VERCHAIN'S
TAKES : WEEK FOUR
Une
bien meilleure semaine pour le petit parieur que je suis, sur la
journée de dimanche. Je ne dois qu’à Detroit et Billy Cundiff de
ne pas faire un perfect. Lundi, c'était autre chose. Donc, tant
qu’on y est, on modifie un tout petit peu la formule, sans changer
grand-chose dans le fond. Les Takes auront désormais le format en
quatre downs, les trois premiers seront des affirmations arbitraires,
souvent outrancières, à la Verchain en somme et le dernier
ramassera tout le reste… Vous retrouverez également Casa en fin
d’épisode, s’il a su se remettre de la fin de match ébouriffante
de ses Patriots.
N’oubliez
pas que si vous avez des suggestions, des questions, envie de
participer, besoin de joindre Verchain pour lui filer rencart si
vous êtes grande, blonde ou Kate Upton, le mail du blog ne dort
jamais : verchaininc@gmail.com.
Comme j'ai un peu de
place en début d'article chaque semaine avant de vous coller les
scores (oui, ceci pour les deux ou trois qui téléchargent l'article
pour le lire aux toilettes), j'en profite pour ajouter un truc
supplémentaire : le Verchain's Crush de la semaine. Oui,
Verchain tombe amoureux toutes les trois minutes de filles
outrageusement photoshopées. Cette semaine, les Verchain's Takes
vous sont donc présentées par : Debbie Sath.
SCORES
STATS
STANDINGS
VERCHAIN'S
TAKES
1st
Down : The J-E-T-S’ Season Is O-V-E-R !!!
Vous
savez tous à quel point j’aime Rex Ryan… Au moins, je lui
reconnais une certaine lucidité. ‘Nous nous sommes fait botter le
cul’. Voilà la déclaration de Footie Rexy à l’issue du match
de dimanche. Comme l’action de bottage de cul implique
l’utilisation d’un pied, je ne peux que lui faire confiance sur
ce coup, non ?
Ah,
les Jets. Cette formidable raison d’être mort de rire… Voilà
qu’un peu partout dans la presse, et même dans les commentaires en
direct du match, on entend parler de la nécessité de filer les clés
du camion d’une attaque à peu près aussi dégueulasse que celle
des Raiders à Tim Jesus He Knows Me Tebow. GIGALOL, non ?
J’adore, j’attendais ce moment depuis tellement longtemps…
Des
Niners revanchards (rendez-vous compte, Harbaugh West n’était même
pas la personne la plus détestée de Verchain sur le terrain) et
bien déterminés à ne pas se laisser marcher dessus par une équipe
moyenne ont dominé tout simplement les Jets. 145 petits yards
laissés en attaque aux Ryan Boys, et quatre pertes de ballon en
route. Le tout sans être spectaculaires eux-mêmes (mais bon, c’est
pas si comme l’équipe de la Baie était un truc agréable à voir
évoluer ces derniers temps).
On
a tout eu… Merveilleux. Mark Taco QB Sanchez (qui vient d’emménager
avec Eva Longoria, comme quoi ce type a vraiment des goûts
douteux) : 49.2% de complétions. Une interception, un fumble…
2.9 yards de moyenne par play offensif. Grotesque. Mais tellement
beau à voir.
And
here comes the Savior : Tebow : deux courses pour pas un
yard, une passe tentée et complétée, sa première de la saison,
juste pour que le type qui la réceptionne… La laisse tomber,
fumble, balle aux Niners… Et blessure du tight end par la même
occasion. Exquis.
Et,
en plus de l’ampleur, la manière dont les Niners ont ridiculisé
Big Talk était à mourir de rire. Bienvenue chez toi, Colin
Kaepernick. L’ex-QB de Nevada aura rappelé de mauvais souvenirs
aux fans de Boise State, en jouant des courses en option pour un
total de 50 yards et un TD au sol… Tiens, ce n’est pas ça que
Sparano amenait sur le tapis pour faire jouer Tebow ?
Sérieusement, c’était à se pisser dessus.
Héhé,
Sexy Rexy s'est lancé dans une belle séquence de Jeopardy, aussi.
'Mark Sanchez is the answer'. The question is : 'Who stinks more
than two thousand tons of shit ?'
Après
avoir perdu Darelle Revis pour la saison la semaine dernière, New
Jersey a maintenant perdu Santonio Holmes. Deux joueurs à chevilles
gonflées, à grande gueule et petite cervelle, mais sans doute deux
des meilleurs de leur playmakers, qui ne sont pas bien nombreux. Fin
de saison. Et si Rexy venait à se faire virer en janvier , la fête
serait complète.
2nd
Down : Minnesota ? Really ?
Detroit
a de gros problèmes de couverture d’équipes spéciales. Pour la
deuxième semaine d’affilée, les Lions viennent d’encaisser deux
TD sur des retours de kickoff/punt. Se tirer ainsi des balles dans le
pied, ça n’amène rien de bon…
Mais
ça nous aura au moins amené un truc : les Vikings sont à 3-1.
