DIVISIONAL ROUND SPECIAL
Bon, la semaine dernière, on n'a pas fait un score formidable sur les prédictions. Mais, comme les cons ça ose tout (c'est même à ça qu'on les reconnaît), on y retourne quand même...
Ah, et autant prévenir tout de suite, les statistiques nous enseignent que, lors du Divisional Round, 73% des équipes qui jouent à domicile l'emportent, depuis la mise en place du système de playoffs actuels, il y a 20 ans. Alors, nous allons faire confiance aux statistiques dans ces previews. Ce qui risque de mettre en colère l'un des auteurs de ces lignes.
Ah, et dans un souci de pluralisme digne du Parti Socialiste, nous avons donné l'occasion à deux fans de deux équipes engagées dans les matchs de ce weekend de nous donner leurs impressions sur les rencontres concernant leur équipe favorite.
Here we go.
Ravens at Steelers
Heinz Field
Samedi 15 Janvier - 22h30
Laurent's Preview
En résumé :
Ces deux équipes ont toujours été définies par leur approche purement défensive; il est presque logique que cette rivalité entre 2 produits de l'AFC North ait accouché de duels virulents à l'impact physique particulièrement dévastateur. Avantage aux points (poings ?) pour les Steelers lorsque Big Ben & Polamalu sont à 100% de leur capacité physique, chose qui a tendance à devenir plutôt rare ces dernières années.
En détails :
Baltimore & Pittsburgh ont terminé la saison avec un record de 12 victoires pour 4 défaites. Les deux face-à-face ont accouché d'un petit 27 points, des victoires à chaque fois à l'extérieur décidées par un coup de pied. Cinq des sept dernières rencontres sur les 28 dernires mois ont été décidées par un écart de 3 points. Le plus grand écart - 9 points - est à mettre à l'actif de Polamalu, l'année du SuperBowl des Steelers. En 17 rencontres depuis 2003, 302 points ont été inscrits, soit une moyenne de 17 points par match.
Baltimore n'a pas eu finalement trop de difficulté à se débarasser des Kansas City Chiefs, causant pas moins de 5 turnover, lors de ce match de wild-card que Pittsburgh avait regardé à la maison. Ce luxe est encore une fois à mettre à l'actif du diable de Tasmanie, Polamalu, dont l'action décisive (balle enlevée des mains de Flacco) lors de la week 13 avait permis aux Steelers de l'emporter 13- 10 au M&T Bank Stadium et de rafler définitivement la tête de l'AFC North.
"Cette si petite marge, quelle différence elle a fait finalement !!! Mais on sait d'où l'on vient. L'intimidation est impossible là dedans. On va de l'avant. Il ne peut pas en être autrement.", expliquait Coach Harbraugh. La victoire de Dimanche dernier est la 4ème à l'extérieur en playoff pour Joe Flacco depuis ses grand débuts (2008). Et finalement les Ravens ont raison de demeurer confiant pour le match de ce soir. De 1990 à 2004, les équipes jouant à la maison en playoff ont gagné 49 fois, perdu 11 fois. Depuis 2005, il y a 10 victoires pour 10 défaites.
"C'est vraiment plaisant d'aller à l'extérieur - surtout en des endroits comme celà - de se montrer confiant sur tes capacités, sur les les capacités de l'équipe et d'avoir une chance conséquente de l'emporter.", disait Joe Flacco en conférence de presse. Flacco est le second QB derrière Tom Brady depuis la week 3 avec un QB rating de 103,4. Flacco est également l'un des rares QB à avoir commencé et gagné un match de playoff lors de ces 3 premières saisons en carrière. Joe est certainement un QB qui ne reçoit pas le mérite à sa juste valeur de la part des fans de la NFL. Peut-être cela provient de ces matchs contre les Steelers où le QB de Baltimore n'a jamais réellement su se montrer trascendant : 6 TD pour 7 interceptions, QB rating : 69,5
En face, un QB qui déteste jouer contre Baltimore mais qui est à la tête d'un capital confiance des plus remarquables (un actif de 10 TD et 6 victoires d'affilée lorsque Big Ben est en santé). "Il n'y a pas de recette magique pour l'emporter. Je suppose que je dois être chanceux. C'est peut-être à cause du fameux épisode du nez cassé par un coup de coude Haloti Ngata que Big Ben avoue qu'il n'aime pas trop ce type de combat : "En tant que compétiteur, tu adores celà. Mais, en fait, je deteste jouer contre les Ravens car ils sont vraiment très bons. A travers leur défense, chacun de leur gars, chaque shéma, tout ce qu'ils font est un véritable défi à part entière pour moi."
Le diable de Tasmanie Troy Polamalu est actuellement diminué à cause d'une blessure à un tendon d'achille. Les bleus sont plutôt à l'âme pour son confrère safety, Ed Reed, après la disparition de son frère en Louisiane, le 7 Janvier. Après avoir passé un jour avec sa famille après la victoire contre Kansas City, Reed est revenu à l'entrainement Jeudi. Son retour est primordial, lui qui mène la NFL avec 8 interceptions (malgré le fait qu'il ait raté pas moins de 6 matchs à cause d'une blessure à la hanche)
Sur un point de vue purement tactique, le match ne devrait pas être marqué par une attaque au sol triomphante; ces deux défenses n'ayant jamais permis à aucune équipe de dépasser la barre des 100 yards de jeu de course lors de leurs derniers 28 matchs de playoff combinés. Le jeu aérien devrait par contre se reposer sur les performances de Anquan Boldin face à Mike Wallace.
