VERCHAIN'S TAKES : WEEK THREE
Quelle belle semaine... De merde ! Certes, nous avons eu du suspense à revendre dans un paquet de rencontres. Mais 2 bons pronos sur la journée de dimanche, c'est une véritable catastrophe pour votre serviteur, qui s'est lamentablement affalé. Un peu comme si c'était un banquier espagnol qui avait pronostiqué les vainqueurs des rencontres... Yikes...
En attendant, une chose est certaine, tout peut arriver, any given Sunday... Or Monday...
SCORES
STATS
STANDINGS
VERCHAIN'S TAKES
HELL YEAH !!!!
Nom de Rodgers que ça fait du bien de voir Harbaugh West quitter le terrain fulminant, après que son ultra-favorite d'équipe se soit fait ridiculiser par les pitresques Vikings de Minneapolis. Un bien fou. À peu près la seule bonne raison d'être heureux dimanche sur le coup de 23 heures.
Et ils sont où, et ils sont où ? Que du bonheur. San Francisco pris à son propre jeu. Beaucoup de courses des Vikes, entre Peterson, Gerhart (qui a multiplié les fumbles, sans doute pour donner à son ancien coach de Stanford l'opportunité de voir son équipe recoller au score), une défense jamais encore ne serait-ce qu'entraperçue cette saison (avec un énorme Chad Greenway)... Minny a dominé les Mickeys à leur propre jeu, en étant plus physique, plus brutasse. Et ce grand QB qu'est Alex Smith, mes enfants... Du bonheur en barre, à voir la tronche de Randy Moss restant sur le banc pendant un temps incalculable... Du bonheur, à voir la ligne offensive bousculée par les défenseurs, incapable d'ouvrir des brèches pour Gore et Hunter...
Old Man Football Beat Old Man Football, just because a QB was able to run the ball to the endzone, and to find his TE for two freakin' scores. Loved it. Et la décision de Leslie Frazier d'y aller sur le premier drive des Vikes sur quatrième tentative à 1 yard de la ligne a montré que les locaux voulaient montrer à leurs visiteurs aux allures de gros durs qu'eux aussi en avaient dans le bénouze. Et apparemment, ça les a impressionnés, lesdits visiteurs...
Harbaugh West demeure tout de même salement favori pour aller assez loin en playoffs, mais si jamais les Niners continuent de se voir plus beaux qu'ils ne sont, watch out...
Looks like Arizona is for real...
Bon... OK... Va peut-être falloir arrêter de se moquer un peu de l'équipe favorite des retraités américains... (ouais, il n'y a qu'en Floride qu'on trouve plus de retraités golfeurs qu'en Arizona).
Les Cardinals viennent de frapper fort, et pas seulement sur le corps de ce pauvre Mike Vick...
La défense des Cardinals se doit d'être prise au sérieux, une semaine après avoir limité Brady et compagnie, c'est maintenant au tour des Eagles d'être passés à la moulinette. Les Cards n'ont encaissé que deux TD par les airs, ont envoyé le QB adverse sur les fesses par douze fois, et ont limité les passeurs adverses à la moyenne sanchézienne de moins de 54% de complétions... En parlant de douze, c'est la dixième fois en douze matchs, en remontant à la saison dernière que les adversaires de Phoenix ne marquent pas plus de 20 points. Et ce sont autant de victoires des Cards. Impressive. Like in 'Baltimore-like impressive'.
Si Kevin Kolb se remue un peu comme dans ce match à la saveur particulière contre son ancienne équipe, watch out...
Dafuk ? Not those soft Falcons you were used to...
Démolition totale. Autant j'ai pu me moquer de la supposée no-huddle des Ravens en ce début de saison (qui ne fonctionne toujours que quand Flacco donne la balle à Ray Rice, bien que le QB des Ravens ait sorti un match plus que solide contre les Pats... qui ne demande qu'à se confirmer), autant je n'ai plus aucune envie de rire de la nouvelle attaque d'Atlanta. De plus conservatrice que Margaret Thatcher, elle est passée à franchement sympa à voir. Et ce sont donc les Chargers qui sont passés à la moulinette cette semaine.
