Bon, les enfants, c'est Noël, et j'ai farci de la dinde pendant une grosse partie de la journée d'hier. C'est pour ça qu'on fait très court cette semaine. Enfin, 'très'... Un peu plus que d'habitude...
VERCHAIN'S
TAKES :
WEEK SIXTEEN
Les
Takes de la semaine sont présentées par Bar Refaeli, qui vous
souhaite un Joyeux Noel.
SCORES,
STATS & STANDINGS
VERCHAIN’S
TAKES
L'Edito :
Comme
c'est Noël aujourd'hui, on ne vous ennuiera pas avec un édito.
Parce qu'en plus, il n'y a pas grand chose sur quoi éditorialiser
dans l'actualité de la semaine, vous voyez ?
La
NFLPA qui 'espère' que le salary cap va un peu augmenter pour la
saison prochaine ? Don't give a shit.
Sean
Payton reviendra-t-il chez les Saints ? Bof, on aura le temps
d'en reparler...
Vraiment
pas grand chose, comme je vous l'ai déjà dit.
Le
seul truc à peu près drôle ? Tim Tebow est annoncé chez les
Jaguars la saison prochaine. Une info de Chris Mortensen d'ESPN qui a
souvent de bonnes sources.
Ouais,
pas de quoi en faire trois lignes.
Allez,
joyeux Noël à tous.
Quick
Takes :
On
va commencer en faisant un petit point rapide sur les futurs
playoffs, avant de faire ce qu’on fait toutes les semaines :
se moquer des pitres, et glorifier les icônes du sport moderne qui
donnent des vapeurs aux pucelles endimanchées, et des chibraques
tous durs aux acheteurs des calendrier du Stade Français…
- Dans l’AFC, Houston sera numéro 1 en battant les Colts à la maison. C’est pas fait, vu la performance à se taper ce qu’on peut par terre des Bush men ce dimanche. Denver sera au moins numéro 2 en battant Kansas City. Et numéro 1 si Houston a un problème contre Luck. New England devrait être numéro 3, en battant Miami. Si Houston perd et Denver gagne, ils seront en 2, si Houston et Denver perdent, ils seront numéro Uno. Si les Pats perdent, Baltimore pourrait leur ravir la troisième place en battant les Bengals. Voilà. En cinq, on aura les Colts quoi qu’il arrive et en 6 les Bengals quoi qu’il arrive. Si je m’appelle Marvin Lewis, je laisse AJ Green sur le banc la semaine prochaine, et Andy Dalton aussi.
- Dans la NFC, Atlanta est assuré de finir en numéro 1. Pour le moment, Green Bay occupe la deuxième place, mais doit gagner contre les Vikings dimanche pour la garder. En cas de défaite et de victoire des Niners, ce sera Harbaugh West qui sera dispensé de premier tour. La place de 4 reviendra au champion de la NFC East. Qui sera Dallas ou Washington. Les Giants ne sont pas encore mathématiquement morts, mais les Cowboys doivent perdre plus Minnesota et/ou Chicago... Good luck with that... Seattle est certaine d'en être. Au pire cinquième. Au mieux deuxième en battant les Rams et en comptant sur des défaites combinées de Green Bay et San Francisco. Chicago en battant Detroit ira si les Vikes perdent à Green Bay. Dallas ne peut plus être wild card.
Voilà,
maintenant que vous savez tout de la situation des playoffs futurs,
Verchain va taper dans le fond. That's what she said...
- Adrian Peterson a vu ses espoirs de record du nombre de yards à la course salement dérailler à Houston ('seulement' 87 yards sur le match). Mais le plus important, c'est que les Vikings sont en position de remporter une place en playoffs sans avoir besoin de personne. Bon, ils auront besoin de gagner chez les Packers. Néanmoins, Peterson a porté quasiment à lui tout seul son équipe cette saison, ce qui pourrait lui valoir des votes pour le titre de MVP, en plus de celui de Comeback Player.
