoire contre les Rams 16- 6 Dimanche dernier, Seattle entre dans ces playoff avec un état de forme quelque peu laborieux, auteur d'un joli 5 défaites en 7 rencontres. (battu en moyenne par un écart de 18,2 points). Il ne faut pourtant pas s'attendre à ce que Pete Carroll, dans sa première année en tant que Coach, rase les murs : "On rentre dans ces playoff la tête haute et l'on va essayer de faire quelque chose avec cette opportunité qui nous est donné."

Dans le match décisif contre les Rams, Charlie Whitehurst avait joué à la place de Matt Hasselbeck et s'en était sorti avec les honneurs (22 passes sur 36 - 192 yards - 1 TD). Pour le moment, les Seahawks entretiennent le flou sur le sujet et Pete Carroll ne veut pas nommer de QB starter. Ce qui fait dire à Tracy Porter (CB - Saints) : "Nous devons nous préparer pour les deux."

Ce qui serait d'autant plus dommage que Hasselbeck aime les Saints. Il avait sorti son meilleur match de la saison contre la franchise de New Orleans (366 yards). En six ans, les deux meilleurs matchs de Hasselbeck en terme de productivité sont contre les Saints (dont un 362 yards le 14 Octobre 2007). Le QB vieillissant a aussi pour lui son expérience, ayant gagné ses 4 derniers matchs, débutés en tant que titulaire, en playoff.

Et justement, c'est là que le bats blesse pour New Orleans : cette préparation a plutôt été courte puisque les Saints doivent déjà se déplacer à Seattle. Pour nous autres européens, il est difficile de nous imaginer la portée de ces déplacements. Mais, pour un pays qui est traversé par pas moins de 7 fuseaux horaires, ces voyages incessants usent et épuisent les organismes. Et les Saints en sont à leur 3ème rencontre en seulement 12 jours.

Donc, est-ce réellement une surprise de voir l'infirmerie des Saints se remplir séance tenante ? Ils étaient déjà revenus de blessure et se sont blessés à nouveau : le meilleur performeur de la saison à la position de RB, Chris Ivory, a été placé sur l'injury reserve Mardi pour un problème à un pied. Pierre Thomas, l'autre RB, lui a emboité le pas (ah ah !) Mercredi alors que les Saints annonçaient Mercredi que Thomas raterait les playoff après avoir été touché à la cheville gauche. "C'est dur à encaisser... et ça, vous ne pouvez le nier, rien que pour leur apport avec leur présence physique et leur productivité sur le terrain...", encaissait Drew Brees. Reggie Bush & l'ex-Seahawks Julius Jones joueront les remplaçants de luxe. Cela ne devrait pas jouer en terme de pression sur les performances de Drew Brees (1er de la NFL avec 4620 yards d'attaque aérienne et 33 TD). Le MVP de la saison dernière s'était déjà amusé contre Seattle cette saison (382 yards - 4 TD).

En tout cas, Coach Sean Payton a voulu prendre ses précautions et les Saints se sont envolés dans la nuit de Jeudi vers Seattle. L'idée est de s'entrainer au Qwest Field Vendredi afin de pouvoir s'habituer aux conditions de jeu. "C'est un endroit franchement pas évident à jouer. Le bruit de la foule est conséquent. On se doit d'avoir une bonne semaine de préparation et cela inclut aussi les facteurs météorologiques." Peut-être que Sean Payton a en tête les stats des Saints à l'extérieur en playoff : aucune victoire en trois rencontres.

Du côté de Seattle, on regardera en priorité la productivité de l'attaque à la course - la seconde pire attaque de la NFL avec 89,0 yards de course en moyenne par match. Avec une prestation honnête contre les Rams (75 yards en 20 courses), Marshawn Lynch avait permis d'enlever de la pression sur les épaules de son QB. "Il y a des moments où l'on a pu jouer un football misérable. On donnait l'impression de ne pas savoir quoi faire pour y remédier. Mais les gars ont rebondi ensemble en ayant parfaitement conscience de ces errements. Comment ? On reste consistent; on ne s'éparpille pas. On reste fidèle à nos principes.", déclairait Coach Carroll.