D'une équipe soft et prudente, on est passé à une équipe qui attaque la défense adverse sur ses forces supposées. Alors que les Chargers avaient été plutôt bons dans les airs en défense sur les deux premiers matchs, Matt Ryan a forcé son talent, provoqué, trouvé les bonnes solutions, pour emmener les siens à 20-0 à la mi-temps, sans qu'il n'y ait quoi que ce soit ou presque à trouver de négatif. Fini le temps où on filait le ballon à Mike Turner avant de se résoudre à passer de temps en temps. Turner, maintenant, ne sert plus qu'à manger du temps lorsque le score est acquis.
Et vu que la défense se met à produire (deux interceptions, deux fumbles récupérés, 280 petits yards concédés contre les Chargers), watch out...
Panique, j'écris ton nom...
Oui, la panique s'est installée du côté de New Orleans :
Encore une fois, une attaque qui semblait un peu perdue sur le terrain, un Brees pas au mieux de sa forme, un Colston qui cherche l'endzone comme Verchain cherche le numéro de téléphone de Kate Upton... Pfiouuuu... Pas foutus de passer plus de 24 points à Kansas City ? Pfiouuu... Une quinzaine de yards produits sur les cinq derniers drives, c'est à désespérer...
Mais c'est une nouvelle fois la défense qui emporte la palme de la médiocrité, s'ouvrant comme Kate Upton devant Verchain (quoi, on peut rêver, non?) à Jamal Charles et le troupeau de Chiefs à la course (233 yards), laissant Matt Cassel trouver ses receveurs pour près de 250 yards (certes, une interception)... C'est surtout l'impression laissée en prolongation qui me donne sujet à inquiétudes... Bref...
En attendant, les Saints ont perdu contre Washington, Carolina et Kansas City. Jetez un œil à ces trois équipes. Qu'ont-elles en commun ? Oui madame, là bas dans le fond de la salle, vous gagnez un filet garni : elles ne comptent qu'une seule victoire au moment de l'écriture de ce monceau de conneries qui s'appelle les Takes. Une victoire contre New Orleans, donc... Voilà qui peut partir totalement en torche, et très vite... Watch out...
Adventures in Officiating.
Du temps du holdout des joueurs, avant la saison passée, nous nous amusions bien à compter les points en faveur des proprios et des joueurs dans le conflit salarial les opposant. Là, les arbitres titulaires ont marqué un sacré paquet de points cette semaine. Les zèbres par intérim ont été tellement pitoyables qu'on aura pu admirer ce weekend :
- Bill Bellichick qui se précipite Harbaugh West Style pour agripper un arbitre par le bras pour lui expliquer sa façon de penser.
- Kyle Shanahan (reportedly) en bousculer un autre pour lui expliquer sa façon de penser en des termes fleuris.
- Harbaugh West obtenir le droit au challenge d'un fumble de Toby Gerhart alors que les Niners n'avaient plus de temps mort. Sans doute le ref a-t-il été impressionné par les images du plus grand ami du blog la saison passée à Detroit...
- Ah, et tous les matchs, overtime ou pas, ont duré un temps insensé. Merde, faut que je dorme un peu, moi !
Et puis, on a eu ça :
Et ce n'est que l'une des nombreuses casquettes des intérimaires qu'on ait pu voir planer sur les différents terrains, tellement j'ai l'impression que ces gus n'ont pas compris que c'était un mouchoir jaune qu'on devait lancer, chez les pros comme en college... Et ce même si le jet de casquette en remplacement du mouchoir est autorisé.
