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mardi 2 octobre 2012

Verchain's Takes - Week Four




VERCHAIN'S TAKES : WEEK FOUR

Une bien meilleure semaine pour le petit parieur que je suis, sur la journée de dimanche. Je ne dois qu’à Detroit et Billy Cundiff de ne pas faire un perfect. Lundi, c'était autre chose. Donc, tant qu’on y est, on modifie un tout petit peu la formule, sans changer grand-chose dans le fond. Les Takes auront désormais le format en quatre downs, les trois premiers seront des affirmations arbitraires, souvent outrancières, à la Verchain en somme et le dernier ramassera tout le reste… Vous retrouverez également Casa en fin d’épisode, s’il a su se remettre de la fin de match ébouriffante de ses Patriots.

N’oubliez pas que si vous avez des suggestions, des questions, envie de participer, besoin de joindre Verchain pour lui filer rencart si vous êtes grande, blonde ou Kate Upton, le mail du blog ne dort jamais : verchaininc@gmail.com.

Comme j'ai un peu de place en début d'article chaque semaine avant de vous coller les scores (oui, ceci pour les deux ou trois qui téléchargent l'article pour le lire aux toilettes), j'en profite pour ajouter un truc supplémentaire : le Verchain's Crush de la semaine. Oui, Verchain tombe amoureux toutes les trois minutes de filles outrageusement photoshopées. Cette semaine, les Verchain's Takes vous sont donc présentées par : Debbie Sath.



SCORES



STATS




STANDINGS






VERCHAIN'S TAKES


1st Down : The J-E-T-S’ Season Is O-V-E-R !!!

Vous savez tous à quel point j’aime Rex Ryan… Au moins, je lui reconnais une certaine lucidité. ‘Nous nous sommes fait botter le cul’. Voilà la déclaration de Footie Rexy à l’issue du match de dimanche. Comme l’action de bottage de cul implique l’utilisation d’un pied, je ne peux que lui faire confiance sur ce coup, non ?

Ah, les Jets. Cette formidable raison d’être mort de rire… Voilà qu’un peu partout dans la presse, et même dans les commentaires en direct du match, on entend parler de la nécessité de filer les clés du camion d’une attaque à peu près aussi dégueulasse que celle des Raiders à Tim Jesus He Knows Me Tebow. GIGALOL, non ? J’adore, j’attendais ce moment depuis tellement longtemps…

Des Niners revanchards (rendez-vous compte, Harbaugh West n’était même pas la personne la plus détestée de Verchain sur le terrain) et bien déterminés à ne pas se laisser marcher dessus par une équipe moyenne ont dominé tout simplement les Jets. 145 petits yards laissés en attaque aux Ryan Boys, et quatre pertes de ballon en route. Le tout sans être spectaculaires eux-mêmes (mais bon, c’est pas si comme l’équipe de la Baie était un truc agréable à voir évoluer ces derniers temps).

On a tout eu… Merveilleux. Mark Taco QB Sanchez (qui vient d’emménager avec Eva Longoria, comme quoi ce type a vraiment des goûts douteux) : 49.2% de complétions. Une interception, un fumble… 2.9 yards de moyenne par play offensif. Grotesque. Mais tellement beau à voir.



And here comes the Savior : Tebow : deux courses pour pas un yard, une passe tentée et complétée, sa première de la saison, juste pour que le type qui la réceptionne… La laisse tomber, fumble, balle aux Niners… Et blessure du tight end par la même occasion. Exquis.

Et, en plus de l’ampleur, la manière dont les Niners ont ridiculisé Big Talk était à mourir de rire. Bienvenue chez toi, Colin Kaepernick. L’ex-QB de Nevada aura rappelé de mauvais souvenirs aux fans de Boise State, en jouant des courses en option pour un total de 50 yards et un TD au sol… Tiens, ce n’est pas ça que Sparano amenait sur le tapis pour faire jouer Tebow ? Sérieusement, c’était à se pisser dessus.

Héhé, Sexy Rexy s'est lancé dans une belle séquence de Jeopardy, aussi. 'Mark Sanchez is the answer'. The question is : 'Who stinks more than two thousand tons of shit ?'

Après avoir perdu Darelle Revis pour la saison la semaine dernière, New Jersey a maintenant perdu Santonio Holmes. Deux joueurs à chevilles gonflées, à grande gueule et petite cervelle, mais sans doute deux des meilleurs de leur playmakers, qui ne sont pas bien nombreux. Fin de saison. Et si Rexy venait à se faire virer en janvier , la fête serait complète.


2nd Down : Minnesota ? Really ?

