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mardi 30 octobre 2012

Verchain's Takes - Week Eight




Bon, bon, bon... On est encore là cette semaine. Avec encore une nouvelle formule. Je sais, ça ne fait pas super-pro de changer tout le temps de format, mais... Je suis contraint d'en passer par là... Comme vous le savez, j'ai un peu moins de temps qu'avant pour la conception de cet article en particulier, qui est l'un de ceux qui consomment le plus de mon temps libre qui s'est pas mal réduit pour sa conception. Les Power Rankings me prennent énormément de temps, mais tant que je continue à bien m'amuser (et que ces PR sont l'article le plus visionné sur le blog...), je n'envisage pas de les modifier. Idem pour le College Football Report, qui est certes moins vu sur le blog mais qui a des stats de lectures sur The Blue Pennant qui sont tout simplement inespérées pour moi, avec entre 850 et 1100 vues par semaine. Amazing. Et plus le temps passe, plus le football universitaire voit son attrait grandir à mes yeux. Je m'amuse plus à regarder, commenter, analyser, déconner autour du foot de college que je ne le fais autour du foot pro. C'est ainsi. La No Fun League me semble à chaque semaine qui passe moins intéressante. Ça manque d'émotion, de 'it factor', de plein de choses.

Avant de parler un peu de football, je tenais à vous présenter les résultats du sondage lancé la semaine passée. Et donc à vous parler de ce que sera la formule du moment. On y va.

POLL RESULTS

Je vous ai sollicités (ya pas de raison que je travaille tout seul, d'abord...) la semaine passée avec un petit sondage en cinq questions, et vous trouverez les résultats dudit sondage ci-dessous, question par question.

Je tiens tout d'abord à remercier les 89 personnes qui ont pris le temps d'y répondre. Ou alors peut-être que ma mère et/ou Kate Upton ont voté 45 fois... Toujours est-il que savoir ce que le lectorat pense et attend demeure une chose importante pour le blogueur pas drôle que je suis.

Les résultats du sondage sont parfois surprenants. Parfois un peu attendus aussi. J'ai eu l'occasion d'échanger avec certains par mail, sur facebook ou twitter. Il en est ressorti certaines impressions des uns et des autres, qui ont enrichi ma réflexion sur le sujet du sondage : que faire avec les Takes ?

Eh bien, vous le saurez à la fin de cette partie.

Pour l'instant, on to the results.



Bon... Apparemment, la grande majorité du lectorat (dont ma mère et Kate Upton, donc) considère que les Takes, c'est un truc important, avec une structure qui convient à tout le monde dans sa structure actuelle, ou presque.



Pas de grosse surprise à la deuxième question (sauf que personne n'a retenu l'option de tout supprimer...). Et qu'il y a tout de même une certaine constance dans les réponses à la question précédente. Et qu'il y a plus de monde qui s'en tape des Dolphins que de monde qui s'y intéresse, mais c'est assez normal...



Alors, là, les jeunes, je ne vous dis pas merci. Je cherche désespérément un moyen de manger moins de mon maigre temps libre, et vous répondez en masse en faveur d'un développement complémentaire du truc, en ajoutant une partie qu'il m'intéresserait de produire, en plus...



Toujours dans la continuité, apparemment, le changement, c'est pas maintenant. Vous êtes un électorat conservateur. Vous votez Romney ou quoi ? La logique va même jusqu'à ce qu'une formule sans les Running Items, qui sont un des éléments qui vous intéresse le moins, continuerait à vous convenir. J'en prends bonne note.



Bon, le lundi ou le mardi, ça n'a pas l'air de vous gêner... Pour des raisons éditoriales (notamment pour donner le temps à Casa de produire son article sur les Patriots), je ne changerai pas le jour de publication pour le moment, même si je pourrais, dans l'absolu, fournir mes Takes dès le lundi soir vers 22h...

En fonction de vos réponses, j'ai pris les décisions suivantes :

  • Les Takes sortiront toujours le mardi.
  • Le format sera plus ramassé :
    • Les scores seront toujours publiés.
    • Les stats et classements ne le seront plus (même si ça ne prend pas énormément de temps), et vous aurez à la place des liens vers des pages web où je piquais ces éléments.
    • Les running items disparaissent, et sont pour certains 'fusionnés' dans les Verchain's Takes nouvelle formule.
    • Le reste est inchangé.
  • La nouvelle formule des Takes : Un éditorial (qui remplace les trois premiers 'downs' de la version précédente), les Quick Takes, quelques uns des running items repris dans le bouzin, le Dolphins Report, le Casa's Corner, et les matchs à voir la semaine prochaine. Plus les Cheerleaders, évidemment.