Eh oui. Minnesota en tête de la poule Nord de la National Football
Conference avec Da Bears. Que ceux qui y croyaient lèvent la main ?
Personne ? Oui ? Ah, madame là bas dans le fond ? OK,
ça va, vous êtes la maman de Leslie Frazier, qui a déjà bien du
souffrir dans son adolescence d’avoir un prénom de stripteaseuse,
n’en rajoutez pas.
Christian
Ponder n’est toujours pas le genre de QB que j’aimerai avoir
derrière moi si j’étais sur une ligne offensive pro (remarquez,
je n’aimerai pas non plus avoir Steevy Boulay, hein…), mais au
moins il laisse une chance à son équipe, simplement en ne perdant
pas le ballon. Pas une interception lancée en 4 matchs cette saison.
Juste ce qu’il faut pour complémenter une attaque qui repose
d’abord et avant tout sur les mollets de Adrian All Day Peterson.
Caretaker.
La
grosse différence avec la saison dernière, c’est que la défense,
et notamment le front seven (oui, j’en reviens toujours là, mais
ils permettent aux clowns de la secondary de ne pas être exposés),
avec Jared Allen et Chad Greenway en premiers violons, s’est
salement améliorée. Fini le temps où Minny se laissait remonter,
dépasser et écrabouiller au score.
C’est
une formule minimaliste, personne n’en disconviendra :
priorité au jeu au sol, efficacité des équipes spéciales (le
kicker Blair Walsh n’a manqué qu’un seul coup de pied cette
saison), défense resserrée. C’est une formule qui a déjà marché
par le passé. Du côté d’une équipe qu’ils ont battu il y a
deux semaines. Ahem…
3rd
Down : Green Bay, a near-Lambeau-screwjob.
Mais
qu’ont donc fait les Packers aux arbitres ? Parce que bon, on
aurait cru voir des intérimaires en maillot zébré, ce dimanche,
dans le Wisconsin. Entre l’interférence offensive de Marques
Colston, à peu près aussi brutale que celle de Golden Tate la
semaine passée, non sifflée sur le TD du receveur numéro 1 des
Saints (son premier de l’année, tiens), le fumble de Darren
Sproles en retour de kickoff annulé pour une raison qui m’échappe
encore, une réception accordée à Jimmy Graham qui n’existait
pas… Je croyais qu’on en avait fini avec notre série Adventures
in Officiating… Eh bien non. Damn !
Bon,
ça m’ennuie un peu car les Saints me sont sympathiques, au fond
(et que Drew Brees n’a pas lancé d’interception, cette semaine,
ce qui nous change du début de saison), et j’ai donc un peu plus
de mal à m’enflammer dans les grandes largeurs que la semaine
passée… Et puis, Green Bay a gagné, tout de même, parce qu’Aaron
Rodgers sait exploiter les défenses merdiques (et celle des Bears),
parce que la ligne offensive s’est un tout petit peu sorti les
doigts du fondement (no sacks allowed), parce que… Parce que.
4th
Down : Random Takes :
- Hey, Billy Cundiff peut finalement gagner un match ! Bon, OK, il aurait bien pu le faire perdre à ses Redskins, ce match, en manquant trois field goals pendant la partie. Heureusement pour lui et son banquier, il a réussi celui qui compte, celui qui donne la victoire à son équipe.
- Peyton est toujours Peyton. Entouré d’un peu moins de joueurs de qualité en attaque que du bon vieux temps du Superbowl des Colts, il est toujours en mesure de démolir une défense adverse, même si les routes de ses receveurs ont évolué vers des designs recherchant moins souvent la profondeur. Quoique Peyton continue d’exploiter la route en fade de ses TE (TD, Dreesen). 338 yards en 38 passes tentées et 30 complétées, une journée tranquille à la maison, en somme…
- Blaine Gabbert est toujours Blaine Gabbert. Un pitre, en somme. J’aurai presque de la peine à le voir à la ramasse dans sa poche, incapable de prendre une décision contre une défense qui n’était pas au complet et qui a pris près de 35 points de moyenne cette saison. On a vraiment l’impression de voir un lapin pris dans les phares, par moments. Il est là, il est terrorisé, et le gros monsieur qui ne porte pas le même maillot que lui vient le coller par terre. Six fois que c’est arrivé, cette fois. Cépakool, lol. Remarquez, en défense, ce n'est pas toujours top non plus. Woops...
- Philadelphia a un peu de classe. Et pas seulement à cause de Dehlia. Les Eagles ont retiré le numéro 20 de la liste des numéros disponibles pour les maillots des joueurs, en l’honneur de Brian Dawkins, légendaire safety de Philly. Qui n’a donc rien gagné pour son équipe, mais bon…
- Ils retireront peut être un jour le numéro de LeSean McCoy, tiens... Parce que mine de rien, Andy Reid a peut-être trouvé comment limiter les pertes de balle de Mike Vick (qui n'a donc pas lancé d'interception ce dimanche) : en filant le ballon au coureur des Eagles, qui s'en sort avec un peu usuel total de 23 courses.
