WEEK TWO
SCORES
STATS
WHAT YOU SHOULD KNOW
As I told you last week, do not read too much into week one...
So... Je vous disais la semaine passée de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que vous aviez vu lors de la première semaine... et vous ne m'avez pas écouté ? Ahem...
Atlanta, quelle équipe désespérante ! Rien ne marche en attaque, tout ça... Matt Ryan se relève d'un passage très moyen, et emmène les Dirty Birds à la victoire, bien aidé par un Tony Gonzalez qui était bon à jeter la semaine passée... Tiens, contre les Eagles, qu'on croyait suffisamment armés pour pouvoir battre n'importe qui même lorsque Vick n'était pas au top (Mike, t'aurais pas du montrer le tableau de scores pour chambrer ce public qui te huait avant de sortir du terrain suite à ta commotion, les Dieux du football t'ont puni...)...
La grosse défense des Bears est de retour ? Moi même j'y ai cru ! Bam, trente points dans les dents, maman !
Washington était apparu solide contre les Giants ? Les Skins ont eu toutes les peines du monde à se défaire au bout du match des Cardinals, avec Rex Grossman dans le rôle de Rex Grossman dans 'je lance autant d'interceptions que de TD, mais tout va bien'...
Ah, la NFC South ! Overrated ! Regardez, z'ont tous perdu, la semaine dernière ! Ouais, trois victoires, cette fois, et Carolina qui pousse Green Bay pendant une bonne partie de la rencontre...
La défense de Pittsburgh est 'foutue' ? Shutout des Seahawks. Ah, oui, c'est vrai, les Hoax ont une équipe pitoyable, c'était autre chose, la semaine passée, pour les Steelers, contre les Ravens, une si belle équipe...
Les ? Ravens ? Ah, l'équipe qui a rendu les armes quasiment sans combattre contre les Titans ?
Les Titans ? Ah, l'équipe de rigolos qui avait pris une belle démonstration de solidité contre les Jaguars, une équipe qui conserve le ballon, qui court, qui joue un peu un football à l'ancienne, tout ça...
Les Jaguars ? Vous voulez parler de l'équipe qui n'a pas existé contre les Jets (and that guy Sanchez was his very own self avec 50% de passes complétées et deux interceptions hideuses), perdant le ballon plus facilement qu'un enfant de choeur perdrait sa virginité dans un camp de vacances organisé par Georg Ratzinger ?
Heureusement qu'on peut s'appuyer sur des équipes comme Miami ou Seattle pour ne pas avoir de drôles de surprises chaque semaine...
Dans les premières semaines de compétition, la NFL n'est qu'une histoire de 'mais que va-t-il se passer aujourd'hui'. Et c'est ça qui fait tout le charme de cette Ligue, de ce sport. L'incertitude...
Seules quelques trucs sont certains, les Patriots vont marquer des points, le soleil se lèvera à l'Est, Miami perdra à domicile, et Kate Upton sera, dimanche prochain encore, la plus jolie fille du monde...
We had the best slate of early games, so far...
Quelle série de matchs de folie. Les matchs de ce dimanche à 19 heures avaient quasiment tous une intensité dramatique impressionnante, avec des comebacks fantastiques d'intensité... Bon, on ne parlera pas des Ravens maintenant, ni des Steelers qui jouaient contre des fantômes, mais...
Josh Freeman qui nous rejoue le coup du comeback kid, pour arracher la décision à Minneapolis. C'est la huitième fois en carrière que Freeman nous fait le coup du comeback au dernier quart-temps. Freeman a remporté 14 victoires en carrière pour les Bucs...
Ce match qui n'en finissait pas, comme un duel de deux boxeurs passablement sonnés qui s'échangent des beignes avec la dernière énergie entre les Bills et les Raiders (faudrait peut-être arrêter la course contre d'autres équipes que les Broncos, Oakland).
La rallye furieux des Redskins qui ne voulaient pas perdre contre les Cardinals... La monstrueuse fessée des Lions sur les Chiefs...
Heureusement, il nous restait ces bon vieux Colts orphelins pour nous divertir un peu, et faire briller un Peyton (Hillis, cette fois) au Lucas Oil Stadium...
THREE THINGS I LIKED
- That Bills' game was awesome.