Detroit a de gros problèmes de couverture d’équipes spéciales. Pour la deuxième semaine d’affilée, les Lions viennent d’encaisser deux TD sur des retours de kickoff/punt. Se tirer ainsi des balles dans le pied, ça n’amène rien de bon…





Mais ça nous aura au moins amené un truc : les Vikings sont à 3-1. Eh oui. Minnesota en tête de la poule Nord de la National Football Conference avec Da Bears. Que ceux qui y croyaient lèvent la main ? Personne ? Oui ? Ah, madame là bas dans le fond ? OK, ça va, vous êtes la maman de Leslie Frazier, qui a déjà bien du souffrir dans son adolescence d’avoir un prénom de stripteaseuse, n’en rajoutez pas.

Christian Ponder n’est toujours pas le genre de QB que j’aimerai avoir derrière moi si j’étais sur une ligne offensive pro (remarquez, je n’aimerai pas non plus avoir Steevy Boulay, hein…), mais au moins il laisse une chance à son équipe, simplement en ne perdant pas le ballon. Pas une interception lancée en 4 matchs cette saison. Juste ce qu’il faut pour complémenter une attaque qui repose d’abord et avant tout sur les mollets de Adrian All Day Peterson. Caretaker.

La grosse différence avec la saison dernière, c’est que la défense, et notamment le front seven (oui, j’en reviens toujours là, mais ils permettent aux clowns de la secondary de ne pas être exposés), avec Jared Allen et Chad Greenway en premiers violons, s’est salement améliorée. Fini le temps où Minny se laissait remonter, dépasser et écrabouiller au score.

C’est une formule minimaliste, personne n’en disconviendra : priorité au jeu au sol, efficacité des équipes spéciales (le kicker Blair Walsh n’a manqué qu’un seul coup de pied cette saison), défense resserrée. C’est une formule qui a déjà marché par le passé. Du côté d’une équipe qu’ils ont battu il y a deux semaines. Ahem…


3rd Down : Green Bay, a near-Lambeau-screwjob.

Mais qu’ont donc fait les Packers aux arbitres ? Parce que bon, on aurait cru voir des intérimaires en maillot zébré, ce dimanche, dans le Wisconsin. Entre l’interférence offensive de Marques Colston, à peu près aussi brutale que celle de Golden Tate la semaine passée, non sifflée sur le TD du receveur numéro 1 des Saints (son premier de l’année, tiens), le fumble de Darren Sproles en retour de kickoff annulé pour une raison qui m’échappe encore, une réception accordée à Jimmy Graham qui n’existait pas… Je croyais qu’on en avait fini avec notre série Adventures in Officiating… Eh bien non. Damn !



Bon, ça m’ennuie un peu car les Saints me sont sympathiques, au fond (et que Drew Brees n’a pas lancé d’interception, cette semaine, ce qui nous change du début de saison), et j’ai donc un peu plus de mal à m’enflammer dans les grandes largeurs que la semaine passée… Et puis, Green Bay a gagné, tout de même, parce qu’Aaron Rodgers sait exploiter les défenses merdiques (et celle des Bears), parce que la ligne offensive s’est un tout petit peu sorti les doigts du fondement (no sacks allowed), parce que… Parce que.





4th Down : Random Takes :

  • Hey, Billy Cundiff peut finalement gagner un match ! Bon, OK, il aurait bien pu le faire perdre à ses Redskins, ce match, en manquant trois field goals pendant la partie. Heureusement pour lui et son banquier, il a réussi celui qui compte, celui qui donne la victoire à son équipe.


  • Peyton est toujours Peyton. Entouré d’un peu moins de joueurs de qualité en attaque que du bon vieux temps du Superbowl des Colts, il est toujours en mesure de démolir une défense adverse, même si les routes de ses receveurs ont évolué vers des designs recherchant moins souvent la profondeur. Quoique Peyton continue d’exploiter la route en fade de ses TE (TD, Dreesen). 338 yards en 38 passes tentées et 30 complétées, une journée tranquille à la maison, en somme…


  • Blaine Gabbert est toujours Blaine Gabbert. Un pitre, en somme. J’aurai presque de la peine à le voir à la ramasse dans sa poche, incapable de prendre une décision contre une défense qui n’était pas au complet et qui a pris près de 35 points de moyenne cette saison. On a vraiment l’impression de voir un lapin pris dans les phares, par moments. Il est là, il est terrorisé, et le gros monsieur qui ne porte pas le même maillot que lui vient le coller par terre. Six fois que c’est arrivé, cette fois. Cépakool, lol. Remarquez, en défense, ce n'est pas toujours top non plus. Woops...



  • Philadelphia a un peu de classe. Et pas seulement à cause de Dehlia. Les Eagles ont retiré le numéro 20 de la liste des numéros disponibles pour les maillots des joueurs, en l’honneur de Brian Dawkins, légendaire safety de Philly. Qui n’a donc rien gagné pour son équipe, mais bon…

  • Ils retireront peut être un jour le numéro de LeSean McCoy, tiens... Parce que mine de rien, Andy Reid a peut-être trouvé comment limiter les pertes de balle de Mike Vick (qui n'a donc pas lancé d'interception ce dimanche) : en filant le ballon au coureur des Eagles, qui s'en sort avec un peu usuel total de 23 courses.


