WEEK ONE
SCORES
STATS
WHAT YOU SHOULD KNOW
Calm down, relax, start breathing... It's just one week of football.
Ce matin, les supporters de 16 équipes étaient impatients de vieillir de quelques jours, pour voir leur équipe avancer vers la deuxième victoire de la saison.
Ce matin, les supporters de 16 équipes étaient impatients de vieillir de quelques mois pour la voir sélectionner Andrew Luck avec le premier choix de la draft 2012.
La leçon de tout ça ? Il n'y a qu'une journée qui a été jouée, et il n'y a aucune conclusion définitive à tirer. Tout le reste n'est que littérature.
Quoi ? Rex Grossman a sorti un très bon match contre les Giants ? Certes. Il est tellement peu habitué à gagner qu'il a célébré... un play avorté sur la ligne des un yards, pensant que son receveur avait inscrit un touchdown.
Quoi ? Les Texans ont démoli proprement les Colts ? L'an passé, à la même époque, vous vous souvenez ? Oui, les Texans avaient battu les Colts, qui avaient Peyton, pourtant. Pour le reste de la saison, seulement 5 victoires de plus...
Quoi ? La NFC South, la division la plus impressionnante de la saison passée, a quatre équipes qui sont toutes à 0-1 ? And then what ?
Quoi ? Jacksonville a gagné contre une équipe médiocre ? Ils nous ont fait la même chose l'an passé...
Quoi ? La défense des Bears semble repartie comme en fin de saison dernière ? Jay Cutler a lancé pour plus de 300 yards et 2TD ? Wait... Il avait fait la même chose contre les Lions la saison passée...
Etc, etc... Il y a deux règles cardinales à retenir : 1) Preseason doesn't mean shit. 2) Do not jump to conclusions after one game.
Fantasy Football Armageddon.
Oh, bien sur, j'ai mon équipe de fantasy football, dans une Ligue de joyeux drilles croisés sur FM.net (et qui sont aussi des lecteurs du blog), mais en tant qu'amateur de football, je suis déjà écoeuré après un seul match. J'ai l'impression que tout ce que nous montre la télé à l'occasion des matchs tourne uniquement autour du fantasy football. Des stats à la pelle, des updates sur les performances statistiques de trois ou quatre joueurs dans la rencontre à l'écran... Et tout ça au détriment de ce que doivent apporter au fan les analystes en direct, anciens joueurs ou anciens coaches.
A croire que c'est ça, le football. Les stats de fantasy football des uns et des autres. Les analyses des plays ? C'est devenu secondaire. Le génie d'envoyer un receveur en leurre sur telle ou telle route pour ouvrir le milieu du terrain ? Secondaire. Seuls comptent les 25 yards de réception pour Jennings et de passe pour Rodgers. Le magnifique pull d'un garde pour ouvrir la voie à un coureur ? Secondaire, on s'en fout, les linemen offensifs ne marquent pas de points, en fantasy. Un corner qui mange son receveur au marquage ? Mais de quoi tu parles, une passe incomplète, ce sont des fractions de points en moins qui pèseront lourd demain matin, quand mon adversaire du jour aura gagné notre match pour 0.2 points !
Je sens que je vais passer une très, très, très mauvaise saison. Car si on peut couper le son quand Joe Theismann commente un match, on ne peut pas couper l'image, et la fantasy continuera d'envahir mon écran.
Stop throwing bullcrap all over the place, for crying out loud !
How 'bout them... Jets ?
J'attendais le retour au premier plan des Cowboys... Et ça n'aura duré qu'une mi-temps. Le temps pour Rexy de se rendre compte que mettre Revis Island en individuelle sur Dez Bryant pouvait solutionner tous les problèmes de sa défense... Just kidding, of course.
Si les adversaires des Jets recommencent comme l'an passé à offrir des victoires à Big Talk, on n'a pas fini de commenter (et/ou de vomir devant) les sorties de Sexy Rexy en conférence de presse...
Car les Boys se sont autodétruits, merci Tony Romo ! Au moins, Romo aura eu le mérite de reconnaître que c'est lui qui a tué son équipe. Une affreuse interception avec moins d'une minute à jouer lancée à Revis, qui se retrouvait couvert par un safety pour la première fois du match et pouvait donc tenter le coup du big play défensif... Ou un fumble sur une course à contretemps à 3 yards de la ligne, sack pour De Vito, fumble recouvert par Pouha... Mais bon, Romo a quand même rapporté 18.58 points à son proprio dans ma Fantasy League...
THREE THINGS I LIKED
- Now, I had goose bumps. Sort of...