Best game of the week, period. Je ne sais pas ce qu'il se passe à Buffalo, mais voir un troupeau de no-names (Stevie Johnson, David Nelson, Scott Chandler???) enquiller les TD contre une défense des Raiders qu'on aura connue plus consistante, et revenir de 18 points de retard pour l'emporter, offrant ainsi un début de saison inattendu à 2-0 pour les Bills... Wow... Sans compter que le match n'a été déclaré officiellement terminé que 10 minutes après la dernière action (une passe desperado lancée par Campbell dans l'endzone interceptée par Da'Norris Searcy (who the fuck are you talkin' about???). And that Fred Jackson guy is quietly piling up yards and points...
- Tony Romo looks like a pussy, but the guy has guts.
Les critiques ont souvent reproché à Tony Romo d'en manquer, dans le pantalon. De s'effondrer lors des moments difficiles, de coûter des matchs à son équipe... Mais là... Romo est passé par-delà la douleur pour revenir sur le terrain contre les 49ers, et mener les Cowboys à la victoire en prolongation. Plusieurs fois touché par les rushers des Niners, Romo s'est blessé aux côtes (le diagnostic posé plus tard sera celui d'une côte cassée et d'un pneumothorax, comme dans Urgences... Carter, entubez!). Compliqué, pour un QB, de lancer, d'appeler les plays, de prononcer le compte avant les mises aux jeux avec la cage thoracique en vrac... Quand Romo est retourné vers les vestiaires, laissant sa place à Jon Kitna, je me suis dit que c'était fini pour les Boys. Et Romo est allé en personne solliciter le coach Garrett pour revenir sur le terrain, contribuant au retour de Dallas, et lançant sur le premier play de la prolongation une passe énorme pour le dénommé Holley qui mène au field goal victorieux. Hey, Tony, so... you have balls, don 't you ?
- New Orleans : Back to Basics.
Une défense qui attaque l'escouade offensive adverse, avec des safeties qui passent la rencontre... dans le backfield adverse, ça, c'est fait, une des bases de la défense Superbowl des Saints. Mais ce play, sur une troisième tentative et 12, qui voit Brees lancer la bombe en direction de Devery Henderson, c'est tout simplement ça, les Saints. Et les voir retrouver ce jeu vertical qui a fait tant de dommages laisse à penser que New Orleans pourrait bien ne pas finir trop loin d'Indianapolis en février...
THREE THINGS I DIDN'T LIKE
- Almost anything about KC.
Pour une équipe qui a perdu le ballon seulement 14 fois la saison passée, les Chiefs accumulent les erreurs, l'une après l'autre, entre fumbles et interceptions affreuses lancées par un Matt Cassel qui a l'air de ne pas avoir digéré la défaite en playoffs de la saison passée aux mains des Ravens... Plus les blessures qui privent KC de trois de leurs meilleurs joueurs (Eric Berry, Tony Moeaki, et maintenant Jamal Charles, le coureur qui a une moyenne au sol de plus de 6 yards en carrière)... Les limites de Todd Haley sont exposées en plein jour, et le départ de Charlie Weis semble avoir totalement démoli l'attaque si consistante de la saison passée. La saison est déjà finie pour l'équipe du Missouri.
- Philly's O-line is the nightmare of the so-called Dream Team.
La ligne offensive des Philly fait peine à voir, et ce qui devait arriver est arrivé : welcome to the NFL, Mike Kafka ! Mike Vick qui sort sur une commotion, après avoir heurté le casque de son lineman Todd Herremans... Tsss... Déjà que ces types ne parviennent pas à protéger Vick correctement, si, en plus, ils l'envoient à l'infirmerie, c'est à désespérer du jeu de ligne...
- Dunta Robinson : moron.
Dunta Robinson est l'un des meilleurs concurrents au titre de corner le plus surpayé de la Ligue, vous le savez si vous me suivez depuis un moment. En plus, il ajoute à son placement défaillant et à une incapacité à tackler proprement une vraie, profonde, impressionnante bêtise. Dans une période où la NFL fait tout pour protéger l'intégrité physique des joueurs en limitant les charges 'au casque' de la part des défenseurs sur des receveurs n'ayant pas le ballon, Robinson s'est illustré en se la jouant James Harrison du pauvre, en mettant un bon gros coup de casque à Jeremy Maclin des Eagles, après avoir la saison dernière découpé la tête de DeSean Jackson... Pour la peine, Robinson paiera 40 000 dollars à la Ligue. Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît...
IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING
Your Weekly 'Bring Cam Newton to Canton Right Now' Update.
Et construisez une nouvelle statue pour Cam Newton ! Encore un match à 400 yards ! Santo Subito !