  • Matt Cassel, direction Pole Emploi, mon grand. One year and a half wonder, en fait. Hormis 2008 où le système des Pats lui a permis d’assurer en l’absence de Tom Brady, et 2010 qui était l’année qui m’avait fait dire qu’il était le retour du proverbial QB remplaçant qui s’affirme quand on lui donne enfin sa chance (see : Schaub, Matt, or Hasselbeck, Matt… Donc, je me disais qu’un QB remplaçant prénommé Matt, ça ne pouvait que réussir, non ? See : Moore, Matt. Wait, what ?). Eh bien, non, en fait… Trois interceptions, un fumble… Ne vous laissez pas embrouiller par ses deux TD, ils sont tombés contre les remplaçants des porteurs d’eau des Chargers.


  • Et Romeo Crennel nous la joue Docteur Feelgood. Crennel nous racontera donc qu’il conserve toute sa confiance à Cassel, qui a selon son coach bien bougé le ballon en deuxième mi-temps, quand son équipe tentait de revenir… Romeo Oh Romeo, finalement, si Matt Cassel n’avait pas joué depuis le lycée avant 2008, il y avait peut-être une raison, non ?


  • A San Diego, on a trouvé comment lutter contre les fumbles alakon de Ryan Matthews. C’est maintenant Jackie Battle qui joue le rôle du RB quand il ne faut pas perdre le ballon, notamment devant la ligne. Mike Tolbert, tu leur manques !


  • Danse, Cam Newton, danse. Ridicule en perspective, le petit pas de danse de Newton après son TD à la course. Ou comment un petit peu de boasting inutile vient de lui exploser à la tronche. Fumble qui rend le ballon aux Falcons, qui aboutissent, grâce à une couverture foireuse des Panthers qui ont triplé Julio Jones et oublié Roddy White, au field goal de Matt Bryant pour la gagne. Et Newton qui se fait entasser dans le sol par John Abraham sur la toute dernière action du match, ça met un beau point final au truc…




  • Et c’est à cause de ce genre de conneries qu’on se fait virer, Jerry Angelo. Z’avez vu Greg Olsen à Carolina ? Always loved the player. The U, baby !


  • Michael Turner is alive. Premier match à plus de 100 yards pour le rondouillard coureur des Falcons. Fait du bien au moral.


  • Chris Johnson is alive aussi. Enfin, statistiquement, au moins, lui aussi à plus de 100 yards… Contre des Texans qui le regardaient benoîtement courir. Pas besoin de forcer… Reste plus qu’à marquer des points, remarque. Parce que (et je crois que je n’ai jamais écrit ça), si j’étais fan des Titans (et pas que de leurs cheerleaders), je serai inquiet de voir Jake Locker absent très longtemps. Hasselbeck m’a semblé bien rouillé, pour le coup…


  • Ils m’ont l’air tellement faciles, ces Texans, que ç’en est désespérant. L’impression qu’ils n’ont pas croisé grand monde, encore. Sans doute ça. Ou alors leur défense est vraiment là pour de vrai, cette fois. En attendant, JJ Watt, dont Verchain vous disait énormément de bien dans son article sur la draft 2010 (Badgers, Jump Around!), est leader dans le domaine des sacks avec 7,5.

  • Et hop, un nouveau clou dans la légende de Tony Romo... 5 interceptions, way to go. Depuis 1997, les Cowboys ont remporté exactement la moitié de leurs matchs discutés. Fais quelque chose, Jerry !
RUNNING ITEMS


Quick Rookie QB update.

Comme annoncé la semaine passée, je vais économiser votre temps et le mien, et mettre un terme au suivi des QB rookies de la saison. Ce ne seront désormais que quelques petites remarques rapides sur les joueurs que j’ai pu voir cette semaine.

Andrew Luck n’a pas perdu cette semaine, mais il n’a pas joué, donc…

Robert Griffin continue son petit bonhomme de chemin, lançant le ballon, courant avec, se prenant des tackles monstrueux et continuant pourtant à se relever. Je ne suis toujours pas fan, mais je dois bien reconnaître qu’il a fait parler son talent (qui reste cantonné à une attaque universitaire de base, ce qui pourrait compliquer la donne pour les Redskins d’ici une semaine ou deux…) sur le dernier drive des hommes du Teflon Coach. 4 sur 4, pour 45 yards, plus une course de 16 yards, le tout en lisant correctement la pression et en cherchant les routes courtes de ses receveurs. Pas de quoi impressionner un amateur du jeu vertical comme moi, puisque ce drive a plus reposé sur de l’instinct que sur la qualité du bras (et un bon playcalling offensif), mais suffisant pour établir, si besoin était, définitivement Griffin comme le phénomène offensif de ce début de saison.