- Matt Cassel, direction Pole Emploi, mon grand. One year and a half wonder, en fait. Hormis 2008 où le système des Pats lui a permis d’assurer en l’absence de Tom Brady, et 2010 qui était l’année qui m’avait fait dire qu’il était le retour du proverbial QB remplaçant qui s’affirme quand on lui donne enfin sa chance (see : Schaub, Matt, or Hasselbeck, Matt… Donc, je me disais qu’un QB remplaçant prénommé Matt, ça ne pouvait que réussir, non ? See : Moore, Matt. Wait, what ?). Eh bien, non, en fait… Trois interceptions, un fumble… Ne vous laissez pas embrouiller par ses deux TD, ils sont tombés contre les remplaçants des porteurs d’eau des Chargers.
- Et Romeo Crennel nous la joue Docteur Feelgood. Crennel nous racontera donc qu’il conserve toute sa confiance à Cassel, qui a selon son coach bien bougé le ballon en deuxième mi-temps, quand son équipe tentait de revenir… Romeo Oh Romeo, finalement, si Matt Cassel n’avait pas joué depuis le lycée avant 2008, il y avait peut-être une raison, non ?
- A San Diego, on a trouvé comment lutter contre les fumbles alakon de Ryan Matthews. C’est maintenant Jackie Battle qui joue le rôle du RB quand il ne faut pas perdre le ballon, notamment devant la ligne. Mike Tolbert, tu leur manques !
- Danse, Cam Newton, danse. Ridicule en perspective, le petit pas de danse de Newton après son TD à la course. Ou comment un petit peu de boasting inutile vient de lui exploser à la tronche. Fumble qui rend le ballon aux Falcons, qui aboutissent, grâce à une couverture foireuse des Panthers qui ont triplé Julio Jones et oublié Roddy White, au field goal de Matt Bryant pour la gagne. Et Newton qui se fait entasser dans le sol par John Abraham sur la toute dernière action du match, ça met un beau point final au truc…
- Et c’est à cause de ce genre de conneries qu’on se fait virer, Jerry Angelo. Z’avez vu Greg Olsen à Carolina ? Always loved the player. The U, baby !
- Michael Turner is alive. Premier match à plus de 100 yards pour le rondouillard coureur des Falcons. Fait du bien au moral.
- Chris Johnson is alive aussi. Enfin, statistiquement, au moins, lui aussi à plus de 100 yards… Contre des Texans qui le regardaient benoîtement courir. Pas besoin de forcer… Reste plus qu’à marquer des points, remarque. Parce que (et je crois que je n’ai jamais écrit ça), si j’étais fan des Titans (et pas que de leurs cheerleaders), je serai inquiet de voir Jake Locker absent très longtemps. Hasselbeck m’a semblé bien rouillé, pour le coup…
- Ils m’ont l’air tellement faciles, ces Texans, que ç’en est désespérant. L’impression qu’ils n’ont pas croisé grand monde, encore. Sans doute ça. Ou alors leur défense est vraiment là pour de vrai, cette fois. En attendant, JJ Watt, dont Verchain vous disait énormément de bien dans son article sur la draft 2010 (Badgers, Jump Around!), est leader dans le domaine des sacks avec 7,5.
- Et hop, un nouveau clou dans la légende de Tony Romo... 5 interceptions, way to go. Depuis 1997, les Cowboys ont remporté exactement la moitié de leurs matchs discutés. Fais quelque chose, Jerry !
RUNNING
ITEMS
Quick
Rookie QB update.
Comme
annoncé la semaine passée, je vais économiser votre temps et le
mien, et mettre un terme au suivi des QB rookies de la saison. Ce ne
seront désormais que quelques petites remarques rapides sur les
joueurs que j’ai pu voir cette semaine.
Andrew
Luck n’a pas perdu cette semaine, mais il n’a pas joué,
donc…
Robert
Griffin continue son petit bonhomme de chemin, lançant le
ballon, courant avec, se prenant des tackles monstrueux et continuant
pourtant à se relever. Je ne suis toujours pas fan, mais je dois
bien reconnaître qu’il a fait parler son talent (qui reste
cantonné à une attaque universitaire de base, ce qui pourrait
compliquer la donne pour les Redskins d’ici une semaine ou deux…)
sur le dernier drive des hommes du Teflon Coach. 4 sur 4, pour 45
yards, plus une course de 16 yards, le tout en lisant correctement la
pression et en cherchant les routes courtes de ses receveurs. Pas de
quoi impressionner un amateur du jeu vertical comme moi, puisque ce
drive a plus reposé sur de l’instinct que sur la qualité du bras
(et un bon playcalling offensif), mais suffisant pour établir, si
besoin était, définitivement Griffin comme le phénomène offensif
de ce début de saison.
