WEEK NINE
SCORES
STATS
STANDINGS
WHAT YOU SHOULD KNOW
The AFC as a whole is a mess...
Well, vous avez jeté un oeil sur les classements, là ?
L’AFC, c’est un bon gros bordel, on croirait presque lire les classements de la Sun Belt ou de la Mid American Conference chez nos amis du foot universitaire (oui, c’est une façon supplémentaire de vous faire remarquer à quel point j’ai galéré pour l’article du lundi...).
Dans la division Ouest, trois équipes à 4-4, et une quatrième, Denver, qui n’est qu’à un match derrière le trio ‘de tête’.
Dans la division Est, trois équipes à cinq trois, et une quatrième... Ah, non, pardon, les Dolphins sont quatrièmes.
Au Nord, c’étaient les corons, et même si l’équipe des hauts fourneaux de la Steel City s'est fait salement punir ce dimanche, ils restent à portée de fusil d’une place en playoffs (surtout si les Ravens nous refont des démonstrations offensives comme celles de dimanche, et de dimanche dernier, et du lundi précédent).
Au Sud, bon... Houston gagne tranquillement ses matchs contre des équipes médiocres, a déjà 6 victoires, doit encore rencontrer une fois chacun de ses petits camarades de division, ce qui ne manquera pas d’apporter trois victoires de plus, make that 9 total, and playoffs. Yippie. Ou pas.
Chaque match compte, maintenant. Toutes les équipes ou presque ont eu leur lot de moments favorables et d’incroyables effondrements. Z’avez qu’à regarder ce dimanche, les défaites combinées des Chargers, Chiefs, Raiders (et par conséquent la victoire de Denver) relancent totalement le truc avec un Raiders at Chargers prévu pour jeudi qui pourrait bien être la nouvelle installation du festival de l’interception alakon.
Tout ça doit bien faire sourire à Baltimore. Car si l’équipe des Ravens est loin de sembler insubmersible, elle sait en faire juste assez pour que ça passe. Même quand elle s’écroule totalement un jour (ce match chez les Jaguars, il a vraiment du mal à passer), elle trouve le moyen de se relever, et de sortir des performances solides à défaut d’être spectaculaires.
Bien malin celui qui pourra dire qui de Baltimore et son énigme Flacco, de New England et sa défense absente, des Jets avec leur Mark Sanchez, des Texans avec leur défense brillante contre les nuls et juste moyenne contre les gros, les Steelers et leurs incessants changements de gameplan ou les Bengals qui illustrent merveilleusement ce qu’est le ‘winning ugly’ (et je ne parle pas uniquement des cheerleaders) sortira de la Conférence Américaine pour représenter l’ancienne AFL (ou presque) au Superbowl...
Second guessing, some sort of art...
Lire les sites spécialisés, c’est à se taper le cul par terre, parfois. Avec deux TD contre une équipe des Colts tellement à fond dans le SuckForLuck qu’elle en a des abcès à la langue, Julio Jones est maintenant présenté comme le meilleur receveur de la galaxie, et on en vient à s’interroger sur l’intérêt qu’on eut les Browns à faire un trade lors de la dernière draft pour que les Falcons puissent récupérer le receveur d’Alabama. On se demande même si les Bengals ont eu raison de sélectionner AJ Green à la quatrième position plutôt que de choisir Jones.
In case you missed it, Green en est à 3 TD de plus que Jones...
Il y a moins de deux semaines, les mêmes commentateurs nous rebattaient les oreilles avec Julio Jones, le gars pour lequel les Falcons avaient hypothéqué l’avenir et qui ne produisait rien de bon sur le terrain. Overreaction, again...
De quoi l’avenir sera-t-il fait ? Je n’en sais rien. La seule chose qui est certaine est que je ne partagerai jamais le lit de Kate Upton. Le reste ? On s’en fout ! Enfin, non, mais...
J’ai pour habitude de dire qu’on ne peut juger un receveur qu’à l’issue de sa troisième année. Certains commencent leur carrière très fort puis disparaissent totalement. D’autres commencent faiblement et explosent sur leur troisième saison. Ne me demandez pas pourquoi, Philippe Lucas vous dirait que ‘cékomssa, épicétou’.