And what ? Encore une délirante appréciation de la performance du first overall pick. 400 yards, deux fois, dont une contre la féroce défense de Green Bay ! Et ? Deux défaites, mes amis, deux défaites... Alors, bien sur, si on regarde les fantasy points, on fera de Newton un héros moderne !
Ce que je vois, ce sont trois interceptions dont une absolument affreuse sur une passe foireuse en direction de Naanee qui atterrit dans les mains de Morgan Burnett... Ce que je vois, c'est l'incapacité de ce garçon à être décisif dans la redzone. Pas moins de cinq situations contre les Packers inabouties du fait de passes erratiques plus ou moins en direction de ses receveurs... Vince Young !
New running item : CJ : Combien pour ce yard dans la boxscore ?
Allez, comme promis, je me suis penché sur le salaire de Chris Johnson, le coureur de Tennessee, auteur d'un nouveau match médiocre ce dimanche contre les Ravens. Au bout de deux matchs, CJ a compilé un merveilleux total de 77 yards au sol et 27 yards en réceptions, soit 104 yards. Johnson reçoit un total de 13 millions de dollars sur la saison, 10 millions de bonus à la signature, et un salaire de base entièrement garanti de 3 millions. Faisons donc le calcul, inexact, de ce que coûte CJ sur une semaine de compétition : 13 000 000 / 16 = 812500 dollars la semaine. En deux semaines, CJ coûte donc 1625000 dollars. Soit un ratio par yard de 15 625 dollars.
Comme point de comparaison permanent, j'ai choisi Fred Jackson, le coureur de Buffalo. Fred a pour le moment réussi 229 yards au sol et 28 yards en réception, soit un total de 257 yards. Fred Jackson coûte à Buffalo 1 800 000 dollars, soit une moyenne à la semaine de 112500 dollars, ou encore 225000 dollars pour deux semaines, soit : 875 dollars par yard.
CJ coûte donc 17,86 fois plus que Fred Jackson. Et Buffalo est à 2-0...
New Running Item : Your Weekly 'Jay Cutler Is Going To Be Killed Someday' Update.
Pour ceux qui tiennent les comptes à la maison, Jay Cutler a encaissé son onzième sack de la saison, ce qui met le QB des Bears sur une tendance à 88 sacks dans la saison. Et encore, il aurait pu en voir beaucoup plus se matérialiser s'il n'avait eu la présence d'esprit de se débarrasser du ballon proprement en au moins trois occasions contre les Saints.
I'm getting tired of all those replays...
La nouvelle règle de la NFL qui fait que toutes les actions de TD peuvent être revues est plutôt une bonne chose... Mais voir l'arbitre se diriger vers le moniteur qui montre les replays des actions commence à m'agacer... Pourquoi revoir des TD qui ne laissent aucun doute en direct ? On atteint les limites de la vidéo, là... Sans compter que cela limite la décision des coaches quant à l'utilisation du mouchoir rouge, ce qui nous prive parfois de bons gros moment d'intensité dramatique... et de pubs bienvenues pour aller soulager une vessie oppressée par la Bud Light...
Pitre of the week
Le receveur des Jaguars Jason Hill, vous connaissez ? Moi non plus. Sauf que pendant la semaine, ce gentleman s'est permis de citer Verchain dans le texte, ou presque, en affirmant que les Jets sont une équipe 'overhyped', ce sur quoi je suis globalement d'accord... Sauf que ce monsieur Hill n'était pas dans l'effectif qui a affronté les Jets, permettant à Revis de faire le bon mot, sur le coup, se demandant qui était Jason Hill (ah, je vois que je ne suis pas le seul à ne pas le connaître) et 'I guess he got that NY Jets' flu or something'...
And, by the way, welcome to the NFL, Blaine Gabbert...
1,8 ! 1,8 ! Aurait-on atteint un nouveau record de nullité pour un QB en NFL ? Luke McCown, bienvenue dans le Derek Anderson Club ! What a mess... 6/19, 59 yards (dont 19 pour Maurice Jones-Drew), 4 interceptions lancées, un safety concédé à Muhamad Wilkerson... Et ce bon vieux Jack Del Rio de nous expliquer avant la saison que laisser partir Garrard et son contrat à 8 millions n'était qu'un choix purement sportif !!! Formidable démonstration de 'winning by losing cheap' de la part de Wayne Weaver, une nouvelle fois. Eh oui, il est souvent plus intéressant financièrement d'avoir une équipe qui perd régulièrement sans dépenser de pognon que d'avoir une équipe qui gagne dans laquelle on investit des millions !
