VERCHAIN'S
TAKES : WEEK FIVE
On va la faire rapide, cette semaine, j'ai eu peu de temps pour composer le truc, là, le chose...
Bon, le Verchain's Crush de la semaine, j'allais oublier... Les Takes de la semaine 5 vous sont donc présentées par : Johanna Lundback. Eh oui.
SCORES
STATS
STANDINGS
VERCHAIN’S
TAKES
First
Down : The Saints Go Marchin’ In.
And
at the end of the day, Drew Brees had a record, a win and a smile on
his face. Pour la première fois de la saison.
Le
record, d'abord, pour évacuer le truc. Drew Brees vient de battre le
record d'une légende du quarterbacking, Johnny Unitas, celui du
nombre de matchs consécutifs avec un TD lancé au moins. La série
est maintenant de 48 matchs de suite. Et ça s'est passé avec
classe, un peu. En présence du fils de Unitas, en tout cas.
Il
y avait une autre personne dans le public qui a peut-être inspiré
les Saints, le coach suspendu Sean Payton, que les caméras de NBC
n'ont pas manqué de nous montrer.
Parce
que, par moments, les Saints n'ont pas manqué de nous rappeler les
saisons passées en attaque, avec le retour de la relation entre
Brees et Marques Colston, qui établit pour le coup un autre record,
celui du nombre de réceptions de TD pour les Saints, en effaçant
des tablettes Joe Horn.
Malheureusement,
les Saints n'ont pas su mettre le match hors de portée avant les
derniers instants. Il aura fallu que Jared Gaither soit trop
orgueilleux pour quitter le terrain sur la dernière série des
Chargers. Gaither était visiblement à bout, comme noté en direct
par Cris Collinsworth, et n'a pas pu bloquer le pass rusher adverse,
entraînant un strip sack, un ballon récupéré, et game over.
La
défense des Saints est toujours aussi catastrophique, et hors de
position sur pas mal d'actions. Les joueurs qui la composent ne
semblent pas entrer dans le schéma de jeu assez strict de Steve
Spagnuolo et le front four peine à chaque fois à apporter de la
pression, exposant par conséquent la secondary.
Mais
bon, les Saints ont enfin une victoire en poche. Et ça suffira à
leur bonheur.
Second
Down : Packers in Shambles.
Il
y a une autre équipe qui compte deux victoires, dont une contre les
Saints (et une autre contre les Seahawks qui est bizarrement
comptabilisée dans la colonne des défaites par la NFL), et qui
n'est pas au mieux en ce début de semaine.
Dans
le WTF moment de la semaine, le kicker généralement puissant et
adroit Sidney Crosby a manqué de 51 yards, et les Colts se sont
imposés. Purement et simplement impensable, pour une équipe menée
largement à la pause. Parce que les Packers avaient fait le boulot
en première période.
Et
soudainement, sans doute voyant leurs adversaires inspirés par le combat contre la maladie de leur coach Chuck Pagano, alors que leurs joueurs tombaient comme une série de
baffes dans la tronche d'un petit branleur qui croise la route de
Verchain (Benson, Raji et le TE Finley), tout a semblé s'enrayer. La
ligne offensive, qui avait préservé Aaron Rodgers la semaine
passée, est soudainement redevenue poreuse, laissant passer 5 sacks.
Et
la défense n'a pas fait mieux, qui a autorisé le premier career day
d'Andrew Luck (31/55, 362 yards, 2 TD), bien aidé sur le coup par
Reggie Wayne qui sort lui aussi son career day (212 yards en 13
réceptions, avec le go ahead TD). Un comeback qui comptera sans
doute dans la jeune carrière du first overall pick.
En
attendant, nos copains des Packers ne vont pas bien du tout. Même
Aaron Rodgers, mon Dieu personnel, semble à côté de ses godasses
ailées par moments, en prenant énormément de temps pour se
décider. Et si vous avez jeté un coup d'oeil au calendrier, vous
avez vu que ce qui attend la semaine prochaine Green Bay, c'est une
visite à Houston... Ou comment laisser une saison partir en miettes,
en prospective...