Oh, bien sur, les commentaires qu'on entend autour de soi, au bistrot, au boulot, à la fac en ce lundi matin se résument à 'ouais, font chier, les Américains, avec leur 11 septembre, ya un mois qu'on en parle, et yavait que ça à la télé dimanche'. Faux, parce que bon, il y a avait Michel Drucker, aussi, comme tous les dimanches...
Mais, pour moi qui suis proche des USA pour beaucoup de raisons, ce dimanche de la première journée de NFL a été un vrai moment d'émotion. En direct à la télé. Un trompettiste de l'armée qui joue la sonnerie aux morts depuis le site du crash en Pennsylvanie, un vibrant Star Spangled Banner a cappella en ouverture du match de CBS, entre les Steelers et les Ravens (avec un Ray Lewis magnifique de dignité lorsque les deux équipes tenaient le drapeau géant déplié sur la pelouse du M&T Bank Stadium, au contraire d'un BigBen qui mâchonnait du chewing gum et un Harbaugh qui semblait se demander ce qu'il faisait là... Ah, et on n'a pas eu de gros plans sur Mendenhall, tiens...)... Et puis, tout le reste, les drapeaux qui flottaient dans les tribunes de Candlestick Park, les pompiers ou les policiers qui ont mené l'entrée de certaines équipes sur les terrains, les casquettes rendant hommage aux héros du 11 septembre, les pompiers de New York, portées par les Jets et les Cowboys pour le match vedette de NBC...
J'ai eu des frissons. Je suis fier de le reconnaître. Dix ans. Dix ans que l'obscurantisme terroriste avait frappé le cœur du monde libre. Bien sur, pour la plupart d'entre vous, ce ne sont que des mots. Pour d'autres, dont je pense faire partie, c'est plus que cela. Parce que notre monde ne pouvait plus être identique après ça. Parce que d'innocentes victimes sont tombées sous la folie d'illuminés. Parce que...
Nous n'oublierons jamais.
- Kenny Britt. WTF TD of the Week...
Oh, boy. Now... THAT was a TD... Matt Hasselbeck prend la pression, il est quasiment sacké par Leger Douzable (qui a un nom marrant, tiens) et parvient (ou est-ce une sorte de coup de chance foireux?) a lever une balle bizarre qui atterrit dans les mains de Kenny Britt, qui remonte tranquillement le terrain pour TD. Stunning play...
- Buffalo's curse is over ?
Il y a quelques années, les Bills de Buffalo, une des équipes majeures des années 90, ont décidé d'abandonner leurs couleurs traditionnelles (white, red, and 'flag blue') pour une espèce de combinaison de bleu marine et de bleu clair, avec encore un peu de rouge et de blanc. Et les Bills sont devenus des losers perpétuels. Mais là, le cacochyme Ralph Wilson, le proprio de 186 ans, ou plutôt son département marketing, a décidé de revenir aux fondamentaux. Et si le mauvais sort qui s'abat sur les Bills depuis trop longtemps était enfin terminé ? Juste une anecdote, comme ça, mais les Bills ont proprement écrasé les Chiefs, dans un Arrowhead Stadium où KC n'avait perdu qu'un seul match en saison régulière l'an passé. Des Chiefs dépassés dans tous les compartiments, par des Bills surprenants. Ryan Fitzpatrick, from Harvard, sort du match avec 208 yards et 4 TD, et CJ Spiller a même inscrit un TD... à la course !!!! Rien à dire, la malédiction est levée...
THREE THINGS I DIDN'T LIKE
- Way to go, Cleveland...
Là, on tient encore un bon candidat pour le WTF play de cette première semaine de compétition. Les Browns sont tranquillement dans leur huddle. Les Bengals s'alignent. Snap. Bruce Gradkowski, l'immortel QB remplaçant à peine débarqué dans la Queen City, lève la tête... Et voit AJ Green tranquillement posé derrière la défense de Cleveland, lui qui avait jusqu'alors été privé de ballon par une nouvelle belle performance du corner Joe Haden qui continue de s'affirmer sur le début de sa deuxième saison en pros. Première réception en NFL, 41 yards TD. Welcome, rookie ! Un truc dingue... D'habitude, ce sont les Bengals qui prennent ce genre de TD à la portnawak...
- Please, inform Matty Ice Ryan it's not time for a playoffs melting yet...
A croire que les Falcons se font une spécialité des entames de saison ratées... Devant une défense des Bears qui sera apparue monstrueuse alors que la recette pour l'exploiter avait été publiée en direct par les Packers à l'occasion de la finale de la NFC la saison passée... Et Matt Ryan s'est effondré comme il ne semblait ne devoir le faire que lorsque les playoffs pointent le bout de leur nez... Cinq sacks concédés par une ligne offensive en chantier ne l'ont pas aidé, c'est vrai, mais ses deux pertes de balles, et surtout l'incapacité de l'attaque à produire des points ont furieusement rappelé les playoffs. L'interception lancée à Urlacher (certes, le MLB fait un bel effort, mais...) est moche à souhait... Et maintenant, la Dream Team vient au Georgia Dome ? Ayyyyyyyyeeee...
