VERCHAIN'S
PICKS :
WILDCARD WEEKEND
Bengals
at Texans
The
Odds : 2,60/1,36
Verchain
:
Devinez
qui sera le QB qui fera ses débuts en playoffs à l’occasion de ce
match ? Matt Schaub, des Texans, pro depuis 9 ans, disputera son
premier match de postseason. En face, un vétéran rompu au truc,
Andy Dalton, qui a déjà l’expérience de… euh… d’un match
moisi la saison passée, déjà au Reliant Stadium. Ouais, c’était
pendant la blessure de Schaub, et on avait TJ Yates sur le terrain
pour les Texans.
Y
a-t-il de quoi être inquiet pour le QB à la calvitie plus que
naissante ? Plutôt… Schaub est en-dessous de tout, en ce
moment. Sanchézien, par moment, même. Sans doute son profil
relativement anonyme de brave type qui joue dans une équipe
proprette fait-il que le garçon n’est pas régulièrement crucifié
sur l’autel du QB rating. Alors, que faire contre ces Bengals qui
ont une secondary moyenne qui se retrouve sublimée par le pass rush
de furieux coordonné par Mike Zimmer ? Compter sur un gros
match d’Arian Foster.
Chez
les Bungles, il y a de quoi espérer tout de même quand on voit
comment se comporte la secondary des Texans lorsque la ligne
offensive d’en face parvient à contenir à moitié le phénomène
de foire qu’est JJ Watt : comme une vieille actrice porno
courant le cacheton pour payer son opération de la hanche. Ouais,
c'est-à-dire qu’elle se fait défoncer dans tous les sens. C’est
moche à voir, paraît pourtant que ça plaît à certains.
Alors,
après ce ramassis de n’importe quoi à la Verchain, me direz-vous,
quel sera le choix du gros con de blogueur quant à l’issue de ce
match ?
When
you have no fuckin’ clue : HOME TEAM WINS. Especially when the
cheerleaders look good.
The
Pick :
Houston,
par défaut.
Casablancas
:
La
revanche de la rencontre de l’an dernier qui avait vu une équipe
de Houston mené par T.J Yates s’imposer 31-10.
La
donne est toutefois différente cette année. Matt Schaub, que l’on
a souvent aperçu en difficulté cette année dans les moments
importants, s’apprête à faire sa première apparition dans un
match de play-off tandis que cette équipe de Cincinnati semble bien
mieux préparée que l’an dernier.
La
défense des Bengals est sous-estimée par beaucoup, en particulier
l’intérieur de la ligne dirigé par Geno Atkins, et devrait
pouvoir harasser Schaub une grande partie de l’après-midi.
Ne
vous attendez pas à un grand match cependant.
Les
Texans viennent de perdre trois des quatre derniers rencontres et
malgré quelques victoires importantes ces dernières semaines, leurs
adversaires n’ont pas exactement été fantastiques récemment non
plus. En cinq matchs en décembre cette année, A.J Green n’affiche
qu’une seule réception d’au moins 20 yards tandis qu’Andy
Dalton affiche un ration loin d’être flatteur (4 TDs, 5 INTs).
La
clef du match sera la capacité de ces deux QBs, inexpérimentés à
ce niveau, à éviter au maximum les erreurs afin de laisser l’issue
du match être déterminée par le jeu de course et le front-7.
The
Pick :
Houston.
Vikings
at Packers
The
Odds : 3,50/1,20
Verchain
:
Devinez
qui a la plus grosse ‘ligne’ chez les books de Vegas pour ce qui
est du ‘spread’ (l’écart au score contre lequel il faut
parier, rien à voir avec vos vieilles vidéos primées aux AVN
Awards où on parle de ‘spread your legs’) ? Green Fuckin’
Bay ! 7.5. c'est-à-dire que les books voient les Packers gagner
de huit points.
Surprise ?
Bordel, les Packers se sont tiré une balle dans la tronche tous
seuls la semaine dernière contre les Vikings, à Minnesota. Cette
fois, on pourrait assister à une autre musique. Il suffit pour ça
que la ligne offensive des cheeseheads offre juste un tout petit peu
de temps en plus au Dieu de la Lumière pour lire la défense, et il
la torchera proprement, avec ou sans Cobb, avec ou sans Nelson, avec
ou sans Jennings.
Parce
que les grands quarterbacks ont ça pour eux : ils transforment
n’importe quel receveur assez doué pour être un numéro 6 chez
les pros en un gars dont on se dit qu’il pourrait être un numéro
2, voire un numéro 1. Tiens, au fait, z’avez vu le nom du type en
tête des réceptions de TD cette saison ? The correct answer
is… James Jones. 4th best receiver on that very team.