Third
Down : Defenseless Bills.
Oh
my Rodgers... Pour la deuxième semaine de suite, les Bills et leur
ligne défensive bien chère viennent de se faire démonter
proprement et simplement...
Pourtant,
les Bills ont presque eu quelques espoirs, avant qu'une interception
de Ryan Fitzpatrick ne vienne ruiner lesdits espoirs, à 24-3.
Parce
que la défense des Bills vient une nouvelle fois de se faire torcher
proprement, transformant Alex Smith, le caretaker par excellence, en
second coming of Joe Montana. Are you kidding me ? On va encore
venir nous rebattre les oreilles avec cette performance d'Alex Smith.
Mais,
hé, les gens, n'importe quel quarterback pro qui a le temps avant de
lancer son ballon de dépoussiérer autour de lui, de se servir un
café, d'allumer une clope et de faire un clin d'oeil à la
cheerleader de son choix peut vous démolir une défense.
621
yards au total, et pas une once de pression sur Smith. Pas mieux
contre la course que contre la passe.
Et
si le premier coach viré cette saison était le coordinateur
défensif Dave Wannstedt ?
Fourth
Down : Random Takes.
- Un lecteur belge (eh oui, il y en a) m’a reproché de ne pas parler suffisamment des Bears et de leur défense. Réparons donc cette injustice. Bon, il est vrai que je ne suis pas un fan du jeu de défense, mais je dois tout de même noter que, quand tu as Jay Cutler comme quarterback et que tu n'es pas foutu de coller plus de trois points à Jacksonville en trente minutes, tu dois bien te reposer sur autre chose. Cette autre chose, donc, c'est la défense en cover 2 comme on ne la joue quasiment plus que dans la NFC North (Minny aussi) et qui, si elle déplaît au leader de l'unité Brian Urlacher à ce qu'on raconte, produit de bons résultats pour peu qu'on ait le bon personnel... Et Chicago l'a. Saluons donc les performances de Lance Briggs et Charles Tillman. Le linebacker et le corner ont pour la deuxième semaine de suite retourné une interception pour six points. Chacun.
- En parlant de Jacksonville, bel exemple de démission collective en deuxième mi-temps. Blaine Gabbert (4,3 yards par passe...), Maurice Jones-Drew (2,5 ypc)... Yikes...
- So much pour la saison sans interception de Christian Ponder. Le QB de Minnesota a lancé ses deux premières interceptions de la saison contre les Titans. La différence avec l’an passé, c’est que les interceptions de Ponder ne suffisent plus pour faire la différence en la défaveur des Vikes, qui ont tout de même tranquillement démonté les Titans.
- En parlant de Vikings, tiens, Harrison Smith n’a pas donné dans la charité chrétienne (drafted out of Notre Dame) en bousculant un arbitre ce dimanche. Prépare le chéquier, mon garçon.
- Autre safety, Troy Polamalu est à nouveau blessé. Ça pue la fin de carrière pour Taz, et un mouvement en perspective dans la façon d'appréhender les Steelers. Finie, ou presque, l'équipe 'à vocation défensive'. C'est maintenant l'attaque qui va devoir les porter, les hommes de l'ami Omar Epps...
- Welcome back, Rashard Mendenhall. Certes, je déteste toujours ce joueur pour ses déclarations totalement débiles de par le passé, mais il faut bien reconnaître que son retour sur le terrain permet aux Steelers des plus grandes variations dans le jeu. Et c'est peut-être l'élément manquant pour aller chatouiller les Ravens qu'on a connus plus inspirés que ce dernier dimanche.
- En tout cas, les Steelers ont remporté la bataille de Pennsylvanie contre les Eagles, au pass rush étonnamment absent, chez lesquels Mike Vick a donc mis un terme à sa série de matchs sans perdre le ballon au bout d'un seul match, celui de dimanche dernier contre les Giants. Vick a lâché trois ballons, dont deux perdus, et il finira bien par se blesser un de ces jours. Et le type qui sera désigné pour lui succéder derrière la ligne sera tout aussi mal en point si l'atrocité qui tient lieu de ligne offensive reste en l'état.
