Amis lecteurs,
Vous le voyez, les Takes de la semaine tombent un peu plus tard que d’habitude. Et l’article est un peu plus court que d’habitude. Verchain n’est en effet pas invincible, et il est parfois des circonstances qui empêchent de tenir un planning quand on s’occupe d’un blog comme The Inc tout seul (comme un con).
Au-delà de certaines obligations familiales qui limitent mon temps libre en ce moment, mais ça, on ne choisit pas, ma journée d’hier a été particulièrement moisie, comme mon estomac…
J’ai du chopper un truc qui m’a laissé dans un état de faiblesse proche de celui qui aurait été le mien si je m’étais retrouvé la tronche coincée dans la poitrine de Kate pendant que Minka me… Oh, forget that… Bref, je n’ai pas écrit une ligne ce lundi. Alors, j’ai rapidement composé les Takes que vous allez trouver ci-dessous ce soir. Enjoy quand même, ou pas…
WEEK SIX
SCORES
STANDINGS
STATS
WHAT YOU SHOULD KNOW
The NFC East is a Mess.
Après les résultats de ce dimanche, force est de constater que rien n'est encore décidé dans la NFC East. Les Eagles, soudainement redevenus conquérants contre des Redskins méconnaissables par rapport à leur début de saison, incapables de courir notamment, et contraints de se reposer sur les passes de Rex Grossman (ce qui est une façon de donner le bâton pour se faire battre, demandez aux fans des Bears), sont toujours, techniquement, deux victoires derrière les Giants (puisque NY a battu Philly), mais entrent dans leur semaine de bye un peu plus tranquillement que s'ils avaient perdu à Landover, un endroit qui leur réussit bien puisqu'il fut le théâtre de la résurrection en direct de Michael Vick la saison passée. Et, si l'histoire veut encore dire quelque chose, Philly réussit traditionnellement bien après sa semaine de repos.
Il est impossible de pronostiquer quoi que ce soit autour de Dallas, qui a mis à mal les Patriots à Foxboro ce weekend, et il nous reste à voir si les Giants peuvent compter sur un gameplan qui n'appelle pas bien contre lui même un certain nombre d'interceptions de la part de Manning (pas le vrai, Eli, la version light).
Bref, si vous parvenez à lire dans le marc de café ou dans les boules (de cristal), c'est le moment d'aller valider un ticket à Vegas. Pour ma part, je ne m'y risquerai pas.
Hey, Defenses are catching up…
Hé, un seul match sur le weekend a atteint plus de 50 points (Buffalo à New York Giants, 51 points inscrits au total). Les stats des passeurs (more on that later) qui chassent le record de Dan Marino déclinent un peu plus chaque semaine, avec le seul Brees qui a une tendance sur la montante par rapport à la semaine passée.
L’extrême majorité des big plays auxquels nous avons pu assister sur le début de saison étaient simplement le produit de couvertures foirées par des défenses qui n’ont pu se préparer correctement du fait du lockout.
On devrait donc voir sur les semaines qui viennent moins de shootouts que ce à quoi nous avons pu assister pour le moment. Enfin… Si cette sixième semaine de compétition marque bien le début d’une tendance de fond, et n’était pas simplement le produit de rencontres entre équipes à problèmes…
THREE THINGS I LIKED
1) Oakland, just win, baby, again…
Now... That was great. Poignante cérémonie à la mi-temps avec John Madden, le vrai (qui est aujourd'hui conseiller du président des Raiders, le fils de Al) qui allume une 'flamme du souvenir' qui 'brûlera à jamais pour rappeler la mémoire d'Al Davis'.
Sur le terrain, il n'était une nouvelle fois question que du mantra de Crazy Al : 'just win, baby'. Avec un nouveau trick play de fou après la feinte de punt de la semaine passée à Houston. Cette fois, c'est une feinte de field goal, avec Shane Lechler qui se mue en QB d'occasion pour servir un amour de passe de TD à Kevin Boss.
Avec la blessure de Jason Campbell, les Raiders vont devoir de plus en plus compter sur leur jeu de course, et sur des big plays issus de trick plays pour espérer remporter la division, tenant ainsi la promesse faite par Hue Cocotte Jackson, arrivée de Carson Palmer ou pas.