En attendant, Blaine Gabbert a mis les pieds sur le terrain pour la première fois en pros, et a réussi 5 de ses 6 passes pour 52 yards. On verra la suite. Ou pas.
HOW DID YOUR TEAM FARE ?
Baltimore Ravens
Allez donc jeter un coup d'oeil à la review de la performance des Ravens sur le blog excellent quoiqu'écrit en trop petit de Laurent (un blog qui n'est donc pas carte vermeil friendly...), ça vaut, comme souvent, le détour (note pour mon ami Laurent : prends ça au premier degré, ça ne mérite pas plus).
Pour ma part, je n'ai pas grand chose à dire de la 'performance' de Baltimore, au-delà du fait de signaler qu'elle m'a fait perdre un peu d'argent, et m'éloigne encore de mes objectifs financiers de la saison...
Voilà une démonstration de ce qui s'appelle 'tomber à plat'. Baltimore sortait d'une semaine de rêve, en ayant proprement botté les fesses de leurs meilleurs ennemis de Pittsburgh... Tout ça pour ça... Et si le manque de sportivité du fameux fake de PAT pour transformation à deux points se trouvait derrière cette bouse que les Ravens ont posée à Nashville ? Somewhere, the football gods are certainly smiling...
Hero : Errr... Had to think for a moment... Ray Rice ?
Derrière une ligne offensive qui semblait bien différente de l'unité conquérante de la semaine passée (doit-on considérer que le meilleur joueur de la ligne est Ben Grubbs?), qui n'avait laissé une défense de Pittsburgh que certains comme Warren Sapp s'étaient empressés de considérer comme vieille, usée, fatiguée, en un mot 'done', sacker Flacco une seule fois dimanche dernier a autorisé trois sacks sur Flacco et un joli paquet de pressions, la seule arme offensive des Ravens à ne pas être enrayée m'a semblé être Ray Rice, 13 courses pour 43 yards seulement, mais 5 réceptions pour une cinquantaine de yards dont un TD de 31. C'est peu, mais il faut bien retenir quelque chose de positif, non ?
Goat : John Harbaugh.
Alors, mon garçon, ça valait la peine de s'énerver comme un gamin hyperactif qui pique sa crise, la semaine passée ? Tout ça pour ça ? Pour donner l'impression d'une équipe qui tourne Very Bad Trip 3 en direct à la télé ? Sérieusement... Les Ravens ont eu l'air complètement déboussolés en défense, la secondary se faisant souvent dominer par un Kenny Britt (qui est dans la fameuse troisième saison, celle qui fait ou défait la carrière d'un receveur) une nouvelle fois impressionnant, vu de mon écran, et un Matt Hasselbeck qui a passé un après-midi relativement tranquille, qui laisse à penser, contrairement au premier match, que ce QB n'est pas encore fini... Flacco qui nous la joue Joey Melt après avoir sorti une prestation qui m'avait impressionné contre les Steelers... Sans doute la faute à un manque de communication avec Cam Cameron ? Allez savoir, après tout, les Ravens ont trouvé le moyen de laisser filer l'horloge sur une série qui leur aurait peut-être permis de recoller au score , un delay of game à 9 yards de la ligne ? Come on, il n'y a qu'à Miami ou à Cincinnati qu'on voit ça d'habitude !
Alors, puisqu'il faut envoyer quelqu'un à la guillotine et qu'on ne peut décemment choisir un seul joueur de l'équipe tant c'est le groupe dans son ensemble qui est passé à côté, pointons le doigt sur le head coach de l'équipe qui n'a pas su remettre sa troupe, et notamment ses vétérans, devant leur responsabilité. Il croyait quoi, que le match était fini à la mi-temps ? Sans doute, au vu du troisième quart-temps totalement manqué, ce qui n'est pas une habitude chez les Ravens, qui aura vu Tennessee inscrire 10 points sans que Baltimore ne réponde. Harbaugh mesure sans doute aujourd'hui le chemin qui existe entre un bon petit coach et un grand coach. Learn, Johnny...
New England Patriots
Si quelqu'un peut arrêter l'attaque des Patriots, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais. Deuxième démonstration en moins de sept jours. Et pourtant, ce n'étaient pas les pitres des Dolphins, en face, cette fois. Tom Brady sort encore une performance monstrueuse (423 yards à 31/40, 3 TD, pas d'interception), décrochant un de ces records statistiques en forme de grand n'importe quoi, avec 940 yards à la passe en deux matchs consécutifs, il est même le premier QB à enchaîner un match à plus de 500 yards avec un match à 400 yards... Pour la dixième fois consécutive en saison régulière, les Patriots ont marqué plus de 30 points. Et ça ne cesse de m'impressionner.
