Bon, les jeunes, j'ai eu
quelques retours sur le premier coaching point, mais ça ne se
bouscule pas encore au rayon commentaires... Doit être un problème
culturel, je ne sais pas bien. Juste en passant, je serai en
déplacement professionnel pour trois jours la semaine prochaine,
sans garantie de pouvoir trouver du temps pour ces Takes qui sont
écrites le lundi en général. Je vais faire le maximum pour au
moins faire le service minimum, mais je ne garantis pas une
publication le mardi... Ce sera peut-être le mercredi ou avec un
contenu un peu plus ramassé... Mais ce ne sera pas – encore –
l'arrêt définitif de cet article.
VERCHAIN'S
TAKES : WEEK ELEVEN
Les
Takes de la semaine vous sont présentées par Shanina Shaik. Eh
oui...
SCORES,
STATS & STANDINGS
VERCHAIN’S
TAKES
L'Edito :
Il
est souvent amusant de constater à quel point l'actualité peut se
fracasser contre les révélations des médias. Alors que nous
sortions d'une semaine à l'issue de laquelle trois noms connus de la
NFL ont du abandonner les matchs dans lesquels ils étaient impliqués
(Alex Smith des Niners, Jay Cutler des Bears et Mike Vick des
Eagles), et alors que Roger Goodell était en train de discourir
devant les brillants et friqués étudiants de Harvard, ESPN
Frontline (comme si, maintenant, ESPN donnait dans l'information hors
sport... Un peu comme si BeInSport nous sortait des reportages sur
son site internet dédié à la physique nucléaire, je vous jure...
Ou si TF1 avait un site défendant les organisations
d'extrême-gauche...) publiait un article de deux journalistes qui
sont en train de préparer un bouquin sur le rapport entre le
football, la NFL, et les maladies graves liées aux commotions
cérébrales subies sur le terrain dont souffrent de nombreux joueurs
à l'issue de leur carrière.
Goodell,
donc, discourait sur comment la NFL faisait tout ce qu'elle pouvait
pour rendre le football plus sur sur le plan des risques encourus
pour la santé des joueurs. Si ça vous dit, le compte-rendu complet
se
trouve là. Bon, Goodell est un bon politique, et poursuit dans
sa ligne d'affirmer que le football n'est pas la cause des maladies
dégénératives dont souffrent certains joueurs des années après
leur carrière. Donc, la NFL n'est pas 'responsable'. La preuve, elle
ne couvre pas les dépenses de santé des anciens joueurs après leur
carrière...
Et
c'est là que l'article d'ESPN Frontline vient jeter un pavé
dans la mare. Il révèle que le 'NFL Retirement Board' a versé
deux millions de joueurs à des joueurs malades suite à des
commotions... Ahem... Faites ce que je dis, pas ce que je fais...
Même si la NFL s'est empressée de démentir avoir quoi que ce soit
à voir avec ce board... Mwouais, j'ai connu mieux, comme défense...
En attendant, les avocats de tous les coins des USA doivent saliver à
l'avance de l'opportunité d'aller devant les tribunaux pour sortir
des millions de dollars des poches de la NFL, sous le format de la
class action ou pas...
Que
penser de la situation ? Avec nos yeux européens, on ne peut
pas penser que la NFL est responsable des commotions... Les
accidents, ça arrive... Et puis, il y a toujours des gros débiles
sur les terrains comme James Harrison ou Bernard Pollard qui sont des
chasseurs de tête patentés, qui n'hésitent jamais à se lancer
tête la première sur l'adversaire, peu importe ce qu'il en coûte.
Et puis, après tout, ce n'est pas en NFL que commencent les
commotions... Il n'est pas rare d'en voir chez les universitaires ou
les lycéens... Le seul manquement de la NFL, c'est de ne pas encore
imposer les casques avec la meilleur protection du crâne, comme le
Revolution, par exemple, ou de rendre le protège dents obligatoire
pour tous (oui, ça amortit les chocs).
Mais,
dans le fond, tout ça n'est qu'une belle petite histoire de pognon.
Une de plus...
Quick
Takes :
Parlons
un peu de football, si vous voulez bien...
- On pourrait bien avoir une finale de l'AFC entre les Patriots et les Broncos. Parce que le pari Aqib Talib pourrait bien s'avouer payant du côté de la Nouvelle Angleterre, mais surtout parce que les Broncos, au-delà de la résurrection de Peyton Manning, se sont trouvé une défense. Impressionnante démonstration ce dimanche contre les Chargers. Avec un pauvre Philip Rivers une nouvelle fois ridicule, qui aura lancé deux nouvelles interceptions et se sera fait sacker 4 fois, dont 3 pour le seul Von Miller qui, l'air de rien, vient de se mêler à la lutte pour le titre de meilleur joueur défensif de la saison, aux côtés de JJ Watt ou d'un des défenseurs des Bears (ou de plusieurs). Et si une équipe doit aller chercher sa qualification sur les hauteurs du Mile High Stadium, je lui souhaite bon courage.