- Injuries come into play... Aw Shucks...
Une semaine de compétition, et le safety des Chiefs Eric Berry est déjà out pour la saison. Les Rams paient un lourd tribut à la première semaine (read more on that later). Le linebacker des Panthers Jon Beason a terminé sa saison... Dan Koppen hurlant de douleur au sol... Et tous les autres, aussi... Et tous ceux qui n'ont même pas pu participer à un match ? Et ce n'est que le début... La présaison, ça sert à se mettre en condition, c'est ça ? Give me an eighteen games season. Right. Now.
IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES / JUST ASKING
And they will talk... Et c'est parti. Dressez une foutue statue à Cam Newton. Le type vient certes de battre le record de yards lancés par un QB rookie pour son premier match avec 422, effaçant un certain Peyton Manning. 2 passes de TD, un TD à la course... Et on va faire de Newton un héros, là, tout de suite ? Hé, rappelez-vous, Ryan Leaf n'avait pas été ridicule lors de son premier match, non plus... Ses Chargers avaient même gagné leurs deux premiers matchs...
Toutefois, Newton m'a un peu surpris, ne cherchant pas à courir à tout prix dès que son premier receveur était à peu près marqué, se jouant assez bien du blitz des Cards... Mais bon, n'oublions pas que Steve Smith a eu une journée monstrueuse, en exploitant le manque d'habitude du rookie Patrick Peterson, peu aidé par des safeties pathétiques... Manning or Leaf ? Time will tell.
So, he's your new starter at quarterback ? Donovan McNabb. 7/15, 1 TD, 1 INT, 2 sacks... 39 yards ? 39 ? Oh, boy... Je connais un type aux cheveux gris, quelque part, là bas, au Mississippi, qui doit se marrer en démarrant son tracteur ce matin...
Now, STFU. Adrian Peterson a sorti un match honnête contre les Chargers, avec 98 yards en 16 courses. Mais, avec son tout nouveau contrat à 100 millions, il va falloir que l'ami All Day cesse de se prendre pour CJ1K. Le garçon annonce dans la semaine qu'il va courir 200 yards contre les Chargers, garanti, et apporter la victoire aux Vikes. Think again !
Talkin' about CJ... Je crois que je vais lancer un nouvel item pour ces Takes de la saison. Je vais me procurer les termes du contrat du coureur Chris Johnson de Tennessee et compter combien de dollars de Bud 'Flippin' em birds' Adams coûte un yard à la course du joueur à grande bouche de Nashville. 24 yards ce dimanche... Wow... Tiens, je m'amuserai bien à comparer ça avec le meilleur coureur de la saison, aussi...
Need more proof ? Vous avez encore besoin de preuves du fait que Peyton Manning est le meilleur quarterback que la Terre ait jamais porté ? Suffit de regarder l'attaque des Colts. J'ai eu mal à ma grenouillère bleue, ce dimanche. A pleurer. De rage. De rage de voir Peyton opéré pour la troisième fois en un an et demi du cou. Parce que cela nous prive d'un des derniers One Man Wrecking Crews de la création. Aucune adaptation sur la ligne, pas de mouvement des receveurs ou presque, pas de redirection à la dernière minute, une ligne offensive complètement perdue... Pathétiques Colts. Oh. My. God... L'année s'annonce très longue à Indianapolis. Et encore plus longue si les Colts se décident à mettre Peyton sur l'Injured Reserve, ce qui est une vraie possibilité, car deux mois d'absence du numéro 18, c'est assez de temps pour tomber totalement hors de la course dans une AFC qui s'annonce compétitive. Et ce serait sans nul doute une nouvelle qui ferait pousser un énorme soupir de soulagement à un paquet de monde...
HOW DID YOUR TEAM FARE ?
Petite évolution cette saison, les rapports sur les équipes sélectionnées ne seront plus destinées à raconter uniquement ce qu'il s'est passé dans les matchs, mais reposeront sur l'analyse des 'Heroes' et des 'Goats' de l'équipe. Ceux qui ont frappé les esprits par leurs performances, et ceux sont passés au travers. Après tout, si vous vouliez que je vous raconte les matchs, vous enverriez un paquet d'emails à ESPN pour que Verchain soit un guest sur leurs shows NFL...
Baltimore Ravens
Compostés. Ecrabouillés. Lavés. Emballés. Expédiés. Farewell, Steelers.