Mike Wallace représente une véritable menace. Sur les neufs dernières semaines, le rapide WR domine la NFL en terme de nombre de yards. Sa moyenne de 20,3 yards par catch le place second dans l'histoire de la NFL pour un receveur ayant maximum 2 ans d'expérience. Sauf que Wallace n'a rien inscrit contre Baltimore depuis 4 matchs. En face, l'une des plus grosses menaces de la soirée, Ray Rice n'a plus rien inscrit pour Pittsburgh depuis 6 matchs.
Pour que Baltimore ait une chance de l'emporter, il faudra que l'effort déployé par le pass rush (Suggs & Ngata en tête) soit relativement court dans le temps. Et pour celà, il faudra que le temps de possession du ballon soit largement en faveur de l'attaque des Ravens. Ce qui veut dire que l'offensive line, la grosse faiblesse des Ravens, devra tenir le coup face à Blitzburgh.
Quoi qu'il en est, ces deux équipes, malgré le fait que la 3ème guerre mondiale vient de commencer, gardent un oeil sur leur potentiel prochain adversaire. Hines Ward y est allé de sa petite phrase : "Les Jets & les Patriots sont deux équipes formidables. Mais leur rivalité est toute récente. Nous, ça fait des années que l'on vit celà avec les Ravens." Et Terrell Suggs a enfoncé le clou : "Le SuperBowl de Brady est douteux. Il y a eu l'incident du "tuck rule". Il y a eu les cassettes sur les séances d'entrainement des autres équipes. Au final, c'est quoi tout celà ?"
Les phrases à retenir :
Terrell Suggs : "C'est Armaggedon. C'est la 3ème guerre mondiale. C'est purement personnel entre ces deux villes."
Chris Hoke : "L'équipe qui gagnera ce match sera la plus violente, celle qui aura l'impact physique le plus fort dans la NFL."
John Harbraugh à propos de Big Ben : "J'étais content lorsqu'on a lui pété le nez. Et j'ai vraiment été impressionné de la façon dont il a joué par la suite. Apparement, l'angle de ton nez ne te gène pas pour lancer correctement. Il l'a prouvé."
Hines Ward : "Je hais Ray Lewis & Ed Reed."
Les +
- la rivalité la plus dévastatrice de la NFL
- une guerre tactique et physique comme jamais
- un match purement old school
- pour le prix d'un match de foot US, vous verrez en même temps un match de catch
Les -
- offensivement pas très beau
- va certainement dégénérer en une bagarre de rue
- les arbitres
Some Team Stats
Bien, pour cette fois, de petites infographies bien moches mettant en parallèle les performances des deux équipes en saison régulière sur 4 indicateurs valables à la fois pour les attaques et les défenses.
YPA : désigne pour l'attaque la distance moyenne gagnée par course. Pour la défense, la distance moyenne concédée au sol par course adverse.
NPP% : Le pourcentage pour une attaque de plays qui ont une finalité négative en termes de yards (courses arrêtées, sacks, perte de yards). Même type de plays forcés par une défense contre une attaque. Plus il est faible pour une attaque, meilleure est la ligne offensive. Plus il est élevé pour une défense, meilleur est le front seven (généralement parlant, la secondary pouvant aussi forcer des plays négatifs)
3rdD% : Le taux de conversion des troisièmes tentatives réussi par l'attaque ou concédé par la défense.
YPP : Le nombre de yards moyen par passe pour l'attaque ou concédé par la défense.
Cheerleaders and other stuff...
Bon, les Ravens ont des cheerleaders, et pas les Steelers. Voilà de quoi nous pousser tout naturellement à nous demander pourquoi nous ne parierions pas sur les Ravens sur cette rencontre, uh ?
J'ai donc du trouver d'autres trucs pour vous apporter de quoi départager ces deux équipes quand le temps sera venu de parier les vingt centimes que vous avez trouvés à côté du distributeur de café de la fac, du bureau ou tout simplement dans le porte monnaie de maman... So...
J'ai pensé pendant un moment à comparer les antécédents judiciaires de joueurs phares des deux équipes, mais à côté de l'investigation pour meurtre à laquelle a eu droit Ray Lewis avant de devenir un pilier de la communauté et un type qui s'investit pour les jeunes, les différentes affaires auxquelles Big Ben et Little Ben ont été confrontés avant qu'ils ne se rangent et se décident à se marier avec Barbie, ne font pas le poids...
James Harrison et Terrell Suggs sont aussi doués l'un que l'autre dès lors qu'il s'agit de se plaindre de l'arbitrage.
Polamalu a une coupe plus sympa que celle de Flacco... Mais bon... Head and Shoulders pour départager deux équipes...
Bon, alors... Let's see...
Les Ravens ont une sorte d'Henri Salvador jeune qui leur a écrit une chanson... Et Ray Rice, plutôt que de causer comme Suggs, montre son amour de Pittsburgh en repeignant sa chambre d'hôtel avec des trucs qui sortent de son estomac...
Les Steelers, eux, ont Brett Michaels de Poison pour animer une fiesta d'avant match pour les fans...