Un autre phénomène à Washington, c'est ce Benny Hill Moment de dimanche :




Ryan Tannehill… Fait l’objet d’un suivi personnalisé un peu plus bas dans l’article. Plus bas, c’est le bon concept pour le résumer, ce garçon…

Brandon Weeden fait du Brandon Weeden, à la maison comme à l’extérieur. Peu aidé par son receveur Greg Little (TWSS) qui laisse tomber un ballon qui aurait pu faire très mal à Harbaugh East, Weeden a été très moyen, une nouvelle fois. Même quand il montre quelques signes encourageants, il a toujours la Dafuk Decision derrière qui vient gâcher tout le reste. Alors qu’on venait de lui donner une dernière opportunité (merci à la pénalité de Freddy Kruger – correction : Paul Kruger – pour brutalité inutile sur 4th and 10), il balance, après avoir regardé si sa femme, sa mère, la voisine et la cousine du chien de la voisine étaient bien dans les tribunes, une passe Merderado vers l’endzone, hors de portée de quiconque n’est pas un clone de Megatron (le vrai, pas celui de Detroit). Bah, après tout, ça venait après quatre passes incomplètes consécutives, donc, bon… On peut toujours secouer la tête de dépit.

La vengeance divine s’est abattue sur les Seahawks ce dimanche. Z’avaient qu’à pas bénéficier des conneries à répétition des intérimaires lundi dernier. Non mais. Russell Wilson vient donc de nous sortir un match à trois interceptions. Avec moins de 6 yards par passe sur la saison, Wilson ne m’impressionne définitivement pas.

Amazing Passing Numbers.

Pour espérer battre le record de yards en saison, 5476 yards par Drew Brees l'an passé, il faut lancer une moyenne de 342,25 yards par match. Pour le moment dans le concours, nous trouvons :

  • Personne, même si Drew Brees est revenu à sa place, la première, en termes de yards, il n'est pas dans le même rythme que la saison passée pour le moment.

Ces foutues attaques universitaires auxquelles nous sommes exposés depuis le débarquement de Cam Newton dans la Ligue ne font rien de bon pour les stats des passeurs traditionnels en tant que groupe. Entre Carolina ou Washington, et dans une moindre mesure Miami, et sans compter sur les traditionnels QB pitresques qui font baisser le niveau de l’ensemble (qu’on le laisse pas lancer le ballon ou qui sont trop mauvais pour le lancer correctement, n’est-ce pas Alex Smith et Mark Sanchez…), il y a un paquet de monde qui semble avoir laissé tomber le jeu vertical.

Il faut dire qu’il est extrêmement complexe de jouer vraiment dans la verticalité. Il faut un QB capable de lire et de réagir autrement qu’en se mettant à courir (combien sont-ils ? 5 ou 6…), des receveurs qui non seulement savent respecter une route mais aussi improviser en symbiose avec la façon de lire de leur QB (là aussi, 5 ou 6 et pas forcément dans les mêmes équipes que les 5-6 QB capables de le faire), et la volonté d’attaquer les défenses adverses par les airs. J’ai souvent mal à mon football, en voyant les matchs de cette saison…


Sack Me I’m Famous.

J’emploie à dessein le concept de ‘pires’ et de ‘meilleures’ lignes offensives uniquement dans une catégorie statistique : les sacks. Parce que la passe est l’avenir du football.

Rappelons à toute fin utile que l’an passé, ce sont les Rams qui ont dominé le bazar avec 55 sacks encaissés, alors que la ligne des Bills n’a laissé passer que 23 sacks sur Fitzy, ce qui ne l’a pas empêché de lancer un paquet d’interceptions…

Les deux pires lignes offensives sont :

  • 16 sacks pour les Packers, qui n'ont pas laissé Aaron se faire coucher ce dimanche, et sont donc sur une tendance à 64 sacks.
  • Les Cardinals et les Rams viennent ensuite avec 14 sacks encaissés, soit une tendance à 56.

Les deux meilleures lignes offensives sont :

  • Les Bills, en sont maintenant à 3 sacks encaissés, soit en tendance 12.
  • Exactement la même marque pour les Texans.


Pitre of the Week : Ramses Barden, WR, New York Giants.

Ou comment ruiner la possibilité d’une belle petite victoire à l’extérieur (enfin, pas si belle que ça, puisque nous n’avons toutefois pas assisté à une rencontre d’anthologie, elle aurait donc été plutôt petite, finalement, la victoire qui n’existe pas…) en faisant n’importe quoi.

Ramses Barden, un nouveau membre de la Verchain Funky Names All Star Team, essaie de gagner quelques yards pour son équipe en attrapant une passe d’Eli Manning en toute fin de rencontre, alors que son équipe est relativement bien positionnée pour tenter le field goal qui crucifiera les Eagles. Sur une première action, il abuse Rogers-Cromartie qui fait une petite faute, immédiatement flaguée par les zèbres. C’est de là que vient la bonne position mentionnée plus haut (oui, je sais, la levrette, on gagne deux centimètres, tout ça, c’est bon, je faisais ces plaisanteries là quand j’avais quatorze ans).