- Une équipe qui n'aime en général pas les matchs à l'extérieur, surtout comparé à ses matchs à domicile, c'est Baltimore. Pourtant, les Ravens ont fait le gros coup de la journée en allant s'imposer dans un match moche comme on s'y attendait du côté de Pittsburgh. Et le match n'était pas moche qu'à cause des uniformes hideux de Maya l'Abeille que nous ont resservi les Steelers. Je n'en parlerai pas plus avant, je me suis endormi à la fin du premier quart-temps, pour ne me réveiller qu'au milieu du quatrième, avec un score qui n'avait quasiment pas évolué (10-7 Ravens à la fin du premier quart, 13-10 vers la fin du troisième, quand j'ai émergé des bras de Morphée [et qu'est-ce qu'elle a pris...]). En attendant, Baltimore se retrouve très bien placé pour remporter sa division et donc disputer au moins un match à domicile. Qui sait, même, en fonction des fortunes diverses des Broncos, Patriots et Texans, Baltimore pourrait en profiter pour arracher une des deux premières places... Et il faudrait alors aller les chercher au M&T Bank Stadium, où ils sont sur une série de 15 victoires de suite en saison régulière, tout ça...
- Des fortunes diverses, donc, parce que si les Broncos semblent solides et ont un calendrier relativement favorable dans une AFC West qui remplace en termes de médiocrité la légendaire NFC Waste, si les Patriots semblent parfois trouver un peu de défense, un peu de jeu de course, un peu de ci et un peu de ça (et doivent encore jouer deux fois les Dolphins pour deux victoires faciles au papier), les Texans, bien qu'ayant pour le moment le meilleur record de l'AFC ont bien failli sombrer ce dimanche à la maison, et auront eu besoin d'une performance d'Andre Johnson en prolongation pour arracher une victoire. Une semaine après une décision apportée par la défense chez les Bears, l'unité de Wade Phillips avait pour ainsi dire disparu contre Jacksonville... De quoi être un peu inquiet, non ?
- Parce que décidément, il était de bon ton d'être croyant ce weekend. Oh, pas seulement pour aller manifester contre le mariage gay du côté de Paris (qu'ils se marient et divorcent, on s'en fout...) et pas seulement pour que les prières portent Notre Dame vers la première place au classement BCS, mais aussi parce qu'un jour, Jésus a dit à Chad Henne, quarterback paralytique, lève-toi et marche... Bon, ne vous réjouissez pas trop vite, amis (?) fans des Jaguars... Henne, on le connaît bien sous ces latitudes. Et vous avez eu la démonstration ce dimanche de ce que peut être ce joueur. Capable du meilleur (contre Houston, avec 354 yards et 4TD sans lancer une seule interception) comme du pire (souvenez-vous du match à Oakland...), Henne a su établir une petite relation avec Justin Blackmon, le receveur issu des Cowboys d'Oklahoma State qui n'était pas loin de prétendre au statut de plus beau bust de la dernière draft, permettant au rookie de presque doubler son total de yards de la saison sur un seul match (236 yards dimanche pour 250 au total avant ce match).
- Juste comme ça, de voir qu'un type comme Henne parvient à trouver ses receveurs, ça remet salement en question le recrutement de Blaine Gabbert la saison passée, non ?
- Un autre receveur qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est AJ Green des Bengals. J'ai presque envie de me la jouer 'Told you so', sur le coup, si on se souvient qu'il était pour moi le meilleur prospect au poste la saison passée, devant un certain Julio Jones des Falcons, qui a bien meilleure presse que ce que ses performances sur le terrain ne démontrent. Green, une nouvelle fois, s'est trouvé à la réception d'un TD. C'est le neuvième match de suite. Le record appartient à Jerry Rice, avec 12. Espérons simplement ne pas lui porter la poisse...
- Julio Jones, donc... Ahem... Les Falcons commencent à sérieusement nous habituer à ces matchs médiocres sur les dernières semaines, ce qui remet salement en perspective leur début de saison parfait. Avec au passage un record personnel pour Matt Ryan, cinq interceptions... Il croit que les playoffs sont déjà arrivés ? Et Mike Smith n'est pas beaucoup mieux, qui challenge un fumble qui ne pouvait pas être revu à son initiative (mais à celle du replay assistant)... Une erreur de débutant, en somme...
- Remarquez, Ken Wisenhunt, le coach d'Arizona, l'adversaire des Falcons, n'a pas été mieux inspiré dimanche... Sortir son QB John Skelton qui réalisait un début de match médiocre avec seulement deux passes sur sept complétées pour lancer le rookie Ryan Lindley, issu de San Diego State, no less, s'est avéré une vraie catastrophe. Le rookie a lancé 64 yards... à 9/20... Et quand il est entré, Arizona semblait positionnée pour l'upset du dimanche, menant par 13 points à zéro au Georgia Dome...
- Un autre presque-upset, c'est celui de Cleveland. Bon, Dallas est ridicule à la maison, tout le monde le sait. Mais tout de même... Cleveland, quoi... Avec deux passes de TD lancées pour Ben Watson, dont la seconde en bénéficiant de l'improvisation totale de la défense, avec des remplaçants pas prêts précipités sur le terrain... Cleveland n'est pas passé loin, c'est vrai, et s'est autodétruit à coup de pénalités débiles maintenant un drive des Cowboys intact, mais... Je vous causais la semaine passée de la fameuse passe 'back shoulder fade', ce play qui sépare les grands QB des moyens ou des médiocres... Eh bien, rangez Brandon Weeden dans la deuxième (ou la troisième, même) catégorie. J'ai compté deux passes dans le style tentées et foirées. Beaucoup de boulot, encore, jeune homme...
