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mardi 23 octobre 2012

Verchain's Takes - Week 7



VERCHAIN'S TAKES : WEEK SEVEN

Je vous jure, il y a des semaines comme ça où on a l'impression que rien d'intéressant n'est au programme. Il y a longtemps que je n'ai pas eu aussi peu d'intérêt pour une semaine de football. Sur les 13 petits matchs que comptait cette journée, au moins 7 ne m'intéressaient pas voire carrément pas du tout, à commencer par le match de jeudi dernier, pour finir par le Sunday Night Football. Avec un paquet d'autres au milieu... Je crois savoir que Casa est énervé à la suite du match de ses Patriots... Moi, je suis d'un calme absolu. Pas envie de m'énerver pour rien.

Alors, voici ce qui sera peut-être la dernière édition des Verchain's Takes. En tout cas dans le format actuel. Je ne sais pas bien encore ce qu'il va advenir de ce rendez-vous... Une version encore plus courte, toujours plus courte ? Quelque chose de différent, avec des publications décalées dans le temps ? La suppression pure et simple de tout ce qui ne concerne pas les Dolphins avant de revenir pour les playoffs ? Pour l'instant, je m'interroge, et je dois consulter mon déontologue...

En tout cas, le blog sera toujours un lieu d'accueil pour les excellentes analyses de l'ami Casa, qui vous prépare même peut-être une surprise pour bientôt (no, he didn't get laid by Kate Upton...)

Voici donc les Verchain's Takes, septième édition de la saison, presented by The Crush Of The Week : Xenia Deli.



SCORES






STATS





STANDINGS





VERCHAIN’S TAKES

First Down : The Texans Will Whip Your Ass, If You’re An AFC Team…

Si on jette un œil au calendrier passé des Texans, on s’aperçoit que les hommes de Gary Kubiak, avec leur attaque diablement efficace mais qui demeure assez basique (run first, run second, throw on third. Or try some play action stuff on first or second down), ont remporté six matchs contre des équipes de l’AFC. Et perdu leur seul match de la saison contre une équipe de la NFC. Pas de quoi y voir une tendance, encore, quoique les matchs à venir contre les Bears et les Lions viendront confirmer ou non que Houston peut avoir du mal à s’imposer contre des équipes plus axées sur le physique…

Parce que la partie ‘domination physique’ des Ravens semble avoir totalement disparu, et bien avant la blessure de Ray Lewis. Depuis que Ray Lewis était revenu avec un paquet de kilos en moins pour maintenir sa vitesse de course (au détriment de l’impact, donc…).

Comme annoncé, les Texans se sont bien amusés avec leur jeu au sol, avec Owen Daniels, etc.

Et maintenant, on fait quoi ? Houston sera de manière quasi-certaine en playoffs, et devrait tout aussi logiquement avoir une semaine tranquille en se faisant exempter de tour de wildcard. Pourtant, pour le moment, j’ai toujours du mal à m’enthousiasmer. Il y a de très beaux joueurs dans cette équipe, même s’ils sont moches dans la vraie vie m’a dit une de mes rares connaissances féminines à avoir jamais jeté un coup d’œil sur un match. Mais foin de considérations esthétiques, on n’est pas là pour ça, quand je parlais de beaux joueurs, je parlais surtout de potentiel et d’intelligence situationnelle (Pierre Villepreux, je te dois une bière, mais tu la boiras tout seul). Mais est-ce qu’ils ont le feu sacré ? Quand viennent les semaines de décembre et janvier, est-ce que j’ai envie d’avoir autour de moi des mecs sympas ou de vrais fils de la plage, pour aller arracher un match au couteau ?

De la dureté que montreront ou non les Texans dans les semaines à venir dépendra grandement ma façon de les évaluer. Pour le moment, ils me paraissent un peu trop softs… Les Texans sont les Falcons de l’AFC. C’est propre, efficace… Mais ça manque de plein de choses…

Second Down : The Second Coming Of Vince Young !

En passant cette semaine sur le chat de nos amis de LatestHuddle (ouais, c’est comme ça que ça s’appelle, maintenant), je suis tombé sur des jeunes avec qui j’ai un peu discuté (bah oui, comme je ne bois plus, faut bien que j’occupe mon temps libre). Et ça causait de quarterbacks. L’un des jeunes faisait allusion à sa crainte de voir Cam Newton devenir le nouveau Vince Young ou le nouveau JaMarcus Russell (connu sous nos latitudes sous le sobriquet de JaCircus). Eh bien, ami jeune, réjouis toi : Vince Young 2.0 est arrivé, et il porte le maillot des Panthers !