- Dans la série 'Nos arbitres titulaires ne sont pas meilleurs que les intérimaires', une décision arbitrale a senti très mauvais dimanche. Un fumble clair de Joe Flacco annulé pour je ne sais quelle raison, à portée raisonnable de la ligne.
- Cam Newton. LOL. Catastrophique, une nouvelle fois, dans l'un des matchs bien pourris de la semaine, un match d'une tristesse sans nom. Pas de production, pas de yards, pas de TD, de l'indécision, 12/29... 'Nuff said... Paie ton phénomène, tiens...
- Autre truc catastrophique, la ligne offensive des Cardinals, qui offre 9 sacks aux Rams, dans un match dont on aurait pu se passer facilement.
- Ah, tiens, pour terminer de la même façon que nous avons commencé, donnez ce foutu machin qu'on appelle le MVP à JJ Watt, le DE des Texans (c'est pas comme si Tonton Verchain ne vous avait pas prévenus...). Ce garçon est tout simplement impossible à bloquer, que ce soit sur jeu de passe ou de course. Un monstre. Si les Texans en sont là, ils lui doivent beaucoup. Sancto Subito !
RUNNING
ITEMS
Quick
rookie QBs update
Eh
bien voilà… Down goes Bobby… Robert Griffin aura
donc tenu quatre matchs et un morceau avant de se faire massacrer sur
une course. Boum, donc. Commotion cérébrale. Shanny a même indiqué
qu’une fois ramené sur la touche, RG3 ne savait plus rien du score
ni du moment du match. Le hit que prend Griffin est clean et
accidentel, ce n’est pas un coup de casque. Avant cela, il avait
essayé de faire du Griffin habituel, mais en étant mieux contenu
par les Falcons qu’il ne l’avait été par ses adversaires
précédents. Pas de scores pour le QB, dont on annonce qu’il
pourrait être rétabli pour la semaine prochaine.
Cela
nous a toutefois donné l’occasion d’apercevoir un autre rookie
venu à la relève de RG3, Kirk Cousins, issu de
Michigan State et qui était, in my book, un bon petit QB
universitaire sans autre prétention que de devenir une doublure chez
les pros. Bref, il l’a jouée comme un rookie, lançant le TD de
l’espoir d’un retour au score pour les Redskins, et deux
interceptions qui auront fait briller une secondary des Falcons qu’on
a connue mieux inspirée que sur le TD de Santana Moss…
On
a parlé d’Andrew Luck un peu plus haut, on ne va pas
en remettre. Mais finalement, plus je vois passer le truc, plus je me
dis que, oui, comme je l’affirme depuis le début, Andrew Luck est
bel et bien le meilleur QB de la promotion 2012.
Ryan
Tannehill a droit à son petit spécial comme chaque semaine
dans la partie suivante.
Russell
Wilson demeure un caretaker sans grande prétention à long
terme. 1 TD et 2 INT dont une retournée pour 6 points par
l’inimitable Captain Munnerlyn (encore un membre de la Verchain
Funny Names All Star Team, qu’il faudra bien vous dévoiler dans
son entièreté un de ces jours). A part ça, 75% de passes
complétées, peu de prise de risque… Mais bon, il était le
meilleur QB sur le terrain, tiens…
Brandon
Weeden pitrifie, comme souvent, même si ses Browns ont donné
quelques minutes de bonheur à leurs fans en début de rencontre. Il
lance même deux TD estampillés Big12 à son receveur Gordon, issu
de Baylor. Mais il lance aussi deux interceptions de plus. Me fait un
peu penser à Brett Favre, ce Weeden, par moments. Et c’est pas un
compliment, ou pas tout à fait. Il prend des risques énormes
parfois, et essaie de forcer le ballon, un peu comme s’il croyait
qu’il pouvait faire entendre raison à une défense par la simple
opération de son esprit. Et ça débouche forcément sur un paquet
de frissons, et des interceptions…
Amazing
Passing Numbers.