Pour les Coaching Points, je me retrouve devant une situation complexe. Analyser des plays de la semaine dans le temps imparti est un peu compliqué dans le timing que j'ai en ce moment. Je réfléchis donc à la possibilité d'intégrer cet élément, si j'arrive à rédiger plus tôt dans la semaine, sur un concept de jeu offensif. Cet item ne sera pas lancé avant trois semaines, puisque j'aurai extrêmement peu de temps la semaine prochaine.

Voici donc la nouvelle nouvelle nouvelle formule des Takes. N'hésitez pas à commenter.


VERCHAIN'S TAKES : WEEK EIGHT

Un truc qu'on ne va pas changer pour une fois : Les Takes de la semaine vous sont présentées par le Verchain's Crush of the Week : Simone De Kock. Indeed.



SCORES, STATS & STANDINGS






VERCHAIN’S TAKES

L'Edito :

Eh bien, mesdames et mesdames, nous voici donc arrivés au point de la saison où une partie des équipes jouent avec ce qu'on appelle le 'desperation mode'. Certaines équipes en sont en effet à un point où elles sentent que la saison leur échappe définitivement, et qu'il est donc temps de tout envoyer sur le terrain pour tenter de remettre le train sur les bons rails, faute de quoi la saison sera foutue dès la semaine prochaine.

Ce 'désespoir' peut prendre plusieurs formes.

On a tout d'abord la façon employée par les Eagles de Philadelphie. On pointe le doigt sur un coordinateur, on le vire, car tout est de sa faute. Ainsi, Juan Castillo, le coordinateur défensif, a été viré la semaine passée à l'occasion de la semaine de repos. Et on a vu les résultats sur le terrain. Une défense des Eagles totalement apathique face à des Falcons qui viennent peut-être de gagner là leur respectabilité, tant ils ont dominé une équipe que beaucoup de monde voyait aller loin avant le début de saison. Amusante décision, d'ailleurs, de la part d'Andy Reid, le coach des Eagles, plus que jamais menacé de perdre sa place en fin de saison. On incrimine la défense, donc. Et pas l'attaque, une escouade pourtant composée de joueurs dont la plupart feraient le bonheur de n'importe quelle équipe de NFL (bon, sauf la ligne offensive). Pourquoi ? Parce que l'attaque, c'est le domaine réservé d'Andy Reid, qui ne va donc pas se virer lui-même...

Ensuite, on a la manière dont les Panthers (qui ont eu aussi désigné une victime expiatoire en la personne de leur GM Marty Hurney, qu'on glorifiait pourtant l'an passé pour avoir amené le phénoménal Cam Newton à Charlotte. LOL, comme disent les jeunes) ou encore les Cowboys ont tenté de mener le truc. En resserrant férocement en défense. En en espérant que l'attaque puisse produire juste assez de points pour arracher la victoire.

Les Panthers ont ainsi donné aux Bears le match le plus difficile que le franchise de Chicago a eu à disputer cette saison. 6 sacks sur Jay Cutler, et une avance au score relativement appréciable à l'entame du quatrième quart-temps. Tout ça pour tout voir s'écrouler parce que l'attaque, et Cam Newton en particulier, n'a pas sur relever le gant. Newton qui ne doit qu'à un bon réflexe de Louis Murphy d'avoir vu un fumble se transformer en TD pour les siens.

À Dallas, dans leur stade maudit du Jerry Dome où les cheerleaders sont les plus affriolantes de la NFC et où les Cowboys n'ont remporté qu'un match de plus qu'ils n'en ont perdu, Tony Romo a totalement démoli l'excellent boulot défensif livré par l'escouade de Rob Ryan. Des interceptions ridicules, des passes à cinq yards du receveur le plus proche, un snap totalement foiré, de quoi donner des positions excellentes à l'attaque des Giants qu'on a connue beaucoup plus inspirée que ce dimanche (de quoi relancer le fameux doute autour du Eli-Te Manning, à mon humble avis). Malgré un investissement démentiel de Jason Witten qui s'est arraché tant qu'il a pu, avec ses 18 réceptions sur 21 passes lancées dans sa direction, les Cobwoys ont encore perdu contre les Giants. Et Dez Bryant a bien entendu lui aussi sa part dans l'affaire (fumble sur un retour de punt, et dernière action où il est incapable de retomber dans l'endzone).