THREE THINGS I LIKED
1) DeMarco Murray.
Hé, on dirait bien que ce match contre les Rams n’était pas une plaisanterie, dans le fond. Après un nouveau match qui ouvre la légende du rookie issu d’Oklahoma, auteur cette fois de 139 yards en 22 courses. Le mieux, là dedans, c’est que Murray ne se contente pas de courir et de s’effondrer au contact... Le garçon résiste à des tackles pour prolonger ses courses. Loin d’être évident en sortant de la fac. A peu près le seul truc intéressant dans l’attaque des Cowboys ce dimanche. Outre le ridicule fumble de Dez Bryant sur la ligne, bien sur...
2) We just rediscovered the Saints’ running game...
Vous savez, le truc, là, le jeu de course... Ouais, ce que les Saints avaient laissé à la maison avant d’aller rendre une petit visite chez nos amis des Rams, qui n’avaient pas encore gagné un match de la saison. Eh bien, ils ont retrouvé le truc, pépères, en revenant à la maison. Contre les Bucs, les Saints ont accumulé 194 yards au sol, en partageant tranquillement les portés entre Pierre Thomas (8 pour 66 yards, TD), Chris Ivory (15 pour 67 yards), Darren Sproles (4 pour 42 yards)... Et même Drew Brees nous a sorti sa course improvisée pour 20 yards au quatrième, sur une troisième tentative, comme ça, en passant. Quand les Saints jouent comme ça, ils protègent Brees en laissant la défense adverse sur ses talons, même s’il faut bien avouer que la défense de Tampa, c’est pas la sécurité sociale contre le jeu de course, mais bon...
3) ... and the Jets defense too.
Une petite semaine de repos, ça vous réveille une unité défensive. L’attaque ‘même pas peur’ des Bills a été contenue ce dimanche comme jamais cette saison. C’est la première fois que les Bills sont tenus sous les 20 points, tiens... Et Ryan Fitzpatrick, depuis qu’il a son nouveau contrat, ressemble un peu à Chris Johnson, dans sa propension à sous-produire. Les Jets de Rexy ont limité Fitzy à 191 yards à 15/31, pour deux interceptions et un TD sans grande valeur. Joli, Ryan, de mettre ton costume de Mark Sanchez, mais Halloween était passé depuis quelques jours, quand même. Les Jets ont un peu retrouvé leur jeu de ‘ground and pound, yeah we know it’s ugly, but we don’t care and even boast about it...’ Pas que ça me fasse plaisir, mais ça méritait d’être signalé, non ?
THREE THINGS I DIDN’T LIKE
1) Shakespeare should have written ‘Helmet’ rather than ‘Hamlet’...
Bon, là, il est temps de passer à un peu plus de consistance dans l'arbitrage... Parce que les façons de considérer les hits au casque sont tellement différentes que ça en devient ridicule. Yeremiah Bell de Miami se fait pénaliser pour un hit clean. Ray Lewis colle une commotion cérébrale à Hines Ward (en direct de chez Laurent la nuit dernière, sur cette action...), rien. Et Ryan Clark se fait pénaliser pour un hit certes au casque, mais sur lequel il ne semblait pas particulièrement 'forcer' du casque vers son adversaire. Il serait peut-être temps de définir ce que doit être ou ne pas être un hit au casque... Et pouvoir, comme le demande l'ami Florio, repasser les actions en vidéo et pouvoir revenir sur l'action.
2) Oakland opened Pandora’s Box, AGAIN !
Et c'est reparti. Une semaine après que le déchaînement autour de la nullité de Tim Tebow ait enfin remis les pendules à l'heure, la performance absurde des Raiders vient de relancer la Tebow Mania ! Quoi ? Allons, ce garçon a un record de 2-1 cette saison ! C'est un foutu gagnant... Mmmh, un QB qui n'a pas lancé une passe au dernier quart-temps... Ah... Remarquez, le QB d'en face qui lance 3 interceptions pour la seconde rencontre de suite... Bon, OK, lui ne jouait pas une bonne vieille option (regardez sur de nombreuses courses de McGahee, ce sont de pures actions d'option, Tebow met le ballon sur le ventre de son coureur, lit le DE, et la garde ou laisse courir McGahee en fonction de sa lecture)... Et je ne parle pas de toutes ces passes qui ne trouvaient pas leur receveur. La moitié, tiens... Héhé...