En tout cas, cette équipe des Raiders qui est complètement à bloc me plaît beaucoup en ce moment.
2) You can’t predict Da Bears.
Certes, il y a toujours Devin Hester pour nous divertir... Mais les Bears trouvent toujours un moyen de nous surprendre. J'ai vu plusieurs pronostiqueurs choisir Minnesota comme favori du match de dimanche soir. Really. Et là, nous avons eu droit à une vraie belle performance solide des Bears, même de la ligne offensive pourtant si poreuse en de nombreuses occasions cette saison. Une attaque qui travaille en priorité le milieu du terrain, sur la base de play action ou de sets qui laissent la ligne adverse 'dans le doute' pour se prémunir de la pression d'une ligne des Vikes où Jared Allen réalise une très belle saison... Sans compter sur une défense au sol retrouvée qui limite Peterson à 39 yards à la course... Et des défenseurs qui sackent 5 fois les passeurs adverses. Tout espoir n'est peut-être pas perdu pour les Bears, au moment d'aller à Londres.
3) Giants, back to the good, old, winning style.
Eli Manning a réussi 41 matchs dans sa carrière sans lancer une interception. Ses Giants ont remporté la victoire à 32 reprises lors de ces matchs. Et ce dimanche, contre Buffalo, on a quelque peu retrouvé les Giants 'à la Coughlin'. Courir, de manière efficace (3TD et 104 yards au sol pour Bradshaw), limiter la prise de risque (Manning a certes tenté 32 passes, mais j'ai eu l'impression que la plupart étaient des passes 'à fort pourcentage'), et savoir rebondir en défense. Les Giants se sont fait avoir sur une route basique en 'go' pour Stevie Johnson, et lorsque les Bills ont tenté une nouvelle fois de proposer le même play, bam, Webster s'ajuste et intercepte. Le calendrier qui attend les Giants après leur semaine de repos est assez consistant, mais si New York parvient à tenir le ballon et à ne pas le filer à l'adversaire, watch out...
THREE THINGS I DIDN’T LIKE
1) Sean Payton got the Joe Paterno Treatment
Avant que la saison ne débute, Joe Paterno, la légende du coaching en universitaires, a été percuté à l'entraînement par un de ses joueurs, le blessant au pelvis notamment. Joe Pa a depuis passé un certain nombre de matchs à coacher depuis la tribune, ne pouvant se tenir debout le long de la ligne. Ce dimanche, Sean Payton, le coach des Saints, s'est fait percuter par le formidable TE Jimmy Graham, entraînant une fracture à la jambe et une rupture ligamentaire. Les performances des QB de l'équipe de Paterno sont à pleurer depuis le début de saison, comme vous le savez si vous suivez les articles de The Inc sur le foot universitaire. Eh bien, ce dimanche, Drew Brees a sans doute ressenti les effets de devoir trop souvent porter son équipe avec son bras, concédant 3 interceptions pour un seul TD. J'espère juste que le mauvais sort qui s'abat sur les Nittany Lions ne se reportera pas sur les Saints maintenant que Sean Payton va être obligé de coacher depuis la tribune.
2) John Beck ? Welcome, Tebow East !
Un public qui manifeste pour que le remplaçant prenne la place du titulaire. Un titulaire qui part en torche en direct (4 interceptions pour Grossman). Un remplaçant qui entre en jeu et donne un tout petit peu de vie à son attaque. Tellement Denver Broncos… Mais cette fois, John Beck interprète Tim Tebow, et il s’agit des Redskins. A part ça, la même impression d’un bateau qui coule…
3) Indy always finds a way to… just lose, baby.
Pierre Garçon, la nouvelle cible favorite de Curtis Painter, qui tente une passe latérale totalement foirée et récupérée par Carlos Dunlap des Bengals pour TD... A se frapper la tronche contre les murs...