Enfin, le Monday Night Game a été une nouvelle fois un sommet de n'importe quoi. Les Seahawks ont donc remporté un match fantôme, sur un TD qui n'existe pas. Le corner des Packers, Jennings, prend le ballon des deux mains, dans l'endzone, va au sol en ayant le contrôle, avec Golden Tate qui le lui arrache. Tate avait bien une main sur le ballon en l'air, juste après que le corner ait mis ses deux mains sur le ballon, avant de l'arracher. Touchdown, qu'ils disent. Vidéo, Serge ? Touchdown, qu'ils disent... La pire décision arbitrale depuis le début de la saison. Tate n'a le contrôle complet du ballon qu'après la fin de l'action, quand on le voit célébrer les bras en croix. C'est totalement incompréhensible.
Sans compter que Tate bouscule un défenseur pour se mettre en position de réceptionner le ballon, etc, etc... (En plus, pour en ajouter encore, les deux derniers drives du 4° des Hawks sont entachés de deux calls 'à la maison', un roughing the passer sur Wilson qui annule une interception et une interférence de passe contre Sam Shields qui n'existe pas non plus, permettant aux locaux de convertir une 1st and 25...) Bref, une pluie de flags qui n'aurait jamais du se produire, du grand, du beau nawak. Avec sur l'action décisive le symbole absolu de la nullité des intérimaires : un qui signale que le play est mort (donc interception) et l'autre qui signale TD. WHAT THE FUCK ?????
Rule 8, Section 1, Article 3, Item 5 of the NFL rulebook :
« If a pass is caught simultaneously by two eligible opponents, and both retain it, the ball belongs to the passers. It is not a simultaneous catch if a player gains control first and an opponent subsequently gains joint control »
Là, on a exactement la non-application de cette règle. Et normalement, on ne peut même pas la revoir à la vidéo, une action de ce style.
Bref, c'est lolesque un moment, mais là, il est temps que ça cesse. Right now !
Random Takes...
- Si on m'avait dit dimanche matin que les Raiders seraient la seule équipe à sauver l'honneur de la Californie... Merci aux Steelers d'avoir pratiqué une belle forme d'autodestruction, incapables d'arrêter la même troupe de joueurs totalement ridicule au Whatever Stadium de Miami la semaine précédente, incapables de marquer le moindre point au quatrième quart d'un match qu'on tentera d'oublier du côté de la Pennsylvanie. Rapidement, j'espère, faute de quoi l'AFC North sera une belle petite promenade de santé pour Harbaugh East.
- Peyton a encore un peu de Peyton en lui, ramenant ses Broncos quasiment à portée des Texans ce dimanche, mais c'est bien Matt Schaub qui a illuminé le truc, en lançant 4TD sur la rencontre... S'il est blessé un peu sévèrement (il doit se farire examiner le bras), les Texans auront un chemin plus compliqué s'ils espèrent aller loin en playoffs. Entre la défense, le jeu de course et le jeu de passes, Houston semble avoir l'équipe la plus complète de l'AFC pour le moment.
- En attendant, Peyton tient un nouveau record : il vient de réussir son soixante quatrième match avec plus de 300 yards à la passe. Take this, Mark Sanchez...
- Tiens, on a retrouvé le petit Philip Rivers, disparu depuis deux semaines, et qui attend ses parents à l'accueil du magasin. Deux belles interceptions, ça nous manquait...
- La défense des Bears est au top contre les attaques médiocres, ayant quasiment fait disparaître le Sam Bradford entrevu contre les Redskins la semaine passée (et qui ont donc, en fait, une défense merdique, les Skins) : un gros pass rush, des interceptions, la belle vie, en somme...
- Mais Jay Cutler demeure le Same Old Cutty. Magnifique interception lancée à Cortland Finnegan, reste bloqué sur son receveur 1, Brandon Marshall, et n'est absolument pas protégé par sa ligne offensive (faut dire que J'Marcus Webb...)...