Parce que là, ça commence à faire beaucoup.



Premier point : Newton connaît son fameux sophomore slump qui touche en général les QB de deuxième année. On le voit dans les stats, et surtout dans la manière. Tu ne peux pas, dans un match serré, te permettre de perdre des ballons (fumble, interception dans la redzone, sack catastrophique dans les secondes de désespoir de la toute fin de match, passes dans les chevilles ou impossibles à attraper pour n’importe qui n’étant pas Peter Parker, etc…) comme contre les Cowboys (qui sont bien médiocres par ailleurs). Tu ne peux pas ne pas avoir progressé dans ta façon de lire le jeu maintenant que les défenses adverses ont trouvé comment te contenir…

Deuxième point : Newton a la tête qui explose. Un vrai adolescent. Qui pique sa crise. C’est la faute au gameplan qui n’est pas bien fait, aux plays appelés qui ne conviennent pas, il faudrait courir plus souvent (Alex Smith parvient à masquer de vraies faiblesses grâce au power rush des Niners… Quand le power rush des Niners fonctionne…), on fait toujours les mêmes trucs qui ne marchent pas… Correction, Cam : qui ne marchent PLUS. Notamment parce que ton jeu n’a pas évolué suffisamment…

Troisième point : il y aura bientôt un match à Washington, chez les Redskins. Le phénomène de l’an passé contre celui de cette année. Newton contre Griffin. Et si ça se passe mal sur le terrain pour les types avec une panthère sur le casque, on pourrait assister à une implosion de (petite) cervelle en direct.

Oui, comme Vince Young.

Remarquez, une petite chasse au Newton parti on ne sait où dans sa bagnole pour le retrouver avant qu’il fasse une connerie, ça donnerait du grain pour les poules du Power Ranking…


Third Down : Give Me Aaron Rodgers Everyday, And Twice On Sundays In A Dome.

Une belle démonstration, encore. Avec la RedZone en fond dans les quartiers généraux du Verchain Inc, sur l’un des écrans de PC, pendant que la télé diffusait un match en intégralité. Et une nouvelle fois, Aaron Rodgers a crevé l’écran, et a fait crever l’écran à un de ses receveurs. Après Jones et Jordy Nelson la semaine passée au Texas, c’est cette fois Randall Cobb qui a éclaboussé l’écran dans le Missouri. Le facteur commun ? Aaron Rodgers est simplement monstrueux dans un endroit à l’atmosphère contrôlée. Parce que lorsque rien (pluie, vent) ne vient le perturber, il devient inarrêtable. Tout simplement.

Et ça ne date pas d’hier. Mon man crush personnel remonte à ce fameux match de playoffs dans l’Arizona. Le match qui m’a fait me dire que ce gars avait le ‘it factor’ absolu.

Dimanche, donc, nouvelle démonstration, avec des passes monstrueuses (jetez un œil à l’action de TD de Randall Cobb qui met un terme au suspense, c’est à se damner), une production constante, même sous la pression, contre une défense de StLouis qui avait montré des choses plutôt intéressantes dans le pass rush ces dernières semaines.

Rodgers finit avec 3 TD, plus de 300 yards, et une impression, pour la première fois de la saison, que les Packers sont de retour. Pourquoi pour la première fois ? Parce que la victoire convaincante contre les Bears avait été suivie par le fiasco de Seattle. Parce que la victoire beaucoup moins convaincante contre les Saints avait été suivie de la triste défaite à Indianapolis… Et que là, pour la première fois, on peut songer à se dérouiller un petit peu pour danser sur le Packer Rock Anthem. Ou pas.


Fourth Down : Random Takes.

  • Il y a de quoi être inquiet pour les Patriots. Sérieusement. Sont un peu ‘soft’, ont du mal à conclure les matchs… Et ne tomberont pas toutes les semaines sur des pitres comme Mark Sanchez. Mais Casa en parlera mieux que moi en fin d’article.