Oh... On va définitivement donner l'avantage aux Ravens sur ce coup...
The Pick
Bon, dans le courant de la saison, on aura vu deux rencontres qui ressemblent plus à du football de tranchée ou à du MMA qu'à du football...
N'attendez pas qu'une équipe parvienne à courir contre l'autre, les deux défenses étant assez impénétrables.
Les performances des Ravens en playoffs à l'extérieur ces dernières années sont assez impressionnantes, et Baltimore a remporté le match à Ketchup Field en saison régulière, avant que les Steelers ne viennent égaliser les choses au retour.
D'un autre côté, Flacco en est à zéro sur cinq en termes de victoires contre les Ravens lorsque Ben Roethlisberger joue.
Je ne sais vraiment pas quoi faire avec ce match, que je n'attends pas avec une impatience particulière (oui, je le redis parce que ça énerve l'ami Laurent...)...
Les Ravens pourront compter sur Todd Heap cette fois (ce n'était pas le cas lors du match retour), et devraient tenter de nous donner à nouveau une grosse dose de Ray Rice dans le play offensif préféré de Cam Cameron : five yards dumpoff to Rice. Les Steelers tenteront de mettre la pression sur Flacco avec leurs deux chasseurs de tête Harrison et Woodley. Tout pourrait finalement tenir à l'état de santé de Troy Polamalu, en délicatesse une nouvelle fois avec sa cheville et qu'on avait vu au top lors de la dernière confrontation...
La seule chose dont on peut être certain, c'est qu'à la fin, les arbitres seront une bande d'enculés pour les Steelers ou pour les Ravens...
Bon, quand je ne sais pas quoi faire, je me réfère à ma ligne de conduite préférée : Home Team Wins.
Pittsburgh Steelers. By three.
Jets at Patriots
Gillette Stadium
Dimanche 16 Janvier - 22h30
Laurent's Preview
En résumé :
Comme à leur habitude, les New York Jets l'ont beaucoup joué sur le côté grande gueule et provocations cette semaine. Ce n'est pas tant le problème en soi du moment qu'ils réussissent à associer l'action à la parole. Mais, cette fois-ci, la tâche sera plus ardue : les Patriots sont au menu, eux qui ont dominé la NFL ces derniers mois et ont eu une semaine afin d'être frais et pimpant.
En détails :
Cette rivalité ancienne, entre ces deux franchises issues de l'AFL, a commencé il y a 51 ans. Une rivalité entre deux équipes plutôt proches comme le montrent bien ces chiffres : les Patriots ont gagné 51 fois; les Jets 51 fois (+ un match nul). C'est aussi une opposition radicale entre deux hommes : Ryan d'un côté, Bellichick de l'autre. Nous sommes véritablement dans une période où cette rivalité ne pouvait pas être plus divertissante.
Cela avait marché avec Manning, alors pourquoi se renouveller ? Rex aux grand pieds a visiblement beaucoup de comptes personnels à régler dans la NFL. Mais, en face de lui, il est particulièrement difficile de faire sortir de ses gongs l'expérimenté Bill Bellichick : "Rex fait un boulot formidable avec son équipe. J'essaie de faire le mien. Je ne m'inquiète pas plus que de celà de ce que les autres ont à dire."
Depuis la nomination de Rex Ryan à la tête des Jets, il est intéressant de se rendre compte que, dans ce type de confrontation, l'équipe, qui avait l'avantage de recevoir, l'a emporté à chaque fois. Par exemple, cette saison, en Week 2, les Jets avaient dominé les Pats 28- 14. Affront vite lavé par la bande à Bellichick après l'historique victoire du 6 Décembre 45- 3. Même cette raclée, Rex Ryan trouve le moyen d'en faire un outil de communication - puisqu'il a certifié cette semaine que la vidéo du 45- 3 serait visionnée par ses joueurs une fois par jour. "On doit jouer rapidement et physiquement. Cela ne veut pas dire que ça sera un galop d'essai. Si on joue à blanc, on se fera broyer.", déclarait Rex.
Les Patriots ont, quant à eux, broyé tous les CB qu'ils ont affronté. La dernière défaite date du 7 Novembre, un 14- 34 contre les Browns. Depuis : 8 victoires d'affilée avec, en moyenne, 3 TD d'inscrits et, excusez du peu, contre des équipes comme notamment les Jets, les Steelers, les Packers, les Bears. Durant cette série, les Pats ont généré 24 turnovers contre 1 seul pour eux. Un Peyton Manning en pleine régression a permis de libérer psychologiquement un Tom Brady qui n'assurait pas jusque là la comparaison : 36 TD cette saison pour seulement 4 interceptions, la dernière datant de la week 6 contre les Ravens. Cela veut surtout dire que Brady a lancé 335 fois le ballon sans être intercepté. (record de la NFL).