Ce massacre, mes amis... Le plus bel hommage vient sans doute de la tête de pioche des Steelers, James Harrison : 'Nous avons été battus par soumission'.
Vous pouvez lire le compte rendu de la rencontre sous l'oeil impartial de l'ami Laurent sur le B-more blog, et je ne vais pas en ajouter beaucoup plus. Juste souhaiter un bon anniversaire à Ed Reed, qui s'offre deux interceptions pour le coup.
Grosse performance de la défense, pas une surprise mais presque, avec un Roethlisberger harcelé par les défenseurs des Ravens pendant toute la rencontre. 4 fumbles recouverts, 3 sacks pour Suggs... Un total de 7 turnovers forcés, record de la franchise, derrière un Haloti Ngata qui est bien devenu le leader technique de la défense. Les Ravens avaient quelque chose à prouver sur ce match, sans aucun doute. Pourtant, le score à la mi-temps était le même que celui du match de playoffs de la saison passée, 21-7 pour Baltimore. Et pas d'effondrement, cette fois, au contraire. Les Ravens, vieille habitude, ont été impressionnants au troisième quart.
Et très, très impressionnants dans les premières minutes de la rencontre. Beau retour de kickoff de Webb. Course de 36 yards de Rice. Petite course de 3 yards. Première passe de la journée pour Flacco... Touchdown, Anquan Boldin. Pfiouuu... Sur le coup, Flacco semble bien avoir sérieusement resserré l'écart qui subsistait encore dans l'imaginaire populaire par rapport à l'autre QB de la classe de 2008, Matty Melt Ryan. Solide, très solide. Et plus intéressant à voir maintenant que Cam Cameron semble lui avoir lâché la bride, un peu. Même Bryant McKinnie a tenu le choc, sans disjoncter ou baisser de pied. Le vaccin au sang de corbeau, ça marche, on dirait...
Alors, bien sur, ce n'est que la première journée. Mais les Ravens ont frappé le plus gros coup de la journée. Period.
Hero : Ray Rice. Juste une stat : en 51 rencontres, la défense de Pittsburgh n'a autorisé que deux fois un coureur à plus de 100 yards. Son nom ? Ray Rice. Little Ray semblait quasiment impossible à arrêter par moments. À la mi-temps, il comptait à lui seul plus de yards que toute l'attaque de Pittsburgh. Impressionnant. Même si les Ravens ont pêché par orgueil sur une quatrième tentative sur laquelle Rice n'a pas pu gagner un yard, ses courses étaient presque toutes décisives... Sur son TD à la course au premier quart, il sort une course énorme et rampe dans l'endzone, juste pour voir les arbitres lui refuser le TD à raison. Pas grave, play suivant, course tranquille dans l'endzone... Best offensive player of that team.
Goat : Sam Koch. Bon... Vous savez que je ne suis pas particulièrement fan des affrontements, parce que c'est le mot, entre les Ravens et les Steelers (et lycée de Versailles), mais là... Un play qui a manqué de classe. Bizarre, non ? Lors de la tentative de transformation du TD du TE Dickson, le holder de Baltimore, le punter Sam Koch, se relève et court vers l'endzone pour une conversion à deux points. Avec un score de 27-7. Are you kidding me ? C'est quoi, le but ? Humilier l'adversaire ? Totally classless. Puked in my mouth. Les Ravens n'ont de leçons de sportivité à donner à personne après ça. Et ils vont nous jouer les vierges effarouchées quand Polamalu pète les plombs avec Rice au sol, entraînant une bonne petite mêlée ouverte ? Au moins, Harbaugh, que j'ai vu vociférer pire que Mike Ditka sans grande raison a retenu ses remplaçants qui se préparaient à entrer sur le terrain pour une bonne vieille générale qu'on ne voit quasiment plus que dans les fins de matchs de quatrième série de rugby au fin fond du Lot. Il ne faudra pas s'étonner au retour, si un James Harrison qui aura peut-être retrouvé un peu de ses moyens physiques d'ici là, tente de décapiter Flacco... Le match se déroulera le 6 novembre. Et je n'ai vraiment pas envie de voir ça...
New England Patriots
Encore une soirée record ? Voilà qui deviendrait presque lassant, à force, surtout quand on est dans le camp d'en face, il me semble.
Record de yards cumulés pour les deux équipes, à la passe, 906 yards. Record de yards en attaque pour la franchise de Boston avec 622. Pourtant, pas une énorme branlée, l'adversaire du jour n'ayant pas démérité. C'est juste que quelques fois, c'est ainsi, il y a tout simplement une équipe plus forte que l'autre sur le terrain, et voilà... Et quand ton receveur le plus sur depuis des années se permet de t'ajouter des yards avec un TD de 99 yards pour emballer l'affaire, forcément, ça aide...