- Ne venez pas me rebattre les oreilles avec Blaine Gabbert, please. Ce type est un pitre. Et l'incroyable busted coverage de la défense des Colts à la dernière seconde ou presque du match de dimanche ne doit pas vous faire oublier que, sans les 80 yards du TD victorieux lancé à Cecil Shorts (who the fuck are you talking about?), Gabby en serait à 75 yards à 9/20.
- Paraît que le temps ne fait rien à l'affaire... Greg Schiano n'a donc pas changé son fusil d'épaule, et continue d'envoyer ses gus tenter de tuer quelqu'un sur victory formation adverse... Tssss...
- In other nasty unsanctionned hits news, see Heyward-Bey, Darrius...
- Green Bay n'ira pas loin sans un sacré resserrement de la ligne offensive, mais rendons hommage à la défense des Seahawks, largement sous-cotée...
RUNNING ITEMS
Your rookie Quarterbacks review :
Cette saison, nous suivrons tant que ça en vaudra le coup les performances des nouveaux quarterbacks. Des fortunes diverses cette semaine, individuellement ou collectivement...
Robert Griffin 3, la vengeance. (1-2)
RG3 est l'un des rares QB avec Michael Vick à se faire autant cogner sur le terrain. Il ne tiendra pas le coup à force de courir autant, et de se faire cogner tant que faire se peut. La Pistol Offense, c'est sympa contre des défenseurs universitaires, mais...
La ligne de stats :
Dimanche : 21/34, 221 yards, 1TD, 85 rush yards, 1TD.
Saison : 747 yards à 60/89, 4TD, 1INT, 209 rush yards, 3TD.
L'appréciation : Still toast of the year. Les yards en l'air ne sont pas foutrement impressionnants, mais il contribue, et a même mené deux comebacks sur le seul match de dimanche, sans succès au final.
Andrew Luck, la main froide. (1-2)
Sans un improbable exploit de Blaine Gabbert (ou plutôt de Cecil Shorts... who the fuck is that guy), Luck aurait emmené pour la deuxième fois son équipe à la victoire. Je n'ai pas vu de grosses différences avec le match précédent, Luck demeure un passeur tradtionnel, peu aidé par sa ligne offensive et un jeu de course médiocre.
La ligne de stats :
Dimanche : 22/46, 313 yards, 2TD, 1 INT.
Saison : 846 yards à 65/122, 5TD, 4INT.
L'appréciation : Me semble toujours être le type avec le plus de potentiel à long terme.
Ryan Tannehill, we still want more Lauren (1-2)
Lauren, sweetie, time to file for divorce.
La ligne de stats :
Dimanche : 16/36, 196 yards, 0TD, 1INT
Saison : 615 yards à 54/102, 1 passing TD, 4 INT, 1 rushing TD.
L'appréciation : Grmpfffff....
Russell Wilson , little big man. (2-1)
Mais bien sur, les Seahawks pratiquent la passe Ave Maria à l'entraînement, même qu'ils ont des arbitres pour juger n'importe quoi... Bref, au moins, Wilson protège son ballon et n'encaisse pas de sacks.
La ligne de stats :
Lundi : 10/21, 130 yards, 2TD.
Saison : 434 yards à 43/75, 4TD, 1INT.
L'appréciation :
Espère très certainement que les arbitres intérimaires seront là pour encore longtemps...
Brandon Weeden, old man football. (0-3)
Factory. Of. Sadness. Period.
La ligne de stats :
Dimanche : 26/43, 237 yards, 1TD,2INT.
Saison : 677 yards à 65/115, 3TD , 6INT
L'appréciation :
Non, ya pas.
Bref, au bout de trois semaines, peu de choses changent. Griffin exploite une attaque sur mesure, Luck montre du potentiel... Et les trois autres sont des rookies peu dignes d'intérêt...
According to that, next week, we'll have to find something else to make fun of...