Et puis, enfin, il y a les Chiefs... On change de quarterback. Juste le temps pour lui de tenter 4 passes avant de se blesser. Et d'espérer attraper un franchise quarterback en avril prochain...

Quick Takes :

Retour sur les quelques points qui ont attiré mon attention ce weekend.

  • Welcome to the NFL, Doug Martin. J'ai un œil sur le coureur des Bucs depuis le début de la saison, simplement parce qu'il provient d'une de mes équipes universitaires favorites, les Broncos de Boise State. Martin a éclaboussé l'auditoire ce jeudi à Minnesota, transformant la défense des Vikings jusqu'alors solide en un véritable gruyère. A la course (135 yards, TD), en réception (79 yards en trois réceptions, TD). Partout. One Bronco Nation Under God.

  • Je m'inquiète un peu pour Green Bay. J'ai comme l'impression que les Packers sont un peu comme les Ravens de la saison passée. Au top de leur jeu contre des équipes de qualité (victoires contre Houston et Chicago), ils s'abaissent au niveau de leurs adversaires plus faibles. Et ce fut notamment le cas pendant un bon trois-quart d'heure ce dimanche contre les Jaguars. Les JAGUARS !!! Comment peut-on se permettre quand on est un prétendant au titre de laisser une des pires équipes de la Ligue s'accrocher au score pendant si longtemps. C'était Blaine Gabbert, en face !!! Bien sur, les absences de Jennings et Nelson handicapent le jeu de passe du Pack, mais un joueur qui devrait prendre de l'importance en pareille circonstance, JerMichael Finley, semble totalement à côté de son jeu...

  • Il paraît que je n'ai pas assez de reconnaissance pour le boulot que font les défenseurs de Chicago. Il va juste falloir noter que les Bears ont déjà enregistré 6 retours d'interception pour un TD, ce qui est un record de la franchise. Alors, oui, apparemment, la cover 2 fonctionne toujours bien à Chicago. Ce n'est pas toujours très joli à voir en attaque, mais au moins les Bears ont une force sur laquelle s'appuyer, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.

  • La force des Lions, elle, semble bien de retour. La défense est toujours aussi poreuse, mais l'attaque semble de retour à ses bonnes vieilles dispositions, celles de l'an passé où les coéquipiers de Matt Stafford qui semble avoir remis un peu d'ordre dans son jeu sont à nouveau en mesure de monter un comeback furieux. C'est ainsi que sont arrivées les trois victoires de la saison pour les Lions. Une nouvelle fois dimanche, Calvin Johnson n'a été que l'ombre de lui-même. Et c'est Titus Young qui a pris le rôle de receveur numéro 2 laissé libre par la blessure de Nate Burleson. Titus Young, de Boise State, lui aussi.


  • Par contre, un receveur qui mérite à n'en pas douter le label de free agent bust of the year, c'est Robert Meachem des Chargers. Philip Rivers n'a personne à qui lancer le ballon en ce moment, et ses performances s'en ressentent. Meachem, avec un coût de 6 millions de dollars la saison, est une catastrophe qui marche. Enfin, qui ne marche pas, comme ce drop laissé dans la Factory Of Sadness ce dimanche, qui aurait pu apporter la victoire aux siens.

  • Et pourtant, Meachem semble un peu manquer aux Saints. Je m'attendais à ce que les Saints encaissent un paquet de points aux mains de Peyton Manning et des Broncos, mais je ne m'attendais pas à ce que les Broncos soient en mesure de limiter de manière aussi impressionnante les attaquants de New Orleans. Et ce même si Drew Brees a enregistré sont 300ème TD en carrière ce dimanche.

  • Et pour les Broncos, j'ai du mal à avoir comment ils pourraient éviter de remporter un nouveau titre de division dans la désespérante AFC West, à moins que les Chargers ne trouvent le moyen de faire leur traditionnel push du mois de novembre. Il faudrait peut-être pour ça que Ryan Matthews arrête de dérouler son chapelet de fumbles, aussi...

  • Allez, pour que vous ayez mal aux yeux, les Steelers (qui seront sans doute des concurrents plus sérieux qu'il n'y paraissait il y a encore trois semaines pour les Ravens dans la course à l'AFC North) ont osé porter ça ce dimanche.