  • La nuit des morts vivants tombe un peu plus tôt que d’habitude cette année… En effet, grâce à la fabuleuse défense de Buffalo, Chris Johnson, le coureur des Titans, a sorti son plus gros match de la saison, avec notamment un TD de plus de 80 yards, ce qui lui en donne quatre en carrière dans le domaine, record NFL paraît-il…


  • Nuit des morts vivants toujours : Joe Flacco, 21/43, 147 yards, 1 TD, 2 INT, 1 fumble qui n’a pas été perdu. Quand je pense que ce type espère un contrat à plus de 15 millions la saison à la fin de l’année… Pas de chance pour les Ravens, il n’y aura pas beaucoup d’excellents quarterbacks à se présenter à la prochaine draft, en avril…


  • Welcome back, Terrell Suggs. Maintenant, tu peux recommencer à nous divertir en disant n’importe quoi.


  • N’importe quoi comme Ahmad Bradshaw, tiens, qui trouve sans doute intelligent de se prendre la tête avec l’ami Tom Coughlin… Tsss… Dernière saison chez Big Blue ?


  • Chère Samantha, Christian Ponder est un loser. Il est petit et ne sait pas lancer correctement un ballon. D’ailleurs, il vient de lancer encore deux interceptions ce dimanche, ce qui lui en donne 6 sur les trois derniers matchs. Et je fais mieux la cuisine que lui. Si tu reviens, j’annule tout.


  • And more reasons to fire everybody on the Chargers’ staff : quelqu’un a vu Robert Meachem ou Michael Floyd faire la moitié du quart de ce que produit Vincent Jackson en ce moment ? Non ? Bon, ben… Voilà… Bien entendu, V-Jax est un vrai connard invivable, qui boit trop, tout ça… Mais quand il reste à peu près dans sa ligne, ça nous donne des matchs comme celui de dimanche, qui aurait presque mérité d’être emporté par les Bucs.


  • Avant que tout le monde ne crie au loup, la dernière action du match à Tampa n’était pas un touchdown valable, period. Mike Williams se fait certes pousser hors du terrain avant d’y revenir pour capter la passe de Josh Freeman, mais cette poussette est autorisée explicitement par le règlement puisque le QB avait quitté sa poche. Donc, quand Williams revient sur le terrain, il est inéligible, épicétou. Habitués de la théorie du complot qui affirmez que tout dans le règlement de la NFL est fait pour protéger les attaquants méchants et cons au détriment des gentils et intelligents défenseurs, vous pouvez maintenant arrêter de chialer. Voilà une règle qui sert les intérêts de la défense, non ?




  • En attendant, c’était un bon petit match, avec un peu de suspense, un dernier drive qui te tient en haleine, tout ça. Loin d’être parfait au point de vue technique, mais bon… On est des esthètes jouisseurs, pas des techniciens frigides, bordel ! Et en parlant d’esthétisme, tiens, les Bucs avaient eu la bonne idée de sortir les uniformes des années 70 en blanc et orange, avec la tête de Gérard Philippe sur le côté (ouais, enfin, celui de Fanfan La Tulipe, parce qu’il est moins frais qu’à l’époque). Et donc… Damn, at least the cheerleaders looked good !



  • Puisqu’on évoquait les Chargers juste avant, il paraît que la Ligue enquête sur la possibilité de l’utilisation d’un adhésif sur les gants des joueurs de San Diego. Apparemment, les Broncos avaient amené un paquet de solvant lundi dernier…


  • Trent Richardson a été cantonné sur le banc en fin de match des Browns contre les Colts pour insuffisance de performance ? Ils vont faire quoi, la prochaine fois, mettre tous les joueurs d’attaque sur le banc en même temps ?


  • Ah, juste en passant, tiens… Vous ne croyez pas qu’on pourrait avoir une controverse pour le poste de QB autour des Titans ? Jake Locker a parfois montré quelques bonnes choses, mais Matt Hasselbeck semble donner les meilleures chances aux Titans de gagner un match ou deux de plus cette saison, et, qui sait, d’aller chercher un record de 8-8 qui pourrait être suffisant, allez savoir, dans une AFC désespérément moyenne… Your call, Mike Munchak…

  • Début de semaine merdique, match du lundi à pleurer... Vivement samedi, il y aura enfin du football à la télé...