Le fantastique duo de TE receveurs Gronkowski-Hernandez a mis la misère à la défense des Dolphins pendant toute la rencontre, compilant pour 189 yards en 13 catches à eux deux, avec un TD pour chacun, afin qu'il n'y ait pas de jaloux. Et deux pour Welker, donc. Et puis, BenJarvus Green-Ellis, qui remet en jeu son trophée de Verchain Funny Name MVP a bien commencé sa saison, avec un TD.
Les Patriots ont de la profondeur dans l'effectif, notamment sur la ligne offensive avec le vieux Brian Waters entré en jeu suite à la blessure de Koppen. Solder a tout d'un futur grand, et si la ligne laisse un peu de temps à Brady, c'est un carnage assuré pour les adversaires. Pour la secondary, tous les problèmes liés au départ des deux safeties ne sont pas résolus, et Bellichick pourrait bien envisager un renfort, non ?
Hero : Tom Brady, of course. 32/48, 517 yards, 4 TD. Bon, heureusement, Jared Odrick est sorti de nulle part pour attraper une interception qui empêche le match parfait du garçon qui est à ce jour le meilleur QB de la Ligue, compte tenu de l'absence de Peyton, bien entendu. Sur les deux premières séries, Brady a été parfait, 8/8, 127 yards, et deux TD à l'arrivée, dont une passe pour TD. Danny Woodhead de déclarer : 'nous sommes contents de l'avoir de notre côté'. Tu m'étonnes...
Goat : Ochocinco. Still MuchoStinko.
Yeah, Chad... One catch, fourteen yards. Now, you can talk...
San Diego Chargers
Sur le coup d'envoi, les détecteurs de The Inc ont remarqué une très forte concentration de facepalms en Californie du Sud... Here they went, again...
Finalement, les mots d'Adrian All Day Peterson dans le courant de la semaine, comme mentionnés précédemment dans ces Takes, auront eu l'effet escompté sur les Chargers. Takeo Spikes, le joueur dont la présence dans l'équipe suffirait à effrayer tout fan un peu censé (Spikes, c'est la garantie de ne pas faire les playoffs...), avait beau jeu de signaler que la défense de San Diego s'était sentie méprisée... 98 yards pour All Day en 16 courses.
Philip Rivers n'a pas été au top de son jeu, lançant notamment deux interceptions en plus de ses deux TD, et ce même s'il a été assez adroit, avec un 33/48 et 335 yards.
Comme les Chargers ont été rapidement menés, on n'a pas pu voir beaucoup de courses, Tolbert et Matthews combinant pour 80 yards en 24 courses (3.3 ypc). La protection de passe a cependant été assez intéressante, ne concédant que deux sacks alors que Rivers lançait le ballon quasiment sur toutes les phases.
Le principal, c'est que l'honneur est sauf, et que les Chargers ont gagné leur première rencontre. Il faut maintenant confirmer. Sans le DE Luis Castillo, le plus solide de la troupe, qui s'est cassé le tibia.
Hero : Mike Tolbert. J'adore ce type. Un bon gros fullback qui se retrouve quasiment coureur numéro 1 de son équipe. Et qui marque. Tolbert a volé le show, comme souvent l'an passé, avec 3TD, deux en réception et un à la course. J'adore ce type.
Goats : Ce n'est pas comme si ce n'était pas une habitude : special teams ! Oh... No... Kickoff, 7 points pour les Vikings, et Nate Kaeding qui reste au sol, le genou en vrac. Bleak. Bah, Mike Scifres aura réussi le premier field goal de sa carrière de 40 yards, et réussi ses 3 PAT. Serait peut-être bien de le garder comme kicker en plus de ses fonctions de punter...
Green Bay Packers
Now... That was a heck of a game. Jeudi dernier, à l'occasion de la rencontre ouvrant la saison, nous avons assisté à ce qui restera peut-être l'un des matchs les plus spectaculaires de la saison. Oublions la défense (ce qui est une forme de crime quand on porte un uniforme vert et jaune), place à l'attaque, à l'explosivité, et à un score digne de l'Arena Football. Un total net de yards encaissés par la défense de 477, certes devant l'une des meilleures attaques de la NFC, limite un peu le sentiment de puissance donné par les Packers à l'occasion de cette rencontre. Allez savoir, ces deux équipes se retrouveront peut-être en finale de conférence en janvier... C'est une vraie possibilité selon moi.