Un
autre phénomène à Washington, c'est ce Benny Hill Moment de
dimanche :
Ryan
Tannehill… Fait l’objet d’un suivi personnalisé un peu
plus bas dans l’article. Plus bas, c’est le bon concept pour le
résumer, ce garçon…
Brandon
Weeden fait du Brandon Weeden, à la maison comme à
l’extérieur. Peu aidé par son receveur Greg Little (TWSS) qui
laisse tomber un ballon qui aurait pu faire très mal à Harbaugh
East, Weeden a été très moyen, une nouvelle fois. Même quand il
montre quelques signes encourageants, il a toujours la Dafuk Decision
derrière qui vient gâcher tout le reste. Alors qu’on venait de
lui donner une dernière opportunité (merci à la pénalité de
Freddy Kruger – correction : Paul Kruger – pour brutalité
inutile sur 4th and 10), il balance, après avoir regardé si sa
femme, sa mère, la voisine et la cousine du chien de la voisine
étaient bien dans les tribunes, une passe Merderado vers l’endzone,
hors de portée de quiconque n’est pas un clone de Megatron (le
vrai, pas celui de Detroit). Bah, après tout, ça venait après
quatre passes incomplètes consécutives, donc, bon… On peut
toujours secouer la tête de dépit.
La
vengeance divine s’est abattue sur les Seahawks ce dimanche.
Z’avaient qu’à pas bénéficier des conneries à répétition
des intérimaires lundi dernier. Non mais. Russell Wilson
vient donc de nous sortir un match à trois interceptions. Avec moins
de 6 yards par passe sur la saison, Wilson ne m’impressionne
définitivement pas.
Amazing
Passing Numbers.
Pour
espérer battre le record de yards en saison, 5476 yards par Drew
Brees l'an passé, il faut lancer une moyenne de 342,25 yards par
match. Pour le moment dans le concours, nous trouvons :
- Personne, même si Drew Brees est revenu à sa place, la première, en termes de yards, il n'est pas dans le même rythme que la saison passée pour le moment.
Ces
foutues attaques universitaires auxquelles nous sommes exposés
depuis le débarquement de Cam Newton dans la Ligue ne font rien de
bon pour les stats des passeurs traditionnels en tant que groupe.
Entre Carolina ou Washington, et dans une moindre mesure Miami, et
sans compter sur les traditionnels QB pitresques qui font baisser le
niveau de l’ensemble (qu’on le laisse pas lancer le ballon ou qui
sont trop mauvais pour le lancer correctement, n’est-ce pas Alex
Smith et Mark Sanchez…), il y a un paquet de monde qui semble avoir
laissé tomber le jeu vertical.
Il
faut dire qu’il est extrêmement complexe de jouer vraiment dans la
verticalité. Il faut un QB capable de lire et de réagir autrement
qu’en se mettant à courir (combien sont-ils ? 5 ou 6…), des
receveurs qui non seulement savent respecter une route mais aussi
improviser en symbiose avec la façon de lire de leur QB (là aussi,
5 ou 6 et pas forcément dans les mêmes équipes que les 5-6 QB
capables de le faire), et la volonté d’attaquer les défenses
adverses par les airs. J’ai souvent mal à mon football, en voyant
les matchs de cette saison…
Sack
Me I’m Famous.
J’emploie
à dessein le concept de ‘pires’ et de ‘meilleures’ lignes
offensives uniquement dans une catégorie statistique : les
sacks. Parce que la passe est l’avenir du football.
Rappelons
à toute fin utile que l’an passé, ce sont les Rams qui ont dominé
le bazar avec 55 sacks encaissés, alors que la ligne des Bills n’a
laissé passer que 23 sacks sur Fitzy, ce qui ne l’a pas empêché
de lancer un paquet d’interceptions…
Les
deux pires lignes offensives sont :
- 16 sacks pour les Packers, qui n'ont pas laissé Aaron se faire coucher ce dimanche, et sont donc sur une tendance à 64 sacks.
- Les Cardinals et les Rams viennent ensuite avec 14 sacks encaissés, soit une tendance à 56.
Les
deux meilleures lignes offensives sont :
- Les Bills, en sont maintenant à 3 sacks encaissés, soit en tendance 12.
- Exactement la même marque pour les Texans.
Pitre
of the Week : Ramses Barden, WR, New York Giants.
Ou
comment ruiner la possibilité d’une belle petite victoire à
l’extérieur (enfin, pas si belle que ça, puisque nous n’avons
toutefois pas assisté à une rencontre d’anthologie, elle aurait
donc été plutôt petite, finalement, la victoire qui n’existe
pas…) en faisant n’importe quoi.
Ramses
Barden, un nouveau membre de la Verchain Funky Names All Star
Team, essaie de gagner quelques yards pour son équipe en
attrapant une passe d’Eli Manning en toute fin de rencontre, alors
que son équipe est relativement bien positionnée pour tenter le
field goal qui crucifiera les Eagles. Sur une première action, il
abuse Rogers-Cromartie qui fait une petite faute, immédiatement
flaguée par les zèbres. C’est de là que vient la bonne position
mentionnée plus haut (oui, je sais, la levrette, on gagne deux
centimètres, tout ça, c’est bon, je faisais ces plaisanteries là
quand j’avais quatorze ans).