RUNNING ITEMS

Your Rookie Quarterbacks Update

Robert Griffin 3, la revanche. Le phénomène continue. Même si les Redskins ont un record négatif à l’issue de cette journée, tiens. Comme je n’avais pas grand-chose de bien intéressant à faire ce dimanche sur les coups de 19 heures, j’ai mis la télé avec le match de Griffin dans le New Jersey. Et je n’ai rien vu à même de me faire changer d’avis. Beaucoup de promesses, certes, mais dans un cadre trop restrictif pour hurler au génie. Et avec de gros risques quant à la conservation de son intégrité physique. Quarterback rookie de la saison, sans problème, voire même dans la course au titre de MVP (vous avez des noms de candidats à soumettre ? Moi, pratiquement pas… Aaron Rodgers, bien entendu… JJ Watt, évidemment… And then what ?).

Au-delà de ça ? On reste encore et toujours dans le même registre : zone read, pistol offense, schémas un peu bizarres parfois avec un receveur en protection du QB qui fait ressembler ça à une demi-base d’option, etc... Beaucoup de recours au jeu de course (avec Alfred Morris, le meilleur rapport qualité prix de la Ligue au poste de coureur cette saison), et même si on voit quelques passes intéressantes, la majorité reste du basique. Limiter les erreurs, voilà le plan de jeu. Bon, ça n’a pas fonctionné dans le New Jersey, puisque les Redskins ont perdu à peu près autant de ballons sur la fin de match que sur tout le reste de la saison. Et que la ligne offensive n’était pas au niveau face à un pass rush des Giants retrouvé depuis quelques semaines. 3 sacks, et quelques pressions supplémentaires. Une interception, deux fumbles dont un perdu… Assez loin de la philosophie de Shanny, donc…


Andrew Luck, le nouveau Tim Tebow ? Je ne sais pas, moi, quand je vois une ligne de stats avec 2 TD au sol et rien par les airs, avec tout juste un peu plus de 50% de passes complétées, je pense à Collin Klein, ou à Kordell Stewart… Ou à Tim Tebow… En attendant, avec 3 victoires pour sa première saison professionnelle, Andrew Luck a déjà égalé la marque postée par Peyton Manning pour sa première saison.


Ryan Tannehill a pu passer un weekend tranquille avec Lauren. Ce qui fait de lui un homme qui a passé un meilleur weekend que moi.


Brandon Weeden n’est déjà pas exceptionnel dans ses décisions, si ses receveurs viennent lui pourrir la vie… Il n’est pas là d’en sortir… Après les exploits de Greg Little, c’est maintenant son receveur émergeant Josh Gordon (qui ne s’appelle pas Gibson, donc…) qui se met à abandonner un ballon de TD en chemin. Pauvre Weeden. Pour une fois qu’il sort une performance relativement acceptable (et même franchement pas mal compte tenu de l’état comateux avancé de l’attaque des Brownies, qui viennent de changer de propriétaire et ont viré Mike Holmgren de son poste de président sans que ça leur permette de marquer des points) avec 2TD sans interception et un peu moins de 250 yards en l’air (mais toujours à moins de 6 yards par passe tentée, ce qui montre bien l’énorme problème d’asthme de l’attaque)… Pauvre Weeden…


Russell Wilson est rattrapé un peu plus chaque semaine par ses limitations physiques. A la moulinette de la défense des Niners, il sort une performance calamiteuse (9/23, 122 yards, une interception et deux sacks). Une performance atroce dans un match atroce pour ceux qui aiment le football moderne. On ne devrait pas attendre longtemps avant d’entendre le douzième homme de Seattle chanter le nom de Matt Flynn (c’est vous dire…).


Amazing Passing Numbers

Pour espérer battre le record de yards en saison, 5476 yards par Drew Brees l'an passé, il faut lancer une moyenne de 342,25 yards par match. Pour le moment dans le concours, nous trouvons le seul et unique Drew Brees, avec 349.5 yards par match, ce qui le met sur une tendance à 5592 sur la saison.

Et surtout, Drew Brees bénéficie aussi de plays comme ça :





Sack Me I’m Famous

J’emploie à dessein le concept de ‘pires’ et de ‘meilleures’ lignes offensives uniquement dans une catégorie statistique : les sacks. Parce que la passe est l’avenir du football.