- Tampa Bay est parvenue à s'imposer sur un TD sous le nouveau format de la prolongation sur le premier drive de l'overtime. Avec en vedette LA meilleure acquisition en free agency de la saison, j'ai nommé Vincent 'V-Jax' Jackson. Le TD et la conversion à deux points qui amènent la prolongation ? V-Jax au bout de la passe de Freeman. Au point de forcer la défense de Carolina à le serrer de près, ouvrant ainsi de l'espace pour le coureur Doug Martin et, alors que tout le monde focalisait sur V-Jax aux abords de l'endzone, libérer Dallas Clark qui a rajeuni d'un coup pour la passe de TD victorieuse. Best free agent acquisition of the year. Period !
- Vous avez vu ? Les Saints sont revenus à 5-5, et attaquent maintenant la partie la plus délicate de leur calendrier. Sauf que j'ai l'impression que personne n'a envie de croiser les hommes de Drew Brees en ce moment, ni leur comité de coureurs à trois têtes, enter donc le concept de 'Cerberus' (Ivory-Thomas-Ingram). Oh, et Drew Brees vient donc de réussir son 46° match de suite avec au moins 20 passes complétées. THAT is an offense, baby !
- Il y a un type qui a, je l'espère pour lui, une bonne assurance chômage, c'est Mason Crosby, le kicker des Packers. Aaron Rodgers a beau être le Dieu de la Lumière, sa magie pourrait bien finir par s'éteindre si Crosby, qui réalise sa pire saison en carrière, ne trouve pas un moyen de faire passer plus régulièrement le ballon entre les perches. Parce que quand les playoffs seront venus, Green Bay n'aura pas sur sa route une équipe comme Detroit qui montre de belles choses avant de craquer à un moment ou un autre. Detroit qui a un kicker consistant, quoique cacochyme, en la personne de Jason Hanson. Here's hoping Crosby is not some sort of second coming of Billy Cundiff...
- Et, enfin, we feel for you, Dehlia. Que quelqu'un abrège les souffrances d'Andy Reid. Maintenant.
Rookie
Quarterbacks :
Robert
Griffin 3.1 vient tout simplement de nous pondre le meilleur
match de sa carrière. Rien de moins. Bon, certes, la carrière du
garçon est encore très courte et pourrait ne pas durer bien
longtemps, mais l'essentiel est que RG3.1 aura au moins réussi le
rating parfait pour un QB une fois dans sa saison. Une seule passe
manquée (en seulement 15 lancées), 4TD, just another day at the
office. Il faut dire que jouer contre les Eagles, ça aide un peu,
aussi, parfois...
Half
Rulaiz.
Andrew
Luck, de son côté, a subi l’un de ses pires matchs de la
saison. Hé, c’est pourtant une bonne chose de lancer 4 passes de
TD ! Bon, quand tu en lances deux à des défenseurs adverses,
c'est tout de suite beaucoup moins impressionnant. Comme je
l'écrivais dans les picks de samedi, Colts at Patriots, c'était
mieux avant. Pourtant, ça n'avait pas si mal commencé... Un TD
lancé à TY Hilton, l'ex-vedette de Florida International (yes, we
have a Florida bias here) pour prendre la tête à 14-7. Et puis le
déluge. Trois interceptions au total... Et un fumble perdu, en
plus... Bref, une soirée à oublier. Espérons au moins que ce jeune
ait apprécié la masterclass de Tom Brady en direct. Mais Casa vous
en parlera mieux que moi.
Enlève
tes mains de là, jeune, si t'as une couille qui explose,
tu
perds tes doigts !
Amazing
Passing Numbers
Le
suivi statistique des passeurs favoris de Verchain (oui, il y a même
Brady, mais je ne suis pas fan...) se trouve dorénavant
ici.
Pitre
Of The Week (this
side of the Dolphins) :
Bart
Scott, LB, New Jersey Jets.
Laissons la parole aux
médias :
Et
on me racontera que ce n'est pas le cirque permanent chez les Jets...
Tsss... Voilà que Bart Scott, totalement dans son grand délire de
'Nous contre le reste du monde', veut imposer le blackout des
déclarations post-match à ses coéquipiers de la défense, qui
devraient se contenter de répondre 'les deux équipes ont joué
dur'. Mais bien sur... Le gars vient de gagner un match un peu
tristouille contre les Rams, et il nous la rejoue Bad Boy du New
Jersey. Pitre ultime. Vivement
la retraite...
The
Rush To April’s Draft :
Nous
avons bien manqué d’assister à la surprise de la semaine. Qu’une
équipe comme les Jaguars ait besoin de prolongations pour conserver
son record quasiment sans tâches, c’est une vraie surprise, déjà.
Mais que ce soit contre les Texans, une équipe qui n’a plus
mathématiquement une seule chance de se mêler à la lutte pour le
premier choix de draft en avril prochain, et est déjà concentrée
sur le playoff de fin de saison qui décidera de la dernière place
dans la draft, c’est à désespérer. On en perd notre latin, là !
Heureusement, on peut toujours compter sur Kansas City, qui n’aura
été menacé que pendant quelques instants contre les Bengals qui
viennent de prendre de la distance avec les premières places
Le
classement :
Kansas
City (1-9)
Jacksonville
(1-9)
Carolina
Panthers (2-9)
Cleveland
(2-8)
Oakland
Raiders (3-7)
Stay
tuned.