Cela ne fait pas peur à la Revis Island, auteur de son paquet de jurons cette semaine sur le dos de Brady. "Pourquoi je regretterais ce que j'ai dit ? C'est comme cela que je le ressens. Tant qu'il sera dans la NFL et tant que je serais dans le circuit, la haine sera toujours au rendez-vous.", expliquait Darelle Revis. Brady s'en fout en fait : "On m'a déjà dit pire. Je suis sur qu'il y a beaucoup de gens qui pensent comme celà." Revis avait été l'auteur de l'une des rares interceptions lancées par Brady cette saison. "Revis est un bon joueur. Ils ont une belle secondary et l'une des meilleures défenses de la ligue. On va passer vraiment beaucoup de temps à les étudier. La façon qu'ils ont éteint l'attaque des Colts était très impressionante, parce que nous savons comment l'attaque des Colts est formidable.", expliquait Brady.
Brady fait reference à la victoire 17- 16 des Jets - des Colts maintenus à leur plus faible niveau de points depuis 6 matchs. Mais, bien plus surprenant que celà, Mark Sanchez a fait preuve d'un minimum d'assurance pour une fois. Après le coup de pied de Adam Vinatieri de 50 yards qui donnait une avance de 2 points pour les Colts à 53 secondes de la fin, Mark Sanchez a réussi calmement à remonter tout le terrain afin de permettre à Nick Folk de tirer le coup de pied de la victoire. "Il est en train d'arriver. Tu t'attends à ce que les jeunes continuent à s'améliorer chaque année. Je ne me souviens pas de jeunes ayant progressé autant que Mark.", a dit Rex Ryan. Quoi qu'il en est, Mark Sanchez reste l'auteur de performances mémorables contre les Patriots comme lors de ces deux derniers déplacements au Gillette Stadium : 1 TD, 7 interceptions, QB rating : 30,7.
"Il n'y a pas que moi. C'est de la responsabilité de l'équipe entière. Lors du dernier match contre eux, je n'ai pas bien joué. Mais, dans tous les secteurs du jeu, nous avons été dominé. Bref, nous nous devons cette fois de bien jouer, l'attaque, la défense, la special team et cela commence par le QB. Cela va être un bon match. Cela me plait.", a dit Sanchez.
Pour autant, gagner au Gillette Stadium tient plus de mission impossible : la dernière défaite remonte en 2006 face... aux Jets. Depuis, Brady est sur une série de 28 victoires. Il était également sur une série de 8 victoires consécutives en playoff avant que cette série ne soit brutalement interrompue par les Ravens 14- 33 la saison dernière.
La phrase à retenir :
"C'est Bill Bellichick vs. Rex Ryan. Pas de doute là-dessus : c'est purement personneL. C'est lui contre moi.", déclarait Big Sexy Rex.
Les +
- Rivalité intense.
- duel prometteur entre l'attaque des Patriots contre la défense des Jets
- des coachs très stratégiques
- incarnation du stéréotype "le gentil contre les méchants" (brady vs. jets)
- voir Brady se faire sacker, ça n'a pas de prix. [Editor's Note : encore faudrait-il que les Jets aient du pass rush contre la ligne des Patriots... Think again]
Les -
- Le vainqueur sera ou des grandes gueules ou un beau gosse qui a tout ce qu'il souhaite.
- Mark Sanchez contre la défense des Pats : un coup à s'endormir devant la télé
Some Team Stats
Cheerleaders and other stuff...
Les Patriots ont depuis un bon moment une troupe de cheerleaders qui envoie du bois. Quoique bon, avec le temps pourri de Boston en cette période, on les voit plus souvent en parka et pantalons en gore-tex qu'en petite tenue à la Eagles... By the way, j'ai fait mon boulot de pervers pépère, et vous présente donc Crissy. Une raison de plus de soutenir les Patriots, non ?
Et toute la troupe des Jets peut toujours s'aligner. Il n'y a pas photo, bordel.
Fan's View.
Voici ce que notre ami Bellicheat (qui, pourtant, ne porte pas de sweat à capuche) a à nous dire sur cette rencontre.
Jets @ Patriots, à l'évocation de ce match, tout le monde se rappelle de la cinglante défaite encaissée par les Jets il y a un peu plus d'un mois. Mais là, comme on a coutume de dire : en playoffs, tout repart de zéro. C'est donc avec grande prudence mais beaucoup d'excitation que j'attends le match de dimanche soir. J'ai un bon pressentiment, on est à Foxboro, je nous vois mal nous faire avoir deux fois de suite à la maison comme cela et surtout, je pense qu'on est supérieurs à ces Jets :
En attaque, on profite d'une ligne offensive très très forte qui laisse beaucoup de temps à Brady pour trouver le bon matchup et en face, il n'y a qu'un Revis, Cromartie a prouvé à maintes et maintes reprises qu'il avait quelques égarements dans ses couvertures (et sa déclaration sur Brady aura eu le don de bien me faire rire, qu'un mec comme Revis à la limite l'ouvre pourquoi pas, mais Cromartie...), alors que nous on possède Welker, Branch, Gronkowski, Woodhead, Tate et j'espère que Hernandez sera là et à 100%. Même si en cette fin d'année, le TE mis en lumière c'est Gronkowski, depuis son fumble contre Cleveland qui coïncide avec notre dernière défaite, il a vraiment élevé son niveau de jeu d'un bon palier, j'avais beaucoup d'espoir en lui sur la dernière draft, je suis content de voir qu'il répond bien aux attentes posées en lui.