Pour
espérer battre le record de yards en saison, 5476 yards par Drew
Brees l'an passé, il faut lancer une moyenne de 342,25 yards
par match. Pour le moment dans le concours, nous trouvons le
seul et unique Drew Brees. Qui est donc pour le moment
à un rythme supérieur à celui de l’an passé. Avec une tendance
à 5504 yards pour le moment. Il est très loin devant Eli Manning.
Sack
Me I’m Famous.
J’emploie
à dessein le concept de ‘pires’ et de ‘meilleures’ lignes
offensives uniquement dans une catégorie statistique : les
sacks. Parce que la passe est l’avenir du football.
Rappelons
à toute fin utile que l’an passé, ce sont les Rams qui ont dominé
le bazar avec 55 sacks encaissés, alors que la ligne des Bills n’a
laissé passer que 23 sacks sur Fitzy, ce qui ne l’a pas empêché
de lancer un paquet d’interceptions…
Les
deux pires lignes offensives sont :
- Les Cardinals reprennent la tête du concours, après la démonstration subie aux mains des Rams jeudi dernier. Avec 23 sacks, ils sont sur un rythme à 74… Yikes.
- Les linemen des Packers vont finir par me faire mourir Aaron Rodgers. Après 5 matchs, ils en sont à 21 sacks soit une projection à 67.
Les
deux meilleures lignes offensives sont :
- Les Bills, en sont maintenant à 5 sacks encaissés, soit en tendance 16. Même marque pour les Giants.
- Les Texans sont toutefois en tête du classement... Avec trois sacks encaissés, soit moins de 10 en projection.
Pitre
of the Week : Matt Cassel, QB, Kansas City Chiefs.
Et
le public d'Arrowhead s'est mis à hurler de joie pour célébrer la
sortie sur blessure de Matt Cassel contre les Ravens. Certes, c'est
assez moyen comme attitude, mais ça montre bien à quel point les
fans des Chiefs sont frustrés à mort par le niveau de jeu montré
par Cassel sur ce début de saison. Et contre Baltimore, on a encore
eu la totale. Trois turnovers sur une rencontre serrée, dont un snap
foiré à un yard de la ligne des Ravens... Tssss... Le tout sur un
match où Jamal Charles assurait le travail, produisant 140 yards
contre une équipe autrefois réputée pour sa défense au sol...
Cassel
en est maintenant à 13 pertes de balle cette année, et ne doit
qu'au fait qu'il n'y ait que Brady Quinn et Ricky Stanzi sur le banc
derrière lui d'être maintenu contre vents et marées en tant que
titulaire...
A
player I liked : Ahmad Bradshaw, RB, New York
Giants.
Career
game pour le coureur des Giants, qui était un peu porté disparu la
semaine passée contre les Eagles. Bradshaw nous sort dont 200 yards
au sol en 30 courses, deux TD. Le produit du calme démontré par Tom
Coughlin et ses hommes de ne pas paniquer ni de balancer le ballon à
tort et à travers lorsqu'ils étaient de manière quelque peu
surprenante menés au score par les Browns.
Bradshaw
sort une feuille très propre, mais également avec tout le registre
du coureur moderne, alternant des courses sur des situations de power
rush (avec le FB en lead) et d'autres qui reposent plus sur
l'explosivité que sur la puissance pure, avec la capacité à faire
son changement de trajectoire au moment voulu, dans l'espace. Good
game.
The
Rush To April’s Draft :
Et
finalement, New Orleans lâche du lest. On l’attendait depuis
longtemps, les Saints n’ont pas suffisamment de talent pour
prétendre aller loin dans ce classement. Indianapolis aussi perd
quelques rangs après un match contre des Packers qui paraissent
parfois donner des signes d’excellence quant à leur position
future dans ce classement. Bien menés par Matt Cassel, les Chiefs de
KC se rapprochent petit à petit. Oakland a perdu un peu de terrain
en étant exempté de cette journée. Tennessee et Carolina
s’accrochent férocement à une bonne place. Mais heureusement,
Jacksonville démontre semaine après semaine qu’elle sera la
candidate la plus sérieuse pour nos éternels leaders de Cleveland.