COACHING
POINT
On
y retourne, donc. J'ai eu quelques retours positifs dans la semaine,
et c'est toujours encourageant. Nous allons donc causer un peu de jeu
de course, cette semaine, pour remettre à jour la mémoire de
certains d'entre vous.
Commençons
donc en rappelant une règle de base. Les espaces entre les linemen
offensifs sont généralement désignés par des lettres. C'est moins
important pour l'attaque que pour la défense, puisqu'en fonction de
la technique jouée par les linemen défensifs, ils ont pour objectif
d'attaquer un de ces espaces (gap). Le schéma ci-dessous
récapitule ce principe.
Le
gap entre le centre et le garde porte la lettre A, celui entre le
garde et le tackle la lettre B, et celui entre le tackle et le TE,
quand il y a un TE (le set ci-dessus est un set en 'Ace' avec deux
TE), la lettre C. Quand il n'y a pas de TE, on évoque en général
une course 'off tackle'.
Bien,
ce petit principe rappelé, passons à l'examen du play du jour :
l'Outside Zone (OZ). C'est une technique qui a été mise au
point il y a un paquet d'années, et qui a été menée à son sommet
par un homme qui s'appelle Alex Gibbs. Gibbs a principalement
travaillé sous les ordres de Mike Shanahan à Denver, avant de
rejoindre pendant quelques saisons Gary Kubiak à Houston. Le
principe de l'outside zone est que c'est un play qui est appris
conjointement par la ligne offensive ET par le RB.
La
ligne offensive est coachée pour pratiquer le zone blocking. Le
principe ? Contrairement au système de block individuel, le
zone blocking consiste à attribuer à chaque lineman un 'espace'
dans lequel il doit bloquer. Vers l'intérieur ou vers l'extérieur,
pour simplifier. Par exemple, le garde n'a pas pour consigne d'aller
chercher le DE adverse, mais de bloquer tout ce qui essaiera de
passer par sa gauche (qui peut être un DT ou le DE s'il attaque
l'intérieur). Le zone blocking permet de gagner un petit avantage
sur la défense quand vous avez des linemen offensifs moins
athlétiques que les défenseurs qu'ils ont en face. Les linemen de
zone sont en général moins massifs et un peu moins rapides que les
linemen d'individuelle. Quand vous n'avez pas de linemen draftés
haut dans la draft (à part quelques exceptions, notamment pour des
gardes et des centres, les meilleurs linemen sont souvent draftés
très haut, parce qu'ils peuvent faire de l'individuelle), vous
pouvez recourir à de la zone, pour compenser. La zone appelle
souvent aussi des blocks qui sont un peu limites... Il n'est pas rare
de voir un lineman qui ne se trouve pas dans le sens où la course
doit partir se jeter vers les genoux de son adversaire direct, et
tout est alors question de l'appréciation des arbitres pour appeler
ou pas une pénalité pour block illégal.
Quand
l'OZ est exécutée correctement, elle devient une arme difficile à
contrer pour les défenses. Cette tactique a ainsi permis pendant des
années à Denver de gagner des matchs sous Gibbs. Il y avait même à
l'époque une sorte de joke autour de la propension des Broncos à
créer des coureurs à plus de 1000 yards la saison. Denver's RB
[insert name here] will get 1000 yards this season.
La
ligne offensive sait donc à quel endroit poser ses blocks sur chaque
play en outside zone. D'ailleurs, la première règle de block sur
une OZ est de faire son premier pas 'de côté' et pas de prendre un
pas de recul et d'appui ou d'attaquer directement, frontalement, le
DL. Ceci pour gagner un angle sur le DL. Généralement, dans ce
genre de schéma, le OL va tenter de bloquer son DL pour l'empêcher
de prendre l'extérieur, puisque c'est dans cette direction en
général que se dirige le play 'de base' dans notre configuration.
S'il est battu vers l'extérieur (par exemple par un premier pas plus
rapide du DL, ou battu en puissance), il devra alors chercher à
orienter son lineman défensif vers l'extérieur. Pourquoi ? On
va le voir par la suite.
C'est
maintenant le travail du RB qui va nous intéresser. Basiquement, il
s'agit pour le coureur de courir tout droit, PUIS de faire un choix,
sur la base de sa lecture de sa défense. Le coureur qui s'amuserait
à essayer de ne pas prendre franchement sa course se prendrait une
belle avoinée par la défense. On ne cherche pas une danseuse, là,
ou Barry Sanders. On cherche un garçon capable de prendre de la
vitesse, de faire éventuellement un 'cut' et de repartir dans le
sens dans lequel il se réoriente, ou tout simplement de pousser sa
course rectiligne ('North-South') le plus loin possible. C'est pour
ça que Denver a produit des backs à plus de 1000 quasiment toutes
les saisons où Gibbs était présent. Et c'est ainsi que l'inconnu
Arian Foster est devenu aujourd'hui l'un des meilleurs RB de la
Ligue.
Examinons
la situation sur un schéma :
Je
vous ai volontairement posé le truc dans une configuration en one
back, avec trois receveurs et un TE (on appelle ça 'Posse', comme
alignement de base), et j'en ai profité pour illustrer aussi le
principe d'une défense adverse en Nickel (3 corners), dans une cover
two de base (Tampa Two, ce que les Bears ou les Vikings jouent
souvent, par exemple). Parce que, si les coaching points ne parlent
pas de défense, ça ne fait jamais de mal...