Brady répartit le ballon généreusement entre tous ses receveurs (hé, MuchoStinko a même réussi une réception de 30 yards...), tout en cherchant les gros jeux dans l'axe avec sa paire de TE.
Tout n'est pas non plus rose du côté de Boston, mais les Patriots ont beaucoup d'atouts pour réussir une nouvelle saison régulière particulièrement consistante.
Heroes : Le monstre à deux têtes.
J'avais déjà été écoeuré la semaine passée par le duo fantastique Gronkowski-Hernandez, et voilà qu'ils en remettent une couche. La meilleure paire de TE de la Ligue, period. Ces deux types empêcheraient n'importe quel coordinateur défensif de dormir. Gameplanning nightmare. Hernandez est une sorte de receveur hyper costaud, pas vraiment un TE au sens du physique du joueur, et Bellichick peut le déplacer un peu partout avant le snap, et tu fais quoi, en face ? En mettant un nickel corner sur lui, il gagnera le match physiquement. Un linebacker détaché ? Sa vitesse crééra un mismatch. Pareil pour Gronk... Il est en mesure de battre en force un safety, et un LB en vitesse... Brady peut envoyer ses deux TE sur des routes en seam (route verticale depuis la position, en cherchant le catch vers l'intérieur). La seule solution peut être de les bousculer dans la limite des 5 yards, ou de mettre une grosse pression sur Brady. Mais comme la ligne offensive, même privée de Dan Koppen, tient plutôt bien la route cette saison, ça semble peine perdue...
Goat : That secondary looks scary...
A plusieurs reprises, les corners et safeties des Patriots se sont retrouvés complètement dépassés par les receveurs physiques des Chargers, Vincent Jackson et Malcolm Floyd, avec un paquet de réceptions obtenues sur la tête des défenseurs. C'est, avec un pass rush encore trop souvent défaillant, la vraie limitation des Patriots pour le moment.
San Diego Chargers
Hey, they gave some fits to those Pats. Le pire, dans tout ça, c'est que San Diego a su rester dans le match, malgré tout. Pas de quoi espérer l'emporter, notez bien, mais les Chargers ont conservé un espoir pendant un bon moment, et pas seulement après l'ouverture du score...
Et c'est plutôt encourageant pour les fans des Bolts, malgré tout. Cette défaite n'est pas une branlée manifeste, un blowout dont on peine à se relever. On parle de San Diego, là, une équipe qui a pris l'habitude de connaître des débuts de saison difficiles avant de mettre en route et d'atteindre les playoffs. Normalement. L'an passé, les Chargers partaient simplement de trop loin, de beaucoup trop loin... Là... Les espoirs demeurent bien vivants !
Hero : Norv Turner, maybe...
On pourra critiquer le manque de réussite, le manque d'exécution de la part des joueurs, et j'en parlerai juste après, mais il est une chose que je reconnais à Norv Turner : il a tout fait pour tenter de l'emporter, envoyant son équipe tenter de toucher l'endzone sur quatrième tentative. Et ça, c'est le genre de playcalling qui me plaît. Combien de coaches se contentent d'un field goal pour limiter l'écart à l'arrivée ? Un coach qui prend les trois points à chaque fois, on posera sans doute le blâme sur les défauts de l'équipe. Un coach qui tente d'y aller pour la gagne quoi qu'il arrive, on aura sans doute tendance à le critiquer... Turner n'a pas joué le coup pour se préserver personnellement. Turner a essayé de gagner le match, et, rien que pour ça, il mérite le respect.
Goats : The team, as a whole...
La grande force des Patriots, c'est de jouer un 'mistake free' football en attaque. Protéger le ballon, tout en offrant du 'spectacle' (et Dieu sait que je déteste ce terme dès lors qu'il s'agit de sport), ne serait ce que parce que l'attaque regorge de talent autour de Brady, le meilleur dans le business en l'absence du numéro 18.
Mais quand vous jouez les Patriots, vous devez à tout prix éviter que les joueurs de Bellichick aient le ballon en attaque, parce qu'ils peuvent vous coller un paquet de points dans les dents à chaque seconde. Sur ce coup, les Chargers ont juste tout fait de travers. Une désagréable impression que quelque chose allait foirer. 4 pertes de balles, dont deux interceptions lancées par Rivers (et sur l'une d'elle, la course folle de Vince Wilfork, derrière lequel tous les gros de ce monde poussaient, poussaient, poussaient pour qu'il aille s'écrouler dans l'endzone)... Et un drive de 99 yards concédé aux Pats, en dix plays, pour une issue qui semblait inéluctable... San Diego n'est pas encore au point...