Rookie QBs

On réduit le champ du suivi, avec simplement quelques commentaires sur les deux premiers choix de la dernière draft.

Robert Griffin 3 Superman a trouvé sa kryptonite, on dirait. La défense des Steelers a du leur faire mal aux yeux, aux receveurs des Redskins, pour qu'ils laissent ainsi tomber le ballon encore et encore. Ou c'est tout simplement le retour sur terre qui commence pour les hommes de Mike Shanahan. Allez savoir. En tout cas, Shanny a pris une décision pour le moins étrange, mais tellement dans l'esprit college football que diffusent les Skins cette saison : il a aligné sur un play Robert Griffin au poste de receveur... Yikes, de quoi prendre des coups complémentaires.


Les fans des Colts sont quelque peu énervés que Robert Griffin soit mieux considéré dans les médias que leur premier choix de draft, Andrew Luck. Luck n'a pas été spectaculaire ce dimanche contre Tennessee, mais contrairement à Griffin, il a eu un peu d'aide de la part de ses coéquipiers, comme Reggie Wayne qui rajeunit à chaque jour qui passe, ou encore l'inattendu Vic Ballard, auteur du play de la semaine pour donner la victoire aux Colts sur le premier drive de la prolongation.



En termes de stats pures, Luck est en retard sur Griffin, avec une vingtaine de points de rating d'écart, et cinq interceptions de plus lancées, pour un nombre de passes de TD équivalent. Trois TD de plus au sol pour le 'passeur' des Redskins (6 contre 3). Sur le long terme, je demeure persuadé que Luck a un potentiel supérieur. Et, après tout, il domine largement son adversaire dans la seule catégorie qui compte vraiment quand on compte les bouses à la fin de la foire : les victoires (4 contre 3).

Amazing Passing Numbers

Le suivi statistique des passeurs favoris de Verchain (oui, il y a même Brady, mais je ne suis pas fan...) se trouve dorénavant ici.

Pitre Of The Week : De Angelo Hall, CB, Washington Redskins.

Ri-di-cule. Hall est décidément un joueur de soccer, et pas un joueur de football. Ce type perd son temps à s'en prendre aux arbitres à chaque rencontre, à chaque pénalité appelée contre lui ou qui lui est refusée. Un gars payé des millions pour avoir du mal à couvrir son receveur, qui passe son temps à ramener sa science sur tous les sujets. Idiot du village.



Tout ce que ça amène ? Eh oui, une jolie expulsion...


The Rush To April’s Draft :

Malgré les difficultés, Jacksonville conserve la tête, même lorsque Blaine Gabbert n'est pas dans ses habituelles dispositions. Kansas City, de son côté, déroule comme à son habitude, cette fois contre un adversaire direct, les Raiders. New Orleans donne tout ce qu'il lui reste pour rester dans la course, alors que les Panthers reviennent à grand pas, et que les Browns ont commis un faux pas contre des Chargers qui pourraient bien finir par se mêler à la lutte.

Le classement :

Jacksonville (1-6)
Kansas City (1-6)
Carolina Panthers (1-6)
Cleveland (2-6)
Oakland Raiders (3-4)

Stay tuned.

COACHING POINT

Coming soon. Maybe.



MIAMI DOLPHINS REPORT



Overall :

Oui, moi aussi, j'étais un peu comme ça, dimanche soir. Et pourtant, je n'avais bu que de l'eau.




Et pourtant, ce n'était pas le meilleur moment du match. Non... Le meilleur moment du match, c'est environ à quatre minutes de la fin, quand Richie Incognito, notre grand intellectuel de la ligne offensive, se retourne vers le banc des Jets, et leur fait un petit signe de la main, comme pour leur signifier 'by bye, pitres'. Ce bonheur, mes enfants, c'est simple comme un grand whisky, c'est simple comme un énorme coup de pied collé au cul collectif de ces Jets de New York.

Ces pitres... Ces pitres qui, pendant une bonne partie de la semaine, nous ont cassé les pieds (et autre chose pour ceux qui sont équipés, désolé mesdemoiselles) avec leur bon vieux trash talking. On allait voir ce qu'on allait voir, les Dolphins 'soft', avec ce Reggie Bush 'surévalué', blablabla. TAKE THAT, CLOWNS !!!!