Et en plus, il entre en lévitation, maintenant...
3) The Browns’ offense.
Sans Hillis ni Hardesty, avec Ogbonnaya (ou un mec avec un nom marrant comme ça...) comme titulaire à la course (qui laisse tomber le ballon dès le premier jeu...), les Browns allaient devoir s'appuyer sur McCoy... Seulement, voilà, le QB de Texas, s'il est un QB précis, ne peut jamais lancer la passe longue. Certes, il a des receveurs de seconde ou de troisième zone, mais j'ai de plus en plus l'impression qu'il n'a tout simplement pas le bras pour lancer des tracés de pros (la 15 yard out par exemple). 3,7 yards par mise au jeu ? Really ? Ughhhh...
IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES
Running Item : Bring Cam Newton To Canton NOW :
Newton a pris une petite semaine de repos. On attendra donc la semaine prochaine pour commenter sa réinvention du football...
Running Item : Combien pour ce yard, dans la scorebox ?
Chris Johnson n’est pas le problème de l’attaque des Titans. Ahem...
Chris Johnson a réussi ce dimanche 64 yards au sol et 46 yards en réception. Ceci amène notre sujet d'étude à 366 yards à la course et 206 yards dans les airs au bout de sept matchs, soit un total combiné de 572 yards.
Johnson reçoit un total de 13 millions de dollars sur la saison, 10 millions de bonus à la signature, et un salaire de base entièrement garanti de 3 millions. CJ coûte, sur une semaine de compétition : 13 000 000 / 16 = 812500 dollars. En huit semaines, CJ coûte donc 6 500 000 dollars. Soit un ratio par yard de 11363 dollars, soit près de 1000 dollars de moins par yard qu'à notre dernier pointage.
Notre joueur de référence pour la comparaison, Fred Jackson, le coureur de Buffalo a pour le moment réussi 803 yards au sol et 391 yards en réception, soit un total de 1194 yards. Fred Jackson coûte à Buffalo 1 800 000 dollars, soit une moyenne à la semaine de 112500 dollars, ou encore 900 000 dollars pour 8 semaines, soit : 753 dollars par yard, soit 20 dollars de plus par yard que ce que coûtait au cumul un yard de Fred avant son dernier match…
CJ coûte donc 15.1 fois plus que Fred Jackson, soit une différence de -1.7 points par rapport à la semaine passée.
CJ en est toujours à 1 TD marqué soit 6 500 000 de dollars le TD.
FJ en est à 6 TD sur la saison, soit un prix au TD de 150 000 dollars.
Un TD de CJ vaut donc 43 fois plus cher qu'un TD de Fred Jackson, soit à peu près la différence entre une Ferrari et une Logan. Sauf que normalement, la Ferrari, elle bouffe la Logan sur la route...
Running Item : Death List – Offensive offensive lines.
Mettons à jour notre course à la mort, qui présente la tendance en nombre de sacks concédés par ligne offensive, avec les trois pires unités de la Ligue dans le domaine, et les trois meilleures.
Worst Units :
- St Louis reprend la tête du concours, avec une tendance à 62 sacks.
- Seattle s’améliore (really ?) et est maintenant à une tendance à 58.
- Arizona accompagne les Dolphins sur la troisième marche avec 54 en tendance.
Best Units :
- Les linemen de Buffalo reprennent la tête du concours, eux aussi, avec un trend à 18.
- Oakland mollit un peu, sans doute parce que les Raiders ont du mal à courir, et sont sur un trend à 20
- Les gamins de Tampa continuent d’assurer avec un trend à 22 sacks.
Running Item : Ridiculous passing numbers.
Nous suivons chaque semaine les passeurs qui peuvent venir menacer le record de yards lancés sur la saison par l'idole absolue de Verchain, The Man Dan Marino. 5048 yards, la marque est là. Voici pour le moment la projection linéaire des yards par la passe que peuvent atteindre les jeunes fous qui courent derrière le record :
- Tom Brady : 5406 yards (+10 yards par rapport à la dernière tendance).