Mais
Ramses en veut toujours plus (et le playcalling de Kevin Gilbride
n’est pas exceptionnel du tout, surprise…). Eli retourne donc à
la passe, et Ramses prend une route en go le long de la ligne. Sauf
que, contrairement au coup d’avant, c’est cette fois Nnamdi
Asomugha qui est dans les parages. Et on ne la lui fait pas, à
Nnamdi. Le corner emmène son receveur comme il le veut, il le prend
à l’intérieur en le collant de près, l’empêchant de faire
autre chose que de courir tout droit, et de devoir lui passer
au-dessus s’il veut s’emparer du ballon. Et Ramses s’empare de
tout sauf du ballon. Une bonne vieille prise du sommeil à
l’ancienne, que n’aurait pas reniée n’importe quelle superstar
de chez Vince McMahon… Offensive Pass Interference, reculez de 10
yards, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas vingt mille
francs. Lawrence Tynes tente, deux fois (good call, icing the kicker,
Andy). Comme un vulgaire Dan Carpenter, il manque, deux fois.
Ballgame.
Ramses,
tu es un pitre.
A
player I liked : Greg Zuerlein, PK, St Louis Rams
Greg
The Leg, welcome to the NFL. Passer d’une fac dont je n’avais
jamais entendu parler et qui s’appelle Missouri Western State à la
lumière des matchs de la NFL, il faut le faire. Et le gamin le fait
sans trembler. Le gamin, aka Legatron, en est à 12 réussites sur 12
cette saison, et a par deux fois battu le record des Rams du plus
long field goal réussi, avec 58 puis 60 yards. Take this,
Seattle !!!
GIF
of the Week :
Trick
play of the week, plutôt. Le call couillu de la semaine est celui de
Jeff Fisher. Juste avant la fin du deuxième quart-temps de la
rencontre de ses Rams contre les Seahawks, Fisher a envoyé un
message à son équipe. On tente le coup, et il envoie donc un double
challenge à son effectif : vous allez marquer, et la défense
va nous porter derrière. Si on se loupe, ça veut dire qu’il a
confiance dans la capacité de ses unités à reprendre le dessus sur
des Seahawks qui ont bien mérité de se faire tromper de la sorte
après la mascarade de lundi dernier (et tes excuses, Golden Tate ?).
Fake field goal, donc. Et TD du punter Johnny Hekker !
The
Rush To April’s Draft :
Quelle
dure réalité que celle des Saints. Alors que les hommes de Drew
Brees font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas gagner de places au
classement, c’est plus fort qu’eux, il faut bien qu’ils se
reprennent à un moment ou à un autre. Bref, les Saints sont bien
classés un peu par hasard, contrairement à nos deux leaders du
moment, les Browns et les Jaguars, qui se sont fait une forme d’art
de jouer de la façon dont ils le font pour se retrouver en tête de
notre classement. Oakland tente cependant magnifiquement de les
imiter ces derniers temps. Kansas City fait ce qu’il peut pour
garder le rythme, mais le match de la semaine passée à New Orleans
risque de leur coûter un peu cher dans le futur.
Le
classement :
- Cleveland (0-4)
- Jacksonville (1-3)
- Oakland (0-4)
- New Orleans (0-4)
- Kansas City (1-3)
Stay
tuned.
THE
MIAMI DOLPHINS ARE A GREAT REASON TO :
BE
HAPPY/BORED/DEPRESSED OR GO KILL YOURSELF...
Et
ça continue, dites moi… Deuxième semaine de suite avec une bien
belle défaite en prolongation, cette fois au University of Phoenix
Stadium… Un match globalement maîtrisé par Miami, et qui s’achève
une nouvelle fois sur un résultat défavorable. Ça finit toujours
par craquer au mauvais moment, cette équipe des Dolphins. On pourra
saluer Kevin Kolb et sa faculté à prendre des risques, mais sur le
dernier drive du quatrième quart-temps, après un bon début (deux
sacks de suite), Miami s’est un peu décomposée. Et quand la
défense semblait retrouver un peu de contenance, en forçant trois
incomplétions, Kolb finissait par trouver Andre Roberts dans
l’endzone pour ramener les Cards au bord de l’égalisation. Fait
chier, tiens. Et aucune chance de voir Jay Feely foirer son PAT…
Certes,
mener de 13 points à la mi-temps n’est en aucun cas une assurance
tous risques, et on a connu des renversements bien plus
impressionnants que ça par le passé, mais là…
Deuxième
défaite d’affilée, tiens… Et on retrouve toujours les Usual
Suspects, dans ce
genre d’affaire, dites donc…
Player
of the Week :
Cameron Wake,
Defensive End.
Tu
parles d’un réveil, tiens. Wake, le meilleur sack artist des
Dolphins de la saison passée, a été quasiment transparent cette
saison, dans son nouveau rôle (l’original) de defensive end. Huit
foutus sacks au total pour les Dolphins, dont 4.5 pour Wake. Enfin un
peu de positif, dedjeu !