Rappelons à toute fin utile que l’an passé, ce sont les Rams qui ont dominé le bazar avec 55 sacks encaissés, alors que la ligne des Bills n’a laissé passer que 23 sacks sur Fitzy, ce qui ne l’a pas empêché de lancer un paquet d’interceptions…

Les deux pires lignes offensives sont :

Les Cardinals sont sur le point de démolir tous les records. Avec 7 sacks de plus contre les Vikings dimanche, ils en cumulent 35 sur l’année, ce qui les projetterait vers une saison à 80.

Chez les Packers, ça va un peu mieux. Mais c’est pas encore Byzance… Avec 26 sacks en 7 matchs, Aaron Rodgers pourrait se faire mettre au sol 59 fois cette année.

Les deux meilleures lignes offensives sont :

Les Giants ont encaissé un sack contre les Redskins et en sont donc à 6 sur la saison. Soit une perspective à 14.

Les Texans sont rejoints par les Bills à la deuxième place, avec 8 sacks encaissés. Soit en perspective de 18 sur la saison.


A Player I Liked : Eli Manning, QB, New York Giants


Captain Comeback ? You bet… Eli (qui n’est jamais Eli-te contre les Redskins, on dirait) vient tout juste de nous gratifier de son vingt deuxième comeback en carrière. Et quand on le fait au Superbowl, on peut bien le faire pour un match ordinaire contre Washington.

Un match commencé de manière médiocre, comme Eli nous en sort parfois. Avec deux interceptions et pas grand-chose de positif qui se passait. Et puis, boum, voilà qu’Eli envoie Victor Cruz danser la salsa dans l’endzone adverse (non sans l’aide des safeties des Skins, sur ce coup bien absents).

Eli fait partie des très rares QBs du monde moderne qui peut régulièrement sortir ce genre de performances improbables. C’est ce qui fait toute sa valeur. Plus que les chiffres, en tout cas.



Pitre Of The Week : Chad Henne, QB, Jacksonville Jaguars.

9/20. 71 yards. Soit 3.5 yards par passe tentée. Incapable de bouger le ballon. Même capable de balancer hors du terrain une passe de 4th down non loin du milieu de terrain. Avant la mi-temps. Sur le drive qui s’ensuit, les Raiders parviennent à inscrire trois points. Chad Henne… j’avais oublié à quel point il pouvait être… être… être Chad Henne, tiens…

Faut dire que bon, il n’est pas non plus aidé par ses partenaires, qui sont absolument à pleurer. De rire, pour ma part. Cette franchise, c’est du grand n’importe quoi. Period.




The Rush To April’s Draft :

Jacksonville vient de frapper un grand coup. Directement contre un adversaire direct, Oakland, qui a trouvé le moyen de les pousser jusqu’en prolongation, toutefois. Kansas City se maintient à sa deuxième place potentielle sans jouer, ce qui est toujours une bonne chose. Cleveland, bien aidé par l’adresse de ses receveurs, demeure en embuscade, et prêt à s’emparer de la tête du classement au moindre faux pas de ses adversaires. Carolina revient bien également. Oakland, malgré sa contre-performance contre Jax n’est pas encore éliminé de la course.


Le classement :
Jacksonville (1-5)
Kansas City (1-5)
Cleveland (1-6)
Carolina Panthers (1-5)
Oakland Raiders (2-4)

Stay tuned.


THE MIAMI DOLPHINS ARE A GREAT REASON TO :
BE HAPPY/BORED/DEPRESSED
OR GO KILL YOURSELF...

Pas de match cette semaine. Une belle économie de temps et de stress pour votre serviteur... Rendez-vous la semaine prochaine, donc... Ou pas.


CASA'S CORNER



Après une semaine de réflexion, j’ai finalement décidé d’adopter définitivement le format utilisé la semaine dernière. Un article complet débriefant le match dans sa globalité tout en s’attardant sur un ou deux points particuliers, un « best of the rest » en plusieurs points dans lequel je n’exclue pas d’incorporer quelques remarques non-liées aux Patriots avant de terminer sur une conclusion similaire à ce que vous avez pu voir depuis le début de la saison. N’hésitez pas à me faire part de vos remarques ou commentaires éventuels dans la section approprié ainsi que sur Twitter. Here we go !


Oh boy.