‘Nuff
said ?
Well…
Les petits quarterbacks n’ont pour eux que de se taper des
donzelles que vous ne pourriez même pas oser rêver de toucher un
jour. Adieu, Samantha. A part ça ?
A
part ça, All Day va sans doute encore avoir une journée à 200
yards à la course si le Plan ne se déroule pas sans accroc et que
les Packers ne mènent pas de 21 points au bout de 10 minutes. Mais
bon, on s’en fout, il est temps, avec les playoffs, de choisir son
camp, camarade, et de passer en mode Fanatique Total.
In
Rodgers We Trust !
The
Pick :
Green
Bay, greatest
show on tundra !
Casablancas
:
Trois
rencontres en cinq semaines entre ces deux équipes qui commencent à
se connaître un petit peu…
Beaucoup
sont prêts à pardonner aux Packers leur défaite au Metrodome la
semaine dernière et les pensent à même de corriger le tir ce soir
à domicile.
Deux
éléments furent plutôt inquiétants pour Green Bay cependant.
Minnesota a remporté ce match malgré une excellente prestation
d’Aaron Rodgers (28/40, 365 yards, 4 TDs) ce qui signifie que les
Packers n’ont pas nécessairement déjoué. Même si, et cela nous
amène à mon deuxième point, la défense de Don Capers fut
totalement incapable d’arrêter Adrian Peterson malgré un plan de
jeu lui étant entièrement consacré, Green Bay n’ayant pas
hésiter à remplir la ligne avec 8, parfois 10, joueurs.
Si
Christian Ponder peut réaliser le même type de performance que
dimanche dernier (16/28, 234 yards, 3 TDs), profitant d’une
couverture plutôt légère, et limiter ses erreurs, Minnesota a une
réelle chance.
Ah,
et ai-je déjà mentionné qu’Aaron Rodgers n’a jamais gagné un
match de play-off à Lambeau ?
The
Pick :
Minnesota.
Colts
at Ravens
The
Odds : 3,20/1,50
Verchain
:
Alors,
les enfants, et si on se mettait à rêver un peu ? Et si tout
ce truc de Chuckstrong, finalement, ne se terminait pas dans l’oubli
d’une défaite en playoffs ? Et si le retour de Chuckstrong
Pagano à Baltimore (qui héberge une défense qu’il doit avoir
parfois un peu de mal à reconnaître) ne marquait pas la fin de la
saison des Colts ? Et si Joe Flacco redevenait Joe Flacco ?
Et si l’ancien coach des Colts, Jim Caldwell, faisait le même
playcalling offensif que celui qu’il faisait du temps
d’Indianapolis, à savoir aucun puisque c’était l’Ancien Dieu,
Peyton himself, qui appelait les jeux et commandait les digestifs en
fin de repas, du temps de Caldwell à Indianapolis ? Et si Ray
Lewis jouait ? Et si ça changeait quelque chose, en moins
bien ?
Je
ne sais pas… Je ne sais pas, mais je suis tout doucement en train
de me laisser bercer par la dernière feel good story en date dans le
monde merveilleux du football, tout ce machin autour de Chuckstrong.
Pas que les cheerleaders des Colts avec le crâne rasé me fassent
tant d’effet (je préfère les cheveux longs, ya plus de matière à
sali… Wait, we are on a PG Rated Blog…) que ça (et Baltimore a
quelques beaux spécimens, parole d’anthropologue spécialisé dans
les civilisations cheerleaderiennes)… Mais je ne sais pas… Quand
je vois que dans la NFC, il y aura forcément un QB rookie au tour de
division de ces playoffs, je me dis que ce serait dommage que l’AFC
n’y ait pas droit, aussi, sachant que je considère Luck comme le
meilleur spécimen de jeune quarterbackien DANS UNE ATTAQUE
CONVENTIONNELLE de la saison… Alors… Bon, quand c’est la saison
régulière, je choisis un upset de la semaine.
Eh
bien, pour ce premier tour de playoffs, ce sera mon upset de la
semaine.
The
Pick :
Indianapolis.
Vais m'acheter
un tee shirt Chuckstrong.
Casablancas
:
Tant
de facteurs extérieurs semblent entourer ce match qu’une analyse,
même succincte, apparaît bien vaine.