Hero : Aaron Rodgers, bien sur. Oh, j'aurai pu retenir le rookie receveur Randall Cobb, auteur de deux TD. Un retour de kickoff du bout du monde remonté pour 108 yards et paydirt. Et une belle réception pour un TD de 32 yards. Le joueur a reconnu dans les déclarations d'après match qu'il avait manqué la route qu'il devait prendre, mais Rodgers a su s'adapter, et le trouver à l'endroit où il se trouvait finalement. Sur le retour de kickoff, Cobb égale le TD le plus long sur ce type de jeu avec 108 yards, avec, au milieu de sa folle course, un rétablissement acrobatique en l'air sur une tentative de tackle de deux défenseurs, sous les yeux de John Kuuuuuuuuuuuuuuuuhn qui apparaît comme médusé devant la cascade. Il est le premier joueur des Packers a retourner un kickoff pour TD depuis 2000.
Mais revenons-en à Rodgers. Enorme, une nouvelle fois. Toujours calme, dans le rythme, trouvant ses receveurs, distribuant les passes harmonieusement. La puissance offensive des Packers, équipe dans laquelle Starks risque bien de s'affirmer comme le coureur numéro un après un nouveau TD sur une course décidée, ne se dément pas. Green Bay peut afficher des sets à 3, 4, 5 receveurs, l'adversaire se demande toujours où la foudre va tomber. Mais il sait toujours d'où elle part, la foudre. Du bras de l'ancien QB des Golden Bears de Californie. 27/35 pour 312 yards, 3 passes de TD, et un 5/5 sur la première série offensive, celle de l'ouverture du score. Il a bien eu raison, dans le fond, de ramener sur le tapis les reproches ridicules qui lui ont été faits de n'avoir pas organisé des entraînements alors que l'équipe était prise dans le lockout... C'est vrai, il paraît un peu dilettante, Aaron Rodgers, mais il semble avoir repris la saison exactement au même endroit qu'il avait terminé la dernière. Au-dessus de quasiment tout le monde.
Goat : Charles Woodson. Parce qu'il faut bien en trouver un, et parce que la secondary des Packers a été bien bougée par les Saints jeudi. Et puis, il risque de prendre cher lorsque le commish distribuera les amendes en début de semaine, suite à son bon gros uppercut dans le bide d'un David Thomas qui l'avait, dans le fond, bien cherché. Retaliation. Good ol' retaliation. Woodson n'est pas apparu forcément très tranchant dans ses interventions. A se demander si l'âge n'est pas en train de le rattraper... Bon, l'arbitre a oublié de l'éjecter sur le coup, mais ce n'est pas la seule erreur d'arbitrage sur le match. Le dernier punt de Masthay est attrapé à un yard de la ligne par Bush, il a le contrôle du ballon, un genou au sol, mais glisse et son pied touche la ligne d'endzone. Touchback... Wrong call. Qui permet aux Saints de bénéficier d'une meilleure position pour tenter un comeback. Interférence de passe douteuse sur la dernière action, avec un Hawk plus maladroit que méchant... Et goalline stand pour la défense. What a game...
Miami Dolphins
Le pire, dans l'histoire, c'est que les Dolphins n'ont pas été ridicules du tout sur ce match, contrairement au désastre de l'an dernier contre ces mêmes Patriots... Faisons confiance à Karlos Dansby : 'c'est juste le premier match, on en aura 15 autres'. Ouais...
Hero : Chad F*ckin' Henne. Le gameplan plus agressif des Dolphins a presque marché. Déjà, que Henne ait pu lancer 49 passes et en réussir 30 pour 416 yards et 2 TD est presque trop formidable pour être vrai. Chad n'a juste pas su passer au-dessus de la pression mise par la défense, peu aidé il faut le dire par une ligne offensive plus ouverte qu'une certaine ancienne camarade de classe qui ne se reconnaîtra pas parce qu'elle ne lira pas ces lignes... Et pas d'interception qui tue le match. Lorsque Henne lance son interception, il reste une seconde, ça ne compte que pour le fantasy football, et rien d'autre... Vraiment, Henne a l'air de s'être mis un bon coup de pied au cul. Et puis, bon... Le meilleur coureur des Dolphins sur le match s'appelle Chad Henne. Les autres, on savait depuis longtemps que leur statut de pitre n'est pas usurpé. Chad a trouvé régulièrement Marshall, Bess, Fasano, et même Bush... Une attaque 100% aérienne ou presque cette saison ? On verra si ça dure...