Mais Ramses en veut toujours plus (et le playcalling de Kevin Gilbride n’est pas exceptionnel du tout, surprise…). Eli retourne donc à la passe, et Ramses prend une route en go le long de la ligne. Sauf que, contrairement au coup d’avant, c’est cette fois Nnamdi Asomugha qui est dans les parages. Et on ne la lui fait pas, à Nnamdi. Le corner emmène son receveur comme il le veut, il le prend à l’intérieur en le collant de près, l’empêchant de faire autre chose que de courir tout droit, et de devoir lui passer au-dessus s’il veut s’emparer du ballon. Et Ramses s’empare de tout sauf du ballon. Une bonne vieille prise du sommeil à l’ancienne, que n’aurait pas reniée n’importe quelle superstar de chez Vince McMahon… Offensive Pass Interference, reculez de 10 yards, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas vingt mille francs. Lawrence Tynes tente, deux fois (good call, icing the kicker, Andy). Comme un vulgaire Dan Carpenter, il manque, deux fois. Ballgame.

Ramses, tu es un pitre.



A player I liked : Greg Zuerlein, PK, St Louis Rams



Greg The Leg, welcome to the NFL. Passer d’une fac dont je n’avais jamais entendu parler et qui s’appelle Missouri Western State à la lumière des matchs de la NFL, il faut le faire. Et le gamin le fait sans trembler. Le gamin, aka Legatron, en est à 12 réussites sur 12 cette saison, et a par deux fois battu le record des Rams du plus long field goal réussi, avec 58 puis 60 yards. Take this, Seattle !!!

GIF of the Week :

Trick play of the week, plutôt. Le call couillu de la semaine est celui de Jeff Fisher. Juste avant la fin du deuxième quart-temps de la rencontre de ses Rams contre les Seahawks, Fisher a envoyé un message à son équipe. On tente le coup, et il envoie donc un double challenge à son effectif : vous allez marquer, et la défense va nous porter derrière. Si on se loupe, ça veut dire qu’il a confiance dans la capacité de ses unités à reprendre le dessus sur des Seahawks qui ont bien mérité de se faire tromper de la sorte après la mascarade de lundi dernier (et tes excuses, Golden Tate ?). Fake field goal, donc. Et TD du punter Johnny Hekker !



The Rush To April’s Draft :

Quelle dure réalité que celle des Saints. Alors que les hommes de Drew Brees font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas gagner de places au classement, c’est plus fort qu’eux, il faut bien qu’ils se reprennent à un moment ou à un autre. Bref, les Saints sont bien classés un peu par hasard, contrairement à nos deux leaders du moment, les Browns et les Jaguars, qui se sont fait une forme d’art de jouer de la façon dont ils le font pour se retrouver en tête de notre classement. Oakland tente cependant magnifiquement de les imiter ces derniers temps. Kansas City fait ce qu’il peut pour garder le rythme, mais le match de la semaine passée à New Orleans risque de leur coûter un peu cher dans le futur.

Le classement :
  1. Cleveland (0-4)
  2. Jacksonville (1-3)
  3. Oakland (0-4)
  4. New Orleans (0-4)
  5. Kansas City (1-3)
Stay tuned.


THE MIAMI DOLPHINS ARE A GREAT REASON TO :
BE HAPPY/BORED/DEPRESSED OR GO KILL YOURSELF...

Et ça continue, dites moi… Deuxième semaine de suite avec une bien belle défaite en prolongation, cette fois au University of Phoenix Stadium… Un match globalement maîtrisé par Miami, et qui s’achève une nouvelle fois sur un résultat défavorable. Ça finit toujours par craquer au mauvais moment, cette équipe des Dolphins. On pourra saluer Kevin Kolb et sa faculté à prendre des risques, mais sur le dernier drive du quatrième quart-temps, après un bon début (deux sacks de suite), Miami s’est un peu décomposée. Et quand la défense semblait retrouver un peu de contenance, en forçant trois incomplétions, Kolb finissait par trouver Andre Roberts dans l’endzone pour ramener les Cards au bord de l’égalisation. Fait chier, tiens. Et aucune chance de voir Jay Feely foirer son PAT…

Certes, mener de 13 points à la mi-temps n’est en aucun cas une assurance tous risques, et on a connu des renversements bien plus impressionnants que ça par le passé, mais là…

Deuxième défaite d’affilée, tiens… Et on retrouve toujours les Usual Suspects, dans ce genre d’affaire, dites donc…



Player of the Week : Cameron Wake, Defensive End.

Tu parles d’un réveil, tiens. Wake, le meilleur sack artist des Dolphins de la saison passée, a été quasiment transparent cette saison, dans son nouveau rôle (l’original) de defensive end. Huit foutus sacks au total pour les Dolphins, dont 4.5 pour Wake. Enfin un peu de positif, dedjeu !