Les phrases à retenir :


"On s'est battu comme des fous pour en arriver là. Comme les autres équipes dans notre division. Comme les autres équipes dans les autres divisions.", déclarait Pete Carroll, le coach des Seahawks.


Drew Brees était interrogé au sujet des blessures qui ont touché les Saints : "Lorsque tu regardes les forces en présence aux autres positions, tu trouveras toujours le moyen d'avoir une belle opportunité pour inscrire des points."


Some team stats.

Honneur au champion sortant. Les Saints ont une attaque au sol très moyenne avec 4 ypc (19°), mais c'est le show Drew Brees and co qui porte l'équipe depuis le début de la saison. Et ce, même si Brees semble avoir régressé au cours de la saison, au contraire de la saison passée où sa montée en puissance à partir de novembre avait permis aux Saints d'aller jusqu'au titre. La belle ligne offensive ne concède des yards que sur 7% de ses snaps (6°), et permet de convertir 48.9% de ses 3rd downs (best in the business), notamment grâce aux plays créatifs et parfois surprenants de Sean Payton. La défense de Gregg Williams ne semble plus au niveau de l'an passé, 17° contre la course avec 4.3 yards concédés en moyenne, et ne faisant perdre du terrain à l'adversaire que sur 8% des snaps (23°). Par contre, elle demeure solide, quoique moins 'attaquante' comme on vient de le voir, lorsqu'il s'agit de stopper l'adversaire sur troisième down, 5° de la Ligue avec 34.5% de conversions.

Seattle est un peu à l'autre bout du spectre. En attaque, les Seahawks sont la 30° équipe de la Ligue avec 3.7 ypc. Ils concèdent 9.5% de plays négatifs (19° de la Ligue) et convertissent 35.6% de 3rd downs (22°). En défense, Seattle est en base de la pile, concédant 4.2 ypc (15°), mais ne forçant que 7.9% de plays négatifs (25°) et laissant 39.5% de 3rd downs (24°).

Cheerleaders' Contest.

Les Saints ont une troupe de Saintsations pas nécessairement extrêmement jolies mais qui ont toutes un physique irréprochable de filles du sud, avec pas mal de blondes qui valent le détour, comme Danielle.



Après une saison dernière au cours de laquelle Seattle avait manqué le recrutement de ses Seagals, on revient à un groupe plus joli cette année à Seattle, avec entre autres Stephanie...




Une nouvelle fois, déclarons match nul entre ces deux équipes.


The Pick :

Les Saints n'ont jamais remporté un match de playoffs à l'extérieur, et ont sans doute la meilleure opportunité de leur histoire de faire enfin changer les choses. Hé, Vegas donne aux Saints un avantage théorique de 11 points au score. Wew... C'est le plus grand écart disponible cette semaine pour les parieurs du Nevada.

Si peu de monde pariera sur les Seahawks straight up, il pourrait éventuellement être intéressant de miser sur eux 'against the spread', c'est à dire de pronostiquer un écart inférieur à 11 points au final.

Les Saints peuvent être quelque peu inquiets. Ils viennent de placer leurs deux meilleurs coureurs sur l'Injured Reserve, et je ne suis pas certain que Reggie Bush se découvre subitement des talents de coureur. Bien sur, il reste Julius Jones, passé par les Seahawks ces dernières saisons, qui aura peut-être envie de montrer qu'il vaut mieux que le statut de bust qui l'accompagne depuis son échec chez les Cowboys il y a déjà trop longtemps.

Alors, bien sur, les Hawks ont une chance. Hasselbeck devrait débuter, BigMike Williams revient... Mais il faudra plus qu'un peu de chance pour que Seattle se qualifie, voir même une autodestruction complète des Saints. Je serai sans doute inquiet pour les champions en titre contre n'importe quelle autre équipe des playoffs cette saison, mais pas contre Seattle.