Goats : Defense. And that secondary... OMFG... Depuis le temps que je me répands sur le blog à hurler que les Dolphins ont un gros problème lié à l'absence d'un free safety... Le TD de Welker en est la preuve flagrante. Benny Sapp abusé tout le match, est dépassé et Reshard Jones (or whatever the fuck the guy's name is) incapable de suivre la vitesse de Welker qui n'est pourtant plus un perdreau de l'année. Ajoutez à ça le duo comique Davis-Smith qui a eu des crampes tôt dans le match, tellement les Dolphins étaient débordés en défense par le rythme de l'attaque en no huddle des Pats... Puked in my mouth. Ah, et... Il faudrait peut-être trouver un moyen d'empêcher les TE d'en face de s'amuser comme s'ils évoluaient au milieu d'une défense de gamins de 8 ans... Et puis, ça suffit pour aujourd'hui.
St Louis Rams
On a connu mieux pour un match d'ouverture. La moindre des choses que l'on puisse dire, c'est que les Rams sont passés à côté du gros challenge que représentait la visite de l'équipe auto-proclamée 'Dream Team' par son quarterback remplaçant, l'unique Vince Young... L'attaque de Josh McD ne semble pas encore en place, et la ligne offensive a montré quelques signes de régression par rapport à la saison passée, laissant notamment passer 5 sacks, avec un Bradford constamment sous pression, qui rend une ligne de stats assez médiocre (17/30, 188 yards. Et c'est tout...). Et ce, même si les choses avaient bien démarré avec un TD de Steven Jackson dès la première série offensive des Rams, pour 48 yards. Avant que St Louis ne perde les pédales, et laisse marquer l'équipe de couverture des Eagles, sur un punt bloqué. Le gameplan prévoyait pourtant de tenter de travailler le cœur de la défense des Eagles, son point faible, et de laisser les corners vedettes des Eagles loin du ballon (je n'ai pas compté précisément le nombre de passes vers le centre du terrain, mais il y en avait un paquet). Ah, et les drops de Kendrick et Salas ont tué des drives qui auraient pu permettre aux Rams de s'accrocher... Still some work to do...
On va encore nous rebattre les oreilles avec Mike Vick, qui a pourtant fait du Vick non pas de la saison passée, celle du Comeback Player of the Year, mais du Vick sauce Atlanta (planquez vos chiens). Vick l'a jouée à l'ancienne, démontrant une vraie impatience, se mettant à courir (avec une belle réussite, 98 yards en 10 courses) dès que son choix numéro 1 était marqué correctement. On le voit sur sa ligne de stats, avec notamment un Sanchez-esque 14/32 à la passe, pour seulement 187 yards. Des stats de QB de spread option en universitaire, je vous dis.
Toutefois, il faut reconnaître que l'attaque des Eagles a trop de playmakers pour souffrir d'une performance insuffisante de son QB. DeSean Jackson au-dessus des 100 yards en réception, LeSean McCoy toujours aussi multidimensionnel (122 yards et TD au sol, 15 yards et TD par les airs)... Finalement, tout le monde est à son niveau de l'an passé, y compris l'ami Ronnie Brown (7 yards en 4 courses. Smile on my face).
Heroes : The team doctors. Oui, je sais, fans des Rams, vous allez encore dire que je fais du mauvais esprit, mais les toubibs des Rams sont définitivement ceux qui ont fait le plus gros du boulot pour l'équipe sur ce match. Steven Jackson, Sam Bradford avec une blessure au doigt, Danny Amendola, le meilleur receveur de l'équipe l'an passé (comment ça, j'ai écrit 'meilleur receveur'?) qui se disloque le coude, le tackle offensif Jason Smith qui se tord la cheville, et le corner Ron Bartell sonné... Ouch... C'est déjà difficile de battre les Eagles au complet, mais avec tant de blessures des starters... Si Cadillac Williams a surpris avec 91 yards à la course, Mike Sims-Walker vient peut-être de prouver pourquoi les Jags l'ont laissé partir... Un seul ballon capté... Ughhh...
Goats : So much pour les promesses en défense : 239 yards concédés à la course, 8 transformations de 3rd down sur 11 converties, 16 plays pour plus de 10 yards ? Et ce ne sont pas les 3 sacks qui viendront sauver la journée de la défense des Rams. Un point à travailler. Un de plus... Il serait peut-être temps d'activer Robert Quinn, le DE rookie, qui n'a pas joué ce match...
San Francisco 49ers
Way too much emotions. Harbaugh qui congratule Alex Smith, ou Ted Ginn ? Come on, coach... Je ne sais pas si Jim avait la pression après la démonstration des protégés de John plus tôt dans l'après-midi, mais je n'ai pas été convaincu par cette rencontre des Niners, équipe qui m'est pourtant sympathique, la faute à l'histoire et à mon grand âge (quoique, j'en veux toujours à Joe Cool d'avoir privé mes Dolphins d'un titre qui aurait été le premier, ou le seul, de Dan Marino...).