Parce que de match, il n'y en eut pas. Et les Suckazzzz avaient beau jeu de continuer à l'ouvrir après le match, arguant que les Dolphins étaient en fait de sales brutes (tiens, dans la semaine, c'étaient des danseuses, et dimanche, l'agneau s'était transformé en loup...), toujours est-il qu'ils n'ont pour ainsi dire pas existé, les Suckazzzz. Et tout ça, grâce à :

Player of the Week : The Special Teams.

Problème ponctuel des Dolphins ces dernières années, et plusieurs fois également depuis le début de saison (hormis l'excellent punting de Brandon Fields), les équipes spéciales des Dolphins ont dominé la rencontre. Et c'est encore plus appréciable quand on sait que le coach des special teams des Jets, Mike Westhoff, est considéré par la plupart des observateurs (moi compris) comme l'un des tout meilleurs dans le domaine. Take that. Bon, Dan Carpenter n'a pas manqué un seul coup de pied au but (3/3 FG, 3/3 PAT) dans ce foutu Met Life Stadium plus venteux qu'une convention de pétomanes, et surtout l'équipe de couverture de punt a ouvert la fiesta en bloquant un punt de Robert(o) Malone, qui a donc arrêté le porno pour se mettre au football, par l'intermédiaire de Jimmy Wilson, un ballon ramassé par Olivier Vernon (from THE U, BABY!!!) pour 6 points.



Et encore, tout avait bien commencé aussi. Au bout de quatre minutes, les Dolphins prenaient l'avantage au score grâce à Carpenter, et le même Dan avec son affreux mullet convertissait un onside kick sur la mise en jeu, sans que cela ne puisse déboucher sur de nouveaux points. Les équipes spéciales, ça nous donne toujours des moments d'intensité dramatique, de joie ou de désespoir... Mais quand le jeu des équipes spéciales va, tout va...

Positives :

Voilà donc trois victoires de suite. Un record positif, une équipe installée à la deuxième place de l'AFC East. Guess what ? La dernière place en playoffs de l'AFC pourrait bien se jouer à 9 victoires... Plus que 5 matchs à gagner, dites... Je n'y crois pas un instant (restent au programme les Seahoax, les Niners, et deux fois les Patriots, ce qui fait qu'aucun droit à l'erreur n'existe contre les équipes de l'AFC South – Miami a déjà perdu contre les Texans – et les Bills, par deux fois...).



Now, we have a defense.

Oh, bien sur, si vous jetez un œil aux statistiques, ça n'a pas l'air tout à fait éblouissant (105 yards au sol à 5,0 ypc, 286 yards à la passe...), mais en termes d'impression, il semblait que rien de bien grave ne pouvait arriver à cette défense qui se contentait de faire un demi-big play quand c'était nécessaire. En rendant Sancheisse ridicule, mais il n'a besoin de personne pour le faire. Une interception, un fumble, et tout juste au-dessus des 50% de complétions. Avec un TD, mais à un moment qui n'avait pas de quoi inquiéter grand monde (surtout que la tentative de conversion à deux points s'est achevée de manière ridicule...). Et, tiens, quatre bons sacks pour faire bonne mesure...

Unofficial bounty.

Aaron Maybin, ancien bust des Bills, évolue depuis l'an dernier chez les Jets. Et il a ouvert sa grande bouche dans la semaine, pour faire comme ses petits camarades, sans doute. Stupide... A son entrée sur le terrain, tout le côté gauche de la ligne offensive s'est ruée sur lui, quoi qu'il en coûte, pour essayer de le démolir, comme Maybin avait promis de le faire à Reggie Bush... Je ne cautionne pas le jeu violent pour le plaisir de la violence (je laisse ça aux amateurs des matchs entre les Steelers et les Ravens), mais sur ce coup là, j'ai eu un petit sourire, tiens...

Matt Moore to the rescue.

Hey, Matt ? Still playing football ?

Avec un Ryan T rapidement blessé sur un sack de Calvin Pace, au genou, Matt Moore se voyait chargé de la direction des opérations. Et Moore a fait ce qu'il sait faire : être un bon petit remplaçant. Rien de plus. Oh, on entendra ou on lira sans doute encore cette semaine des types qui affirment qu'il faudrait donner sa chance au jeune homme (les fans des Panthers pourraient en témoigner aussi bien que moi, ce type est capable de faire de bons petits matchs... pour se transformer en Tyler Thigpen dès le match suivant), mais bon...