- Drew Brees : 5340 yards (moins 152 yards par rapport à la semaine passée).
- Aaron Rodgers : 5238 yards (-183 yards par rapport au pointage précédent).
Running Item : Pitre Of The Week :
Avant de sauter au-dessus des défenseurs adverses, LeGarrette Blount était connu pour... ça :
Eh bien, notre ami Blount n'a rien trouvé de plus intéressant que de se faire pénaliser pour avoir mis une petite baffe à Will 'Gettin' Jiggy With It' Smith ce dimanche au Superdome...
Un bon pitre of the week, tiens...
HOW DID YOUR TEAM FARE ?
Baltimore Ravens :
Eh bien, ça, c’est fait : les Steelers sont sweepés sur la saison. Deux victoires pour Baltimore. Et donc un avantage certain sur les grands rivaux des Corbeaux pour la première place de l’AFC North. On a longtemps vu Pittsburgh en mesure de revenir et de s’accrocher. Un drive improbable de 92 yards a ramené les Ravens en tête, à la plus grande joie de l’ami Laurent, chez qui vous pouvez aller lire la review du match. Pour ma part, comme d’habitude, je me contenterai de noter deux ou trois trucs...
Hero : Torrey Smith.
Ou comment passer du statut de pitre en puissance à celui de héros du jour. Le jeune receveur de Maryland a racheté tous ses pêchés sur une réception, le long de la ligne, celle du TD victorieux pour les Ravens. Le receveur finit avec 5 réceptions pour 71 yards, dont la plus importante pour ce TD de 26 yards à 8 petites secondes de la fin.
Smith avait mal commencé, commettant une flagrante pénalité pour holding sur une action qui débouchait sur un TD de Ray Rice, annulant le score... Mal poursuivi en se montrant incapable d’attraper une passe juste un peu longuette de Flacco dans l’endzone sur le fameux drive de la victoire des Ravens... Et puis, finalement, tout est oublié...
Goat : Almost was Joe Flacco again.
Hé, les stats finales ne sont pas moches du tout. Près de 60% de complétions sur 47 passes tentées, 300 yards, 1 TD sans perdre le ballon, tiens... Mais tout de même... La deuxième mi-temps n’était pas extraordinaire du tout... Jusqu’aux dernières minutes. Un fumble perdu par Flacco souvent mis sous pression par un James Harrison qui fait toujours aussi peur avec une visière en plus sur le casque a permis aux Steelers de posséder une belle position de départ pour un drive qui se termine en TD (avec un Big Ben qui improvise un peu pour trouver son receveur Wallace tout seul dans l’endzone sur un tracé cross, avec en plus Brown qui attendait déjà le ballon dans l’endzone, bien seul lui aussi). J’ai vu trop de passes bizarrement lancées. Et parfois comme un doute dans le langage corporel de Flacco. Mais, à la fin, quand ça comptait vraiment, il a sorti les conversions nécessaires de troisième tentative... Alors que le drive précédant la prise d’avantage des Steelers avait consisté en trois passes incomplètes pour Flacco...
First, they meet.
Then, they meet and they fight.
And then at the end they fuck.
Bon, allez, il faut tout de même avouer que les Steelers ont bien aidé les Ravens et Flacco sur ce coup. Qu’est-ce que c’était que cette idée de jouer du bump and run, donc une couverture individuelle, au moment de protéger une avance ? Alors, certes, la défense préventive se fait souvent manger pour un paquet de yards, mais le but du jeu pour Pittsburgh était de ne pas encaisser de TD. Là, matcher des corners assez limités en termes de mobilité avec un speedster comme Torrey Smith, c’était tout sauf une bonne idée. Surtout sur la réception de TD, où Gay ne peut pas suivre, commet une pénalité (quand j’ai entendu l’arbitre annoncer “Pass interference... First down !” alors que Smith venait de faire sa réception avant d'entrer dans l’endzone, je n’ai pas pu empêcher le WTF de sortir...), et laisse finalement Smith marquer... Hard fought, comme on dit, et presque sans violence...
San Diego Chargers :
Et boum ! De nouveau l'égalité à trois équipes en tête de l'AFC West. Tout ça avec des Bolts incapables de protéger correctement le ballon. Tssss... Bon, rapidement, les rares moments positifs et négatifs de la rencontre pour San Diego...