Positives :

Miami s’est presque trouvé une défense. Certains joueurs ont su élever leur niveau de jeu au bon moment, et notamment Sean Smith (2 picks) qui aura fort bien contenu Larry Fitgerald, le limitant à un seul catch sur la première mi-temps. J’ai déjà parlé de Wake, et je soulignerai également, tant que nous y sommes, la belle performance d’ensemble contre le jeu de course, qui n’est certes pas une des forces des Cardinals, limités à 3 yards par course. Dans l’absolu, 4.2 ypp pour les Cards, c’est plutôt la marque d’une belle efficience. Seulement, voilà, comme souvent, ça craque quand ça ne devrait pas, notamment sur quatrième tentative à quelques secondes de la fin. Boum, touchdown de l’égalisation pour Kolb…

Brian Hartline s’est sacrément réveillé depuis deux semaines. Avec 253 yards en réception, il établit un nouveau record de la franchise de Floride. Un superbe TD de 80 yards pour couronner le tout…



Le mari de Lauren Tannehill a alterné le bon et le Ryannesque. Le bon ? Avoir battu le record de yards pour un passeur rookie des Dolphins qui appartenait à ma légende personnelle Dan Marino. Fait chier, tiens… Bon, il est encore loin de tous les autres, ça rassure.

Jorvorskie Lane est officiellement ma nouvelle idole dans cette équipe. Un touchdown de gros, une réception pour convertir une transformation à deux points, que du bonheur.



Negatives :

Keyzer Söze est toujours là ! Dan Fuckin’ Moron Carpenter nous a encore manqué un field goal. Dans le temps réglementaire, cette fois. Le match aurait bien été plié. On en était alors à 13-0… Un vieux souvenir…


On n'a pas le même maillot, mais on a la même... Oh, forget it...

Le mari de Lauren Tannehill a fait du Ryan T. Period. Deux interceptions, et un fumble alakon qui rend une position relativement favorable à Kevin Kolb et compagnie, sur les quarante yards des Cardinals, recouvert par une vieille connaissance de la maison orange and aqua, Vonnie Holliday. Début du drive de l’égalisation des locaux. En prolongation, Ryan T se fait sacker mais balance quand même le ballon. Picked off, Kerry Rhodes. Nous sommes sur les 47 yards de Miami. Trois minutes trente plus tard, game over. Field goal, Jay Feely. Et encore, une interception supplémentaire a été effacée plus tôt dans le match après revue vidéo…



Si Ryan T a été capable de faire du bon et du moins bon, c’est comme souvent en fonction de la performance de sa ligne offensive. Les cinq de devant ont foiré leur match. Le plan de jeu des Cardinals consistait à empêcher Miami de développer son jeu de course, et Reggie Bush and Co ont été effectivement bien limités, afin de forcer Ryan T à lancer le ballon pour tenter de les battre. Belle réussite, puisque Ryan T établit son record en carrière. Mais belle réussite, en effet, puisque c’est de Ryan T que sont venues les pertes de balle qui ont entraîné les 10 derniers points des hommes de Ken Wisenhunt… Bref, une ligne offensive une nouvelle fois loin du top niveau, qui laisse filtrer 4 sacks. Not good.

Sinon, Oncle Fétide est content. Il a appelé son petit temps mort avant que Feely ne nous exécute… Donc, tout va bien.



Et quand on voit les cheerleaders des Cardinals, on est heureux d’aimer les Dolphins. Uniformes verts ou pas. Non mais.


CASA'S CORNER

Yeah, right...


Il reste 10 minutes à jouer dans le troisième quart-temps et les Bills viennent de conclure un drive éclair par une passe de Fitzpatrick pour Donals Jones, remontant le terrain pour 68 yards, bien aidé par l’apathie de la défense de New England. Bills 21 – 14 Patriots. Et la saison des hommes de Belichick avait soudain l’air de tourner à la catastrophe.

Et puis bam.

45 points (45 f#cking points !) plus tard, total inégalé en une mi-temps depuis 1972 et un match entre les Oilers et les Bengals, et après une démonstration offensive remarquable, les Patriots sont de retour à un record supérieur .500 et semblent avoir véritablement lancer leur saison.

Bill Belichick est maintenant 8e dans la liste des coach ayant le plus gagné en NFL (194 victoires), Brady entre dans le top 10 des QBs au plus grand nombre de yards gagnés (effaçant des tablettes… Kerry Collins) et Wes Welker est désormais seul en tête du classement comptabilisant le plus grand nombre de réception de l’histoire de la franchise, passant devant Troy Brown, one of my all-time favorite Patriot, récemment intégré au Hall of Fame de la Nouvelle Angleterre.

Some other things you should know.

5 point stance :

[*] Just let Brady be Brady.



Ce tweet résume à lui tout seul ce que je pense de Mc Daniels et de sa façon de conduire cette attaque depuis le début de la saison. Je m’évertue à le dire depuis plus de trois semaines maintenant, KEEP IT SIMPLE.