Par contre, pour McCourty, je doutais un peu plus et il a fait une saison vraiment incroyable, progressant match après match pour devenir au final notre corner n°1 et Dieu sait que notre secondary n'est pas forcément bien aidé par notre pass rush. Faut dire que l'on pas a été épargné par les blessures chez les linemen notamment : Warren d'entrée de jeu, Wright et Brace ont rejoint l'IR, Pryor a de grandes chances de ne pas jouer dimanche. Donc il nous reste Wilfork, l'autre Warren et après des rookies et des no-names j'ai envie de dire : Deaderick, Love, Moore, Cohen.
Contre les Jets, va falloir être costaud contre la course je pense, leur ligne offensive ne me fait pas spécialement peur et Sanchez va pas mal jouer sous pression à mon avis, donc si on arrive à stopper Tomlinson et Greene et les empêcher de contrôler l'horloge, de jouer à leur rythme (tout ceux que les Colts n'ont pas su faire en 2e MT donc), la victoire ne sera plus très très loin.
Wilfork et Mayo on compte sur vous ! Ca ne sera surement pas une guerre comme l'autre match de l'AFC mais j'espère que ce match sera bien engagé également bien que je ne déteste pas foncièrement les Jets, Hard Knocks m'a donné pas mal de sympathie pour eux presque, mais là il ne doit en rester qu'un... Allez plus qu'une journée à tenir afin de revivre vraiment à fond l'excitation et l'ambiance des PO, de pousser derrière son équipe, je vais compter les minutes d'ici là ...
The Pick
Vu de la vieille Europe, le match qui opposera les Jets aux Patriots à Foxboro pour la seconde fois de la saison nous fait un peu penser, nous qui sommes fans d'une équipe qui aura été victime cette saison de la franchise aux beaux pieds, à une cour de récréation de lycée ou de collège. D'un côté, on a les petites frappes à grosse bouche, qui nous ont cassé la tronche cette saison, apportant un peu de constance à tout leur blabla. De l'autre, on a les gros durs qui sont incontestables, les seigneurs. Et, secrètement, au fond de notre petit coeur, on espère que les seigneurs botteront le cul aux enfoirés à grande gueule...
Sur le terrain, si les Jets laissent autant de temps à Brady pour lancer qu'ils en ont laissé à Manning la semaine dernière, compte tenu d'une qualité de ligne offensive bien supérieure à celle des Colts, ils pourraient bien se faire torcher proprement. Les meilleurs receveurs des Patriots sont les tight ends, cette saison. Et je ne vois pas les linebackers des Jets contrôler Gronkowski sur l'ensemble de la rencontre. Avec tout un paquet d'interceptions cette saison, les Patriots ont de quoi faire paraître Sanchez minable, ce qui permettra peut-être enfin de faire taire tout le buzz autour de Pretty Boy...
Dans la préparation de la rencontre, cette semaine, on aura entendu toute l'outrance ridicule des Jets, de Rex Ryan à Antonio Cromartie qui aime Brady à la mort, déclarant notamment que le QB des Patriots est un trou du cul, avant de terminer par un 'Fuck him' de la plus belle espèce... Mmmmh, quand on connaît les habitudes amoureuses de ce monsieur qui a semé des enfants aux quatre coins du pays, il envisage certainement une vraie relation avec Justin Bieber version adulte...
New England Patriots. Plus l'humiliation sera grande, mieux ce sera.
Seahawks at Bears
Soldier Field
Dimanche 16 Janvier – 19 heures.
Laurent's Preview
En résumé :
Les Seahawks se foutent littéralement des critiques qui les poursuivent après être rentrés dans ces playoff avec le pire record des qualifiés dans l'histoire de la NFL. Si la victoire contre les Saints, champions sortants, n'est pas suffisante aux yeux du monde, les Seahawks feront tout ce qui est en leur pouvoir afin de bousculer encore plus la hiérarchie de ces playoff ce Dimanche. Pour celà, il leur faudra obtenir leur première victoire à l'extérieur en playoff depuis... 27 ans !
En détails :
7 victoires pour 9 défaites et une qualification en poche pour les playoff. Ils ont depuis bousculé les Saints 41- 36 avec 4 TD lancés par Matt Hasselbeck. Les sceptiques demeurent nombreux. Qu'importe, Coach Pete Carroll a insisté auprès de ses garçons sur le fait qu'ils n'étaient plus qu'à un match de la confrontation finale pour le titre de la NFC.
En week 6, Seattle sortait d'une bye-week réparatrice : les Seahawks avaient alors eu l'occasion de repenser aux récentes raclées qu'ils s'étaient pris à l'extérieur. Résultat : en utilisant des shémas variés de blitz, les Seahawks étaient allés chercher 6 fois Jay Cutler pour une victoire 23- 20. Le héros du match contre les Saints, Marshawn Lynch, jouait alors pour la première fois pour sa nouvelle équipe, suite à un trade avec les Bills. Lynch avait couru 17 fois pour 44 yards et un TD. Mike Williams s'était surtout illustré (10 catch, 123 yards). Seattle n'avait surtout pas commis un seul turnover face à une équipe des Bears qui avait fini 3ème ex-aequo de la NFL avec 35 takeaways.