Amazing Passing Numbers :
Pour espérer battre le record de yards en saison, 5476 yards par Drew Brees l'an passé, il faut lancer une moyenne de 342,25 yards par match. Pour le moment dans le concours, nous trouvons :
- Personne, puisqu'Eli Manning, avec 1011 yards en trois matchs, n'est plus dans le rythme...
Sack Me I’m Famous :
J’emploie à dessein le concept de ‘pires’ et de ‘meilleures’ lignes offensives uniquement dans une catégorie statistique : les sacks. Parce que la passe est l’avenir du football.
Rappelons à toute fin utile que l’an passé, ce sont les Rams qui ont dominé le bazar avec 55 sacks encaissés, alors que la ligne des Bills n’a laissé passer que 23 sacks sur Fitzy, ce qui ne l’a pas empêché de lancer un paquet d’interceptions…
Les deux pires lignes offensives sont :
- 16 sacks pour les Packers, qui battront peut-être un record cette saison, allez savoir, avec 85 sacks en perspective...
- Les Bengals avec 12 sacks, soit potentiellement 64 takedowns sur 16 matchs, et 3 membres arrachés pour le rouquemoute Andy Dalton. Les Rams qui ont eu le malheur de croiser le chemin des Bears, sont à 12 sacks également.
Les deux meilleures lignes offensives sont :
- Les Bills, avec un sack, soit une projection de 5.
- Les Titans suivent avec deux petits sacks... soit un rythme à 11.
Pitre of the Week : Cam Newton, QB ?, Carolina Panthers.
La ligne de stats ne dit pas tout (16/30, 0TD à la passe, 1TD à la course, 3 Int). Cam Newton s'est ridiculisé en nous faisant son enfant pourri gâté sur le banc alors que coach Rivera l'avait rappelé en position assise pour laisser la place à l'immortel Derek Anderson. Le type qui est passé au travers, et a donc mis son équipe dans l'inconfortable position des Panthers face à des Giants qui semblent bien avoir trouvé comme stopper la zone read de Carolina, se permet de bouder comme un gosse multimillionnaire. Je n'aimais déjà pas le personnage à Auburn, ni l'an passé... Et rien ne changera après ce match... Grow up, clown !
A player I liked : Darrius Reynaud, KR, Tennessee Titans.
Et dire que ce gentleman était Out Of Football la saison passée. Sur le match de malade mental auquel nous avons eu droit ce dimanche, Reynaud est impliqué dans deux des big plays des Titans. Un retour de 105 yards pour TD, et la remise au jour de la passe latérale sur punt.
Un vrai match de furieux, avec un TD de malade de Washington pour Tennessee (où Jake Locker a été bon. Oui, je l'ai écrit), avec l'improbable retour mené par Shaun Hill dans les 18 dernières secondes du temps réglementaire, entre une passe de TD, un onside kick récupéré et une passe Ave Maria pour Titus Young alors que l'horloge affichait 00:00.
Et une prolongation furieuse, avec un field goal des Titans qui laisse les Lions en vie, pour aboutir à une quatrième tentative et 1 yard à portée de kick de Jason Hanson sur laquelle Jim Schwartz prend une décision qui m'a sur le coup semblé couillue et pour tout dire la bonne d'y aller, pour choisir un play zarbi de QB sneak avec un snap totalement foiré par Dominic Raiola, fumble, ballgame.
Si vous n'avez pas encore vu le résumé, je ne peux que vous encourager à aller le voir. Maintenant.
That leads us to...
GIF of the Week :
En lien direct avec le point ci-dessus, le retour du Music City Miracle à Nashville, sans polémique cette fois. Le match le plus dingo de la saison. Period.
The rush to April’s Draft :
Beaucoup de contre-performances cette semaine, la pire étant celle des Vikings qui trouvent le moyen de laisser filer une belle opportunité contre les Niners. Heureusement, New Orleans s'impose dans le match au sommet contre les Chiefs, mais a tout de même montré quelques faiblesses. La Factory Of Sadness demeure au top. Dans l'autre match au sommet de la semaine, les Jaguars ont réalisé l'impensable grâce à une perf de leurs deux meilleurs joueurs, Blaine Gabbert et Cecil Shorts, et laissé les Colts prendre de l'avance dans leur match à distance, même s'ils demeurent mieux classés au bénéfice des points de style.