New Orleans Saints. By at least ten points.


Green Bay Packers at Philadelphia Eagles
Lincoln Financial Field
Dimanche 9 Janvier - 22h30


Laurent's Preview :

Vite fait : S'ils veulent aller au Superbowl, les Packers auront 3 matchs à remporter, ce qui s'avère des plus délicats au vu de l'histoire de la franchise. Cela ne veut pas dire pour autant que tout est joué. Car Philly peine à domicile et avait notamment perdu face aux Packers en week 1.

En détails : Reprenons les archives de la NFL : aucune équipe, détentrice d'un record négatif (3 victoires pour 5 défaites) à l'extérieur en saison régulière, ne s'est imposée au SuperBowl. L'équipe classée 6ème n'a jamais représenté la NFC au SuperBowl. Cela permet de mesurer toute l'ampleur de la tâche pour Green Bay.

En même temps, tout est possible pour cette équipe miraculée à travers les blessures. Loin de Lambeau Field, les Packers avaient dominé les Vikings et les Jets sur un score combiné de 40 points à 3. Green Bay avait surtout battu Philly 27- 20.

A la limite, la constante se trouve surtout dans les matchs serrés : Green Bay a perdu 6 fois sur un score combiné de 20 points; ses victoires s'établissent en moyenne sur un écart de 17 points. "On ne peut pas continuer avec ces performances qui manquent de constance. Cela nous a pénalisé et fait, qu'aujourd'hui, nous nous devons de passer par les wild-card.", expliquait Aaron Rodgers, le meilleur QB de la NFC (QB rating : 101,2)

Lors de la week 1, Green Bay avait contribué au battage médiatique qui tourne autour de la bête, Michael Vick. Le QB titulaire de Philly, Kevin Kolb, avait quitté le terrain, victime d'un traumatisme. Et Vick était entré en seconde période, lançant sur 175 yards (1 TD) + 103 yards à la course. Green Bay avait finalement gagné in extremis. "Je vais vous dire : c'était un de ces matchs où l'on n'avait rien planifié contre lui. On s'attendait à ce qu'il joue... quoi ?... 6 ? ou 8 plays à travers le match... et il a joué toute la seconde période.", expliquait le coordinateur défensif des Packers, Dom Capers.

De son côté, Vick n'hésite pas à pointer du doigt cette décision qui l'avait désigné comme remplaçant en début de saison : "Je suis rentré et j'ai joué comme si j'avais joué 4 quart-temps. On aurait eu peut-être une chance de gagner en d'autres circonstances."

Au niveau des blessures, Aaron Rodgers a raté le rendez-vous phare contre les Patriots (défaite 27- 31 en week 15). Michael Vick, blessé aux côtes, a raté 3 matchs en Octobre. Puis le QB de Philly était sorti, touché, lors de la défaite contre les Vikings et n'avait pu jouer en Week 17 contre Dallas, ce qui avait coûté la bye-week. Ces défaites ont laissé Philly à 4 victoires pour 4 défaites à domicile - soit l'équipe qui sait le moins se faire respecter à la maison dans ces playoff. "Aussi bien les entraineurs que les joueurs, nous devons nous assurer que nous faisons notre boulot de la meilleure façon qui soit. Il n'y a pas de meilleur endroit où jouer. Et lorsque chacun de nous est à son niveau, c'est un endroit très difficile pour l'adversaire.", expliquait Andy Reid.

Le bestiau Vick devrait être à 100%; il devra surtout batailler avec la défense belliqueuse des Packers. Green Bay est la seconde équipe de la NFL en terme de nombre de points concédés par match (15,0 points) et la cinquième en nombre de yards encaissés (309,1 yards). Elle est menée par l'ancien Charles Woodson (CB) - joueur défensif de la saison dernière) et Clay Matthews qui pourrait très bien lui succèder pour ce trophée (13,5 sacks). Les takeaways sont aussi une stat déterminante pour les Packers : 27 turnovers dans les victoires; 5 dans les défaites.