Mais les Seahawks savent qu'il faut la jouer modeste. Car Jay Cutler & Lance Briggs n'étaient pas totalement remis (syndromes résiduels liés à de récents traumatismes). "Sur ce match, on s'attendait réellement à ce que Briggs soit de la partie. Il n'avait finalement pas joué. C'est tout bénéfique pour nous. Maitenant, on ne va certainement pas tenir le discours - on les a déjà battu chez eux; on peut le refaire - ça serait une grosse erreur. Car Briggs est quelqu'un qui peut changer le cours du match.", expliquait le QB Hasselbeck.
Les Bears étaient alors dans une série de 1 victoire pour 3 défaites. Leur difficulté se trouvait dans leur incapacité à trouver le bon rythme offensivement parlant. Des exemples ? 0 tentative réussie sur 12 tentées sur les 3rd down, seulement 14 courses dont 2 scramble de Cutler. Les coureurs habituels avaient atteint le mirifique score combiné de 12 tentatives pour 42 yards. Cutler avait atteint péniblement un petit 17 lancer sur 39.
"Cette défaite contre Seattle nous a permis de prendre du recul, de regarder ce que nous avions fait jusque là. Chacun s'attend à ce que tu sois calibré pour aller chercher les playoff dès la week 1. Nous ne l'étions pas. Il nous a fallut un peu de temps afin de trouver les bons réglages.", expliquait Coach Lovie Smith.
Les Bears, qui étaient trop orientés jeu à la passe, avaient réussi à mieux équilibrer leur approche offensive durant les 9 derniers matchs de l'année. (258 courses, 276 passes). Les Bears avaient dépassé la barre des 100 yards seulement 2 fois en 7 matchs; ils l'ont fait 8 fois dans les 9 derniers matchs de l'année. Sur les 6 derniers matchs, Matt Forte tournait dans les 119,7 yards par match et 5,8 yards par portée.
En conférence de presse cette semaine, Lovie Smith a insisté sur les profonds changements de son équipe depuis la week 6 et que l'avantage pourrait bien venir de cette bye-week. En tout cas, ça sera les grands débuts de Jay Cutler en playoff. Et pour Chicago, les premiers playoff depuis 4 ans, une année où ils avaient battu... les Seahawks en prolongation 27- 24 leur permettant d'accéder au SuperBowl (qu'ils avaient perdu 17- 29 contre les Colts).
La dernière victoire des Seahawks à l'extérieur en playoff remonte au 31 Décembre 1983. C'était contre Miami 27- 20.
Les phrases à retenir :
"Depuis notre premier face-à-face, nous sommes une bien meilleure équipe. Mais eux-aussi.", disait le coach des Bears. |
Les +
- vu leur statut, ces deux équipes n'ont rien à perdre d'où une réelle chance d'assister à un match réellement débridé.
Les -
- probablement les deux équipes les plus faibles encore en liste à ce stade de la compétition
Some Team Stats
Cheerleaders and other stuff...
Non seulement les Bears ont un maillot qui fait furieusement penser aux années 70, sans doute le plus moche de la Ligue, avec ses horribles numéros en orange posés sur un bleu sombre et sobre, mais ces dingos de la Ville d'Obama n'ont même pas de cheerleaders. Remarquez, si les filles de Chicago ressemblent à Michelle Obama qui est la soeur cachée de Michel Leeb, on s'en passera bien.
Alors, j'ai jeté un petit coup d'oeil à la blogosphère déchaînée pour préparer l'article du jour, et je suis tombé sur un type observateur qui a remarqué que l'ami Briggs fait souvent un signe de célébration qu'on appelle le 'Shocker'.
Si on suit la définition de Urban Dictionnary, le Shocker consiste à... Non, on est sur un blog familial, ici... Faudra donc parler un peu d'anglais et aller lire le (petit) article du blog en question. Disons que le Shocker consiste à mettre certains doigts à certains endroits en même temps.
Amusant, cet article. Dommage qu'il n'y ait plus de Power Rankings...
Oh, and... By the way... We'd like to have some Shocker stuff with Stephanie or Chantale...
Fan's View.
Pour cette rencontre, c'est un de nos amis, linebacker de son état, et Belge en plus, ce qui ne gâche rien, qui nous livre son point de vue. Here's what Crow has to say...
Ce dimanche, les Playoffs seront de retour au Soldier Field. Ce temple ancestral du football (qui est également le plus petit stade de la ligue) accueillera de nouveau les Bears à seulement deux matchs du Superbowl.
Du côté du Chicago, on ne peut qu’y croire. Les Seahawks, même avec leur victoire en Wild Card contre les Saints, détiennent encore un record négatif. C’est de loin la pire équipe de la NFC à participer à l’Offseason … mais le doute persiste.
Mettre 41 points aux Saints n’est pas chose facile, de fait, c’est la première fois de la saison que les champions sortants se prennent autant de points dans la figure. De plus, en sixième semaine, les Seahawks sont venu l’emporter 23-20 sur nos terres de l’Illinois.
Dans la Presse de Chicago, tout le monde est optimiste mais personne n’a oublié la défaite à domicile face à Seattle. L’attaque n’a pas fonctionné lors de ce match, tout comme lors de la défaite face à Green Bay. Si l’on se souvient bien, Chicago a enfilé 3 victoires en début de saison avant de chuter trois fois en quatre matchs. Puis vint la Bye Week avec ses entrainements, ses mises aux points et tout le savoir faire d’une excellente équipe de coaching qui permirent à l’équipe de revenir en forme, transformée, afin de remporter une série de cinq matchs consécutifs.