Le classement :
- Cleveland (0-3)
- New Orleans (0-3)
- Jacksonville (1-2)
- Indianapolis (1-2)
- Kansas City (1-2)
Stay tuned.
THE MIAMI DOLPHINS ARE A GREAT REASON TO :
BE HAPPY/BORED/DEPRESSED
OR GO KILL YOURSELF...
Cette semaine, nous sommes en plein dans le 'go kill yourself'. Pas le droit d'aller perdre contre les Jets sur un match que les Dolphins auraient du gagner. Pas le droit de perdre contre les Jets qui ont été tout aussi merdiques que les Dolphins sur ce match. Pas le droit. Pas le droit. Pas le droit.
Player of the Week : Dan Carpenter, Pitre Kicker.
Déjà, tu te tapes une coupe mullet du plus bel effet, et une moustache de redneck. Mais, en plus, tu te crois autorisé à rater non pas un mais deux field goals à la portée de n'importe quel joueur qui ne s'appellerait pas Billy Cundiff. Too much !
Positives :
Tebow was ridiculous...
Mine de rien, les Dolphins ont remporté le match des yards au sol. Et cela sans Reggie Bush pendant une bonne partie du match, alors que Reggie semblait en mesure de réussir une nouvelle fois une grosse performance. So much pour la power rush des Jets, non ? Une bonne partie de cet accomplissement est lié à une défense solide, qui aura su s'imposer dans des conditions difficiles, sur la ligne notamment, le front seven enregistrant en tout 18 tackles dont 3 pour perte de terrain, avec Dansby et Burnett en tête de liste.
La ligne aura globalement bien protégé le mari de Lauren. Pas un seul sack.
Le kicking game a été performant. Enfin, surtout le punter Brandon Fields avec la très belle moyenne de 58,8 yards par punt. Une autre affaire dans les field goals, comme on l'a vu, et surtout en couverture de punts, puisque le Fish se retrouve avec la même moyenne nette de yards sur punts que les Jets et Malone qui a punté pour 13 yards de moins en brut...
Jorvorskie Lane !!! Ouais, on se trouve les idoles qu'on peut, non ? Jorvorskie a inscrit son premier TD, sur un bon vieux rush en puissance devant la ligne... Une raison de plus d'être frustré comme Randy Starks...
Et Jared Odrick sait danser...
Negatives :
Ok, donc Shitty Tannehill est de retour...
Pathétique. Pathétique. Pathétique. Surtout sur le dernier drive des Dolphins en prolongation, avec deux passes sur lesquelles Ryan T cherche systématiquement Hartline dans la profondeur... Tssss... Un joueur qu'il n'avait touché qu'une seule fois en 9 passes... Les statistiques sont cruelles, mais l'impression générale, en plus du fait qu'il lance un joli TD à LaRon Landry, comme vu ci-dessus...
La défense aérienne est loin d'être au top, surtout face à ce pitre de Mark Sanchez. 300 yards concédés, et quelques big plays qui font mal, dont une passe de 66 yards en direction de Kerly qui remonte ces foutus yards comme Armstrong montait l'Alpe d'Huez dans ses grandes années. Et en prolongation, l'ami Marshall se fait croquer par Santurdio Holmes... à se la mordre, sérieusement...
Joe Philbin a ruiné ma soirée. Alors que j'étais proche de l'extase suite au block du FG de Folk par Randy Starks, j'ai dessaoulé plus vite qu'un adolescent qui passe trois minutes à gerber, la tronche posée sur la faïence. Oncle Fétide avait appelé un temps mort juste avant. Tout beau gros plan sur les caméras de la télé. Bordel de Rodgers !