IN OTHER NFL NEWS / QUICK TAKES
Running Item : Bring Cam Newton To Canton NOW :
44,58 ! Voici le QB rating de Cam Newton sur le match contre les Falcons, où il a lancé 3 interceptions... On parle de la secondary des Falcons, là, qui est une vaste blague depuis le début de la saison... Et même en fantasy, il n'est pas dans les leaders cette semaine !
En plus de ça, l'ami Newton se croit malin en imitant la danse de Deion Sanders, auquel un hommage devait être rendu à la mi-temps, dans la foulée de son intronisation au Hall of Fame cet été. La danse du Dirty Bird, à l'ancienne, celle dont nous gratifiait Jamal Anderson, souvenir ému pour les plus anciens, effectuée par Ovie Mughelli, était beaucoup plus sympa...
Running Item : Combien pour ce yard, dans la scorebox ?
Chris Johnson et ses petits camarades des Titans étaient au repos cette semaine. La valeur d’un yard et/ou d’un TD de CJ0.5K n’a donc pas évolué cette semaine. Celle de notre joueur de référence Fred Jackson a bougé, et il sera au repos la semaine prochaine (c’est sa femme qui va pas être contente…), ce qui nous permettra de comparer à la fois de manière relative et de manière absolue.
Running Item : Death List
Mettons à jour notre course à la mort, la projection du nombre de sacks que subiront les QB NFL d'ici la fin de saison s'ils poursuivent sur leur rythme actuel.
Sam Bradford a encaissé 3 sacks cette semaine et demeure toujours en tête de course avec 22 sacks soit une projection à 70 sur la saison (-6 par rapport à la précédente tendance).
Tarvaris Jackson et Jesus Whitehurst, pour les Seahawks, s'accrochent solidement à la deuxième place, avec 20 sacks en 5 matchs, soit une tendance à 64 sur l'année.
Les poursuivants perdent du terrain.
Kevin Kolb (au repos ce weekend) et Jay Cutler se partagent la troisième place avec une tendance à 51 sacks sur la saison.
Viennent ensuite Big Ben à 48, les QB des Jags à 45, et Alex Smith qui a pris deux sacks contre les Lions se laisse glisser sur une tendance à 43.
Running Item : Ridiculous passing numbers.
Nous suivons chaque semaine les passeurs qui peuvent venir menacer le record de yards lancés sur la saison par l'idole absolue de Verchain, The Man Dan Marino. 5048 yards, la marque est là. Voici pour le moment la projection linéaire des yards par la passe que peuvent atteindre les jeunes fous qui courent derrière le record :
- Tom Brady : 5768 yards.
- Drew Brees : 5738 yards.
- Aaron Rodgers : 5416 yards.
Cam Newton est tombé en dehors de la course ce weekend. A part ça, il est toujours aussi formidable.
Running Item : Pitre Of The Week :
Brandon Marshall. See below.
Rewriting the History Books.
- Voilà 26 matchs de suite que Drew Brees a complété au moins 20 passes, record NFL.
- D'ailleurs, avec son quatrième match de suite à au moins 350 yards par les airs, Brees bat un nouveau record...
- LeSean McCoy est le premier joueur de l'histoire des Eagles à inscrire un TD sur chacun des six premiers matchs d'une saison.
HOW DID YOUR TEAM FARE ?
Baltimore Ravens :
Je vous invite à lire la très bonne revue du match sur le blog de l'ami Laurent.
On a beaucoup vu Billy Cundiff, sur ce match, ce qui peut signifier que les Ravens ont encore du mal à terminer les drives, notamment contre une défense qui n'avait pas son meilleur joueur (Mario Williams, out pour la saison) et où un joueur dont je me suis quelque peu moqué cette année a sorti les doigts de son fondement (Brian Cushing, présent sur 5 tackles). Cundiff inscrit cinq field goals, et deux PAT, 17 points, meilleur scoreur de son équipe.
Heroes : The shutdown D is back, at times…
Mais des field goals, c'est suffisant quand ta défense sort une vraie belle performance, annihilant l'attaque des Texans pendant tout le dernier quart-temps, l'empêchant d'inscrire le moindre point et la limitant à 58 yards. Arian Foster a également été limité à 49 yards en 15 tentatives.
Goat :Mmhhh. Joe Flacco must protect the ball.