Positives :
Miami
s’est presque trouvé une défense. Certains joueurs ont su élever
leur niveau de jeu au bon moment, et notamment Sean
Smith (2 picks)
qui aura fort bien contenu Larry Fitgerald, le limitant à un seul
catch sur la première mi-temps. J’ai déjà parlé de Wake, et je
soulignerai également, tant que nous y sommes, la belle performance
d’ensemble contre le jeu de course, qui n’est certes pas une des
forces des Cardinals, limités à 3 yards par course. Dans l’absolu,
4.2 ypp pour les Cards, c’est plutôt la marque d’une belle
efficience. Seulement, voilà, comme souvent, ça craque quand ça ne
devrait pas, notamment sur quatrième tentative à quelques secondes
de la fin. Boum, touchdown de l’égalisation pour Kolb…
Brian
Hartline s’est
sacrément réveillé depuis deux semaines. Avec 253 yards en
réception, il établit un nouveau record de la franchise de Floride.
Un
superbe TD de 80 yards pour couronner le tout…
Le
mari de Lauren
Tannehill a
alterné le bon et le Ryannesque. Le bon ? Avoir battu le record
de yards pour un passeur rookie des Dolphins qui appartenait à ma
légende personnelle Dan Marino. Fait chier, tiens… Bon, il est
encore loin de tous les autres, ça rassure.
Jorvorskie
Lane est
officiellement ma nouvelle idole dans cette équipe. Un touchdown de
gros, une réception pour convertir une transformation à deux
points, que du bonheur.
Negatives :
Keyzer
Söze est toujours là ! Dan
Fuckin’ Moron Carpenter
nous a encore manqué un field goal. Dans le temps réglementaire,
cette fois. Le match aurait bien été plié. On en était alors à
13-0… Un vieux souvenir…
On
n'a pas le même maillot, mais on a la même... Oh, forget it...
Le
mari de Lauren Tannehill a fait du Ryan T. Period. Deux
interceptions, et un fumble alakon qui rend une position relativement
favorable à Kevin Kolb et compagnie, sur les quarante yards des
Cardinals, recouvert par une vieille connaissance de la maison orange
and aqua, Vonnie Holliday. Début du drive de l’égalisation des
locaux. En prolongation, Ryan T se fait sacker mais balance quand
même le ballon. Picked off, Kerry Rhodes. Nous sommes sur les 47
yards de Miami. Trois minutes trente plus tard, game over. Field
goal, Jay Feely. Et encore, une interception supplémentaire a été
effacée plus tôt dans le match après revue vidéo…
Si
Ryan T a été capable de faire du bon et du moins bon, c’est comme
souvent en fonction de la performance de sa ligne offensive.
Les cinq de devant ont foiré leur match. Le plan de jeu des
Cardinals consistait à empêcher Miami de développer son jeu de
course, et Reggie Bush and Co ont été effectivement bien limités,
afin de forcer Ryan T à lancer le ballon pour tenter de les battre.
Belle réussite, puisque Ryan T établit son record en carrière.
Mais belle réussite, en effet, puisque c’est de Ryan T que sont
venues les pertes de balle qui ont entraîné les 10 derniers points
des hommes de Ken Wisenhunt… Bref, une ligne offensive une nouvelle
fois loin du top niveau, qui laisse filtrer 4 sacks. Not good.
Sinon,
Oncle Fétide est content. Il a appelé son petit temps
mort avant que Feely ne nous exécute… Donc, tout va bien.
Et
quand on voit les cheerleaders des Cardinals, on est heureux d’aimer
les Dolphins. Uniformes verts ou pas. Non mais.
CASA'S
CORNER
Yeah,
right...
Il
reste 10 minutes à jouer dans le troisième quart-temps et les Bills
viennent de conclure un drive éclair par une passe de Fitzpatrick
pour Donals Jones, remontant le terrain pour 68 yards, bien aidé par
l’apathie de la défense de New England. Bills 21 – 14 Patriots.
Et la saison des hommes de Belichick avait soudain l’air de tourner
à la catastrophe.
Et
puis bam.
45
points (45 f#cking points !) plus tard, total inégalé en une
mi-temps depuis 1972 et un match entre les Oilers et les Bengals, et
après une démonstration offensive remarquable, les Patriots sont de
retour à un record supérieur .500 et semblent avoir véritablement
lancer leur saison.
Bill
Belichick est maintenant 8e
dans la liste des coach ayant le plus gagné en NFL (194 victoires),
Brady entre dans le top 10 des QBs au plus grand nombre de yards
gagnés (effaçant des tablettes… Kerry Collins) et Wes Welker est
désormais seul en tête du classement comptabilisant le plus grand
nombre de réception de l’histoire de la franchise, passant devant
Troy Brown, one of my all-time favorite Patriot, récemment intégré
au Hall of Fame de la Nouvelle Angleterre.
Some
other things you should know.
5
point stance :
[*]
Just let Brady be Brady.
Ce
tweet résume à lui tout seul ce que je pense de Mc Daniels et de sa
façon de conduire cette attaque depuis le début de la saison. Je
m’évertue à le dire depuis plus de trois semaines maintenant,
KEEP IT SIMPLE.