- Et donc c'est loin d'être fait, car les Packers viennent de donner une belle correction aux Titans et n'étaient pas loin de coller un bon shutout (pour la part offensive, Aaron Rodgers, le Dieu de la Lumière, a été une nouvelle fois brillant, comme il l'est depuis la défaite des siens contre New York, avec 7 TD pour une seule interception et deux courses pour TD depuis ce match) aux hommes d'un Mike Munchak qui est aujourd'hui très menacé, et pourrait faire partie des virés du prochain Black Monday. Parce que les Titans ont totalement démissionné sur ce match, où Jake Locker se sera une nouvelle fois illustré par sa médiocrité infâme, justifiant une nouvelle fois tous les doutes autour de son potentiel chez les pros exprimés depuis des mois par votre serviteur.
- Un autre quarterback drafté la même année que Locker, Andy Dalton, a mené ses Bengals en playoffs pour la deuxième fois de suite, ce qui n'était jamais arrivé à Cincinnati depuis 30 ans. Bon, ce n'est pas souvent beau à voir, mais AJ Green parvient à bonifier son quarterback. So much pour la controverse entre lui et Julio Jones comme meilleur receveur à sortir des rangs universitaires l'an passé. Green, vainqueur par KO. Marvin Lewis a fait du bon boulot.
- Dommage que le match contre les Ravens la semaine prochaine n'ait aucun enjeu pour les Bengals. Parce qu'on a retrouvé un peu des Ravens conquérants tels que leurs fans aiment les voir évoluer ce dimanche contre New York. On les sentait motivés dès le départ, plastronnant comme des pitres détestables qu'ils peuvent être parfois à chaque tackle, mais c'est surtout l'attaque de Baltimore qui fonctionnait parfaitement ce dimanche. Quand on donne le ballon à Ray Rice plus de 15 fois par match, ça semble tout de suite plus facile, et ça ouvre des opportunités dans le jeu de passes à Joe Flacco, qui n'a une nouvelle fois pas été toujours très impressionnant, avec quelques lancers dignes d'un lycéen (totalement sans appuis, 'à travers' le corps...), mais a su trouver Torrey Smith assez souvent pour mettre en difficulté quasiment à chaque fois la secondary des Giants.
- D'ailleurs, Tom Coughlin demande à la personne qui a kidnappé le pass rush des Giants de le rapporter dans le New Jersey, il ne sera pas poursuivi. Un peu comme Webster qui avait bien du mal à poursuivre Torrey Smith... Wait...
- Les Giants... Une équipe qui avait totalement torché les Saints il y a deux semaines. Des Saints qui ont su se relever ces deux dernières semaines, derrière un Drew Brees retrouvé. Brees qui sort un nouveau match à plus de 400 yards. Brees en est maintenant à trois saisons de suite avec 4500 yards minimum à la passe, un record NFL.
- C'était une semaine de records, donc... On parlera plus tard d'Andrew Luck, mais saluons Optimus Prime (Calvin Johnson, pour les ceusses qui ne seraient pas des habitués du Verchain Inc). Le receveur des Lions, où Matthew Stafford a réussi à passer pour plus de 400 yards sans inscrire le moindre point à la passe, a battu le record de Jerry Rice du nombre de yards en réceptions. Dans une équipe qui a trop souvent cette saison balancer le ballon à travers tout le terrain en espérant recoller au score. Alors que bon, Rice cumulait les yards pour une équipe généralement victorieuse à la fin... On ne peut pas tout avoir...
- C'est d'une tristesse sans nom dans le New Jersey ces derniers temps. Parce que nos 'copains' des Jets sont d'une pitritude sans nom. 11 sacks encaissés contre San Diego ? 11 sacks ? What the Favre ?