Hero : Hey, pass rush ???
Bon, pour une équipe qui galérait à atteindre le passeur, les Bolts avaient sorti un peu de pass rush en ce dimanche. Les Chargers tournaient avant ce match à 2 sacks par match environ et ont trouvé le moyen de mettre Aaron Rodgers au sol 4 fois sur la rencontre. Un bel effort. Comme celui de Mike Tolbert (83 yards, 1TD), redevenu coureur numéro 1 à la faveur de la blessure de Ryan Matthews. Ou celui de Vincent Jackson, qui sort son meilleur match de la saison, celui qui nous rappelle le V-Jax d'il y a deux ans...
Allez, il faut bien dire que le bel effort du pass rush n'aura pas servi à grand chose, Rodgers se faisant sacker deux fois sur le drive... qui se termine par le TD de Jordy Nelson...
Goat : Dick Rivers, again.
4 TD, Rivers égale son record en carrière ! Mazel Tov ! 3 interceptions, dont deux retournées pour TD au premier quart-temps, record en carrière ! Mazel... Oh, forget it... Avec ses 14 interceptions sur la saison (plus trois fumbles perdus au total), Rivers est en tête de la NFL dans deux catégories statistiques ! En 8 matchs, Rivers a déjà dépassé son nombre total d'interceptions de la saison passée !
Encore une fois du grand n'importe quoi. Et pourtant, les Bolts ont eu une chance de recoller dans ce match emballant pour tous ceux qui, comme moi, sont fascinés par le jeu offensif. Tout le contraire du Game of the Millenium en universitaires ce samedi. Tout ça pour voir Dick Rivers lancer sa troisième interception de la journée, retournée par Peprah jusqu'aux 6 yards des Bolts... Juste pour voir Rodgers, dans un mouvement de classe, mettre un genou à terre pour laisser défiler l'horloge...
St Louis Rams :
Juste deux mots, empruntés à Metallica : Sad but true.
Hero : Mpffff...
Bon, ben... Deux safeties forcés, sur deux séries consécutives, c'est très bien, c'est la première fois que ça se produit depuis que Kordell Stewart l'a fait un soir de 1999. Voilà qui nous rajeunit... Clinton n'avait pas encore tâché la robe bleue de Monica, tiens... On était jeunes et cons... On est juste beaucoup moins jeunes aujourd'hui...
Que retenir de positif... 385 yards au total en attaque, dont 130 au sol pour un Steven Jackson qui a bien rajeuni, depuis deux semaines...Mais pas un point pour l'attaque, qui se liquéfie encore une fois dès qu'elle aperçoit la ligne des 20 yards.
Goat : Special teams.
En quelques minutes, les équipes spéciales des Rams ont réussi l'exploit de passer d'être en position d'arracher la victoire à celle de concéder la défaite, sur un énorme retour de punt de Patrick Peterson. Tout ça pour un field goal bloqué par l'immense Calais Campbell des Cardinals.
Les Rams ne sont pas vernis, mais haut les cœurs ! Josh Brown est encore à ce jour le meilleur attaquant de l'équipe de Steve Spagnuolo...
Après tout, maintenant que Greg Salas s'est explosé la jambe, il serait peut-être bon de l'aligner comme receveur, tiens...
Green Bay Packers :
Hé, avec tous ces cheeseheads dans les tribunes, les Packers jouaient presque à domicile, dites donc... 8-0. La saison parfaite est statistiquement fortement improbable. Mais bon, we believe !
Hero : Aaron Rodgers, MVP !
'He is a special, special, special, special player'. Ouais, Greg Jennings, je suis d'accord avec toi. Aaron Rodgers est tout simplement le meilleur quarterback de la Ligue à ce jour. Brady ? Pfff... Brees ? Yeah, throws picks... Rodgers ? C'est un QB rating de 145 sur ce match, le 8° de la saison au dessus de 110, en 8 matchs, record absolu en NFL pour un QB.