J’ai l’impression de radoter mais je vais me répéter une nouvelle fois. Oui à une attaque plus équilibrée, oui à une jeu de course et j’ai bien conscience qu’à 35 ans il est n’est plus possible pour Brady de lancer le ballon 35 fois par match. Mais ces changements offensifs ne doivent pas nécessairement empiéter sur les qualités intrinsèques du futur hall of famer.

Je ne suis pas contre un retour sporadique du screen game et j’adhère définitivement à la philosophie de ne pas se retrouver en shotgun avec un empty backfield 80 snaps par match mais il n’est aucunement nécessaire d’essayer de prouver à la terre entière qu’on est le coordinateur le plus intelligent de la planète en mettant au point des petits schemes tout rusés, tout mignons.

Et je suis donc d’autant plus content de cette victoire qu’elle semble m’avoir définitivement donnée raison. Pendant 25 minutes dimanche, cette offense a ressemblé exactement à ce que j’avais en tête en début de saison. Avec une emphase un petit peu plus importante sur le jeu de couse, certes, mais en laissant Brady faire ce qu’il sait faire le mieux, diriger une attaque pro.

Une fois dans leur maintenant emblématique 12-personnel (2 WRs, 2 TEs et 1 RB) et avec un soupçon de no-huddle, comme ce fut le cas pour débuter la seconde mi-temps, cette attaque peut rapidement devenir imparable et on en a eu l’illustration dimanche après-midi.

[*] Greg A. Bedard is the best beat writer in football. Period.

Ceux qui commencent à être familiers avec ma colonne (anyone ?) savent que je prends un malin plaisir à gentiment taper sur les médias de la région de Boston. Avec raison la plupart du temps.

Ce n’est pas pour autant que l’ensemble des journalistes couvrant les Patriots (ou les Bruins, les Celtics et les Red Sox) soient mauvais pour autant. Même les plus détestables – and I’m looking at you Dan Shaughnessy – écrivent normalement très bien et sont plutôt divertissants à lire mais tous, ou presque, possèdent ce petit ton un peu défaitiste et dramtique qui est tout simplement insupportable. Et la même chose pourrait être dite des fans, qui sont loin d’être les plus futés du pays.

Au milieu de ça donc, certains, dont les blogueurs d’ESPN Boston.com, font un excellent job et sont tellement supérieurs à la moyenne qu’il me semble approprier de vanter leurs mérites.

Mais la palme revient cette semaine, et depuis le début de la saison au beat writer du Boston Globe, Greg A. Bedard, qui couvrait anciennement les Packers. Je soupçonne très fortement Bedard de ne pas vraiment avoir d’intérêts à voir les Patriots gagner, ou perdre, et en cela il est un petit l’anti journaliste bostonien par excellence, toujours dans l’analyse, la réflexion et la mesure.

Cette semaine, Bedard avait prédit deux choses, en contraste total avec la panique qui s’est saisie du Massachusetts ces deux dernières semaines ; Premièrement, que Donald Thomas serait tout à fait capable de remplacer Logan Mankins, blessé contre Buffalo. Et que McCourty, dont tout le monde réclamait la tête depuis la défaite contre Baltimore, montrerait à tout le monde qu’il fut bien meilleur que ses deux interceptions lâchées contre les Ravens ne peuvent le laisser penser et sortirait un grand match.

Résultat des courses McCourty a très certainement joué son meilleur match depuis sa saison rookie, terminant avec deux interceptions et en étant toujours très juste dans sa couverture, même si il a bénéficié sur sa première interception d’un lancer très approximatif de Fitzpatrick.

What happened to offensive line ? See for yourself…

[*] The offensive line is fine thank you, part. 256.

Logan Mankins absent, Sebastian Vollmer toujours pas totalement à 100% et Nate Solder cherchant encore ses marques, il y avait de quoi être inquiet si vous êtes supporter des Patriots, et que vous ne lisez pas Greg Bedard, avant le match contre Buffalo et sa nouvelle ligne défensive acquise à prix d’or cet été.

Pourtant, Tom Brady a surement passé son après-midi la plus tranquille depuis le début de la saison, terminant le match sans sack et avec seulement un petit QB Pressure, la ligne offensive réduisant au minium l’impact de « Not so Super » Mario Williams et Mark Anderson.

Et puis, que dire de la performance en protection de course…

[*] Run game is the blueprint for success.

Tout d’abord, il y a les chiffres. 4 TDs au sol, 247 yards gagnés, 137 pour Brandon Bolden, l’UFA d’Ole Miss et 106 pour Stevan Ridley, le 2nd round pick de 2010.

Pour la première fois depuis 1980, lorsque Verchain n’avait même pas encore de tâches de rousseur, les Patriots terminent le match avec plus deux coureurs à plus de 100 yards. Même Brady est rentré dans la End Zone sur un run improvisé qui n’était même pas un QB sneak.