- 11 sacks encaissés donc par Greg McElroy. Le pire là dedans ? C'est que Tebow n'est même plus le wildcat quarterback des Jets, puisque c'est le receveur Jeremy Kerley qui s'est chargé de compléter la seule grosse passe des joueurs locaux contre les Chargers. Les Chargers ? Mmmh, ces derniers temps, voir Philip Rivers être le meilleur QB sur le terrain n'est plus dans nos habitudes...
- On a même vu Matt Leinart sur le terrain pour les Raiders. Signe que l'Apocalypse n'était peut-être pas pour le 21 décembre, mais pour un de ces prochains jours.
- Un match d'Oakland à Carolina où on a pu voir Cam Newton, auteur par ailleurs d'un très bon match (mais contre les Raiders, ça ne devrait pas être problématique, de faire un bon match), bousculer un arbitre en direct sans se faire éjecter. Voilà qu'on accorde des passe-droits à Superman, maintenant... Tsss...
- Houston est toujours en position d'être first seed dans l'AFC. Pourtant, les Texans m'impressionnent encore moins que les Falcons, first seed de la NFC. Pourquoi ? Parce que les Texans ont leur propre version de Matty Melt. S'appelle Schaub au lieu de Ryan, mais bon, c'est le même concept.
- Vous vous attendiez sans doute à un mot de contrition au sujet de Russell Wilson et des Seahawks ? Eh bien, vous attendrez encore. L'esprit de Noël est resté couché cette année.
Allez,
la suite, please.
Rookie
Quarterbacks :
Avec
toutes mes excuses à la famille, tout ça… Je dois reconnaître
aujourd’hui que Robert Griffin a empoché définitivement le
titre de Rookie Offensif de l’Année. De retour de blessure, le
numéro 2 de la dernière draft a mené ses gus à leur sixième
victoire de rang uniquement avec son bras. Deux petites courses
anecdotiques pour 4 yards. Bien sur, on a encore vu quelques looks
non conventionnels dans l’attaque des Skins contre des Eagles qui
n’ont finalement pas hissé le drapeau blanc aussi tôt qu’on s’y
attendait (quand les Skins ont pris deux scores d’avance), et les
passes n’ont pas toujours été parfaites (200 yards à 18/24, 2
TD, 1 INT), mais Griffin apporte quelque chose dans le huddle des
Redskins… Une certaine forme de sérénité. C’est un peu bizarre
pour un rookie, mais si je compare le match de cette semaine à celui
contre les Browns la semaine passée, j’ai eu l’impression que la
ligne offensive était plus concernée, plus ‘méchante’ dans ses
blocks… Just a personal thought, by the way…
Bon,
et maintenant, le titre de la NFC East (qui serait le premier en 13
saisons) et retour en playoffs pour DC (absente depuis 5 ans) ?
On verra, ou pas, dimanche prochain.
Et
merci, Andrew Luck, d’avoir effacé le nom de Cam Newton du
livre des records de la NFL. Fait du bien au moral, merci. Dès le
deuxième quart-temps du ‘match’ contre les Chiefs, Luck avait
pris le record. Il court donc jusqu’à la dernière seconde du
match de dimanche prochain contre les Texans. Un autre record en
cours pour le garçon : 7 matchs gagnés après avoir été mené
au score ou à égalité. Et puis, bon, les Colts sont la première
équipe depuis… Miami en 2008, à avoir gagné 10 matchs après en
avoir perdu 14 ou plus la saison précédente, et ça se fête. Le
tout sans Wildcat et sans Tony Sparano, ce qui fait du bien au moral
aussi. J’allais finir par croire que Sparano avait été magique
par le passé…
Et
l'histoire du quarterback qui envoie des photos de sa b*te à une
fille
du service com' des Jets, tu la connais ?