Même si le premier drive était beau à voir (96 yards en 15 actions et une course de 1 yard de Flacco pour le score), Joe Flacco, malgré quelques passes longues bien senties, a manqué de jugeotte et/ou de réussite, laissant deux fois le ballon à l'adversaire (un fumble perdu, une interception). Pas grave quand la défense est à son top. Plus préoccupant un jour où les amis de Ray Lewis sont moins percutants défensivement.
St Louis Rams at Green Bay Packers :
C'était moche, non ? Le match n'a duré qu'une mi-temps, en fait, avant que l'attaque du greatest show on tundra ne s'enraye inexplicablement en seconde mi-temps. Sans que les Rams ne parviennent à profiter des largesses de la défense du Pack sur ce match pour apporter un peu de contestation.
St Louis a toujours d'énormes problèmes dans la redzone, quand ils atteignent la redzone.
Et Mike McCarthy a bien raison de dire que son équipe, qui demeure la meilleure de la Ligue, demeure encore et toujours perfectible.
Rams’ Hero : Steven Jackson
Jackson a mal partout, semble toujours traîner une blessure, mais continue à produire. 96 yards en 18 tentatives. L'un des seuls 'bright spots' de l'attaque des Rams cette saison, où la ligne offensive et les receveurs continuent de limiter l'impact de Sam Bradford, à coups de drops pour les seconds et de manquements sur les blocks pour les premiers (3 nouveaux sacks encaissés).
Rams’ Goat : That D-line.
Non seulement elle ne met pas de pression sur le QB adverse, mais quand la ligne offensive du Pack se fendille, elle laisse Aaron Rodgers prendre l'espace. Voilà qui ne ressemble vraiment pas à une unité qui porte la marque de Steve Spagnuolo. Un peu comme si les joueurs avaient commencé à lâcher leur coach...
Packers’ Hero : Aaron Rodgers
Comment ne pas se prosterner devant celui qui est le meilleur QB de la Ligue aujourd'hui. Le meilleur. Meilleur que Brady, Brees ou les autres. Une leçon à chaque match. Exploiter la play action comme sur le TD de Jones, faire mordre la secondary sur une feinte de passe comme sur le TD longue distance de Nelson, ou offrir une petite passe en flip à un Donald Driver autour duquel quelques questions sur le thème de 'est-il fini' s'étaient faites jour la semaine passée. Aaron Rodgers, perpetual Hero.
Packers’ Goat : AJ Hawk.
Alors, comme ça, il y aurait une 'private joke' dans le vestiaire des Packers qui ferait que tu peux adresser un doigt d'honneur à tes partenaires sur le bord de la touche ? You bet...
New England Patriots :
Fin de série pour les Patriots, qui s'arrêtent donc à 13 matchs de suite avec plus de 30 points au compteur. On a vu le premier quart-temps le plus moche de la saison des Pats, sans contestation.
La défense de Rob Ryan parvient décidément bien à contenir Tom Brady (tu devrais prendre des cours, Rexy...). Les Browns avaient limité Brady la saison passée, et ces Cowboys doivent sans doute à leur inhabilité à porter le ballon au sol et à un flagrant manque de confiance de Jason Garrett en Tony Romo (Garrett appelant trois courses de suite avant de punter avant que ne commence la dernière série offensive des Patriots) de ne pas compter une victoire de plus au compteur à ce jour.
Une autre série s'est interrompue : les Patriots ont concédé leurs deux premiers fumbles perdus de la saison.
En attendant, la série de victoires du duo Ballichick-Brady se poursuit, et atteint 116, soit strictement le nombre de victoires de Don Shula et Don Marino pour une équipe autrefois puissante, les Dolphins de Miami.
Hero : Tom Brady.
Ce dernier drive, c'était tout simplement... Elway-esque. Mais il n'est pas besoin de mettre des qualificatifs sur les performances de Tom Brady. 8 passes complétées sur 9 pour 78 yards, en utilisant à peu près toutes les routes possibles pour ses receveurs, avec un amour de ballon déposé pour Aaron Hernandez, qui ne s'est pas manqué cette fois, sur une route vers l'intérieur alors que la pression s'abattait sur Brady. Juste beau à voir.