Allez, regardons du côté positif de l'affaire, la défense des Niners a assuré le coup face à l'attaque loin d'être impressionnante des Hawks. La première interception en carrière du corner Tramaine Brock vient récompenser un bon effort d'ensemble. C'est surtout la ligne défensive, derrière un Justin Smith qui semble avoir rajeuni de deux ans, qui m'a bien plu dans cette rencontre. 2 fumbles forcés (dont un récupéré acrobatiquement par Willy Tukaufu qui entre donc dans le concours des joueurs qui ont un nom marrant), 5 sacks, 33% de troisièmes tentatives converties, une interception, et des adversaires limités à 3,4 yards par jeu offensif. Certes, c'était Tarvaris Jackson, en face, mais...
Hé... Alex Smith (15/20, 124 yards, 1TD à la course) ne s'est même pas fait huer ! Congrats, San Fran crowd ! There wasn't any brawl or shooting !
Hero : Ted... Wait, what ? Ted Ginn Jr ! Mieux que Jacques Chirac... Une minute, douche comprise ? En une minute, Ginn m'a rappelé les souvenirs d'un soir de victoire chez les Jets. Ginn est un receveur pitoyable, mais un formidable kick returner (quand il veut). Retour de kickoff pour 102 yards, touchdown. L'attaque des Hawks n'avance pas, punt. Retourné pour 55 yards, TD. Deux TD transformés par un David Akers très solide (4/4 field goals, 3/3 PAT). Ginn, ce héros...
Goats : Offense. Comme je l'ai écrit, il ne s'agit pas de la rédemption pour les Niners. San Francisco était à 0 sur 9 en troisième tentative avant le début du dernier quart-temps. Braylon Edwards et Michael Crabtree n'étaient pas au top, avec 27 et 4 yards respectivement, Frank Gore à moins de 3 yards par course... Pfff... C'est suffisant pour battre les SeaHoax. Mais c'est loin d'être rassurant pour le moment, et pour l'avenir...
Detroit Lions
Again, ce n'est que le premier match, et le coach Jim Schwartz a sans doute du prier avec une intensité dingue quand il a vu Matt Stafford se relever en boitillant après avoir servi le second TD de la rencontre de Megatron. Juste des crampes, rien de grave... Faut dire qu'il n'a pas l'habitude de jouer une rencontre en entier... Just kidding.
Juste au passage, comme ça, les Lions en sont à 5 victoires de suite, si on compte les rencontres de la saison passée. Ce qui m'a impressionné, c'est le calme et le refus de lâcher quoi que ce soit alors que les Bucs menaient 10 à 3. 24 points de suite inscrits. Et c'était parti.
Un vrai point d'inquiétude qui demeure pour l'attaque, c'est le jeu de course, domaine dans lequel on attendait LeShoure, perdu pour la saison depuis le training camp. Best a fait du Best : 3.5 yards par course, et une course longue de 9 yards...
La défense a été relativement solide, même si les Bucs avaient apparemment décidé de contenir Suh, ce qui a donné de l'espace à Tulloch. Deux fumbles forcés, deux sacks, une interception... Le point remarquable est d'avoir contenu LeGarrette Blount à 15 petits yards.
Hero : Matt Stafford. 305 yards à la passe, 24/33, 3TD. La première fois qu'un QB des Lions réussit à lancer pour plus de 300 yards à la première journée depuis... 1953... Le QB de Georgia a mené le show d'une équipe qui aura accumulé 425 yards en attaque, 25 first downs... Son interception retournée pour TD par Talib ne doit pas voiler une performance digne d'un first overall pick. Depuis le temps que les Lions attendaient ça... Il reste maintenant à rester sur ses deux pieds plus de deux matchs dans la saison...
Goat : Discipline. Et je ne parle pas de la couverture de kickoff qui a bien laissé à désirer. Les pénalités continuent de s'accumuler pour les Lions, personal foul, false start, delay of game... Et même trop de joueurs sur le terrain pour donner un first down à Tampa à l'occasion de la tentative désespérée des Bucs d'un improbable comeback. L'un des vrais problèmes de la saison passée (et encore, Suh a été calme) se reporte sur ce premier match. Jim Schwartz n'a pas fini de s'énerver...
NEXT WEEK (ON TV)
Un seul gros match à 19 heures (heure française) : les Bears chez les Saints.
A 22heures 15, les Chargers chez les Patriots. Et les Texans à Miami.
Le match vedette de NBC sera le retour de Vick à Atlanta avec les Eagles.
Et dans la nuit de lundi, vous pourrez rester couchés, si, je vous jure : Rams at Giants.
CHEERLEADERS
And here are your Miami Dolphins Cheerleaders !
Qui est le pitre qui a volé une photo de vacances de Verchain ? |
'Til next time, take care of yourself... And each other...
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