Mais
cette victoire contre les Chiefs qui assure un premier tour de
playoffs aux Colts a mis du temps à se décanter, notamment à cause
de la ‘performance’ de l’ancien disciple de Harbaugh West à
Stanford. Totalement à côté de ses lancers, le petit Luck. Pour
finalement, comme il le fait depuis quelques temps, se reprendre
quand ça compte vraiment, et c’est le plus important. La défense
d’Indy a été totalement ridiculisée au sol par les Chiefs, cela
dit, et ça pourrait bien servir d’inspiration à leur prochain
adversaire en playoffs, qui devrait si la logique est respectée
(parlez de ça à mon bookmaker, tenez…), Baltimore. Et comme Jim
Caldwell a compris qu’il faut donner le ballon à Ray Rice, la
Boulette de Viande du Maryland pourrait bien avoir un jour
monstrueux…
Les
Colts, qui avaient joué les playoffs tous les ans entre 2002 et
2010, sont de retour en janvier après une saison de purgatoire. Une
saison sans Peyton. L’héritier est dans la place…
Amazing
Passing Numbers
Le
suivi statistique des passeurs favoris de Verchain (oui, il y a même
Brady, mais je ne suis pas fan...) se trouve dorénavant
ici.
Pitre
Of The Week (this
side of the Dolphins) :
Ben
Roethlisberger, quarterback, Pittsburgh Steelers.
Immaculate
deception pour les 40 ans de l’Immaculate Reception… Les Bengals
ont inscrit 13 points contre les Steelers, dans un choc où ce sont
surtout les défenses qui ont montré qu’elles voulaient les
playoffs, elles. Big Ben… A été à l’origine de 10 points pour
les Bengals. Une magnifique passe de TD lancée à Leon Hall, le
corner des Bungles, et une autre magnifique passe dans le champ
ouvert en direction de Mike Wallace qui arrive pile dans les bras du
safety Reggie Nelson (qui a bien joué le coup, mais la passe était
au moins à quatre mètres du receveur). Bref, un QB sensé faire
partie de l’élite de la profession qui s’étale lamentablement
au moment le plus important de la saison… Tsss… Pitre of the
Week.
The
Rush To April’s Draft :
Et
nous aurons donc une dernière semaine pleine de suspense.
Jacksonville n’est pas à l’abri d’un faux pas à Nashville,
Tennessee, et pourrait voir ses espoirs de titre mourir comme Elvis,
dans les chiottes à Music City. Kansas City pourrait bien être
moins ennuyée, puisqu’elle se rendra à Denver, contre une équipe
qui n’a plus rien à prétendre, et que de nombreux observateurs
entrevoient comme l’une des équipes qui peut redouter de disposer
d’une semaine de répit avant de disputer le play-down.
Nos
deux leaders de la saison ont pourtant bien manqué de trébucher ce
dimanche contre des équipes pourtant dans les profondeurs du
classement. Les Chiefs n’ont ainsi du qu’à l’habituel niveau
de jeu du quarterback Brady Quinn, auteur une nouvelle fois de deux
magnifiques interceptions de se sortir du bourbier dans lequel les
enfonçait une défense d’Indianapolis aussi perméable au sol que
le système immunitaire d’un leucémique en cours de traitement
(see what I’m doing here ? Yeah, I’m a fuckin’ bastard,
peeing on that Christmas’ spirit thing. I’ll see you in hell).
Les Jaguars ont du faire face à une étonnante résistance d’une
équipe qui frôle chaque année depuis des années la dernière
place, ces losers de New England, qui maintiennent contre vents,
marées et victoires leur coach Bill Bellichick à la tête d’une
équipe infoutue de toucher le top 10 depuis des siècles.
Derrière,
dans des matchs sans grands enjeux, les Lions, Raiders et Eagles ont
trouvé le moyen, contre des équipes allant du lamentable (Atlanta)
au moyen plus (Carolina) au franchement médiocre (Washington), de
rester en position de se disputer la place sur le podium.
Le
seul véritable enjeu de la prochaine semaine de compétition.