Personne ne se prononce sur les chances de l’équipe de participer à un nouveau Superbowl. « That’s the Playofss, anybody can win » nous lance Jerry Angelo, GM des Bears. Néanmoins, l’équipe a fait un énorme bond en avant depuis la week 6. Après, nous avons les interrogations face à l’attaque, la ligne peuplée de No-Name, le duo HB-QB qui n’a jamais disputé de matchs en Janvier, l’équipe de receveurs avec seulement un d’entre eux qui a participé à un Superbowl (what a return !).
D’un autre coté, la défense a prouvé lors de la défaite face à Green Bay qu’elle n’était pas morte. 4 années sans Playoffs, c’est trop long pour des guerriers comme Lance Briggs, Brian Urlacher, Julius Peppers, Tommie Harris et consort.
Cette équipe, toujours en construction, est très difficile à juger. Comment expliquer un tel bilan pour une équipe que tout le monde voyait terminer en milieu de peloton ? Une chose est sure : après des décennies de vaches maigres, Chicago commence à devenir une valeur sure, pas seulement point de vue historique, mais également point de vue sportif.
On est sur que les Bears ont en tête d’effacer la défaite de 2006 – vous avez dit lâcher le ballon ?- et de soulever le trophée Lombardi pour la seconde fois de leur existence. Une équipe présente dans la ligue depuis 1919 et comptant 29 probowler doit prétendre à plus d’une bague de champion. Back in 1985 … GO BEARS !
The Pick
Seattle a un peu choqué le monde la semaine passée. Après avoir été l'équipe la plus médiocre à se qualifier pour un match de playoffs, les Seahawks ont disposé d'une défense des Saints qui s'est totalement écroulée. Et ils ont aussi su profiter d'une inhabituelle difficulté des Saints à convertir leurs occasions, et également de blessures des coureurs de Saints soudainement redevenus unidimensionnels.
Les Bears sont reposés, ont une défense qui aura été globalement solide durant la saison (quoiqu'elle ait été exposée contre les Packers) et une attaque qui, sans être une sorte de force inarrêtable comme peut l'être celle des Patriots, s'est sensiblement améliorée au fur et à mesure de la progression de la saison.
On pourrait penser qu'on aura un match dans le match entre Hester et Leon Washington sur les retours de coups de pied, mais Chicago semble avoir une équipe trop solide pour être gêné par des Seahawks qui sortent d'une vraie performance et peuvent se retrouver portés par le momentum.
En tout cas, Seattle ne rencontrera pas la même équipe que celle qu'ils ont affronté au match aller, et battu sans que tout se soit joué sur les équipes spéciales ou des turnovers bizarres. Cutler cherche moins la grosse passe à tout prix, prend plus de soin du ballon et n'hésite pas à chercher Forte comme solution de repli lorsque le play appelé voit la protection s'effondrer.
Hasselbeck et Lynch ont sans doute eu un des meilleurs matchs de leur carrière la semaine passée, et un enchaînement de ce genre de performances demeure peu probable, statistiquement.
Chicago Bears. By two touchdowns.
Packers at Falcons
Georgia Dome
Dimanche 16 janvier – 2 h
Laurent's Preview
En résumé :
Fin Novembre, après une victoire des Falcons à la maison contre les Packers, Roddy White (WR) avait prié pour qu'il n'y ait pas de match de playoff dans le Wisconsin. Voeux excausé puisque Atlanta a l'avantage du terrain lui permettant d'éviter le temps glacial du Lambeau Field. Cela ne veut pas dire pour autant que la partie sera facile.
En détails :
"Je ne veux pas aller jouer au Lambeau Field en Janvier. Je veux rester ici et dormir dans mon propre pieu pour les playoff.", avait dit Roddy White fin Novembre. Fallait pas provoquer le ciel avec des souhaits incongrus ! Résultat : les conditions météo du Wisconsin se sont invitées dans le Nord de la Géorgie, dévastées par une tempête de neige, dans la nuit de Dimanche dernier, qui a laissé derrière elle un sol impraticable avec près de 10 centimètres de neige et de verglas mêlés. Plusieurs joueurs des Falcons n'ont pu dormir dans leur "propre pieu". "Je suis là depuis Dimanche dernier donc je n'ai pas quitté notre complexe. Mais, pour les autres, on a du faire avec. Le covoiturage a été assuré avec brio. On essayait de faire en sorte que cette semaine soit comme toutes les autres. Donc si les gars voulaient dormir à la maison, ils étaient autorisés.", expliquait Coach Mike Smith Mardi dernier.
Bref, les Falcons s'apprêtent à disputer leur premier match de playoff à domicile depuis le 15 Janvier 2005, victoire contre les Rams 47- 17. Deux saisons avant les débuts de Ryan en playoff, Atlanta avait perdu chez les Cardinals en wild-card 24- 30. L'avantage de la maison pourrait avoir son importance : "Je pense que le dome est un endroit dur à jouer pour les équipes qui viennent nous rendre visite. L'athmosphère y est électrique. C'est tout bénéfique pour nous. On se sent littéralement porté sur les phases offensives.", expliquait Matt Ryan.