Le
classement :
- Cleveland (0-5)
- Jacksonville (1-4)
- Kansas City (1-4)
- Carolina Panthers (1-4)
- Tennessee Titans (1-4)
Stay
tuned.
THE
MIAMI DOLPHINS ARE A GREAT REASON TO :
BE
HAPPY/BORED/DEPRESSED OR GO KILL YOURSELF...
Road
win ! Enfin. Avec enfin quelques signes positifs. Si. Mais si.
Des signes positifs, je vous dis…
Player
of the Week : Reshad Jones, safety.
Tout
arrive, ma bonne dame ! Verchain qui vient à retenir comme
joueur de la semaine l’un des safeties des Dolphins. Envoyez la
pluie de sauterelle, le déluge, la peste, faites sonner les
trompettes !
Bon,
si je nomme Jones comme POTW cette semaine, c’est tout simplement
parce que c’est le gars qui s’est trouvé sur la trajectoire de
la passe d’Andy Dalton interceptée pour mettre de facto fin au
suspense, au match, et au sale goût qui montait dans ma bouche,
celui du souvenir des deux défaites précédentes en prolongation…
Je me disais que si les Bengals recollaient au score, c’était
foutu de la maison foutu… Heureusement, Jones était là.
Positives :
Et
Rantanplan finit toujours par gagner à la fin...
Well,
le mari de Lauren Tannehill sort enfin un match propre.
C’est pas spectaculaire, et il n’y a pas de quoi se lever la nuit
(c’est pour ça que j’apprécie particulièrement que les
Dolphins jouent en début de soirée, ça me permet de me coucher
tôt, souvent en m’endormant devant le match proposé par ESPN
America à 22h30…), mais au moins, Ryan T ne nous aura pas coûté
la victoire cette semaine. Mieux que ça, il a même un peu contribué
au scoring, sans inscrire le moindre TD, mais en complétant 3 de ses
quatre passes tentées sur le drive du TD de Daniel Thomas, ou encore
en trouvant Davon Bess dans la profondeur pour près de 30 yards
avant la course victorieuse de Reggie Bush. Pas de TD, mais surtout
pas d’interception ou de perte de balle… 223 yards à 17/26.
Solide. Et c’est déjà beaucoup.
Miami
a une défense. For Real. Le front seven des Dolphins
est le maillon fort de l’unité (même s’il ne faut pas oublier
que le corner Sean Smith a forcé un fumble sur le receveur des
Bengals qui s’appelle Binns. La doublette Green-Binns, elle doit
être crainte dans toutes les cantines scolaires…) une fois encore.
Trois sacks, un jeu de course des Bengals bien neutralisé, beucoup
de pression sur Andy Dalton, qui est de plus en plus roux… Certes,
Miami a été dominé en total de yards encaissés, mais a une bien
meilleure moyenne sur le yardage moyen par la passe que les Bengals.
Et ça compte. Mention spéciale à Randy Starks pour son
interception, qui a du lui remonter le moral, lui qui me semblait au
bord de la dépression après le fameux timeout ‘icing the kicker’
d’Oncle Fétide il y a deux semaines face aux Jets…
Bel
effort de la ligne offensive, aussi, tiens… Pas dans
tous les domaines, comme nous le verrons un peu plus tard, mais au
moins, contre une équipe qui empilait les sacks depuis le début de
la saison, la ligne a été globalement solide, n’autorisant que
deux sacks et quelques légères pressions sur Ryan T (qui a été
assez mobile pour s’en débarrasser la plupart du temps). Bon,
certes, un sack sur la première tentative de passe de la journée,
on a trouvé mieux comme début de rencontre, mais bon…
Negatives :
Dan
Freakin’ Carpenter !!! Et encore un field goal manqué.
Un de plus. C’est une litanie à la Cundiff, ça en devient
insupportable. Si Dan Carpenter, qui est – rappelons-le – le
kicker le plus adroit en carrière de l’histoire des Dolphins,
avait réussi tous ses field goals, Miami en serait aujourd’hui à
4-1. Tous seuls en tête de l’AFC East, mes Dolphins. Putain de
pitre… D'autant que le field goal manqué aurait donné 14 points
d'avance aux Dolphins, une fin de match plus tranquille, en somme. Et
le fait que Mike Nugent, en face, ait manqué son premier field goal
de la saison n'est pas une excuse.