Goat : The O-line.
La secondary des Cowboys a exposé les faiblesses relatives des receveurs des Patriots (quelqu'un a vu MuchoStinko?), en limitant notamment Welker à 45 yards, et la ligne offensive où Sebastian Vollmer était absent a eu du mal à supporter le fait de devoir bloquer sur des périodes un peu plus longues qu'à l'habitude. 3 sacks concédés, 2 interceptions lancées par Brady sous une grosse pression... Contre les Cowboys, ça passe. En playoffs, ce sera mortel, comme l'an passé...
San Francisco 49ers at Detroit Lions :
Et on voudrait que je respecte ce fou furieux qu’est Jim Harbaugh… Un clown de cirque, oui. Alors, certes, avec à peu près le même effectif que Singletary, Harbaugh a son équipe des Niners à 5-1 au bout de six semaines de compétition, avec de vraies chances de remporter la NFC West (vu ce qu’il y a autour, se contenter de gagner les matchs restant contre les Seahawks, Rams et Cardinals amènerait San Fran à 10 victoires, plus qu’il n’en faut pour remporter la division), mais il serait temps de mettre une bonne grosse dose de Lexomil dans le jus d’orange de ce type. Un coach ‘émotionnel’ ? Un dingue de la pire espèce, oui.
C’est grâce à Harbaugh, l’homme qui beugle sur le bord de la touche en multipliant les mimiques, les grimaces, les pauses dignes d’un Al Bundy de la belle époque, que nous avons assisté à l’un des WTF moments de ce début de saison. A la fin de la rencontre – moche, more on that later – la poignée de main qu’adresse Harbaugh à son homologue Jim Schwartz est un peu trop… engagée… Et le gus se permet de repousser l’autre dans le dos, genre ‘casse toi pauv’ con’… Schwartz, qui n’est pas toujours bien fin lui non plus, il faut bien l’avouer, croit avoir entendu une ‘insanité’, lâche un bon gros ‘fuck’ et se met à poursuivre Harbaugh qui continue à courir sur le terrain comme un guignol. Les deux hommes doivent être plus ou moins séparés, paie ta pantomime.
Jim Harbaugh est donc officiellement le Pitre of the Year – Coach Edition, dépassant Rex Ryan qui est un enfant de chœur qui sent des pieds en comparaison.
Remarquez, la petite algarade n’a pas tant que ça gâché l’impression laissée par le match, qui était, sur le terrain, assez loin de ce qu’on pouvait espérer du ‘match de la semaine’ opposant deux équipes qui étaient à 9-1 en record cumulé avant la rencontre (et étaient à 1-9 au même stade de la saison l’an passé).
Niners’ Hero : Mr & Mr Smith.
Et voilà, notre ami Jeff Backus, le LT des Lions, a encore été usé et abusé comme seul semble pouvoir l’être Marc Colombo du côté de Miami. Longue, très longue après-midi. Aldon et Justin Smith, qui se trouvaient de son côté, sont passés, passés, passés et passés encore… Pour mettre énormément de pression sur Matt Stafford, sacker 4 fois à eux deux (sur cinq au total) le pauvre QB des Lions.
Niners’ Goat : Discipline
Ouais, donc, Harbaugh est un coach ‘emotional’. Pour ce qui est d’apprendre la discipline à ses joueurs, c’est autre chose… 15 pénalités pour 120 yards au total, dont une pour Harbaugh lui-même qui lance son mouchoir rouge pour contester un TD (les actions de score sont automatiquement revues et ne peuvent donc pas faire l’objet d’un challenge), et une autre pour Goldson qui fout un coup de pied dans le ballon, soutenant un drive des Lions…
Lions’ Hero : Optimus Prime
J’ai du mal à comprendre Scott Linehan, le coordinateur offensif de Detroit, parfois. Pourquoi ne pas TOUJOURS filer le ballon à Calvin Johnson dans l’endzone, même quand il est pris en double couverture ? Johnson a amassé 113 yards en réceptions, mais a été contenu hors de l’endzone par la défense aérienne des Niners autant que par les décisions parfois bizarres dans le playcalling.