J’écrivais samedi avant le match qu’il serait peut-être nécessaire de sonner l’alarme en cas de défaite contre les Jets. L’équipe se tenait à .500 après six rencontres, rien de bien brillant mais pas quoi déclarer l’apocalypse non plus. Le sentiment général était que ce groupe était encore un « work in progress » et deviendrait meilleur au fil des semaines.

Et soulagement, désastre évité, victoire des Patriots. De quoi être optimiste pour la suite ? Loin de là mon général.

Ce ne fut pas plus élégant que la prestation de la semaine dernière contre Seattle mais les joueurs de New England ont trouvé les ressources mentales nécessaires pour arracher la victoire en prolongations. Et c’est à peu près tout pour le côté positif des choses. Il ne faut pas se voiler la face, les joueurs en vert ont dominé la rencontre la majorité du temps et auraient du logiquement l’emporter face à une équipe qui sort de cette rencontre avec encore plus de points d’interrogation qu’au coup d’envoi.

Et il n’y a pour s’en convaincre qu’à écouter Jim Nantz, l’annonceur de CBS pour ce match, à la fin des prolongations : « And the New York Jets stand alone in first place now ». Un lapsus pour le coup très révélateur des difficultés qu’ont éprouvés les Patriots pour se défaire qu’une équipe que tout le monde pensait au fond du trou il y a deux semaines.

What the hell we were thinking ?

Les présentateurs du Dennis & Callahan Show faisait remarquer lundi matin qu’en recoupant les prédictions de l’ensemble des analystes avant ce match, on obtenait un score de 33-14 en faveur de New England.

Pensions-nous réellement que cette équipe avec ce secondary en bois serait à même d’arrêter un quarterback médiocre ? Mark Sanchez, qui est la définition même du quarterback médiocre, a pourtant eu une après-midi tranquille (328 yards, 1 TD, 1 INT), comme Kevin Kolb ou Russell Wilson avant lui, complétant 68% de ses passes et disséquant avec aisance une défense aux abois. Et ce malgré des prises de décisions parfois toujours aussi abyssales, comme sur son unique interception du jour, un lancer abominable visiblement dirigé vers Stephen Hill que Ras-I-Dowling ne s’est pas fait prier pour récupérer.

Il est aujourd’hui temps de se rendre à l’évidence. Cette équipe est à l’heure actuelle très loin de répondre aux attentes du début de saison. Dans une division extrêmement faible où Miami semble être la deuxième meilleure équipe ( ! ), remporter le titre ne devrait pas être mission impossible et c’est toute la conférence qui apparaît maintenant diminuée. Au-delà des Texans qui semblent au-dessus du lot, personne n’émerge réellement de la médiocrité ambiante et si l’équipe ne s’améliore ne serai-ce que légèrement, une apparition en finale ne paraît pas si incongrue que ça.

There is no shortage of talent…

Mais le résultat est extrêmement frustrant. Peut-être que comme le faisait remarquer Brady lundi, les fans des Patriots ont été spoliés trop longtemps par des saisons avec un nombre de victoires à deux chiffres. Surement dirons-nous même. Mais il y a dans cette équipe qui a déjà montré quelques flashs de brillance, un talent indéniable, particulièrement en attaque.

Aaron Hernandez et Rob Gronkowski, bien que freinés par les blessures, continuent de traumatiser les défenses adverses. Le jeu de course est craint pour la première fois depuis l’adolescence de Verchain et Brandon Lloyd doit normalement être la pièce qui manquait l’année dernière, le joueur à même d’étirer les défenses sur toute la longueur du terrain pour laisser à Welker l’espace dans lequel il excelle.

Tout n’est pourtant pas parfait. Certes, New England est leader de la ligue en terme de points marqués par match (31.0) mais cette escouade a parfois montré des absences fulgurantes. Brady, qui est pourtant en temps normal le capitaine du navire, montrant la voie lorsque tout va mal, est lui aussi loin d’être exempt de tout reproche. Après une performance fort moyenne la semaine dernière, il a encore connu par moments d’énormes difficultés face à une défense incapable de produire une menace constante sur la ligne offensive et privée de son meilleur joueur, Darelle Revis.