Sur ce match, donc, il a fait le job. Assez efficace (11/19), sans perdre le ballon, avec un TD lancé à Anthony Fasano. Good job.

Et en plus, Fasano a le bon goût de ne pas porter de rose...

Negatives :

J'ai du mal à trouver de vrais points négatifs quand les Dolphins battent les Jets. Service minimum, alors...

Lauren cried.

Blessure pour Ryan Tannehill, donc. Et tout ce qui peut rendre Lauren T triste me rend triste aussi.



Run the damn ball ?

Alors, certes, Miami a montré que Reggie Bush n'était pas un joueur en bois, mais le jeu de course ne fonctionne plus depuis quelques matchs (ça marchait quand on perdait, pourtant...). Il y a bien eu un TD de Daniel Thomas (tiens, il est encore là, lui...), et Bush s'en sort avec un honorable 4,2 ypc, mais l'impression générale donnée ne correspond pas vraiment aux stats. Avoir du mal à bouger le ballon quand on mène au score pourrait s'avérer plus ennuyeux contre une équipe qui a un vrai QB...

Oncle Fétide dans ses œuvres...

Que serait un match des Dolphins sans un petit merdouillage d'Oncle Fétide. De son vrai nom Joe Philbin, le coach des Dolphins a lancé son petit mouchoir rouge pour contester un jugement arbitral sur un TD d'Anthony Fasano qui, de toute façon, n'existait pas, comme ça se voyait très bien dès le premier ralenti de la télé. Les mecs qui regardent la vidéo en direct pour Miami ont du penser qu'il serait de bon ton de ne pas lui laisser de temps mort supplémentaire, juste au cas où il lui aurait pris l'idée de tenter le fumeux coup du 'icing the kicker', comme au match aller...

Même Oncle Fétide ne voudrait pas se taper les restes de Tony Parker...




CASA'S CORNER

Contrairement à ce que pourrait laisser penser cette photo,
Casa n'était pas à Londres dimanche.


It was about time.

Pour la première fois de la saison, New England a réalisé un match plein, dominant durant quatre quart temps les St Louis Rams à Londres, 45-7. Et le timing ne pouvait pas être plus parfait. Les Patriots, qui ont réussi à rentrer sur Boston hier après-midi en battant l’ouragan Sandy, vont maintenant avoir pratiquement deux semaines pour recharger les batteries et entamer la deuxième partie de leur saison avec le plein de confiance. A mi-parcours, les joueurs de la Nouvelle-Angleterre pointent avec un bilan de 5-3 et la première place de l’AFC East dans la poche. Acceptable mais loin d’être parfait surtout que les rencontres les plus difficiles de leur calendrier sont encore à venir avec – ne riez-pas – deux rencontres contre une surprenante équipe de Miami et un enchainement terrible Houston/ San Francisco en l’espace de six jours en décembre.

Little to no improvement for the secondary

Et si la prestation livrée à Wembley fut remplie de promesses, tout n’est pas encore totalement au point dans cette équipe. J’avais entamé ma colonne la semaine dernière par les rares points positifs à retirer du match contre les Jets. And credit where credit is due, je me dois de souligner cette semaine l’excellente performance de dimanche en expédiant rapidement les quelques aspects négatifs de cette victoire. Il ne faut pour cela pas chercher bien loin étant donné que l’on retrouve encore et toujours le même coupable ; un secondary déficient, prit totalement de court lors de la série inaugurale sur une touchdown ressemblant étonnement à celui de Sydney Rice, qui couta aux Patriots la victoire à Seattle. Aux alentours de la ligne des 50 yards de St Louis, un play-action banal avec Sam Bradford se décalant simplement vers la droite pour trouver sans aucun problème Chris Givens qui s’était préalablement débarrassé d’un Tavon Wilson aux abois.

St Louis 7, New England 0 après trois minutes et il était alors possible de craindre le pire. La suite est connue et ces points resteront les seuls inscrits par les Rams durant l’ensemble de la rencontre. Les couvertures furent pourtant déficientes à de nombreuses reprises et l’histoire aurait été sans doute été complètement différente si l’attaque n’avait pas été dans un grand jour. Malgré l’ampleur du score, Sam Bradford termina en effet sa journée avec près 75% de ses passes (22/ 30 pour 205 yards, 1 TD, 1 INT) et 86% en première période.