Oncle Fétide remporte le prix 'Icing The Fuckin' Kicker'. Pitre !
Ah, and... Oh, wait, les cheerleaders ont alterné l'uniforme moche et vert avec le sublime uniforme blanc. Enfin un pas dans la bonne direction...
CASA'S CORNER
Dure saison pour les fans dans la région de Boston. Les Celtics sont vieillissants. Les Bruins ne semblent pas prêts de retrouver la glace avant un moment, lock-out oblige. Les Red Sox sont tout simplement apathiques, ont maintenant un line-up qui ressemble à une équipe de Triple A et attendent la fin du mois et de leur saison avec impatience. Les Patriots, eux, se sont réveillés lundi matin avec leur premier record négatif depuis une défaite en ouverture face à Buffalo une après-midi de septembre 2003.
5 point stance :
What you should know.
[*] This NFL has to get this mess sorted out with the officials.
Où commencer ? En ce mardi 25 septembre, Roger Goodell et les huiles de la NFL ont du se réveiller avec un beau mal de tête. Ce qui était prédit par tous à finit par arriver sous les caméras d’ESPN la nuit dernière. The referees blew a call that changed a game. Je veux bien que la (non)-réception de Golden Tate soit difficile à juger, à la limite, mais comment est-il possible de ne pas voir l’énorme offensive pass interference du joueur sus-nommé sur ce même play, poussant de manière évidente Sam Shields, le corner de Green Bay, avec un arbitre placé à 1 mètre 50 de l’action ? This is beyond me.
Le match de lundi soir recevra donc logiquement la majorité de la couverture médiatique dans le courant de la semaine mais selon moi, le match le moins arbitré de ce week-end fut la rencontre proposée par NBC dimanche soir entre les Patriots et les Ravens. Abyssal. Des arbitres perdant totalement le contrôle du match dès le coup d’envoi, des décisions incompréhensibles affectant les deux équipes et rendant pratiquement atroce à regarder un match qui était pourtant de très haut niveau. Les officiels furent tellement mauvais que j’ai même sympathisé avec Harbaugh, gueulant comme à son habitue sur la ligne de touche.
L’issue du match ne fut pas aussi directement affectée que la rencontre en Seattle et Green Bay tant New England comme Baltimore ont été affectés par les décisions arbitrales. Ceci dit, j’espère que le dernier drive des joueurs locaux soulèvera à nouveau un débat sur un point de règlement qui me paraît totalement archaïque. Comment se fait-il que dans une ère où presque tout est automatisé dans le football moderne il n’est pas possible de savoir avec certitude si un field goal est bel et bien passé entre les poteaux si le ballon est trop haut ? Et surtout, étant donné que l’on sait que ce genre de play peut donner lieu à des contestations, pourquoi ne s’agit-il pas d’une action pouvant être soumise à révision par la vidéo ? This is, again, beyond me.
[*] Highly entertaining game nonetheless.
Si on fait abstraction de ces nombreux faits de jeu, les Ravens et les Patriots nous ont une nouvelle fois proposé un excellent match montrant que malgré des difficultés à l’allumage, ces deux équipes qui se sont rendus coup pour coup pendant plus de trois heures, seront bien les principaux rivales de Houston dans la quête au #1 seed de la conférence. En point d’orgue, bien sur, la performance phénoménale de Torrey Smith, 125 yards et 2 TDs, moins de 24 heures après avoir appris la mort accidentelle de son frère cadet. Respect.
[*] So much for all that Wes Welker chatter.