Lions’ Goat : Run and stop the run…
203 yards au sol à une moyenne de 7 yards par course. Non, ce n’est pas l’attaque des Lions, c’est celle des Niners. Le tout en employant des tactiques basiques comme la Power O (on court vers le côté du TE, avec un FB pour ouvrir la voie). De leur côté, les Lions ont été une nouvelle fois incapables de bouger le ballon au sol, forçant encore Stafford à prendre le match sur ses épaules, et l’exposant à un petit massacre aux mains des linebackers et D-linemen des Niners.
Il n’y aura donc plus de match des invaincus de possible cette saison. Et vu les faiblesses montrées par les Lions, le fameux match de Thanksgiving contre les Packers pourrait ne pas avoir grand intérêt. C’est maintenant qu’on va voir ce que vaut vraiment Detroit, qui a pour le moment gagné des matchs qui auraient tout aussi bien pu tomber dans l’escarcelle de leurs adversaires. N’oublions pas qu’une dizaine de victoires pourrait bien ne pas suffire pour se placer dans les deux équipes ‘wildcard’ de la NFC…
Miami Dolphins :
Non, ce n’est pas le match des Dolphins qui a mis Verchain sur le flanc. Il était malade avant. Encore un peu fébrile, je n’ai pas envie de commenter ce match merdique (des deux côtés) plus avant.
Juste un truc pour illustrer la nullité floridienne. Dernière action du match. 4th and 14 pour les Dolphins. 10 secondes à jouer. Match déjà perdu, donc. 24-6 au tableau. Sack. Dommage, je n’avais plus rien à vomir…
Hero : Darrelle Revis.
Hé bé, il y avait longtemps que je n’avais pas vu un TD de 100 yards dans un match des Dolphins. Magnifique réception et remontée de tout le terrain. Wow. Pardon ? Ah, Revis joue pour les Jets ? Vraiment ?
Goat : Brandon Marshall. Fire. Sparano. Now.
Brandon Marshall tradé aux Jets ? Non seulement cet idiot du village se permet d’aller faire le mariole en annonçant qu’il va se faire éjecter dans le deuxième quart temps (une promesse non suivie d’effet, une de plus), ou qu’il irait bien se battre contre Cromartie ou Bart Scott (remarquez, ça, je peux le comprendre, moi aussi je les cognerai bien…), mais Marshall a accumulé les drops dans le match, notamment sur un TD tout fait, encore un, et s’est même permis de s’emmêler les pinceaux et de sortir en touche sur une action qui semblait pouvoir déboucher sur un TD longue distance, lorsqu’il y avait encore un peu de suspense… Pitre.
Wait... What ???? Stephen Ross aurait contacté... Eric Mangini... Je retourne me coucher.
NEXT WEEK (ON TV)
Dans la série des matchs de 13 heures, pas mal de trucs intéressants au papier : Chargers at Jets, Texans at Titans et Falcons at Lions.
Dans les matchs de 16 h : Chiefs at Raiders et Packers at Vikings.
Le match du dimanche soir sur NBC dont on pourra se dispenser, Colts at Saints.
Monday Night Gruden : Ravens at Jaguars... Yeeeeeks.
CHEERLEADERS :
Je trouve la réaction par rapport à Harbaugh légèrement exagérée. Bon, je préviens aussi que je suis fan des 49ers, donc mon objectivité peut être sujette à caution mais bon... Alors, ok, il a manqué de retenue au moment d'aller saluer son confrère mais le réduire à un "fou furieux" ou "un dingue de la pire espèce", faudrait peut-être pas charrier (à moins que ce ne soit de l'humour "tongue-in-cheek" mais pour le coup, il est bien caché). D'autant plus qu'il a volontiers admis y être allé un peu fort, submergé par l'excitation après la victoire.
RépondreSupprimerDe même je trouve les commentaires sur Harbaugh exagérés, manque d'objectivité. L'excitation à la fin peut se comprendre quand on voit à quel point s'était serré : l'équipe qui inscrivait des points repassait devant l'autre, cela pendant l'ensemble de la rencontre.
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