Some positive on defense

Bien entendu, la performance d’ensemble de l’escouade fut très loin d’être un échec, la défense ne concédant que 7 points et limitant l’attaque de St Louis à 147 yards en première mi-temps (326 au total).

C’est surtout le travail du front-seven qui fut remarqué, mettant constamment Bradford sous pression. Au final, les chiffres ne sont pas impressionnants (2 sacks, 1 FF et 2 interceptions en toute fin de match) mais la défense a su se montrer à la hauteur dans les moments essentiels. Trois stops consécutifs en 3rd down après avoir encaissé ce touchdown sur la première série et un sack incroyable d’agilité de Chandler Jones, profitant de la pénétration de Jerod Mayo, pour couper court à tout espoir de retour des Rams pour entamer la deuxième mi-temps.

Les Patriots ont su se montrer créatifs pour produire de la pression sur Bradford, blitzant avec 5 joueurs ou plus 23.5% du temps, ce qui représente un total considérable pour cette escouade – c’est effectivement le second plus haut total de la saison après le match contre Seattle (28.6%). Et c’est justement sur un blitz que les Patriots ont forcé le premier punt des Rams, Brandon Spikes et Jerod Mayo forçant Bradford à commettre une pénalité pour Intentional Grounding.

Are the Patriots poised for a dominant second half ?

Il convient d’être prudent avec cette cuvée 2012. L’équipe a déjà montré des signes encourageants, à l’instar de la deuxième mi-temps à Buffalo et la première contre Denver, avant de régresser à nouveau. Cependant, alors que nous avons maintenant atteint la moitié du calendrier, les chiffres sont extrêmement aguichants. Voyez plutôt.

La défense contre le course se classe 1ère en terme de yards par portée (3.5). Dans la grande tradition du « bend but don’t break » chère à Belichick, la défense est comme toujours extrêmement opportuniste, menant la ligue en forced fumbles (11) et la conférences en turnovers (20).

De l’autre côté du spectre, les statistiques sont encore plus affolantes. L’attaque est leader dans les airs en terme de yards (2329) et de points par matchs (32.8). De manière beaucoup plus surprenante, les Patriots sont la troisième meilleure équipe au sol avec près de 150 yards par rencontres et conséquemment viennent de battre le record autrefois détenu par les St Louis « Greatest Show on Turf » Rams pour le nombre de rencontres consécutives avec plus de 450 yards en attaque. Encore ? New England est également leader en terme de scoring diffential, et de loin, avec +92.

A la lumière de ces chiffres, les difficultés rencontrées par New England depuis le début de saison paraissent encore plus inexplicables. Certes, les trois défaites subies depuis le début de la saison furent par un total combiné de quatre points mais les Patriots n’ont pas exactement rencontrés des foudres de guerre, leurs adversaires présentant un record combiné de 29-29. Les pièces sont incontestablement en place mais l’effectif doit encore trouver son rythme de croisière.

De manière intéressante, l’équipe présente exactement le même bilan que l’année dernière après 8 matchs, même si les dynamiques sont extrêmement différentes. La cuvée 2011 avait ensuite enchainé 8 victoires de suite. Peut-on espérer un destin similaire cette année ?

Théoriquement, oui, tant cette équipe semble meilleure sur le papier, les chiffres vérifiant cette hypothèse – et je vous conseille vivement de consulter l’excellent article de Field Yates sur ESPN Boston à ce sujet. Il faut toutefois garder en mémoire le fait que cette équipe est grandement différente de celle de l’an dernier. La défense a connu beaucoup de mouvements en terme de personnels tandis que l’attaque a opéré un changement radical dans sa philosophie, intégrant de manière prépondérante le jeu de course. Cependant, le talon d’Achille de ce groupe semble être resté le même. Si l’attaque connaît un match ou un mi-temps au cours duquel la réussite est fuyante, le secondary est très loin d’avoir les armes pour maintenir cette équipe à flot.

Leftover thoughts

  • Best. Touchdown. Celebration. Ever. Et l’air de Londres a semble-t-il bien réussi à Gronkowski, qui sort son meilleur match de la saison (8 réceptions, 146 yards, 2 TDs) et est en course pour égaler les chiffres de sa saison 2011 record. Wow.

  • Stevan Ridley continue d’impressionner. 127 yards en 15 portées soit une étourdissante moyenne de 8.5 yards. Wow [2].