Jorvorskie,
please… Ma nouvelle idole du moment a alterné le bon et le
franchement dégueu sur la rencontre. T’as pas le droit de lâcher
un fumble à 10 yards de la ligne adverse quand ton équipe est
menée. T’as pas le droit tout court, d’ailleurs. Non mais.
Quelques
difficultés dans le jeu de course. Certes, il y a les deux
TD au sol par Thomas et Bush, mais la moyenne de yards au sol laisse
songeur pour une équipe qui veut protéger son QB rookie en donnant
la priorité au jeu de course. 1.9 ypc ? Are you freakin'
kidding me ?
Oncle
Fétide n’a même pas eu l’occasion d’appeler un temps
mort à la con en prolongation cette semaine. Mais il est heureux
tout de même et ça, ça n’a pas de prix.
CASA’S
CORNER
Cinq
semaines déjà dans cette saison 2012 et les Patriots sont de retour
à un niveau auquel nous sommes depuis de très nombreuses années
habitués, un record positif. Deux semaines déjà depuis que
l’équipe de Bill Belichick a eu la mauvaise surprise de se
réveiller avec deux défaites consécutives et les choses semblent
être revenues à la normale.
Cette
équipe, pourtant, n’a que très peu de choses en commun avec celle
qui était arrivée jusqu’à Indianapolis en février dernier et
possède en son sein un très grand nombre de jeunes joueurs, peu
habitués aux joutes glacées de janvier. Il est possible que New
England connaisse encore un ou deux matchs « sans » mais
le sentiment est que cette équipe ne fait que monter en puissance au
fil des semaines. Et c’est bon signe, tant les Patriots ont eu
tendance ces dernières saisons à culminer trop tôt dans la saison.
What
you should know.
5
point stance :
[*]
The Patriots now have an effective running game.
A
la question rhétorique que je m’étais posée il y a quelques
semaines, je peux maintenant répondre par l’affirmative :
oui, les Patriots vont cette année être capable de faire du jeu de
course une arme à part entière de leur attaque. Et c’est une
perspective qui a de quoi effrayer l’ensemble des franchises de la
NFL.
Je
ne pense pas qu’en terme de statistiques, cette équipe sera
capable d’égaler celle de 2007, l’année de tous les records.
Pourtant, je suis convaincu que cette attaque est en tout en point
meilleure que celle de la saison « presque » parfaite. Et
ce n’est même pas aussi contradictoire que ça en a l’air.
Pour
la première depuis 1978, les Patriots ont aligné deux performances
à plus de 200 yards au sol de manière consécutive. Et cela sans
nécessairement avoir un featured back sur lequel les défenses
adverses peuvent dévouer l’ensemble de leur attention. Le jeu de
course des Patriots cette année est plus complexe et n’abandonne
pas totalement l’idée du running back by committee chère à Bill
Belichick. Ridley (2nd
year) semble être le leader de ce groupe extrêmement jeune mais
Woodhead (5th year) reste incroyablement précieux en troisième
down, convertissant notamment un 3&17 en première mi-temps,
Bolden (1st year, UDFA) est pour le moment une agréable surprise
tandis que Shane Veereen (2nd
year) semble enfin être débarrassé des blessures ayant gâchées
sa saison rookie et fait doucement son retour au sein de l’effectif.
Grâce
à l’émergence inattendue de cette nouvelle arme, la cuvée 2012
tient même pour l’instant tête à la cuvée 2007 lorsque l’on
se met à comparer les chiffres.
Source :
ESPN Boston.com
En
plus d’être incroyablement plus équilibrée, cette attaque opère
cette année à une vitesse quasi-inédite au niveau professionnelle.
[*]
The no-huddle offense just got even better.