Sa feuille de stats est au final plus que convenable (26/42, 259 yards, 2 TDs) et il fut relativement efficace dans les moments décisifs de fin de rencontre mais l’histoire aurait pu être tout autre si Cromartie n’avait pas lâché une interception toute faite sur le drive de l’égalisation.

Where do we start with the secondary ?

Les corners et safetys de New England furent une nouvelle atroce. Neuf complétions de plus de 15 yards, 328 concédés dans les airs et des pénalités pour holding et illegal contact comme s’il en pleuvait. Certes, il manquait les deux titulaires au poste de safety, Steve Gregory et Patrick Chung, mais ces problèmes sont récurrents depuis 2005 et ces absences ne peuvent tout expliquer.

Et si les défenses de Bill Belichick sont traditionnellement meilleures en décembre qu’en octobre, sur le foi de l’indémodable « Fix the errors. Get better. Keep working », les déficiences semblent cette fois trop grandes pour pouvoir être corrigées à temps. Clairement, ce groupe a atteint un niveau historiquement bas, même pour leurs standards peu élevés.

Bien sur, il y a quelques positifs devant. Chandler Jones est bien parti pour devenir un sérieux candidat au titre de Defensive Rookie of the Year, Dont’a Hightower est apparemment une bonne pioche, Jermaine Cunningham renait de ses cendre après une saison sophomore calamiteuse, Vince Wilfork est toujours une masse au centre de la ligne et Rob Ninkovich a maintenant rapporté deux victoires à lui tout seul. Après avoir déjà mis à terme à la tentative de come-back des Broncos de Peyton Manning en forçant un fumble, il entrera maintenant dans les livres d’histoire pour avoir réalisé le premier « Forced Fumble Walk-Off Win » (© Moi, 2012) de l’histoire de la ligue après avoir complètement oblitéré Sanchez en prolongations.

Late execution is costing us games.

J’ai décidément l’impression d’écrire la même chose semaine après semaine. Mais comment passer sous silence ce nouvel écroulement total de l’équipe dans le quatrième quart temps ? Après avoir mené 23-13 à l’approche des dernières minutes, les Patriots ont laissé de manière inexplicable les Jets revenir dans le match. Ce qui été autrefois la force de cette équipe, terminer un adversaire au sol, est maintenant devenu une faiblesse récurrente et dramatique pour une équipe avec de « Super » ambitions. Pour reprendre les mots déjà immortels de Greg Bedard, « it used to be « Say goodnight, suckers » and now the default feeling with this team in that situation is, « They’re not going to get it done. » ».

Et les carences de la défense sont loin d’expliquer ces effondrements répétés. Depuis le début de la saison, l’attaque a par cinq fois eu l’occasion de terminer le match en obtenant une ou deux petites first down. Contre Arizona, Baltimore, Denver, Seattle et New York dimanche dernier. Et Brady&co sont maintenant 0-5 dans ces situations. Voilà peut-être la stat la plus inquiétante du début de saison en dents de scie des Patriots.

L’exécution est très certainement défaillante, l’illustration parfaite étant la connexion toujours en construction en Brady et Lloyd (5 targets en première mi-temps, 0 catch pour 1 catch et 6 yards au total contre les Jets). Mais le play-calling de Josh McDaniels est très souvent aberrant dans ces situations, le match de dimanche offrant un exemple criant.

New England récupère la balle avec trois points d’avance et 5 minutes 29 à jouer sur leur ligne des 21. Quelques first down pour forcer les Jets a bruler leurs time-outs et l’affaire est dans le sac. Au lieu de ça est arrivée la série la plus absurde de toute la carrière de Tom Brady :

  • 1&10 : Offensive Pass interference pour Bradon Lloyd.
  • 1&20 : Brady court pour sa vie après une protection de passe défaillante, se décale sur la droite et lance droit sur Antonio Cromartie qui par miracle laisse la balle lui échapper des mains.
  • 2&20 : Run en plein milieu de Ridley. 4 yards.
  • 3&16 : Passe dans l’intervalle pour Welker. Incomplete. Punt.

What the hell was that ?

Un condensé de l’ensemble des problèmes de cette attaque depuis le début de la saison.

Et puis si vous prenez cette colonne en cours, vous ne rêvez pas, les Patriots ont bien assemblé deux drives de 54 yards permettant de remporter ce match 26-23 en prolongations. Si, si, je vous jure.