Les Eagles ont à leur actif cette saison 80 plays de plus de 20 yards (contre 57 pour les Packers); DeSean Jackson est en grande partie responsable d'une telle explosivité : le WR a enregistré 21 réceptions de plus de 20 yards; 6 de plus de 50 yards. LeSean McCoy, RB, n'est pas en reste : 5 courses de plus de 40 yards cette saison. Mais ces deux-là avaient été bien muselés durant le 1er face-à-face : McCoy avait couru sur 35 yards alors que Jackson avait inscrit 4 réceptions (30 yards).

Si les Packers peuvent concurrencer les Eagles sur les big play, c'est en grande partie due à l'exceptionnelle saison de Aaron Rodgers (8,26 yards en moyenne par lancer) qui a continué à porter son équipe malgré la blessure de Jermichael Finley. Par exemple, Greg Jennings (WR) tourne à 1082 yards sur ces 11 derniers matchs (n°1 dans la NFL). Le problème c'est, qu'aujourd'hui, Rodgers n'est pas encore reconnu comme un QB d'élite comme peuvent l'être les Brady, Manning, Big Ben etc... Il manque à Rodgers une performance frappante en playoff. La saison dernière, malgré une performance de haute volée contre les Cardinals (423 yards, 4 TD), on avait surtout retenu son fumble qui avait donné la victoire à Arizona en prolongations (45- 51).

"Les victoires en playoff sont avant tout collectives; mais je comprends le fait que l'on puisse mettre tout sur les épaules du QB. Avec un Aaron égal à lui-même, de toute façon, chacun fera sa part du boulot.", disait Coach Mike McCarthy.


La phrase à retenir.



Le coach de Green Bay a prêvu un renfort de poids pour arrêter l'attaque explosive de Philly. "Le but est de pouvoir rentabiliser sur une grosse opportunité et nous nous concentrerons sur cela ce week-end. Ils ont une attaque qui génère beaucoup de big play; on a une défense qui demeure toujours dans le tempo."


Some team stats.

L'attaque des Eagles, avec la machine à big plays au sol qu'est devenu LeSean McCoy, aidée par la possibilité de voir Mike Vick apporter un gros gain avec ses jambes à chaque mise en jeu, domine la Ligue à la course. Bien sur, les Chiefs ou les Raiders amassent plus de yards. Mais, dans mon référentiel qui me sert également à évaluer les performances des lignes offensives, le ratio de yards par course dépasse tous les autres. Avec 5.5 yards par porté pour l'ensemble de l'équipe, Philly est numéro 1. L'attaque concède encore trop de plays négatifs, ce qui montre que Phildelphie est susceptible de craquer sous la pression d'une défense qui parvient à semer la confusion chez le quarterback. Avec 10.3% des plays qui terminent négativement, les Eagles occupent une médiocre 24° place en NFL. Et ils sont quatorzièmes en termes de conversion de 3rd Down, avec un taux de réussite de 39.7%.

En défense, les Eagles occupent la treizième place de la Ligue contre la course avec 4.14 ypc, leur pass rush est plutôt satisfaisant, causant 10.6% de snaps négatifs chez l'adversaire (5°). Avec 38.3% de 3rd downs concédés, les Eagles sont dans la moyenne de la Ligue (17°). Les Eagles ont des chasseurs dans la secondary et sont troisièmes au classement des interceptions. Ils occupent la 10° place au classement des sacks.

Green Bay n'a pas une attaque au sol fantastique, ce n'est rien de le dire... 25° de la Ligue avec 3.81 ypc. Les Packers sont moyens lorsqu'on regarde leur capacité à ne pas encaisser de plays négatifs en attaque, ils sont 17° avec 8.81% de leurs snaps en perte de yards. Green Bay est 8° dans la Ligue pour les conversions de 3rd down à 41.5% de réussite.