Comme
je le fais presque chaque semaine maintenant, je dois une nouvelle
tirer mon chapeau à Greg Bedard, journaliste au Boston Globe. Il
analyse
aujourd’hui de manière exhaustive et très documentée
l’évolution de l’attaque en no-huddle de New England. Si vous
avez le temps, vous pouvez sauter ce qui va suivre et vous jeter
directement sur son analyse, qui est un pur régal.
Résumé
rapidement pour vous, fan pressé et/ ou fâché avec la langue de
Shakespeare, on obtient à peu près cela. Les Patriots ont joué 89
snaps, ce qui est un record pour un match décidé durant le temps
réglementaire depuis les 94 joués dans une défaite à Pittsburgh
en… 1989. Ajoutez à cela 35 first down, record de la franchise et
8ème
performance de l’histoire et vous comprendrez rapidement pourquoi
la défense des Broncos est apparue totalement dépassée pendant
trois quart temps.
Quatre
des cinq séries ayant débouchées sur des points ont été jouées
en no-huddle. La cinquième, consécutive à un fumble de Denver, fut
réglée en un seul play, un touchdown de Stevan Ridley sur une
course de 8 yards. Les quatre autres séries totalisèrent 58 plays,
dont 41 en no-huddle pour 337 yards et 24 points en à peine de 20
minutes.
En
utilisant pour l’essentiel un seul mot pour appeler ses plays,
contenant à lui seul l’ensemble des informations nécessaires aux
joueurs offensifs (formation, pass or run, shifts, blocking scheme,
snap count), New England s’est livré à un véritable travail
d’orfèvre, un nouveau chef d’œuvre orchestré de main de maitre
par Brady.
Et
en dépit du fait que l’attaque ait jouée à une vitesse insensée,
le temps de possession fut largement dominé, 36 minutes à 24.
You’ve
all been warned.
[*]
This team needs to close-out games.
C’est
un problème récurent pour les Patriots depuis quelques années.
L’équipe est incapable de porter le coup fatal à un adversaire à
genou, de défendre un léger avantage dans le dernier quart temps.
Ce fut notamment le cas deux fois contre les Giatns sur la plus grand
scène qui soit, le Super Bowl, ou beaucoup plus récemment contre
les Ravens en troisième semaine.
Mais
plus grave encore, les joueurs semblent maintenant incapables de
défendre un avantage bien plus conséquent. Menant 31-7 dans les
dernières minutes du troisième quart temps, New England semblait
avoir définitivement éliminé toute possibilité pour Denver de se
remettre dans le match. Les Broncos sont revenus pourtant à 10
points et sans deux erreurs de Willis McGahee (un drop en 4&1 et
un fumble sur la série suivante) ou le fumble de Demaryius Thomas
sur le drive inaugural, le résultat aurait pu être tout autre.
Plusieurs
éléments d’explications à cela.
Premièrement,
Peyton Manning s’est fait une spécialité de remonter des déficits
importants contre les Patriots. Tout le monde se souvient bien sur de
l’AFC Championship de 2006. Mais prenons deux exemples beaucoup
plus récents, à savoir les deux dernières rencontres en #12 et
#18. En 2008, Manning mène les Colts à la victoire après avoir été
mené 31-14 dans le quatrième quart temps. En 2009, Manning se fait
intercepter sur une série qui aurait pu donner la victoire aux Colts
qui étaient pourtant mené… 31-7 dans le dernier quart temps
également. Et puis, dimanche dernier donc.
Deuxièmement,
cette équipe est très jeune et ces petits égarements font sans nul
doute parti du processus d’apprentissage par lequel chaque joueur
est obligé de passer. Et troisièmement, j’ai également tendance
à mettre en cause le play-calling, dans ce qui est en train de
devenir un reproche hebdomadaire. Trop conservateur, encore, dans les
quinze dernière minutes (aucun point), avec cette impression
récurrente que les Patriots jouent pour ne pas perdre plutôt que
pour gagner puis par la suite franchement discutable avec une
décision de Belichick de ne pas envoyer les équipes spéciales en
4&5 sur la ligne des 38 yards de Denver, qui récupéra le
ballon.
Il
faut à tout prix que New England élimine cette fâcheuse tendance
de rendre beaucoup plus intéressants des matchs ne devant pas l’être
sans quoi l’équipe pourrait, encore, en faire les frais.