J’ai
l’impression de radoter mais je vais me répéter une nouvelle
fois. Oui à une attaque plus équilibrée, oui à une jeu de course
et j’ai bien conscience qu’à 35 ans il est n’est plus possible
pour Brady de lancer le ballon 35 fois par match. Mais ces
changements offensifs ne doivent pas nécessairement empiéter sur
les qualités intrinsèques du futur hall of famer.
Je
ne suis pas contre un retour sporadique du screen game et j’adhère
définitivement à la philosophie de ne pas se retrouver en shotgun
avec un empty backfield 80 snaps par match mais il n’est aucunement
nécessaire d’essayer de prouver à la terre entière qu’on est
le coordinateur le plus intelligent de la planète en mettant au
point des petits schemes tout rusés, tout mignons.
Et
je suis donc d’autant plus content de cette victoire qu’elle
semble m’avoir définitivement donnée raison. Pendant 25 minutes
dimanche, cette offense a ressemblé exactement à ce que j’avais
en tête en début de saison. Avec une emphase un petit peu plus
importante sur le jeu de couse, certes, mais en laissant Brady faire
ce qu’il sait faire le mieux, diriger une attaque pro.
Une
fois dans leur maintenant emblématique 12-personnel (2 WRs, 2 TEs et
1 RB) et avec un soupçon de no-huddle, comme ce fut le cas pour
débuter la seconde mi-temps, cette attaque peut rapidement devenir
imparable et on en a eu l’illustration dimanche après-midi.
[*]
Greg A. Bedard is the best beat writer in football. Period.
Ceux
qui commencent à être familiers avec ma colonne (anyone ?)
savent que je prends un malin plaisir à gentiment taper sur les
médias de la région de Boston. Avec raison la plupart du temps.
Ce
n’est pas pour autant que l’ensemble des journalistes couvrant
les Patriots (ou les Bruins, les Celtics et les Red Sox) soient
mauvais pour autant. Même les plus détestables – and I’m
looking at you Dan
Shaughnessy – écrivent
normalement très bien et sont plutôt divertissants à lire mais
tous, ou presque, possèdent ce petit ton un peu défaitiste et
dramtique qui est tout simplement insupportable. Et la même chose
pourrait être dite des fans, qui sont loin d’être les plus futés
du pays.
Au
milieu de ça donc, certains, dont les blogueurs d’ESPN
Boston.com, font un excellent job et sont tellement supérieurs à
la moyenne qu’il me semble approprier de vanter leurs mérites.
Mais
la palme revient cette semaine, et depuis le début de la saison au
beat writer du Boston Globe, Greg
A. Bedard, qui couvrait anciennement les Packers. Je soupçonne
très fortement Bedard de ne pas vraiment avoir d’intérêts à
voir les Patriots gagner, ou perdre, et en cela il est un petit
l’anti journaliste bostonien par excellence, toujours dans
l’analyse, la réflexion et la mesure.
Cette
semaine, Bedard avait prédit deux choses, en contraste total avec la
panique qui s’est saisie du Massachusetts
ces deux dernières semaines ; Premièrement, que Donald Thomas
serait tout à fait capable de remplacer Logan Mankins, blessé
contre Buffalo. Et que McCourty, dont tout le monde réclamait la
tête depuis la défaite contre Baltimore, montrerait à tout le
monde qu’il fut bien meilleur que ses deux interceptions lâchées
contre les Ravens ne peuvent le laisser penser et sortirait un grand
match.
Résultat
des courses McCourty a très certainement joué son meilleur match
depuis sa saison rookie, terminant avec deux interceptions et en
étant toujours très juste dans sa couverture, même si il a
bénéficié sur sa première interception d’un lancer très
approximatif de Fitzpatrick.
What
happened to offensive line ? See for yourself…
[*]
The offensive line is fine thank you, part. 256.
Logan
Mankins absent, Sebastian Vollmer toujours pas totalement à 100% et
Nate Solder cherchant encore ses marques, il y avait de quoi être
inquiet si vous êtes supporter des Patriots, et que vous ne lisez
pas Greg Bedard, avant le match contre Buffalo et sa nouvelle ligne
défensive acquise à prix d’or cet été.
Pourtant,
Tom Brady a surement passé son après-midi la plus tranquille depuis
le début de la saison, terminant le match sans sack et avec
seulement un petit QB Pressure, la ligne offensive réduisant au
minium l’impact de « Not so Super » Mario Williams et
Mark Anderson.
Et
puis, que dire de la performance en protection de course…
[*]
Run game is the blueprint for success.
Tout
d’abord, il y a les chiffres. 4 TDs au sol, 247 yards gagnés, 137
pour Brandon Bolden, l’UFA d’Ole Miss et 106 pour Stevan Ridley,
le 2nd
round pick de 2010.
Pour
la première fois depuis 1980, lorsque Verchain n’avait même pas
encore de tâches de rousseur, les Patriots terminent le match avec
plus deux coureurs à plus de 100 yards. Même Brady est rentré dans
la End Zone sur un run improvisé qui n’était même pas un QB
sneak.