Discuté sous tout les angles par les médias régionaux comme nationaux tout au long de la semaine, le « problème Wes Welker » a montré une nouvelle fois qu’il n’en était pas un… ou presque. Avec 142 yards en 8 réceptions, le joueur fut une nouvelle fois le joueur le plus prolifique de son équipe, se retrouvant pour la première fois leader de tous les receveurs en terme de snaps joués, 72 sur 82 possibles. Toutefois, on ne peut que remarquer que Julian Edelman semblait jouer un rôle au moins aussi important avant sa blessure, marquant un TD, son deuxième en carrière en saison régulière, et il aurait été intéressant de comparer les chiffres si il avait pu jouer le match entier. Mais il est maintenant plus qu’évident que l’équipe aura besoin de Wes Welker cette saison.
[*] Defense carries… Nothing. Tackles no-one.
Tout avait pourtant parfaitement commencé pour la défense de New England, qui semblait confirmer tous les lauriers qui lui ont été dressés depuis de le début de la saison. Un 4&out d’entrée, puis une interception de Flacco sur le drive suivant. Après ça…
Brandon Spikes a vécu une soirée très difficile en pass coverage face à Dennis Pitta et la défense avait un look furieusement 2011 sur le premier TD des Ravens. Steve Gregory foire magistralement son tacle sur le sus-nommé Pitta, qui a ensuite enrhumé McCourty pour tranquillement se faufiler dans l'endzone.
La performance de McCourty justement, est quelque peu bizarre. Il y a cette intervention manquée donc et un flag pour pass interference qui vaut cher sur le dernier drive mais je ne trouve pas qu’il mérite, au final, le lynchage auquel il a eu le droit lundi matin. Mais il est sur qu’il est encore loin, très loin, de sa saison rookie qui l’avait vu gagner un ticket pour Hawaii.
Devant la pression fut inexistante pour un Flacco qui a eu tout son temps pour tranquillement disséquer à sa guise la défense des Patriots. Chandler Jones a tout essayé mais a été muselé tout le match par Michael Oher, auteur d’un match exceptionnel, tout comme son coéquipier Kelechi Osemele à l’autre bout de la ligne face à Rob Ninkovich.
[*] Head-scratching playcalling. Again.
Josh McDaniels nous a encore gratifié de quelques décisions WTF? dimanche soir même si il semble avoir compris qu’il n’avait plus Sam Bradford ou Kyle Orton under center.
Alors oui, les Patriots réussissent 2 TDs à la course mais Stevan Ridley fut bizarrement sous utilisé après deux performances plus que solides. Woodhead lui a été préféré dans le no-huddle et c’est le rookie qui a hérité de ses portées près de la ligne d’en-but. Le résultat ? Les Patriots terminent la soirée avec 77 yards en 34 tentatives.
Et puis ce trick-play alakon dans le second quart temps parfaitement lu par Courtney Upshaw, illustration parfaite de l’impression laissée par McDaniels qui semble vouloir paraître plus malin qui ne l’est vraiment et essaye de remporter le trophée imaginaire de coordinateur de l’année sur chaque play. Keep It Simple Stupid !
Closing words :
#IMPEACHGOODELL
#FINEMEANDUSETHEMONEYTOPAYTHEREALREFS
Et vous pouvez toujours venir m’insulter sur Twitter, @Rabbit_IYH.
See y’all next week !
NEXT WEEK (ON TV)
Bon, pas grand chose à se mettre sous la dent...
Jeudi, Cleveland à Baltimore. Restez couchés.
Dimanche, Minnesota à Detroit (oui, ça fait partie des matchs intéressants), Miami à Arizona (je n'ose imaginer Ryan T contre la défense des Cards...) et New Orleans à Green Bay, match piège alakon par excellence.
Sunday Night : Giants at Eagles. Bloodbowl en perspective, avec peut-être la mort de Vick en direct.
Monday Night : Bears at Cowboys. Ouais, c'était bien, les années 80...
CHEERLEADERS
La version téléchargeable est disponible ici
Bref, là, j'en ai marre, et je n'ai toujours pas digéré les minutes de débilité de ce mardi matin, j'ai avalé mon petit déj' de travers, et il faut que j'aille me vider l'estomac. Alors...
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