Leftover thoughts

  • Il convient tout de même de signaler l’impressionnante capacité de réaction des Jets. Au bord de l’implosion après la perte de leur deux meilleurs joueurs, Revis et Holmes et deux défaites consécutives contre San Francisco et Houston, l’équipe a admirablement rebondi. Victoire convaincante contre les Colts il y a 10 jours et cette prestation solide contre les Patriots.

  • Et pendant que je complimente les Jets, autant continuer, cela n’arrive pas souvent. Je suis le premier à me moquer de Sanchez lorsqu’il fait un mauvais match mais force est de constater qu’il est difficile d’imputer les maux de cette équipe à ses pauvres performances. Il fut extrêmement solide à Houston, gardant son équipe dans le match jusqu’au bout avant d’être pratiquement parfait dans un rôle limité face aux Colts. Et ne regardez pas les statistiques, elles sont forts trompeuses. Comme souvent.


  • Something to cheer for. First succesful Gronk Spike of the season. And another one after that. Hell yeah !

  • Retour en grâce pour Stephen Gostkowski. Après avoir manqué un field-goal facile à la dernière seconde contre Arizona, le kicker s’est refait une santé en convertissant un 43-yarder pour arracher la prolongation ainsi qu’un 48-yarder donnant la victoire à New England.

  • McCourty risque encore de se faire incendier. Il est pourtant le meilleur DB de cette équipe depuis le début de la saison et retourne un kickoff 104 yards pour un TD sur son 5e retour seulement en carrière… avant d’en relâcher un dans les dernières minutes, ce qui aurait pu (du ?) couter le match à New England.

  • Way to go Shane Vereen. Après une saison rookie difficile, gâchée en plus grande partie par les blessures, le running-back drafté au second tour montre beaucoup d’envie et d’abnégation pour retrouver une place dans la rotation. Et le travail commence à payer. Un touchdown déjà dans un rôle limité et quelques apparitions dans le no-huddle. Encourageant.

Closing words

J’aurai très bien pu résumer l’intégralité de ma colonne comme ceci :

This just in : We suck.

Alors je sais, il est toujours temps de ressortir le proverbial « une victoire est une victoire ». Et je n’aime pas râler parce que je sais combien il est difficile de gagner dans une ligue où le mot « parité » n’a jamais été aussi pertinent. Mais je commence sérieusement à ne plus avoir envie de déplorer constamment les mêmes erreurs.

Perdez un match par 40 points en ayant été nul jusqu’au bout à la limite, ce sera quelque chose de nouveau. Comme je disais à Verchain l’autre jour, il faudrait peut-être que je devienne supporter des Browns. Ca m’évitera d’être dans un état proche de la dépression clinique à chaque défaite.

Cette équipe est très, très loin du compte. Si Houston se présentait demain en face de ces Patriots là, le résultat serait encore plus embarrassant que la défaite de Baltimore ce week-end. Et pas de chance, c’est justement le match que votre serviteur a choisi pour se rendre à Foxborough cette année. Au rythme où ça va, je vais peut-être demander à me faire rembourser moi…

Allez, à la prochaine. Et n’oubliez pas de venir me consoler sur Twitter, @Rabbit_IYH.




NEXT WEEK (ON TV)

Le planning atroce de NFL Network commence / se poursuit (rayez la mention inutile) ce jeudi avec un splendide Buccaneers at Vikings.

Dimanche, avec le changement d’heure tout ça ce qui va foutre le bordel dans mon emploi du temps, je regarderai mes Dolphins chez les Suckazzz (connus en dehors du monde libre sous le nom de ‘Jets’). Redskins at Steelers et Falcons at Eagles complètent la liste des matchs auxquels on peut donner un coup d’œil dans ces matchs de début d’après midi.

Giants at Cowboys sera le match phare du milieu d’après midi. Mmmmh… Bof, quoi…

Saints at Broncos pour le SNF. Mwouais… 1000 yards par la passe ? Chiche ?

Et enfin, Monday Night Atrocity : Harbaugh West se déplace à Phoenix pour affronter les Cardinals. J’espère qu’il y aura du baseball, tiens, les World Series, pour qu’on en soit dispensés, de ce truc…



CHEERLEADERS











C'est tout pour aujourd'hui. Et c'est peut-être tout pour un moment. Alors...






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