Les Packers n'ont évidemment pas cette chance. Ils ont besoin de trois victoires hors de leur base afin d'atteindre le SuperBowl. La 1ère étape fut atteinte Dimanche dernier alors que les Packers se défaisaient de Philly 21- 16. Merci à Tramon Williams (CB) pour cette passe de Vick subtilement interceptée dans la end zone à 33 secondes de la fin du match. Un Tramon Williams qui visiblement devra se coltiner Roddy White ce week-end à moins que Mike McCarthy décide de faire jouer l'expérience à défaut des jambes (Charles Woodson). Cette victoire a surtout permis aux Packers de tourner la page : c'était la 1ère victoire de Green Bay en playoff avec un autre QB que Brett Favre depuis... le 8 Janvier 1983 ! "Je n'ai pas ressenti une quelconque pression. Je suis plutôt fier de mes coéquipiers.", disait Aaron Rodgers, auteur d'un 180 yards pour 3 TD.
Le RB vedette de Green Bay, Ryan Grant s'était sérieusement blessé en week 1. Depuis, les Packers cherchaient une solution de remplacement viable. Celle-ci vient peut-être d'être trouvée avec James Starks (drafté au 6ème round), auteur d'un record en playoff pour un rookie : 123 yards de courses. "De la façon qu'ils gèrent leur jeu de course, ils ont une chance d'être multi-dimensionnel. Leur jeu de course actuel est aussi performant que s'ils l'avaient pratiqué depuis le début de la saison."
En face, Michael Turner, le RB des Falcons, 3ème de la NFL avec 1371 yards de course, 4ème avec 12 TD. Mais les Packers ont du répondant dans ce domaine, ayant muselé Michael Vick et ses copains la semaine dernière (un petit 81 yards de course concédés). "Des jambes très puissantes, très dur à tackler. Mike Mularkey (coordinateur offensif) fait un excellent boulot au sujet des différents schémas de course en décryptant leurs forces, savoir qui va le tackler et comment bloquer leurs gars."
C'est la première fois que ces deux équipes s'affronteront en playoff à Atlanta. Dans leur dernier face-à-face, les Falcons avaient gagné 27- 7 le 4 Janvier 2003. Il s'agissait de la 1ère défaite à domicile de Green Bay depuis que la NFL avait institué un système de matchs qui suivait la saison régulière. C'était en... 1933.
Les +
- ces deux équipes sont plutôt d'un tempérament discret. Elles ne parlent pas. Je n'ai donc pas trouvé de phrases significatives à mettre en avant.
- des équipes très bien articulées dans les deux secteurs de jeu : attaque - défense : il n'y aura donc pas de temps mort.
- un supposé "beau jeu" sur les phases offensives
Les -
- ces deux équipes sont plutôt d'un tempérament discret. Elles ne parlent pas. Cela donne l'impression de manquer un peu de passion.
- les Falcons sont-ils surcôtés ?
Some Team Stats
Cheerleaders and other stuff...
On le sait, les Packers n'ont pas de cheerleaders. Les Falcons en ont. Bon, le groupe n'est pas le plus fabuleux de la Ligue cette saison, mais demeure sympa à regarder et plein d'énergie. Mais on a vu mieux par le passé.
So, here are some of them.
Les Packers ont donc Aaron Rodgers. Ah, et un gamin qui ressemble au fils de Vanilla Ice qui chante une chanson à leur gloire...
The Pick
On aura eu un match de saison régulière extrêmement tendu (pas dans le sens que ce mot prend quand il s'agit d'un match entre les Steelers et les Ravens, comprenez bien...), pouvant basculer à chaque instant d'un côté ou de l'autre. De l'eau a coulé sous les ponts depuis, et les Falcons ont poursuivi leur route vers le spot de numéro 1 de la NFC alors que les Packers ont un peu galéré pour se qualifier.
Dans le même temps, ces dernières semaines, on aura pu voir que les Falcons n'étaient pas invincibles à domicile et que les Packers ont encore resserré leur défense. Et puis, ils ont peut-être enfin trouvé un jeu de course avec le fameux Starks sorti de nulle part.
Voilà donc une merveilleuse opportunité pour Matty Ice de montrer que, pour sa troisième saison, il est maintenant au niveau des plus grands. Ou pour Aaron Rodgers d'envoyer du lourd maintenant qu'il a remporté un premier match en playoffs en carrière.
La secondary d'Atlanta devrait avoir plus de difficultés à contenir les receveurs du Pack que n'en ont eu les corners et safeties de Philadelphie, qui sont d'un autre niveau il faut dire.
Nous devrions assister à une belle bataille de tranchées lorsque l'attaque des Falcons sera sur le terrain, tant leur ligne offensive aura montré une belle faculté à résister à la pression d'une défense. Mettre la pression sur l'attaque, c'est justement la force de la défense de Green Bay, non ?
Et puis, qui sait, cette fois, Aaron Rodgers ne commettra sans doute pas de fumble dans l'endzone adverse...
Ah, et... Comme nous le disent les statistiques, un match sur les quatre de chaque tour de division se termine par la victoire de l'équipe qui joue à l'extérieur. Si c'était Laurent qui faisait la partie dédiée aux Picks, nul doute que les Ravens auraient décroché la timbale.
Mais comme c'est moi qui m'en occupe, et que je suis le genre de garçon à assumer mon man crush pour Aaron Rodgers...
Green Bay Packers. By three points.
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