Green Bay Packers
Le propre des grandes équipes, c'est de gagner les rencontres qui partent dans le mauvais sens, mais qui finissent tranquillement avec un plus un dans la colonne des victoires. And we just had that on Sunday.
Le Pack a mal démarré la rencontre, avec une escouade offensive qui a passé un bon moment à regarder la rencontre depuis le banc, tant Carolina contrôlait le ballon et empêchait Rodgers and Co de développer leur jeu. Un fumble de Cobb n'a pas arrangé l'affaire...
Mais, finalement, le talent a fini par s'exprimer, notamment en marquant 23 points de suite pour reprendre une avance plus confortable. Et les Packers l'ont emporté.
Simplement trop de talent, de ce côté là aussi du ballon. Aaron Rodgers a une nouvelle fois été presque parfait, 19/30, 308 yards, 2 TD, no pick, et sorti les big plays lorsque ça comptait, vers Jennings et Nelson, comme souvent. Donald Driver est maintenant le meilleur receveur en termes de yards de l'immense histoire des Packers avec 9666 yards, et John Kuhn a réussi le match parfait d'efficacité : 1 course, 1 yard, touchdown ! Dommage qu'on n'ait que peu entendu le 'Kuuuuuuuhn', sur ce coup...
Hero : Greg Jennings.
La ligne de stats n'est pas aussi impressionnante qu'à l'habitude, et... J'allais encore reparler de l'évaluation des performances basée sur le fantasy football... Mais je vais m'abstenir. 55 yards en 2 réceptions, dont un TD où Jennings exploite la secondary pour se retrouver seul contre le vent... Mais c'est surtout pour une action que vous n'avez peut-être pas notée que Jennings mérite le tite de Hero sur cette rencontre. Sur le TD longue distance de Nelson, Jennings met un block désintégrant sur Captain Munnerlyn (qui a un nom marrant) dont le corner des Panthers ne s'est sans doute pas encore remis. The guy got his eggs scrambled...
Goat : That passing defense sucks.
OK, sans Tramon Williams, c'est plus compliqué... Prendre 400 yards contre Brees et les Saints qui jouent catch up, pourquoi pas. Mais prendre 400 yards contre une attaque assez limitée menée par un rookie... Not so much. Bien sur, les Packers ont sorti les stops quand il le fallait, ont sacké Newton quatre fois, et enregistré trois interceptions dont deux pour Charles Woodson qui m'a paru avoir laissé sur le côté un peu de la rouille qui semblait l'empêcher d'être Charles Woodson la semaine dernière. Le Pack semble avoir du mal contre la passe out of the backfield cette année, peut-être parce que les linebackers extérieurs restent trop focalisés sur le rush du passeur adverse... Je ne sais pas encore exactement ce que c'est, mais il manque ce petit quelque chose qui rendait l'unité du coach Dom Capers tellement spéciale la saison passée. Au moins, elle tient bien le choc au sol, limitant les coureurs des Panthers à 18 yards en 11 tentatives, seul Newton parvenant à atteindre les 50 yards (53 et 1 TD) sur des scrambles.
Nouveau test la semaine prochaine contre les Bears, peut-être sans Nick Collins, sorti sur une civière pour une blessure au niveau du cou ou de la tête, et qui est resté à l'hosto pour la nuit de samedi à dimanche...
Miami Dolphins
Le Whatever Its Name Will Be The Next Time We'll Mention It Stadium sonnait le creux pour le deuxième match consécutif à la maison des Dolphins.
A la fin du match, le résultat attendu ou presque : une nouvelle défaite du Fish.
Tout ça pour entendre Tony Sparano... Sortir une nouvelle déclaration digne de Ray Domenech : 'I have no answers'. What the fuck ???? FIRE THAT GUY!!!
Hero : Daniel Thomas ? Err... We are traditionnalists, and will go with Jason Taylor on that one...
Alors, certes, Chad Henne est moins pire que ce à quoi on pensait avant que la saison ne débute (12/30, 170 yards, 1TD, 1 Int), mais ses manques dans la redzone demeurent criants, et sa ligne offensive transforme n'importe quel pass rusher en second coming of Michael Strahan... Dans la série Tony Domenech, je voudrais le jeu de course... Daniel Thomas a certes réussi ses débuts chez les pros avec 107 yards en 18 tentatives, la première fois depuis un siècle qu'un coureur des Dolphins enregistre un match à 100 yards (en fait, il me semble que c'est la première fois depuis 2009, soit une vingtaine de matchs...), mais il me semble bien que Raymond Sparano avait annoncé qu'il donnerait une vingtaine d'opportunités par match au gros contrat de Reggie Bush... Bush a passé une très grosse partie du match sur la banc, bien sur... N'importe quoi...