  • Avec le retour probable de Brian Bolden dans deux semaines, le jeu de course aura réellement fière allure. Même Shane Vereen, laissé pour mort après une saison rookie gâchée par les blessures, semble émerger dans un rôle réduit. Deuxième TD de la saison pour lui sur la 1-yard line, où sa puissance est un complément idéal à l’agilité de Ridley.

  • The Patriots like playing in London. Scoring differential through 2 games : 80-14.

  • Jeff Fisher doesn’t like playing against New England. Lost the last two games (with Tennessee in ’09 and the Rams last Sunday) by a combined score of 108 to 7.

  • Et quand je pense que beaucoup, dont votre serviteur, se faisaient du souci à propos de cette ligne offensive amputée de Matt Light et Brian Waters. Cette escouade n’a pas perdu de sa superbe et l’a encore démontrée dimanche. Pour la première fois de la saison, le duo Long/ Quinn des Rams fut maintenu sans un seul sack. Comme chaque année, le travail de Donte Scarnecchia, le coach de l’O-line, se doit d’être souligné.

  • La bye-week risque d’être appréciée. Parfaitement placée pour couper le calendrier en deux, elle arrive également au moment où l’infirmerie affiche complet. Petites douleurs ou gros bobos, les joueurs en profiteront pour se remettre d’aplomb. Hernandez, Chung, Gregory, Mankins, Welker, Bolden, Hightower devraient être de retour à 100%.

  • Je crois que l’on taire toute discussion selon laquelle Brady est sur une pente descendante pour les deux prochaines semaines, au moins. Il a frôlé la perfection contre une défense de St Louis parfois redoutable (23/35, 304, 4 TDs) et possède le meilleur ratio TD/ INT de la ligue (5.1/1) après 8 rencontres.

  • Welcome to the NFL, Ryan Mallett. Le back-up de Tom Brady a pour la première fois lancé une passe en saison régulière (1/3, 17 yards).

  • Ras-IR. La carrière de Ras-I-Dowling à New England est en danger après que le cornerback sélectionné avec le premier choix du deuxième en 2011 ait pour la deuxième été placé pour l’injured reserve, terminant prématurément sa saison.

  • Cette rencontre va-t-elle enfin être le déclic attendu entre Tom Brady et Brandon Lloyd ? Pour la première fois de la saison, le QB et son receveur ont semblé en osmose, connectant pour deux TDs.

Closing words

Bye week la semaine prochaine et petite pause pour moi.

J’en profite pour annoncer que je suis toujours à la recherche de la bonne formule. Je reçois des retours assez contradictoires entre les fans de la franchise à qui ce format d’analyse sans résumé linéaire de la rencontre convient bien et les autres, un peu perdu étant donné qu’ils n’ont pas nécessairement visionné la rencontre.

J’ai essayé cette semaine de mélanger légèrement les deux approches pour accommoder les deux parties de mon lectorat.

N’hésitez pas à me laisser vos impressions, commentaires et suggestions, dans la section appropriée en bas de l’article, par e-mail à Verchain qui transmettra ou sur Twitter, @Rabbit_IYH.

Faites ma pub autour de vous ! et je retrouve tous dans deux semaines, après la réception des Bills pour le retour des Patriots à Foxborough.


NEXT WEEK (ON TV)

Chiefs at Chargers jeudi. Interdiction de rire avant. Pendant, et après, par contre, lâchez vous.

Dans les matchs de début de soirée, je regarderai bien évidemment mes Dolphins opposés aux Colts, et puis... euh... ya autre chose ? Cardinals at Packers ? Ouais... Euh...

Dans les matchs de 21 heures et quelques (vu que nos amis américains ne changent pas encore d'heure, il me semble), Old School Football avec les Steelers chez les Giants, pour le We Don't Have Cheerleaders Bowl.

Sunday Night : Cowboys at Falcons. Ughhhh.

Monday Night : Eagles at Saints. LOL.


CHEERLEADERS









C'est tout pour aujourd'hui, alors...






2 commentaires:

  1. Très bon article, comme d'hab ! Décu de la disparition des running items par contre ... Mais bon, le peuple a parlé ^^

    Cela dit, les Raiders sont désormais à 3-4, et non à 2-5 comme indiqué dans la course au first pick.

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  2. On ne peut pas plaire à tout le monde, j'en suis bien conscient, je fais ce que je peux avec mes possibilités du moment, aussi... En effet, j'ai foiré sur le total de victoires des Raiders, mais j'ai corrigé.

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