[*]
Could we please stop talking about the Wes Welker situation please ?
Va-t-on
un jour cesser de faire de la saison de Wes Welker un sujet de
discussion permanent ? Le receveur vient de terminer un 15ème
match avec au moins 10 réceptions (seuls Jerry Rice et Marvin
Harrison ont fait mieux), son troisième consécutif avec plus de 100
yards.
Depuis
la polémique née de son temps de jeu réduit en ouverture contre
Tennessee, Wes Welker totalise maintenant 33 réceptions et 470 yards
en quatre matchs et vient même de signer son premier TD de la
saison. Pourquoi alors parler une nouvelle fois d’une quelconque
polémique autour de Wes Welker ?
Pour
ses déclarations d’après-match ! Interrogé sur son
sentiment après avoir totalisé 13 réceptions (comparés aux 3
qu’il a eu en ouverture contre les Titans), Welker a eu cette
réponse : « Yeah it's kind
of nice to stick it in Bill's face once in a while. So this is
definitely a good one ». En ajoutant un clin
d’œil encore plus visible que le
derrière de Vince Wilfork. Par ailleurs, il est connu pour son
humour et son second degré et ce n’est pas la première fois qu’il
prend quelques libertés lors d’une conférence de presse. Qui ne
se souvient pas de ses nombreuses références au fantasme supposé
de Rex Ryan pour
les pieds ?
Absolute
non-story.
Mais
comme à la suite de cet incident Welker sera très certainement mis
sur le banc pour la première série du match contre Seattle (ce fut
le cas après « l’épisode des pieds ») les journaux et
talk-shows pourront passer une semaine de plus à spéculer sur la
relation prétendument tendue entre Belichick et Welker.
Just
drop it already.
[*]
So long Kevin Faulk. The journey has been a blast.
C’était
dans l’air depuis quelques temps et c’est désormais officiel.
Après Matt Light, l’heure de la retraite a sonné pour une autre
figure historique de New England, Kevin Faulk.
Faulk,
36 ans, a annoncé sa retraite ce mardi, après 13 saison en NFL,
toutes chez les Patriots, et trois Super Bowls. Sélectionné au
troisième tour de la draft en 1999, Faulk est aujourd’hui le
leader de la franchise en terme de yards total amassés (12349) et
de retour de kicks (5041).
Il
sera surtout célébré comme un excellent 3rd down back, capable de
vous changer le rythme d’un match, possédant de très bonnes mains
et excellant dans le jeu en screens. Si son dernier touchdown en
carrière remonte maintenant à 2009, et une victoire 59-0 contre les
Titans, il est resté présent dans le roster jusqu’au dernier
match de la saison dernière, bien qu’il fut inactif durant le
Super Bowl perdu contre New York.
Il
ne reste maintenant qu’un joueur dans cette équipe ayant participé
aux trois Super Bowls remportés par New England entre 2001 et 2004,
Tom Brady. Comme un symbole.
Closing
Words :
And
that’s it for this week.
La
semaine prochaine, les Patriots se rendent à Seattle, dans ce qui
est très certainement le stade à ciel ouvert le plus bruyant de la
NFL, dans l’espoir de conforter leur place de leader de l’AFC
East.
And,
as usual, you can always hit me on Twitter, @Rabbit_IYH.
Thanks
for reading and see y’all next week !
NEXT
WEEK (ON TV)
Dans
la nuit de jeudi à vendredi, Steelers at Titans. Dispensable.
Dimanche à
19 heures : Rams at Dolphins et Cowboys at Ravens. Je sais, il
n’y a pas grand-chose à cette heure là. Remarquez, il y a bien
Colts at Jets…
Dimanche
après 22 heures : Patriots at Seahawks et Giants at Niners (la
revanche).
Dans
la nuit, le Sunday Night Football verra les Panicking Packers à
Houston.
Et
le lundi, c’est pas le plus moisi : Broncos at Chargers.
CHEERLEADERS
C'est
tout pour aujourd'hui, alors...
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