Comme Dan Carpenter, tout content qu'il n'y ait que la moitié du stade qui soit rempli au moment de prendre les sifflets après avoir manqué un field goal de 30 yards... qui suivait un field goal bloqué sur la série précédente...
Au milieu de cet océan de nullité, le vieux Jason Taylor, 37 ans, a rappelé aux anciens comme moi ce qu'il était il y a encore 5 ou 6 ans... Un sack merveilleux sur Schaub, l'un des seuls bons moments de la soirée... Merci, Jason... Merci d'être le seul à rester digne au milieu du cirque...
Goats : So, you thought Miami has a good defense ?
138 yards à la course, 207 yards à la passe... Hé, c'est presque deux fois mieux que lundi dernier... Formidable... Une défense qui a beaucoup de mal à mettre de la pression sur le QB adverse (hé, z'avez vu Cameron Wake, ces derniers temps?), une secondary qui se retrouve donc exposée (avec cette fois ci le remplaçant Nolan Carroll qui se retrouve dans le rôle du corner qui se manque sur le dernier TD d'Andre Johnson qui scelle la victoire des Texans, 6-0 contre les Dolphins depuis la création de la franchise), etc, etc, etc...
Bah, allez, trois matchs à l'extérieur, il y a bien moyen d'en gagner un...
St Louis Rams
J'ai mal pour les Rams... Parce qu'il y avait de la place, pour emporter ce match, dans le fond. Mais trop d'erreurs combinées en attaque ou en défense, que les Giants ont bien su exploiter dans un match très, très, très médiocre et à même d'endormir le téléspectateur...
Pour le premier match de Steve Spagnuolo contre son ancien patron Tom Coughlin, les Rams, handicapés par l'absence de plusieurs joueurs dont leur meilleur receveur de l'an passé (Amendola), leur meilleur corner (Bartell) et leur meilleur coureur (Steven Jackson), n'ont pas su trouver les ressources...
Heroes : Josh McD's offense, sort of...
Les Rams ont su bouger le ballon contre les Giants. Simplement pour aller s'enferrer lors des apparitions dans la red zone. Bradford a profité du match pour battre le record de sa plus longue passe en carrière, pour Alexander qui sort de nulle part un match à 122 yards. Le QB termine avec 331 yards, 1TD, mais seulement à 22/46 (Hennesque), sous la pression constante de Giants. Les Giants de Coughlin ne perdent pas ce genre de match, les rencontres qui prennent place après une défaite décevante. Les Rams sont sur la bonne voie, sans doute, mais manquent de profondeur pour passer outre les blessures. Et quand on voit le calendrier qui se profile à l'horizon... St Louis pourrait commencer sa saison par sept défaites de rang...
Goats : Plenty of mental lapses...
Oh, ce TD Boley... Sam Bradford qui trouve le moyen de mettre une passe en retrait... Fumble, ramassé, TD... Bon, OK, sur le moment, ça ne tue pas les Rams, mais... Un punt complètement foiré par Salas... Un TD de Nicks rendu possible par une interférence de passe sur les 10 yards des Rams... La série qui donne le TD décisif aux Giants avant la mi-temps qui voit Al Harris faire plus que son âge face à Manningham avant que Hixon ne fasse son catch de jongleur pour le TD... Et tellement d'autres petites choses, notamment au niveau de la ligne offensive qui a eu le plus grand mal à contenir le revenant Justin Tuck... Yikes... Ah, au fait, il serait bien temps que Salas et Kendricks arrêtent leur Dropped Passes Derby...
San Francisco 49ers
Same old Niners. Après une victoire trop remplie d'émotions pour être convaincante pour l'ouverture de la saison, on a retrouvé nos Niners favoris... Médiocres, tout simplement... Et puis, les Niners jouaient presque à l'extérieur, avec une très grosse partie du public en bleu et argent pour soutenir les Cowboys...
Nice stage for that Romo guy, I guess.
Heroes : Defense, versus the run.
Une nouvelle fois, la défense au sol des Niners, derrière la ligne défensive et Patrick Willis, s'est montrée intransigeante, limitant les Boys à 51 yards en 20 tentatives du trio de coureurs Jones, Choice, Murray... Oui, j'ai eu un peu de mal à trouver du positif, là...