Vous
pouvez remarquer que le coureur est relativement 'dans la
profondeur'. C'est l'une des bases dans une OZ. En général, le
coureur se place à 6 ou 7 yards du centre (en fonction de sa vitesse
de démarrage). Et son angle de démarrage de course est
systématiquement en direction de son TE. S'il n'y a pas de TE, il
prend un angle qui irait en direction du TE s'il y en avait un. Le
recul que prend le coureur avant la mise au jeu lui donne le temps,
au bout de son deuxième ou troisième pas, de faire une 'lecture' de
la défense. En effet, le principe est très simple : le coureur
va 'lire' le lineman défensif le plus à l'extrémité du côté de
la ligne qu'il attaque. Toujours le lineman défensif. Pas le LB
extérieur dans une 3-4, par exemple. Voici le résumé des lectures
du RB (les triangles sont des DL, les carrés aux coins arrondis sont
des LB) :
Sur
le schéma de jeu (ouais, le truc sur fond vert), vous voyez au bout
de la première flèche partant du coureur qu'il se retrouve face à
deux possibilités, indiquées en pointillés. Ce qui fait la
décision ? La lecture du DL.
Illustration :
Dans
cette première situation, si le coureur voit que le DE est repoussé
vers l'extérieur (ou qu'il essaie d'aller chercher l'extérieur,
puisque c'est dans cette direction que part le play à la base) et
que le DT est correctement repoussé vers l'intérieur, il va faire
son cut vers l'intérieur, là où l'espace s'est ouvert et chercher
à aller défier le LB (en puissance, ou en évitement, ce n'est pas
essentiel)
Dans
cette deuxième situation, le DE cherche à aller pénétrer sur
l'intérieur. Le RB va le lire et poursuivre sa course vers le strong
side (dans l'exemple, le TE va chercher à aller bloquer un défenseur
au 'second level').
C'est
basique, et ça fonctionne. Alors, pourquoi ne voit-on pas que ça ?
Pourquoi certaines équipes nous servent du power rush (Lead O,
Wham, etc...) ? Parce que ça nécessite un engagement et une
coordination totale de la ligne offensive, d'abord. Et aussi que ça
nécessite un coureur qui sait lire la défense et qui ne va pas se
poser de questions. Le seul truc auquel il doit penser, c'est 'cut ou
pas cut ?' Et qu'un RB qui réussit dans ce système risque de
se prendre rapidement pour ce qu'il n'est pas. Parce qu'un RB pro,
depuis qu'il est gamin, est habitué à être considéré comme le
meilleur joueur de son équipe, et qu'il peut croire 'dégradant' de
n'avoir que deux plays à son registre... Parce que pour être
efficace, l'OZ doit quasiment être le seul run play du playbook.
Certes, les Texans aujourd'hui ont quelques autres plays dans le
registre, mais l'OZ demeure la base absolue.
Quelques
illustrations en vidéo :
Sur
le play, vous pouvez voir le coureur prendre son angle de départ,
les linemen défensifs repoussés vers l'extérieur, et le coureur
fait son cut sur l'intérieur, là où l'espace s'est ouvert (le
lineman qui vient de l'autre côté, en stunt, n'est pas une menace
puisque le coureur est déjà passé).
Même
play, contre les Dolphins, avec
les mêmes bases.
Et, tiens, tant qu'on est ici... S'il y a un type de situation que vous souhaitez voir analysée ou expliquée, dans la mesure de mes maigres moyens, envoyez moi un petit message sur FB, Twitter ou à verchaininc@gmail.com
MIAMI
DOLPHINS REPORT
Overall :
Beurk.
Résumé du truc : je ne me suis connecté sur Twitter qu'au
milieu du quatrième quart. Et ça a donné des trucs comme ça...
Et
je ne suis toujours pas remis. Ignoble match. Affreux, pour une
troisième défaite de suite. Autant je peux compatir sur la défaite
contre les Colts à Indianapolis, autant la défaite de la semaine
passée contre les Titans à Miami était dégueulasse à tous points
de vue, là, je suis à court de superlatifs. Rock bottom, comme
disent nos amis de l'autre côté de l'Atlantique...
Rendez-vous
compte, la ligne offensive des Dolphins a été tellement minable
qu'elle a soudainement rendu un peu de vie à la défense des Bills,
une unité dont on peut se moquer quasiment chaque semaine qu'Aaron
Rodgers fait. Des pitres, voilà ce qu'on a.
Et
j'ai un peu de mal à savoir par où commencer, tiens...
Allez,
dans le désordre. La ligne offensive, donc. Elle aura autorisé
trois sacks, et permis la merveilleuse moyenne de 2.5 yard par
course. Pendant un long moment, Reggie Bush a ainsi été sous les
zéro yards. Avant de revenir à zéro au bout de sa sixième ou
septième course. Ridicule. Même si on a pu espérer pendant un
court moment que la défense des Bills retombe dans ses travers du
dernier quart-temps... Juste avant que Ryan T ne lance sa deuxième
interception de la soirée. Ou que Brian Hartline ne commette une
interférence de passe offensive. Ben tiens. Les receveurs sont déjà
en bois comparés à ceux des Bills, si en plus ils doivent commettre
des fautes sous la pression des corners adverses, et dans le champ
ouvert, en plus... à pleurer, je vous dis.
Cette
belle imitation de Verchain dans la nuit de jeudi à vendredi
vaut
le prix d'interprétation à Oncle Fétide.
Ryan
T, donc, avec des stats Sanchéziennes, même pas 150 yards à tout
juste 50%, un touchdown lancé à Bess qui aura du attendre la revue
vidéo pour être accordé, et surtout une belle impression de
n'importe quoi, et pas seulement quand il devait sortir de sa poche
pour éviter de se faire démonter la tronche. Deux belles
interceptions, la première sur laquelle Jarius Byrd fait une cascade
pour attraper le ballon sans que Davone Bess à qui était destinée
la passe ne semble faire le moindre effort pour attraper le ballon,
et la deuxième où Ryan T lance le ballon vers le dos de son
receveur, permettant au ballon de tomber tranquillement dans les bras
d'un linebacker des Bills pour mettre fin à la rencontre.
Quant
à la défense... Le supposé meilleur corner, Sean Smith, obligé de
sortir pour... des crampes ? Un pass rush qui a atteint Fitzy
trois fois, mais sans donner l'impression de le mettre vraiment sur
la défensive. Et CJ Spiller qui se permet un match à 130 yards dont
89 au sol, tranquille.
Bref,
si l'on excepte le TD sur retour de kickoff de Marcus Thigpen, c'est
une foutue nuit à oublier, comme souvent quand les Dolphins jouent
le jeudi soir...
Eh
bien, maintenant, il ne reste plus qu'à prier pour que la série de
défaites se prolonge encore pendant 6 semaines (deux fois les
Patriots, une fois les Niners et les Hoax, ça peut le faire!). Avec
4-12, les Dolphins seront bien positionnés pour attraper à la draft
un joueur sur qui on peut se reposer, comme un receveur qui fait plus
d'un mètre douze. Ou un left tackle pour remplacer Jake Long qui
semble totalement à bout de souffle et sera en fin de contrat en fin
de saison...
Bon,
vous voudrez bien m'excuser, faut
que j'y retourne...
CASA'S
CORNER
Colts
24, Patriots 59, breakdown and analysis
De
duel il n’y a finalement pas eu entre Andrew Luck, le prodige
voulant bousculer la hiérarchie et Tom Brady, le vétéran ayant
tout connu. Le shootout annoncé n’a en tout et pour tout duré
qu’une heure, temps nécessaire à la défense de New England pour
mettre en place.
Le
tournant du match aura été cette demi-heure durant laquelle Tom
Brady et l’attaque des Patriots n’a même pas eu à toucher le
terrain.
Indianapolis
mène 14-7 avec 12 minutes à jouer dans le deuxième quart temps et
vient de récupérer la balle dans son territoire à la suite d’un
FG manqué de Stephan Gostkowski. L’avantage semble être
clairement du côté des Colts dans un match où l’on sent que
chaque stop défensif pourrait avoir une importance cruciale au
moment de faire les comptes.
3&out
pour Indy. Punt de McAfee couvrant 47 yards vers Julian Edelman sur
la ligne des 32. Grâce à un des retours les plus atypiques qu’il
vous sera donné de voir, le joueur de New England court pour ainsi
dire tout droit le long de la ligne de touche, éliminant ses
adversaires un par un, New England vient de remettre les compteurs à
zéro, 14-14.
Les
Colts récupèrent donc une nouvelle fois le ballon. Course de Donald
Brown, gain de 9 yards. 2nd&1,
Luck en position de passe, la poche s’écroule autour de lui sous
le pression de la ligne de New England et force le rookie a un lancé
forcé vers Reggie Wayne, facilement intercepté par Aqib Talib, le
nouveau venu, qui après un slalom phénoménal, remonte 59 yards
jusque dans l’en-but. Touchdown, New England 21, Indianapolis, 14.
Une minute et 13 secondes seulement de temps de jeu viennent de
s’écouler mais le match a définitivement basculé. Les Colts ne
reverront plus les Patriots du match.
Enormément
de choses à analyser dans ce match et je vais tâcher d’être le
plus synthétique possible.
Andrew
Luck savait que pour avoir une chance dans ce match il fallait à
tout prix éviter les turnovers. Et lorsque l’on perd le ballon à
quatre reprises (3 INTs, 1 fumble lost), à fortiori quand deux de
ces pertes de balles sont retournées pour un TD, les chances de
victoire se rapprochent dramatiquement de zéro. Tout avait pourtant
parfaitement commencé pour les Colts avec deux drives rondement
menés, de 80 et de 84 yards, pour 14 points.
Que
s’est-il ensuite passé ?
Paradoxalement
j’ai envie de dire que la blessure de Chandler Jones a été
« bénéfique » à la défense de New England. Ayant
perdu son meilleur pass-rusher, Bill Belichick a compris que le seul
moyen pour apporter de la pression sur Luck était de blitzer, ou de
faire croire à un blitz, de manière plus régulière. Les schémas
défensifs sur les deux premières possessions d’Indianapolis
étaient extrêmement basiques mais les Patriots ont alors arrêté
de mettre de la pression avec seulement quatre joueurs et de couvrir
en Cover 2 ou Cover 3 dans le secondary. En prenant plus de risque,
la défense a su prendre l’avantage sur la ligne offensive
faiblarde des Colts et forcer des erreurs de la part de Luck. Les
chiffres ne sont pas exceptionnels au final, 448 yards concédés et
28 first down (contre 25 pour New England) mais cela est plus
circonstanciel et ne revêt pas d’importance particulière.
Au
final, malgré la faiblesse du jeu de course (115 yards dont 47 sur
une seule course) – cela est une nouvelle fois lié aux
circonstances dictés par le match – et une performance défensive
loin d’être impressionnante statistiquement, cette rencontre est
de très loin la performance la plus aboutie de New England depuis le
début de la saison.
59
points inscrits, record de la franchise égalé et de vrais motifs
d’espoir en défense.
Et
c’est bien là l’essentiel.
Leftover
thoughts :
- Beaucoup plus de choses qu’à l’accoutumée aujourd’hui dans cette section.
- Premièrement, ce qui a fait beaucoup parler depuis dimanche dans les médias, la blessure de Rob Gronkowski. Le TE s’est fracturé le bras, s’est fait opéré dès lundi matin et devrait manquer quatre à six semaines, dont deux matchs extrêmement importants contre Houston et San Francisco. Le problème est que cette blessure est survenue sur le dernier extra-point du match… alors que le score était de 58 à 24.
- Deux choses sur ce point. Il est possible d’argumenter son opinion pendant des heures et si vous n’êtes pas du même avis que moi, il n’y a que très peu de chances que j’arrive à vous convaincre. Autant faire court. Il n’existe pas de back-up dans la formation s’occupant de protéger cette phase de jeu. Le calcul est simple, les règles stipulent que seuls 47 joueurs peuvent être utilisés un jour de match et les équipes n’ont tout simplement la possibilité de préparer plus de 11 joueurs pour un play d’une importance aussi « négligeable » que celui-ci. Gronkowski avait, judicieusement, été retiré des phases offensives mais devait tenir sa place sur le PAT. Simple as that.
- Ensuite, je n’ai jamais eu de problème avec ce que les américains appellent « running up the score », continuer d’attaquer pour marquer alors que l’issue de la rencontre est déjà décidée. Ce fut le cas pour New England ce dimanche et régulièrement durant la saison 2007 comme ce fut le cas pour Baltimore la semaine dernière contre Oakland ou Chicago plus tôt dans la saison contre Tennessee. Nous avons à faire à des professionnels sur le terrain, pas à des enfants de 12 ans. Et pour moi, donner son maximum sur le terrain pendant 60 minutes est au contraire un signe de respect pour l’adversaire. Si Equipe X décide de laisser ses titulaires sur le terrain contre Equipe Y alors que le score est 142 à 3, ce n’est pas « irrespectueux », « prétentieux » ou « insultant ». Et si Equipe X voit un joueur clef se blesser durant cette période – ce qui n’est pas le cas ici – ce n’est certes pas un calcul « intelligent » mais c’est un choix que l’entraineur a fait en tout connaissance de cause.
- Pour terminer sur ce point, il est toujours possible de jouer l’éternel optimiste et se dire que la blessure de Gronkowski arrive au « bon moment ». La première place de la conférence semble difficile à aller chercher et ne laisse que très peu de marge d’erreur. Avec ou sans lui, les Patriots devront certainement jouer trois matchs en play-offs pour parvenir au Super Bowl. Et il sera alors bien plus important d’avoir ce type de joueur à 100% à ce moment-là.
- Career day pour Julian Edelman qui ressemble de plus en plus à une version améliorée de Troy Brown. Deux retour de punts pour 116 yards et un TD, 58 yards en réception pour un autre TD et 48 yards à la course sur un end-around. Et oui, c’est ce joueur là qui a temporairement occupé un poste de CB l’année dernière. L’incarnation du mot « versatile ».
- Et puisque l’on parle de l’end-around de Julian Edelman. McDaniels ne doit plus se sentir. Le 284ème trick-play-alakon a été le bon. Tu as atteint ton but Josh, tu peux arrêter maintenant. S’il te plait.
- 331 yards, 3 TDs, aucune interception, Tom Brady est très clairement sur le déclin, hein ?
- Débuts encourageants pour Aqib Talib, démontrant ses qualités de playmaker sur son formidable retour d’interception. Ce fut beaucoup moins glorieux en couverture, 2 TDs concédés, mais c’était à attendre d’un joueur n’ayant plus joué depuis un mois avec moins d’une semaine pour assimiler les formations. Il deviendra meilleur, entrainant tout la défense avec lui.
And
that’s it for today folks.
J’aurai
aimé faire plus long tant il y avait de choses à remarquer sur
cette rencontre mais ce sera de toute façon toujours le cas. Petite
semaine de récupération pour les Patriots qui jouent jeudi sur NBC
dans le cadre de Thanksgiving avec l’opportunité de mettre un
terme définitif à la saison des New York Jets.
Je
suis toujours friand de vos réactions, n’hésitez pas à m’en
faire part dans la boite appropriée au bas de la page, par e-mail à
Verchain qui transmettra ou sur Twitter, @Rabbit_IYH.
See
you next week.
NEXT
WEEK (ON TV)
Jeudi
soir, la torture continue, mais cette fois, dans les grandes
largeurs. En effet, c’est Thanksgiving chez nos amis américains,
et Paris Hilton espère bien qu’elle sera la dinde graciée par le
président Obama comme c’est de tradition. Quoique, remarquez, non,
elle doit sans doute beaucoup trop aimer se faire farcir… Ouais,
c’est mauvais, non, on dirait du Cauet… Quoique, remarquez, le
Verchain Inc… Bon… Donc, jeudi, à l’heure de la dinde :
Texans at Lions, puis Redskins at Cowboys. Bon, OK… Ah, et dans la
nuit, Patriots at Jets, avec des vrais morceaux de dinde encore
coincés dans les dents de Rexy Ryan.
Dimanche,
c’est dimanche, et il y a du football à la télé. Pardon ?
Non ? Bon, OK, pas beaucoup… A 19 heures, je regarderai, et
c’est un sacerdoce, Seattle à Miami. Il n’y a pas grand-chose
d’intéressant à cette heure là, de toute façon. A moins d’une
belle surprise quand les Falcons rencontreront les Buccaneers.
Lutte
du Bien contre le Mal à 22 heures et quelques, avec un 49ers at
Saints.
Match
dans la nuit. Match. Packers at Giants ! Vous voyez, quand je
vous disais qu’il y avait du football à la télé ce dimanche !
Lundi
soir, je ne serai pas devant ma télé, comme je vous l’ai annoncé
en début d’article. Ça tombe bien puisqu’il y a un match entre
les Panthers et les Eagles, qui n’intéresse que les supporters des
deux équipes. Et encore, seulement les plus dingues d’entre eux.
Ou ceux qui ne se sont pas – encore – pendus…
CHEERLEADERS
Bon, ça ira pour aujourd'hui, les amis, alors...
La version téléchargeable, à lire en fourrant une dinde, est disponible là, maintenant, tout de suite.
Iop,
RépondreSupprimerAlors je viens de lire (comme chaque semaine) les takes. Par rapport au peu de commentaires sur le coaching point, perso j'adore et je le trouve très instructif, même si je n'ai rien posté la semaine dernière.
Je lis Verchain pour :
l'humour
le regard décalé
les avis tranchés
bref le "Verchain Style" (et les cheerleaders aussi..).
Si je veux juste un truc avec les scores et les stats, je vais sur espn ou nfl.com.
Mais si je veux me renseigner, rire et désormais apprendre à lire certaines phases de jeu, je viens ici.
Et puis comme le maitre de ces lieux, je pense que Rodgers est Dieu et que les Harbaugh sont l'Empire du Mal.
Je préfèrerai toujours une attaque avec un QB digne de ce nom qu'une équipe qui joue old man football....
Bref, nice job :D
(plus de photos de cheerleaders ça serait pas mal aussi ;) )
Pour la défense de Mason Crosby faut dire qu'il est pas aidé non plus : tentative à 54 yards, trick play (or not je sais même pas ce qu'ils ont tenté de faire) avec un joueur qui se déplace le long de la formation, penalité, finalement punt... Faut dire que ce genre de truc doit pas mettre le kicker en confiance. Quand j'ai vu ça j'étais pas loin de désigner Mc Carthy comme pitre of the week.
RépondreSupprimerSinon pour Casa : je veux bien croire qu'il n'y ait pas de backup sur les formations PAT mais si Gronk avait du sortir du match pour une commotion or something like that, y'aurait bien eu quelqu'un qui aurait pris sa place pour le PAT, non ? Donc pourquoi ne pas faire jouer ce quelqu'un plutot que Gronk ? Après je suis d'accord, sur le running up the score.
Bref encore un bon article, thanks boys.
Sur le trick play que tu mentionnes, les Packers n'avaient selon moi aucune intention de tenter le FG de toute façon. Le seul but était de mettre les Lions offside. Ma réflexion sur Crosby ne vient pas que de ce dimanche, mais de l'ensemble de son oeuvre sur la saison... Qui est la plus mauvaise de sa carrière. Et comme ça va très vite en NFL pour changer de kicker, je me dis qu'il ferait bien de se remuer les fesses...
RépondreSupprimer@David : la religion grandit chaque jour. Prochainement, on construira une église, et puis on partira en croisade !
Bon par contre je viens de relire le coaching point. Je regarde le foot US depuis longtemps maintenant (la 5 !!!) mais je n'avais vraiment jamais trouvé d'explications sur les tactiques. Tout ça pour dire que je suis béotien de ce point de vue; Et donc je ne comprends pas bien comment l'OZ, qui est quand même un truc très simple à la base, fonctionne aussi bien :
Supprimer- d'autant plus qu'apparemment, les équipes qui pratiquent ça n'ont pas un milliards de jeux à disposition.
- Pour que ce soit bien fait, il faut que ce soit fait presque tout le temps.....alors comment une défense peut se faire avoir pendant un match entier avec ça ????
Autant avec la bsf, je comprends que ça marche X fois dans un match si le QB et le WR/TE sont en complète fusion (et que tous les deux ont du talent), autant là.... mais bon je suis pas coach :D
PS : J'espère que la Croisade donnera une 2nde bague à Dieu ! (GB and Raiders (désolé....) fan inside)
Comme j'ai essayé de l'expliquer, ça marche parce qu'il y a une lecture et un choix. Et que tu peux varier un peu si la défense dédie un joueur sur la course, en te servant de la play action par exemple (Houston le fait souvent). Et c'est parce que c'est très simple que ça marche.
SupprimerMatth, oui, bien sur, et il y aura quelqu'un qui va prendre sa place jeudi.
RépondreSupprimerMais c'est uniquement parce que quelqu'un va être préparé à ce poste pendant les quelques jours d'entrainement qu'il reste. Il n'y avait personne "sur le pont" prêt à remplacer Gronk à tout moment. Après, on peut toujours se demander si il est judicieux d'avoir son deuxième meilleur joueur dans l'équipe de protection de PAT il est vrai.