Et puis l’impression visuelle laissée par l’ensemble. Il y eut un moment dans le troisième quart temps où il semblait qu’il était plus facile de rentrer dans la défense de Buffalo que dans [Insert a dirty joke here]. Les Bills étaient manifestement trop occupés à défendre en zone pour neutraliser Tom Brady que le milieu du terrain était bien trop souvent ouvert.

Si une équipe passe la majorité du match en « dime », c’est à dire un alignement avec 6 DBs, un QB peut passer un long, très long match si son équipe est incapable de courir. Si elle le peut en revanche, le résultat est souvent proche de ce que l’on a vu samedi. Une boucherie.

[*] Huge contribution from the rookies.

Lorsque que Bill Belichick utilisa presque l’ensemble de ses choix de draft en défense, ce que les fans de New England lui imploraient de faire depuis des années, je ne suis pas sur qu’il s’attendait à ce que tous ou presque aient un impact si important, si vite.

Chandler Jones montre de jour en jour qu’il a le potentiel pour devenir un véritable game-changer, ajoutant un nouveau sack à sa collection naissante. Dont’a Hightower enregistre lui aussi un sack et complète idéalement une escouade de linebackers qui peut avoir fière allure lorsque Brandon Spikes est dans un bon jour, comme ce fut le cas dimanche.

Tavon Wilson, lui, enregistre sa première interception en carrière et il n’est pas impossible que celui qui fut considéré comme un énorme reach lorsqu’il fut sélectionné au deuxième tour en avril, prenne la place de titulaire de Gregory au poste de safety dans un avenir proche. Si on ajoute son apport régulier en équipe spécial, son bilan est déjà fortement positif.

Pour en revenir à Jones, qui a ajouté cinq tackles, dont deux « for loss » et deux quarterback hits à son impressionnante performance, il pointe maintenant avec trois sacks depuis le début de la saison. Si il n’est pas dans la course pour Defensive Rookie of the Year à la fin de la saison, je serais furieusement déçu.

Avec ces trois nouvelles pièces à sa disposition, Bill Belichick a changé drastiquement l’allure de sa défense. Bien sur, il y aura des hauts et des bas qui sont normaux dans tout processus d’apprentissage mais le futur est en tout cas rempli de promesses.

En attaque, la prestation de Brandon Bolden, déjà évoquée plus haut, est également digne de retenir votre attention. 137 yards en 16 portées soit une moyenne hallucinante de 8.6 yards…

Closing words :

Cinq points, c’est parfois beaucoup trop court et ce fut le cas cette semaine où beaucoup de points dans la performance de New England auraient mérité une analyse plus poussée. Notamment la performance une nouvelle fois aussi gigantesque que son postérieur de Vince Wilfork, auteur d’un tip causant la première interception de Vince Wilfork et d’un hit énorme sur Donald Jones.



Arrêtons nous tout de même sur la performance de Brandon Spikes. Ce joueur est bien trop irrégulier pour être considéré comme un top LB à ce stade de sa carrière mais si par chance, il est dans un bon jour… Le summum de sa performance fut sur l’ultime drive de Buffalo en première mi-temps, causant un fumble sur CJ Spiller alors que les Bills était à quelques yards de prendre sept points d’avance supplémentaire. Sans ce play, la saison de New England aurait pu être tout autre…

And oh by the way, who recovered that fumble ? Yeah, that’s right, Vince Wilfork.

That’s it for this week.

Dimanche prochain, Tom Brady contre Peyton Manning acte XII à Foxborough et quelle que soit l’équipe que vous supportiez, il est impossible de ne pas espérez que cette rencontre entre les deux duettistes ne soit pas la dernière.

Et comme toujours, n’oubliez pas de me contacter sur Twitter (@Rabbit_IYH) pour me laisser un mot d’amour, une question ou un message remplit de haine.




NEXT WEEK (ON TV)

Jeudi, Cardinals at Rams… Bonne nuit, les petits.

Dimanche, à 19 heures : Eagles at Steelers. Pour ma part, je regarderai Dolphins at Bengals, mais bon, chacun sa croix.

Dimanche à 22 heures 15 ou 22h30 : Broncos at Patriots. Peyton contre Pretty Boy… Upset special en perspective, si j’ai besoin de prendre un peu de champ dans les pronos, tiens…

Le Sunday Night Football : Chargers at Saints, un match au cours duquel Drew Brees battra le record de matchs consécutifs avec au moins 1 TD lancé, actuellement détenu par Johnny Unitas, contre l’équipe qui l’a foutu dehors pour donner la place à Philip Rivers, une merveilleuse réussite…

Monday Night Foutage-de-gueule : Jets at Texans. Beurk. A moins que vous ne preniez votre plaisir à voir Sanchez ridiculisé. Wait… Oh, je serai devant mon écran…

CHEERLEADERS








C'est tout pour aujourd'hui, alors... 


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