Mais comment ne pas se prosterner devant Aaron Rodgers ? Dimanche, 247 yards à 21/26, soit 5 incomplétions sur le match. Oui, juste une incomplétion de plus que le nombre de TD que le garçon a lancé... 4 passes, en répartissant le ballon comme à chaque fois (passes de TD pour Finley, Nelson, Jennings et Jones). Qui peut arrêter Aaron Rodgers, à part Chuck Norris ? Et même quand il prend la pression, il sait courir pour gagner des yards (avec 52 yards dont une course pour 25 yards).
Goat : Charles Woodson... Or is it Clay Matthews ?
Woodson a presque failli coûter une prolongation à son équipe, avec une vieille interférence de passe... Et si quelqu'un a vu le Clay Matthews de la saison dernière, merci d'envoyer les rensignements sur sa localisation à Lambeau Field, là où se trouvent les bureaux du Pack, car je crois que Mike McCarthy et Dom Capers sont encore en train de le chercher, là... 1 sack ? Tsss, non, un seul tackle sur la rencontre, tiens...
Plus sérieusement, je suis un peu inquiet pour la défense du Pack, là...
Plus nous avançons dans la saison, et plus cette défense me fait penser à celle des Saints de leur saison de champions. Une défense qui prend de gros risques, concède des yards par camions entiers, mais sort toujours le ou les big plays qui permettent à l'attaque menée par Rodgers de faire la différence. On voit même les blitz de la secondary qui étaient un peu la marque de fabrique de la défense de Gregg Williams pour New Orleans.
Pour le moment, ça suffit. Mais un jour, ça pourrait retomber sur le bout du nez de Charles Woodson ou de Clay Matthews...
San Francisco 49ers :
Eh bien... Voilà 4 victoires en autant de matchs dans la zone horaire de l'Est. Voilà 6 victoires de suite. Voilà le trentième match de suite au cours duquel la défense n'autorise pas un coureur à faire plus de 100 yards au sol. Voilà Voilà un match de plus sans qu'Alex Smith ne lance une interception. Voilà un nouveau record de la franchise pour Frank Gore avec ses cinq matchs de suite à plus de 100 yards au sol. Voilà un record de 4-0 à l'extérieur pour la première fois depuis 1992... Ah, 1992...
Jim Harbaugh doit bien être un magicien, finalement... Pour avoir transformé le sujet permanent à un paquet de blagues qu'est Alex Smith en un quarterback consistant, qui, certes, se contente de manager le jeu, mais qui n'a pas besoin d'en faire plus. Nous verrons ce que Smith aura besoin de faire, ou pas, la semaine prochaine avec le second gros test de la saison pour les Niners : les Giants.
Hero : Defense wins games.
La défense n'a concédé que 187 yards sur les trois premiers quart-temps, avant qu'une dernière période assez relâchée, en mode préventif, ne permette aux Redskins de dépasser les 300 yards au total, notamment grâce à Roy Helu et ses 14 réceptions, record de la franchise. Helu, en sa qualité de checkdown, semblait bien souvent la seule solution pour un John Beck à nouveau pitoyable...
Une interception, deux fumbles récupérés, un petit sack... Une journée tranquille, en somme...
Ouais, et moi aussi, je gagne des matchs, non mais !
Goat : Nobody.
Même si j’ai eu furieusement envie de nominer encore Jim Harbaugh, parce que j’en fais une affaire personnelle et que ça énerve certains lecteurs. Mais non, tiens, je ne nominerai personne aujourd’hui... D’ailleurs, l’ami Harbaugh, quand il reste docteur Jekyll, est presque sympa. Presque. Toujours est-il qu’avec la métamorphose qu’il a opérée sur Alex Smith, il méritera sans aucun doute tout le paquet de votes qu’il recevra en fin de saison pour le titre de Coach Of The Year.
Putain... Je savais pas que Joe Paterno entraînait en NFL, dis donc...
New England Patriots :
Ouais, ça ressemblait quand même furieusement à 2007, cette affaire. Avec Manning qui trouve un inconnu pour un catch improbable sur la série du comeback victorieux des Giants... Cette fois, le gars, qui porte le même numéro que David Tyree, l'homme à la réception le ballon collé au casque, s'appellerait Ballard et jouerait TE chez les Giants.
Hero : No one.