Ce
sera donc vraisemblablement le dernier match de Ray Lewis à
domicile, à moins d’un improbable run de Cincinnati. Que l’on
aime ou que l’on déteste le personnage, il incarne à lui tout
seul la franchise du Maryland, est un fantastique motivateur, et
restera un des tout meilleurs ILB de l’histoire de ce sport
lorsqu’il enfilera sa veste dorée à Canton dans quelques années.
Cette
rencontre c’est bien sur aussi le premier match de play-off pour
Andrew Luck, point d’orgue d’une saison qui a souvent défié
toute logique. L’impact du rookie a été phénoménal, emmenant
dans son sillage sa franchise de deux à onze victoires en l’espace
d’une petit saison.
Enfin, c’est aussi le retour des Colts à Baltimore, qui ont quitté la ville pour Indianapolis en pleine nuit – littéralement – un soir de 1984. Les habitants de Baltimore n’ont toujours pas pardonné la famille Irsay et sont encore écœurés de voir apparaître « leur » fer à cheval sur le casque des joueurs de l’Indiana.
The
Pick :
Baltimore.
Seahawks
at Redskins
The
Odds : 1,53/2,15
Verchain
:
En
cette période de bowls BCS, nous allons avoir droit en direct à la
télé à une opposition entre deux attaques en zone read. Entre deux
équipes de Washington. Huskies contre Cougars ? Non, en fait,
il y en a une de DC, l’autre est de Washington. Avec deux QB
rookies, donc. Nos historiens, ou Casa s’il a eu le temps de faire
de la recherche (mais je crois bien que ça remonte à l’an passé,
non ? Yates-Dalton comme mentionné plus haut), diront à quand
remonte une telle opposition de QB à peine sortis de leurs facs
respectives ? Le pire, là dedans, c’est que les deux QB en
question qui jouent des attaques à la Tebow ou à la Cam Newton,
sont des garçons franchement intelligents. Pas des abrutis
lobotomisés comme les deux gus mentionnés ci-dessus.
Alors,
j’ai du mal à détester ces équipes (ce que je fais d’habitude
facilement, détester une équipe…) par rapport à ces deux
personnalités. Bon, Seattle a Pete Carroll, ce qui est en soi un
repoussoir tout à fait convenable. Et surtout, les Seahawks… ont
mérité d’y être, en playoffs, malgré le vol qu’ils ont fait
subir à Green Bay. Parce que de toute façon, ils ont battu Chicago,
donc, bon, voilà, quoi. Ils y sont. Le jeu est à peu près aussi
atroce la plupart du temps que les uniformes du Blue Men Group
(pourvu qu’ils jouent avec les verts radioactifs, ils sont
particulièrement atroces, ceux là). Mais bon, ça gagne.
Les
Redskins… Sont un peu plus fun à voir, souvent. Mais bon, pas de
quoi se lever la nuit pour contempler ça. Je ne sais même pas s’il
y a une fan base Redskins dans le lectorat de ce misérable blog qui
va bientôt s’éteindre, c’est dire…
Et
puis, bon, il faut faire un choix, après tout. J’ai parié sur
deux victoires à domicile pour la journée de samedi. Alors, je vais
parier sur une deuxième victoire à l’extérieur pour cette
journée de dimanche.
Et
puis, s’il vous faut absolument une justification, la compagne de
Russell Wilson est tout de même beaucoup plus physiquement
intelligente que celle de Robert Griffin. Non mais.
The
Pick :
Seattle.
En me bouchant le nez...
Casablancas
:
Le match le plus « hype » du week-end, deuxième affrontement seulement entre deux rookie QBs en playoffs de l’histoire – après un oubliable duel entre Andy Dalton et T.J Yates l’année dernière.
Washington et Seattle sont en pleine bourre, au bon moment, et l’issue du match dépendra très certainement de l’état de santé de RGIII, qui est apparu très diminué la semaine dernière contre Dallas. Cela a suffit contre les Cowboys, en grande partie grâce au match sensationnel d’Alfred Morris, mais ne pardonnera pas en playoffs contre une féroce défense des Seahawks.
En revanche, la défense de Washington surjoue depuis plusieurs semaines mais manque incontestablement de personnel. Et si Russell Wilson peut être aussi efficace que ces dernières semaines (15 TDs, 2 INTs depuis la semaine de repos), j’aime les chances de Seattle de s’imposer malgré le long voyage depuis CenturyLink Field.
The Pick :
Seattle.
Allez, comme dirait le grand philosophe Patrick Sébastien : "Salut !!!".
Or, for people speaking English only...
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