La défense des Packers, sur une base 3-4, attaque le passeur adverse, et sait chasser dans l'espace ouvert. Il s'agit de la meilleure équipe en termes de plays négatifs infligés à l'adversaire, sur 12.2% des snaps adverses qui se terminent négativement en yards pour l'attaque adverse. Autorisant 36.15% de transformation de 3rd down, ils occupent la neuvième place du classement dans la catégorie. Les Packers sont la deuxième équipe de la Ligue en termes de sacks infligés derrière le fou furieux Clay Matthews et premiers dans la NFC. La secondary des Packers est impressionnante également, l'équipe pointant également au second rang de la NFL pour les interceptions, et première dans la NFC.


Cheerleaders' Contest.

So... Les Eagles ont sans aucun doute l'une des troupes de cheerleaders autour de laquelle s'est développé le plus de buzz ces dernières saisons. Hé, la partie du site des Eagles dédié aux bombasses de Pennsylvanie est même doté d'un avertissement sur ce que peut cacher la page suivante, qui contient du 'mature content'. Rrrrr. Les girls des Eagles ont défrayé la chronique avec leurs calendriers warm to the touch en lingerie fine il y a quelques années. Et leurs tenues sur le terrain son parmis les plus minimalistes de la Ligue (les Redskins leur donnant cependant une réplique au millimètre). So, here's Jamie (which other first name could I have chosen, uh ?)




Les Packers, eux, même s'ils font parfois venir à Lambeau des cheerleaders des facs ou des lycées du coin (qui sont donc par conséquent moins 'professionnelles' en termes de surface de peau exposée), n'ont pas de pep squad. Pas besoin. Ils ont Aaron Rodgers !!



And I think you would agree : the Packers definitely win this one.


The Pick :

Philadelphie a un peu d'avance selon Vegas. Trois points. Mais depuis qu'on a vu le match des Eagles contre les Vikings, on sent bien que l'attaque de Philly est susceptible d'être jetée dans la confusion la plus totale lorsque la pression de la défense vient de différents endroits sur le terrain. Vick, malgré tous ses progrès, a encore un peu de mal à lire correctement les défenses, et à anticiper le blitz correctement.

Par contre, si Vick parvient à faire passer sa capacité athlétique au-delà des déguisements de couverture ou de pression, les big plays peuvent tomber à la pelle. L'état physique de Vick avec sa blessure au quadriceps, qui a donné toute la semaine des déclarations de plus en plus ridicules du QB des Eagles (je suis à 75% le lundi, à 85% le mardi, et j'espère continuer à progresser de la même façon chaque jour... Ouais... Et donc être à 165% le dimanche ? Dumbass...), peut toutefois laisser quelques doutes, et les Eagles devraient tenter dans un premier temps de ce concentrer sur l'établissement d'un jeu de course, pour tenter de s'appuyer sur la seule faiblesse de la défense des Packers (qui ont en Raji un NT qui est plus en vue contre la passe que contre la course).

Pour les Packers, par contre, les espoirs demeurent ouverts. La défense des Eagles n'est plus tout à fait la même que sous le regretté Jim Johnson. Surtout ces derniers temps, avec un pass rush en net recul et l'absence de Bradley au milieu de l'unité de LB qui se fait sentir.

The Greatest Show On Tundra pourrait profiter du temps que lui laissera sa ligne pour alimenter Driver, Jennings et Nelson. Et, qui sait, les coureurs du Pack pourraient gagner quelques yards.

Green Bay est sur une belle série de deux victoires convaincantes, alors que les Eagles ont arrêté de jouer depuis deux rencontres, également... Et puis, bon, si c'est pour qu'on continue à nous pourrir la vie avec 'Mike Vick this, Mike Vick that', je ne suis pas client... Vous imaginez un Super Bowl Eagles-Jets ? Yikes.

Green Bay Packers. By three points.









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