Period. Pour que le public dévot de Foxboro en vienne à huer (oui, vous avez bien lu) Tom Brady suite à une passe incomplète, ça montre bien le désarroi dans lequel les fans étaient placés...
Goat : Ev’rybody else !
La recette mise au point par Rexy Ryan pour perturber Tom Brady a été utilisée une nouvelle fois avec succès. Contrairement à ce que fait d'habitude la défense des Giants, les G-men on déployé une couverture individuelle, envoyé la pression, et limité l'impact du MVP de la saison passée, lui faisant lancer deux nouvelles interceptions.
Finalement, on a eu un match assez moche, avec un bon vieux zéro-zéro digne d'un Auxerre-Nancy à la mi-temps. Mais la défense des Patriots donne parfois aux adversaires l'impression de jouer contre l'air. Juste ce qu'il fallait pour arrêter la série de 20 victoires de suite à la maison pour les Pats (et 31 de suite avec Brady au poste de QB).
La gestion de l'effectif de Bellichick est de plus en plus surprenante, et sa décision de virer Leigh Bodden la décrit au mieux. Le comeback des Giants a été rendu possible grâce à une immonde interférence de passe par Sergio Brown (who in the hell is THAT guy???).
Brady annonce que, la semaine prochaine, à l'occasion d'une rencontre qui sera 'la finale de la division' selon Mark Sancheisse, 'on verra de quel bois est faite cette équipe'... Pour l'instant, j'ai l'impression que c'est surtout du balsa... Un bois qui flotte bien, mais qui est bien fragile...
Préparation H. Soulage la crise hémorroïdaire...
Miami Dolphins :
Non. Non. Noooooooooon. Les Dolphins viennent de décrocher dans les SuckForLuck Sweepstakes. Je pleure, je n'en peux plus... On va se payer Matt Moore la saison prochaine ? Pourtant, Stephen Ross avait annoncé qu'il voulait absolument avoir Luck la saison prochaine ? Hé !!!! Sparano !!! Ecoute ton proprio, pitre ! Les Dolphins n'auront pas Luck si ton équipe en bois gagne des matchs, bordel !
Hero : Matt Moore ? Reggie Bush ? Or that inept KC offense ?
244 yards, 3 TD pour Matt Moore ?
92 yards au sol et un TD pour Reggie Bush, coureur leader des Dolphins ?
Gosh, j'ai surtout vu l'attaque de Kansas City revenue à ses vieux démons du début de la saison : une ligne offensive perméable, un Cassel passablement perturbé qui finit par se faire sacker 5 fois... Une victoire pour Miami... Ouais... J'ai encore du mal à m'en remettre...
Goat : #FireSparano, #FireIreland, #BenchMarshall, #FireEveryone.
Je maintiens, parce que c’est une question de principe, non mais.
Sinon, comment ne pas mentionner celui qui se décrit comme la moitié du duo de cornerbacks le plus impressionnant de la Ligue, Vontae Davis. Dans une démonstration tout à fait Verchain Style, Vontae se serait pointé bien bourré, puant l'alcool, à la dernière séance d'entraînement avant que l'équipe ne fasse le voyage vers KC, juste le temps de s'embrouiller avec Marshall, qui est un bel abruti lui aussi, d'ailleurs, mais c'est une autre histoire... Un bon pitre qui boit, voilà quelque chose qui me manquait, tiens...
NEXT WEEK (ON TV)
Dans les matchs de 19 heures, quatre affiches retiendront votre attention : Steelers at Bengals, Texans at Buccaneers, Falcons at Saints et Lions at Bears.
Il n'y aura que deux matchs à 22h15, mais Giants at Niners peut valoir le détour.
Le SNF opposera les Patriots aux Jets au Met Life Stadium.
Le MNF verra les Vikings visiter les Packers à Lambeau...
Et n'oubliez pas que jeudi, il y a Oakland qui se rend à San Diego.
CHEERLEADERS :
'Til next time, take care of yourself, and each other.
Non mais le pire de ce helmet to helmet de Lewis sur Ward, c'est qu'après ça le HC Ravens challenge le play pour incomplete pass, et les arbitres sont juste en train de mater au ralenti et sous tous les angles que Ward s'est tapé une put... de commotion ... ugly, despair, pitres!
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