Beugler, une habitude familiale...
Goats : Everybody else.
432 yards à la passe ? Tony Romo transformé en John Rambo ? Même quand la pression passait la ligne offensive pourtant quelque peu suspecte des Cowboys, la secondary trouvait le moyen de s'emmêler les pinceaux, et laissait par exemple Miles Austin avoir un match énorme (143 yards, 3TD) ou Jason Witten occuper toute la largeur du terrain (107 yards)... Même les no-names font leurs matchs contre les Niners, comme par exemple Jesse Holley et ses 96 yards (who's that guy???)... San Francisco n'a tout simplement pas la puissance offensive pour rivaliser avec une attaque adverse qui éparpille la courverture défensive comme les Cowboys l'ont fait... Six sacks concédés limitent forcément Alex Smith, qui a lancé comme d'habitude son interception qui fait mal... Oh, et le chiffre du jour est 2.35... Comme la moyenne à la course de Frank Gore...
Jim Harbaugh n'a pas été plus inspiré que son frère sur le coup, notamment en refusant une pénalité des Cowboys sur le field goal de 55 yards d'Akers... Une nouvelle série aurait permis de manger du temps, non ? Belle marque de défiance vis à vis de son attaque, tiens...
Detroit Lions
Soirée record pour les Lions, réconciliés avec leur public au point d'entendre le centre Dominic Raiola affirmer que c'est la première fois qu'il voit une ambiance pareille à Ford Field (ouais, Raiola, le type qui a par le passé lancé un bon gros doigt d'honneur au dit public...).
48-3, soit 45 points d'écart, le plus gros écart en faveur des Lions depuis 1957 et... la finale de la NFL remportée par les Detroit.
Detroit a simplement mis la misère à une équipe de Kansas City qui attend maintenant impatiemment la fin de la saison... Une équipe contre laquelle les Lions cherchaient une revanche. Scott Pioli, le GM des Chiefs, avait en effet dénoncé les Lions pour 'tampering' (des contacts interdits avec un ou plusieurs joueurs d'une équipe par un membre de l'encadrement d'une autre), accusant le coordinateur défensif de Detroit, Gunther Cunningham qui s'occupait de la défense des Chiefs avant Romeo Crennel d'avoir contacté des joueurs... Revenge ! Les Lions ont presque fait preuve de manque de sportivité en continuant à pilonner la défense des Chiefs en fin de rencontre... Do not run up the score !
Hero : Matt Stafford.
Stafford, sur ce début de saison, c'est presque du Brady en miniature... 23/49, 294 yards, 4 TD... Bon, il y a la traditionnelle interception qui l'empêche d'être perfect, mais Stafford empile les bons QB ratings en ce moment, y compris en présaison (yeah, it doesn't mean squat). Mais c'est surtout l'impression de confiance que dégage le jeune QB des Lions qui fait plaisir à voir. Il distribue la balle, à sept receveurs différents cette fois, et ne laisse pas son interception lui monter à la tête... Les Lions sont l'équipe 'hype' du moment (dédicace à l'ami Laurent), et Stafford, tant qu'il est en un seul morceau, mène le show...
Goat : That Mascot thing...
Funny stuff, ou pas... Sur la blessure du coureur de KC Jamal Charles, on a comme l'impression que c'est le fait de percuter la mascotte de Lions qui blesse le joueur. Ouais, je sais... Mais bon, en cette journée record, il fallait bien trouver un Goat pour les Lions...
NEXT WEEK (ON TV)
Une suite de chocs improbables :
Les Texans chez les Saints et surtout les Patriots chez les Bills comme rencontres à voir dans la série des matchs de 19 heures (qui ne pourra pas égaler la série de cette semaine).
Deux gros matchs de division avec les Packers chez les Bears et les Falcons à Tampa. A voir aussi un Raiders-Jets, où on guettera le mangeage de hot dog par le Pretty Boy Mark Sanchez, voir si Oakland lui donne toujours faim.
L'avantage de cette troisième semaine, c'est qu'on pourra aller se coucher relativement tôt dans la nuit de dimanche à lundi, avec un Colts at Steelers dont on peut se dispenser...
Et le match du lundi pourrait ne valoir que pour l'emploi du S-word par Ron Jaworski devant un Cowboys-Redskins qui était une affiche formidable dans les années 90...
CHEERLEADERS
'Til next time, take care of yourself... And each other...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire