WEEK EIGHT
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WHAT YOU SHOULD KNOW
We almost have two division winners
Jusqu'à présent, une équipe leader de division qui tenait au bout de sept matchs un avantage de trois victoires sur l'équipe qui la suit n'a jamais manqué les playoffs. Eh bien, les Niners de San Francisco ont ce jour 4 matchs d'avance dans la NFC Worst sur les SeaHoax.
Et les Texans de Houston sont maintenant à 3 victoires de rang dans l'AFC South, et, compte tenu de la concurrence, même si les Jaguars ont annoncé, dans leur meilleure imitation de Franck Jurietti, qu'ils attendaient les Texans qui seraient des méchants salopards au match retour (les Texans accusés d'être une équipe méchante, qui joue au-delà des limites, rien que ça, ça te montre la transformation de cette équipe...), Houston pourrait bien connaître la joie d'accueillir un match de playoffs pour la première fois de son histoire.
Partout ailleurs, que ce soit dans la division la plus compétitive de la Ligue, l'AFC North ou la quatrième équipe est à 3-4 (Cleveland), dans la NFC South où les Saints viennent de dangereusement déraper, dans l'AFC East qui nous a offert un regroupement en tête grâce à la combinaison de la victoire de Buffalo et de la défaite de New England, dans l'AFC West où les Chiefs viennent de remettre les compteurs à zéro, ou encore dans la NFC North où il suffirait que les Packers perdent deux matchs pour se retrouver avec le souffle des Lions et des Bears dans le cou, on se demande encore ce qu'il va se passer.
Et puis, il y a toujours les #SuckForLuck Sweepstakes pour nous divertir un peu...
You can now vote for the Pro Bowl...
Et c'est tout simplement ridicule... Lancer le vote tout juste après 7 semaines de compétition, au moment où certaines équipes remontent sérieusement la pente comme par exemple les Steelers, c'est tout simplement n'importe quoi. C'est tout simplement la preuve que bon, ce Pro Bowl, ce n'est rien d'autre qu'un stupide concours de popularité. Useless. Doit être pour ça que tout le monde s'en fout, de ce match...
THREE THINGS I LIKED
1) Tebow, bruised, battered, beaten !
Juste quelques images, pour vous donner une illustration de ce qui a enchanté mon début de nuit ce dimanche :
Le monde va peut-être enfin comprendre ce que vaut Tebow... On peut rêver, bien sur...
Un type qui lance encore pour moins de 50%, et emmène son attaque à 2.5 yards par play. Un carnage de jeu offensif. Une misère. Un gars incapable d'ôter ses yeux de sa première cible, qui n'arrive pas à lire la défense, et vous appelez-ça un premier tour de draft ? L'a vraiment pas fait de bien, l'ère McD, à Denver...
2) That Bills' D looked good against a really bad team.
Bon, OK, la ligne offensive des Redskins est assez pitoyable en ce moment, et les coureurs remplaçants des remplaçants ne peuvent pas beaucoup aider le jeu, mais les Bills ont simplement mis le verrou sur l'attaque des Skins ce dimanche, offrant à Mike Shanahan son premier blanchissage en tant que head coach ou coordinateur offensif de toute sa carrière. Tout simplement. 9 sacks, 2 interceptions, et 3,3 petits yards par play offensif pour les Redskins.
3) Looked like a Dream Team, uh ?
Alors, voilà ce qu'il se passe lorsque la meilleure attaque à la course rencontre la meilleure défense contre la course. Rob Ryan avait raison, finalement... Lors du match de ses Cowboys contre la All Hype Team, des culs allaient être bottés. Bon, Robby ne pensait sans doute pas que ce seraient les fesses des coéquipiers de Romo qui seraient rougies...
Parce que là, sur le coup... 495 yards en attaque, et une défense si souvent moquée qui ne concède que 267 yards, sackant Romo 4 fois et forçant une interception. Asomugha a sans doute disputé la meilleure rencontre de sa saison, mouchant Austin à longueur de match.
Vick n'a pas eu trop besoin de s'employer, et les Eagles ont porté le ballon au sol quasiment pendant toute la seconde mi-temps, en continuant à progresser devant une défense qui semblait totalement dépassée sur ce coup. La ligne offensive a tenu bon, même si Vick s'est retrouvé couché 4 fois...
Andy Reid en est maintenant à 13 victoires après la bye week, et sur cette rencontre, je me dis que les Eagles ont peut-être trouvé la bonne carburation. Et avec des Giants parfois sur courant alternatif, les espoirs des fans des Eagles pourraient bien refleurir avec les premiers frimas...
THREE THINGS I DIDN’T LIKE
1) Seattle, again.
Trois énormes retours de kickoffs et/ou punts, dont un de 56 yards pour touchdown. Une attaque incapable de bouger le ballon pendant une grande partie du match, avant que Tarvaris Jackson ne balance la balle de droite et de gauche sans pour autant que les Hawks fassent quoi que ce soit dans la redzone... Au point de rendre furieux ce grand poète qu'est Marshawn Lynch, qui s'en est pris à son coaching staff au bord du terrain... Ugly, ugly, ugly...
- Jacksonville's Offense is Offensive.
174 petits yards. 3 yards tout juste par play. A pleurer. Un QB qui complète 10 passes sur 30. Deux interceptions. Je ne comprends toujours pas comment les Ravens ont pu perdre contre ces Jaguars...
3) Fist Fight... Those Panthers are morons...
Ce n'est pas la première fois que je retrouve mes grands amis des Panthers dans une bonne vieille baston comme on n'en voit plus que rarement. Et ce dimanche encore, les Cam Boys ont donné dans le bon vieux système, cette fois avec Percy Harvin...
IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES
Running Item : Bring Cam Newton To Canton NOW :
Alors, oui, Newton tient maintenant son record de TD en carrière, avec trois passes pour Smith, Olsen et Shockey. Et pourtant, peu de monde pour rendre grâce à son homologue rookie de Minnesota, Christian Ponder, qui a réussi ce que Newton n'a pas été en mesure de faire : obtenir des conversions de troisième tentatives sans trop avoir à forcer ses lancers. Newton, lui, a par trois fois échoué dans des conversions de troisième tentative en deuxième mi-temps, permettant ainsi à Minnesota de revenir au score. Un jeu efficace, mobile, recourant à son checkdown, Adrian Peterson (qui a donc réussi son match le plus productif en réceptions en carrière). Newton, lui, continue à forcer des passes. Alors, parfois, ça paie, comme sur cette conversion de 4th down vers LaFell.
Ses trois sacks ne sont pas dus qu'à sa ligne offensive... Mais bon, quand les Panthers drafteront un lineman défensif à même d'arrêter la course plus efficacement, la légende de Newton continuera de grandir...
Running Item : Combien pour ce yard, dans la scorebox ?
Nous avons maintenant officieusement une running back controversy (un tout nouveau terme, créé spécialement pour CJ!) à Tennessee ! Javon Ringer, le backup, étant plus productif que le joueur dont nous suivons la saison.
Chris Johnson a réussi ce dimanche 34 yards au sol et 17 yards en réception. Ceci amène notre sujet d'étude à 302 yards à la course et 160 yards dans les airs au bout de sept matchs, soit un total combiné de 462 yards.
Johnson reçoit un total de 13 millions de dollars sur la saison, 10 millions de bonus à la signature, et un salaire de base entièrement garanti de 3 millions. CJ coûte, sur une semaine de compétition : 13 000 000 / 16 = 812500 dollars. En sept semaines, CJ coûte donc 5 687 500 dollars. Soit un ratio par yard de 12310 dollars, soit près de 550 dollars de plus par yard qu'à notre dernier pointage.
Notre joueur de référence pour la comparaison, Fred Jackson, le coureur de Buffalo a pour le moment réussi 721 yards au sol et 353 yards en réception, soit un total de 1074 yards. Fred Jackson coûte à Buffalo 1 800 000 dollars, soit une moyenne à la semaine de 112500 dollars, ou encore 787 500 dollars pour 7 semaines, soit : 733 dollars par yard, soit 33 dollars de moins par yard que ce que coûtait au cumul un yard de Fred avant son dernier match…
CJ coûte donc 16,8 fois plus que Fred Jackson, soit une différence de +1,3 points par rapport à la semaine passée, et ça ne semble pas vouloir s'arrêter de monter...
CJ en est toujours à 1 TD marqué soit 5 687 500 de dollars le TD.
FJ en est à 6 TD sur la saison, soit un prix au TD de 131250 dollars.
Un TD de CJ vaut donc 43 fois plus cher qu'un TD de Fred Jackson, soit à peu près la différence entre une nuit avec Zahia et une nuit avec Mauricette, qui se fait appeler Jessica sur son site internet d'escort... Oh, forget it...
Running Item : Death List – Offensive offensive lines.
Mettons à jour notre course à la mort, qui présente la tendance en nombre de sacks concédés par ligne offensive, avec les trois pires unités de la Ligue dans le domaine, et les trois meilleures.
Worst Units :
- Seattle prend seule la tête du classement cette semaine, avec une tendance à 64 sacks.
- Miami tient le rythme avec un trend à 62.
- St Louis accompagne les Dolphins avec une tendance identique.
Best Units :
- Les linemen assez chers d’Oakland sont sur un trend à 18 sacks (8 en 7 matchs)
- Les no names qui composent la ligne de Buffalo sont sur un trend à 21 sacks (9 en 7 matchs)
- Les gamins de Tampa sont un peu largués à une tendance de 23 sacks à la saison.
Running Item : Ridiculous passing numbers.
Nous suivons chaque semaine les passeurs qui peuvent venir menacer le record de yards lancés sur la saison par l'idole absolue de Verchain, The Man Dan Marino. 5048 yards, la marque est là. Voici pour le moment la projection linéaire des yards par la passe que peuvent atteindre les jeunes fous qui courent derrière le record :
Tom Brady : 5396 yards (-372 yards par rapport à la dernière tendance).
Drew Brees : 5492 yards (moins 190 yards par rapport à la semaine passée).
Aaron Rodgers : 5421 yards (inchangé, bye week.).
Running Item : Pitre Of The Week :
Jerry Jones. Le proprio des Cowboys n'a rien trouvé de plus intelligent que de déclarer que ce match contre les Eagles était l'occasion de 'démontrer qui sont les Cowboys en tant qu'équipe' et que ce match était 'marqué sur le calendrier depuis le début de saison'. Belle démonstration, en effet...
HOW DID YOUR TEAM FARE ?
Baltimore Ravens :
Apparemment, les Ravens n'étaient pas encore remis de leur défaite de lundi dernier contre les Jaguars... Et après cette humiliation, nos amis de Baltimore ont bien failli en connaître une nouvelle cette fois. Au prix d'un comeback qui ne doit pas être loin d'être un record pour la franchise du Maryland, les Ravens sont revenus, pour exécuter proprement des Cardinals pourtant pas à la fête pendant la rencontre, sur un field goal de Billy Cundiff.
Une chose a été relativement constante : la défense, même si elle a connu quelques difficultés à contrer les Cards tout près de l'endzone en première mi-temps, a dominé son sujet. 6 sacks, une interception, une tonne de pression sur Kolb, finalement tué en fin de rencontre... Ce qui est surtout impressionnant, c'est d'avoir limité les Cards à 3,6 yards par jeu offensif seulement.
Bon, le tackling sur équipes spéciales n'était pas au top, mais on les pardonnera...
Hero : Joe Flacco.
Bien sur, il y a Ray Rice et ses trois touchdowns qui sont un record personnel, mais force est de reconnaître que les choses sont redevenues normales pour les Ravens à partir du moment où Flacco a retrouvé une coordination efficace entre son bras et son cerveau. On a eu l'impression que c'était Boldin qui prenait le show en mains, mais c'est selon moi Flacco qui a su utiliser son bras puissant (il est l'un des seuls QB de NFL à pouvoir lancer certains tracés en deep out ou en seam profonde avec une balle qui ne bouge strictement pas en l'air), trouver son receveur numéro 1, et également Torrey Smith sur la dernière action, qui pose le ballon sur les 5 yards des Cards, garantissant la victoire ou presque.
Goat : Joe Flacco.
Pourtant, les Ravens sont passés par cinq minutes de calvaire, qui ont débuté par le fumble de Flacco, recouvert par la défense pour lancer une action de TD. En première période, Flacco sort moins de 100 yards à la passe, avec 12 complétions sur 23 lancers, et une interception, qui débouche sur une passe de TD pour Doucet. Gosh... Il finit quand même le match à 31/51 pour 336 yards.
San Diego Chargers :
Eh bien, merci San Diego, voilà une première : les Chiefs sont la première équipe à perdre ses trois premiers matchs et à se retrouver en tête de division après 4 matchs. Une belle égalité à trois, avec les Chargers et les Raiders. De quoi s'intéresser un peu à cette division d'équipes somme toute bien moyennes (mais il y a le fils de Dieu...).
Le premier quart-temps des Chargers a été terrible. Trois drives : punt, interception, interception. Yikes.
Et même si la défense a fait le boulot au retour des vestiaires (elle totalise trois sacks sur le match), elle n'a pas su arrêter l'action qui permet aux Chiefs de prendre la tête, et de lancer la tentative de comeback victorieux...
Le départ de San Diego était donc trop beau pour être vrai. Pour une équipe qui fait d'octobre et novembre traditionnellement les mois où elle s'affirme, il est peut-être temps de sauter sur le bouton 'Panique'...
Hero : Eric Weddle his earning his hefty pay.
Avec deux nouvelles interceptions dans ce match, Eric Weddle, le safety des Bolts, justifie son gros contrat reçu lors de l'intersaison. Il est aujourd'hui en tête du classement des interceptions. Et il sauve ou presque les Chargers avec sa deuxième interception de la soirée, à une douzaine de secondes de la fin. Lone bright spot on that defensive unit...
Goat : Rivers. Dick Rivers...
Contamment sous pression (deux sacks pour Tamba Hali, et six pénalités appelées contre son left tackle Ryan McNeill qui ne parvenait pas à contenir le pass rusher des Chiefs), Rivers a une nouvelle fois foiré son match. Deux nouvelles interceptions, et il en cumule maintenant 11 pour seulement 7 TD. Alors, certes, Rivers n'est pas passé loin d'un comeback qui aurait compté, alors qu'il semblait, enfin, que nous avions retrouvé au quatrième quart-temps le Rivers décisif... Mais s'il avait joué sans foirer un certain nombre de passes, cette tentative de comeback n'aurait même pas du exister. Tout ça pour commettre un terrible fumble sur les 15 yards de KC, alors que les Bolts se trouvaient en position pour un petit field goal qui leur aurait donné la victoire...
Allez, fans des Chargers, faites vous encore un peu de mal, avec le Worst Day Ever de celui qui était la saison passée l'un des cinq meilleurs QB de la NFL, et qui n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même...
St Louis Rams :
Eh bien, on a retrouvé la défense des Rams, celle qu'on attendait. Avec notamment un Chris Long revenu au mieux, avec 3 sacks sur un total de 6 enregistrés par l'unité défensive. C'est le plus gros nombre de sacks encaissés par les Saints sous l'ère Sean Payton.
Que ceux qui avaient prévu que les Rams battraient les Saints lèvent le doigt... Mmmh... Personne... Pas étonnant. Nous avons assisté à une sorte d'OVNI footballistique ce dimanche. La défense qui s'était faite humilier par les Cowboys à la course a stoppé les rares tentatives des Saints au sol. 2,8 yard par course pour le combo Ivory-Thomas-Sproles.
Avec une couverture assurée par les remplaçants des remplaçants, Brees a eu un mal fou à trouver ses receveurs, ce qui a permis à la ligne défensive des Rams de mettre une pression de furieux.
Hero : Steven Jackson
Je ne sais pas trop ce qui a inspiré les Rams, la présence des champions de la MLB des Cardinals, le retour des uniformes 'throwbacks' de la saison victorieuse de 1999, ou le speech de Steven Jackson... En tout cas, ça a marché... On a eu un blowout pendant un temps, avant que les Saints ne limitent l'écart alors que tout était joué après l'interception retournée pour TD par Darian Stewart (que seule sa maman devait connaître avant ce match)...
Et, avec Jay Feeley sous le centre, l'attaque a reposé sur les larges épaules de Steven Jackson, qui a donc mis en pratique le 'walk the walk' après avoir utilisé le 'talk the talk' pour inspirer ses partenaires. Jackson termine la rencontre avec 159 yards en 25 courses, une moyenne presque deux fois supérieure à ce qu'il nous donne depuis deux saisons, et deux touchdowns. C'était le premier match de Jackson à plus de 100 yards depuis 3 saisons.
Et autre bonne nouvelle, on a pu voir que Robert Quinn n'était plus porté disparu, bloquant le premier punt de Morstead, le premier dégagement que le punter des Saints a vu contré en trois saisons de carrière.
Goat : We'll go with AJ Feeley...
Dans une rencontre ou presque tout a fonctionné, jusqu'à déclencher une explication musclée entre le garde Carl Nicks et son coach de ligne offensive, il nous faut bien, parce que c'est le contrat, retenir un point un peu négatif dans la journée. Alors, disons que le fumble de Feeley recouvert par Vilma pour les premiers points des Saints restera comme une petite tâche dans une soirée sans faute (pas d'interception lancée, 20/37 et 175 yards seulement).
Oui, cette fois, c'était bien à ça que ressemblait l'attaque des Saints...
Detroit Lions :
Rien de meilleur comme remède au doute que de croiser la route d'une des pires équipes de la Ligue, avec le pire QB de la NFL. Je ne vais pas en remettre sur Tebow, il en a déjà pour dix jours à digérer, mais la comparaison avec Matt Stafford, finalement à même de jouer ce match, toujours un peu 'gunslinger' dans sa façon de jouer, cherchant très souvent le big play, mais qui rend une feuille très propre, 3TD, 267 yards, aucune interception, et un taux de complétions autour de 60%, fait sans doute encore plus mal aux membres de la secte Tebow...
Hero : Stiffling pass rush.
Sept sacks sur le fils de Dieu. Deux touchdowns inscrits par la défense... Les pass rushers des Lions étaient déchaînés ce dimanche. Et ont renvoyé Tebow à ses chères études. Non mais.
Goat : Er... Tebow ?
Plus sérieusement, la défense contre la course des Lions s'est une nouvelle fois retrouvée mise en difficulté. 195 yards au sol, contre une équipe qui devait courir derrière le score dès la mi-temps... Bad... Comme la moyenne de 6,5 yards par course concédée. S'il y a un truc que les Lions doivent dépasser, c'est ça...
Mais bon, la défense contre la passe était au top, et Stephen Tulloch pouvait bien se moquer de la nouvelle 'tendance' du Net, le 'Tebowing', qui consiste à imiter le mouvement genre 'penseur de Rodin' que nous avait sorti Tebow à l'issue de la victoire à Miami...
Remarquez, Tony Scheffler a fait mieux, combinant le Tebowing à moitié exécuté et le Mile High Salute, pour ajouter un peu plus de sel dans les plaies au cœur des fans de Denver...
San Francisco 49ers :
Comme j'en ai déjà parlé plus haut, les Niners contrôlent leur destinée, et l'hypothèse d'un retour en playoffs est – enfin – autre chose qu'un petit rêve.
Ce match était comme pas mal des rencontres des Niners cette année : moche.
Certes, il n'y avait pas grand monde en face, avec des Browns qui sont de plus en plus pathétiques en attaque, mais le gameplan des Niners ne varie que très peu. Frank Gore, Frank Gore, Frank Gore. Remarquez, tant que ça marche... Gore sort un nouveau gros match, étant un des seuls RB largement payés à produire en fonction de son contrat. Avec ses 131 yards (et un TD), Gore en est à son quatrième match de suite à plus de 125 yards et au moins un TD.
Hero : Great D.
Voilà 29 matchs de suite que les Niners n'autorisent pas un coureur à plus de 100 yards sur un match. Mais ce n'est pas tout... La défense est en train de devenir la vraie marque de fabrique des joueurs de la Baie, avec un Aldon Smith qui ne cesse de me surprendre dans son rôle d'OLB (j'étais persuadé à sa sortie de Mizzou qu'il serait meilleur en DE de 4-3). Une interception (la première de Goldson cette saison) et quatre sacks (dont un pour Aldon, donc, son 6,5° de la saison). Moins de trois yards par course concédés. Rock solid. Il restera maintenant aux Niners à prouver qu'ils peuvent avoir la même efficacité contre une équipe candidate aux playoffs, puisqu'ils devront croiser la route des Ravens et des Steelers d'ici la fin de saison.
Ah, et, moment sympathique aux yeux de votre serviteur, le tackle offensif Joe Staley a même capté une passe, tiens.
Goat : Jim Harbaugh, of course.
Je n'en peux plus, de ce type. Certes, il sera sans doute très bien placé en fin de saison dans la course au titre de coach of the year, mais il m'insupporte au plus haut point.
Revenant, une nouvelle fois, sur sa stupide démonstration de débilité à l'occasion de l'infâme 'poignée de main' avec Jim Schwartz à la fin du match contre les Lions, Harbaugh a annoncé aux journalistes qu'il s'était entraîné pendant la bye week à serrer des paluches en échangeant des high fives avec sa fillette, Addison. Mais que quelqu'un la lui fasse fermer...
New England Patriots :
Le coaching staff de Pittsburgh a tout simplement outcoaché Bill Bellichick.
En défense, tout d'abord, les Steelers ont opté pour une individuelle de base qu'on ne voit quasiment jamais dans le système de Dick LeBeau, qui repose sur une zone dans la secondary. Ike Taylor placé sur Welker pour l'exclure du jeu quasiment en permanence. Et des receveurs donc bien couverts, y compris le duo Hernandez-Gronk par les safeties et/ou les LB intérieurs. Comme contre les Jets en playoffs l'an passé, les Pats se retrouvaient perturbés, et la ligne offensive a laissé passer 3 sacks. Sales souvenirs, en somme.
En attaque, ensuite, où les Steelers nous ont ressorti la bonne vieille West Coast Offense. Le principe est simple : des petites passes à haut pourcentage, pour laisser les receveurs faire la différence contre les défenseurs adverses. Et les Patriots, qui ont viré leur meilleur corner Leigh Bodden la semaine passée, on se demande pourquoi, n'ont tout simplement pas le personnel pour s'opposer à des joueurs dynamiques dans l'espace.
Hero : Kevin Faulk.
Peu de choses ont fonctionné, et l'arbitrage n'a pas été toujours à la hauteur (un TD refusé à Gronk sans que je sache bien pourquoi, et le safety accorde à Polamalu alors que Taz avait volontairement propulsé le ballon en direction de la ligne de fond...), mais un petit moment sympa avec le retour de Faulk dans le lineup. Avec 32 yards, Faulk est donc le meilleur coureur des Pats sur le match...
Goat : Worst defense in the league, period.
Bill Bellichick ne fait pas confiance à sa défense. Personne ne ferait confiance à cette unité, d'ailleurs, qui a concédé 427 yards, sacké Ben Roethlisberger 5 fois toutefois, et intercepté une passe. Mais Bill ne leur fait pas confiance. La preuve ? Il appelle un onside kick, recouvert par Pittsburgh, alors que le TD d'Hernandez ramenait les Pats à 6 points, avec plus de 2 minutes à jouer, et trois temps morts. Belle preuve de défiance, non ?
Miami Dolphins :
Dead Dolphin. Yep.
Les Dolphins ne se contentent pas de craindre ou de puer, et même si Reggie Bush sort son premier match à 100 yards sous l'uniforme aqua et orange, les Dolphins ont encore trouvé le moyen de planter une avance au score sympathique de 14-3. Parce que pour la première fois de la saison, Miami a inscrit un TD sur ses deux premières séries offensives. Avec même un petit gamble de Sparano sur quatrième tentative...
Hero : Some run D, for a change...
Les Dolphins ont limité les Giants à 58 yards à la moyenne de 2,5 yards par course. Formidable. Dommage, encore une fois ça ne sert à rien, tellement les insuffisances ont été criantes en deuxième mi-temps...
Goat : #FireSparano, #FireIreland, #BenchMarshall, #FireEveryone.
Ah, et #FireMikeNolan, aussi, tant qu'on y est. Et le type qui s'occupe de la ligne offensive, transformée en passoire après la sortie de Pouncey sur blessure, qui aura concédé 4 sacks sur les deux dernières séries offensive. On pardonnerait presque l'interception de Matt Moore qui aura du courir pour sa vie à droite et à gauche, évitant plusieurs fois les pass rushers, pour gagner du temps ou du terrain. Sur la série qui se termine par son interception, il se fait sacker deux fois consécutivement avant de lancer la bouse à Webster...
La défense contre la passe est toujours un gag permanent, malgré les quelques pressions mises par Wake ou Taylor. Manning avait trop souvent le temps de compter jusqu'à 25 Mississippi avant de lancer. Pas difficile de réussir un bon match contre une telle défense de pitres. Les corners sont lamentables, et le TD gagnant de Victor Cruz en est l'illustration finale. Le gars est tout seul au milieu de la secondary, et Will Allen manque son tackle comme un pitre...
Et la saison des Dolphins a donc maintenant un hymne officiel.
NEXT WEEK (ON TV)
Deux bons gros matchs dans la série de 13 heures : Jets at Bills et Buccaneers at Saints.
On ne se couchera pas à 22 heures, car Packers at Chargers et Giants at Patriots nous attendent.
Le match de la haine dans l'AFC North, la rencontre à ne pas perdre, opposera les Ravens à Pittsburgh, à Ketchup Field, sur NBC.
Bears at Eagles pour le Monday Night Game, ça pourrait être sympa.
CHEERLEADERS :
Cette semaine, notre ami Laurent s'est dévoué pour vous trouver des cheerleaders en mode Halloween. Du bon, du moins bon, du bon, Dubonnet, bref, ya même une petite vidéo bonus. On dit merci, monsieur !
'Til next time, take care of yourself, and each other.
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