Et
puis l’impression visuelle laissée par l’ensemble. Il y eut un
moment dans le troisième quart temps où il semblait qu’il était
plus facile de rentrer dans la défense de Buffalo que dans [Insert
a dirty joke here]. Les Bills étaient
manifestement trop occupés à défendre en zone pour neutraliser Tom
Brady que le milieu du terrain était bien trop souvent ouvert.
Si
une équipe passe la majorité du match en « dime »,
c’est à dire un alignement avec 6 DBs, un QB peut passer un long,
très long match si son équipe est incapable de courir. Si elle le
peut en revanche, le résultat est souvent proche de ce que l’on a
vu samedi. Une boucherie.
[*]
Huge contribution from the rookies.
Lorsque
que Bill Belichick utilisa presque l’ensemble de ses choix de draft
en défense, ce que les fans de New England lui imploraient de faire
depuis des années, je ne suis pas sur qu’il s’attendait à ce
que tous ou presque aient un impact si important, si vite.
Chandler
Jones montre de jour en jour qu’il a le potentiel pour devenir un
véritable game-changer, ajoutant un nouveau sack à sa collection
naissante. Dont’a Hightower enregistre lui aussi un sack et
complète idéalement une escouade de linebackers qui peut avoir
fière allure lorsque Brandon Spikes est dans un bon jour, comme ce
fut le cas dimanche.
Tavon
Wilson, lui, enregistre sa première interception en carrière et il
n’est pas impossible que celui qui fut considéré comme un énorme
reach lorsqu’il fut sélectionné au deuxième tour en avril,
prenne la place de titulaire de Gregory au poste de safety dans un
avenir proche. Si on ajoute son apport régulier en équipe spécial,
son bilan est déjà fortement positif.
Pour
en revenir à Jones, qui a ajouté cinq tackles, dont deux « for
loss » et deux quarterback hits à son impressionnante
performance, il pointe maintenant avec trois sacks depuis le début
de la saison. Si il n’est pas dans la course pour Defensive Rookie
of the Year à la fin de la saison, je serais furieusement déçu.
Avec
ces trois nouvelles pièces à sa disposition, Bill Belichick a
changé drastiquement l’allure de sa défense. Bien sur, il y aura
des hauts et des bas qui sont normaux dans tout processus
d’apprentissage mais le futur est en tout cas rempli de promesses.
En
attaque, la prestation de Brandon Bolden, déjà évoquée plus haut,
est également digne de retenir votre attention. 137 yards en 16
portées soit une moyenne hallucinante de 8.6 yards…
Closing
words :
Cinq
points, c’est parfois beaucoup trop court et ce fut le cas cette
semaine où beaucoup de points dans la performance de New England
auraient mérité une analyse plus poussée. Notamment la performance
une nouvelle fois aussi gigantesque que son postérieur de Vince
Wilfork, auteur d’un tip causant la première interception de Vince
Wilfork et d’un hit énorme sur Donald Jones.
Arrêtons
nous tout de même sur la performance de Brandon Spikes. Ce joueur
est bien trop irrégulier pour être considéré comme un top LB à
ce stade de sa carrière mais si par chance, il est dans un bon jour…
Le summum de sa performance fut sur l’ultime drive de Buffalo en
première mi-temps, causant un fumble sur CJ Spiller alors que les
Bills était à quelques yards de prendre sept points d’avance
supplémentaire. Sans ce play, la saison de New England aurait pu
être tout autre…
And
oh by the way, who recovered that fumble ? Yeah, that’s right,
Vince Wilfork.
That’s
it for this week.
Dimanche
prochain, Tom Brady contre Peyton Manning acte XII à Foxborough et
quelle que soit l’équipe que vous supportiez, il est impossible de
ne pas espérez que cette rencontre entre les deux duettistes ne soit
pas la dernière.
Et
comme toujours, n’oubliez pas de me contacter sur Twitter
(@Rabbit_IYH) pour me laisser un mot d’amour, une question ou un
message remplit de haine.
NEXT
WEEK (ON TV)
Jeudi,
Cardinals at Rams… Bonne nuit, les petits.
Dimanche,
à 19 heures : Eagles at Steelers. Pour ma part, je regarderai
Dolphins at Bengals, mais bon, chacun sa croix.
Dimanche
à 22 heures 15 ou 22h30 : Broncos at Patriots. Peyton contre
Pretty Boy… Upset special en perspective, si j’ai besoin de
prendre un peu de champ dans les pronos, tiens…
Le
Sunday Night Football : Chargers at Saints, un match au cours
duquel Drew Brees battra le record de matchs consécutifs avec au
moins 1 TD lancé, actuellement détenu par Johnny Unitas, contre
l’équipe qui l’a foutu dehors pour donner la place à Philip
Rivers, une merveilleuse réussite…
Monday
Night Foutage-de-gueule : Jets at Texans. Beurk. A moins que
vous ne preniez votre plaisir à voir Sanchez ridiculisé. Wait…
Oh, je serai devant mon écran…
CHEERLEADERS
C'est tout pour aujourd'hui, alors...
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