Le
classement
- Jacksonville Jaguars (2-13)
- Kansas City Chiefs (2-13)
- Oakland Raiders (4-11)
- Detroit Lions (4-11)
- Philadelphia Eagles (4-11)
MIAMI
DOLPHINS REPORT
Overall
Youpi,
les Dolphins ont gagné !
Quelle
merde, ils n’iront pas en playoffs cette année. Ooooooooh. J’ai
adoré le titre de l’article d’Associated Press : ‘Dolphins
eliminated despite beating Bills’. Comme si quelqu’un croyait que
le Fish pouvait aller en playoffs cette année, tiens.
Bon,
donc, on a eu un match sans intérêt (tout juste si la Redzone de
NFL Network a mentionné les TD… et dire que je me suis cogné ce
match en entier, faut vraiment être fan, ou être complètement con
comme Verchain pour faire ça…). Et vous allez avoir un article
rédigé sous le coup du désintérêt total, donc. Faudra pas vous
attendre à grand-chose, autant vous prévenir tout de suite…
Bon,
faisons un petit tour rapide de la rencontre :
Trois
TD pour Reggie Bush, dont deux sur réceptions, ses deux premiers TD
de la saison dans la discipline. Contre une défense des Bills d’une
totale apathie, à chaque fois. Apathique, elle l’aura été une
bonne partie de la rencontre, se contentant de deux sacks sur Ryan
Tannehill qui avait souvent le temps de compter jusqu’à l’âge
de Verchain avant de prendre une décision.
Pourtant
les stats du mari de Lauren (qui prendrait cher pour Noël si ça ne
tenait qu’à moi) n’ont pas été exceptionnelles. Pas de
démontage en règle, une petite journée tranquille, sans intérêt
dans un match sans intérêt.
Alors,
ouais, on remarquera que c’est le quatrième match de suite sans
interception pour le rookie, qui s’en sort avec un très honnête
rating de 98+, et seulement 130 petits yards à la passe. Pas de quoi
faire frétiller le Verchain, je dis…
Donc,
voilà… Défense de Buffalo en mousse, on aurait dit du Patrick
Sébastien, qui laisse courir les Dolphins pour 187 yards, dont 73
pour Lamar Miller, qui nous aura donc joué le coup du ‘tu me vois,
tu me vois pas’ tout au long de la saison et 44 pour Ryan T, qui
fait donc partie de ces QB modernes qui savent courir et passer mais
pas en même temps.
A
part ça, notre défense d’enfer a été mangée comme une part de
bûche au chocolat par CJ Spiller qui est donc parvenu à devenir un
respectable coureur professionnel après n’avoir été qu’un
pitre à ses débuts. Et on doit à la faculté des Bills de paumer
le ballon (3 récupérations de fumbles, soit autant que sur
l’ensemble de la saison, et une interception de Reshad Jones, qui
avait par ailleurs récupéré deux des fumbles susmentionnés, comme
quoi Ryan Fitzpatrick, en bon type d’Harvard, est doué pour faire
briller les autres, en tout cas ses adversaires). Voilà voilà, le
calvaire de la saison est presque terminé, et au moins Miami finira encore avec un record négatif cette année. C’est cool, ça
nous laisse plein d’espoirs pour la saison prochaine. Ou pas.
Même
Oncle Fétide semblait en avoir plein les fesses... Bon, ça fait 10
fois sur les 11 dernières saisons que mes bien aimés poissons
rouges seront absents des playoffs, donc, c’est pas comme si moi
aussi je n’étais pas blasé bien comme il faut…
CASA'S
CORNER
Patriots
23, Jaguars 16, breakdown & analysis
Si
cette saison de NFL a parfois manqué de « it » factor,
la ligue a compensé largement cette déficience par son incroyable
imprédictibilité. Les traditionnels « Power Rankings »
qui tapissent les pages des journaux américains au cours de la
semaine semblent encore plus vains qu’à l’accoutumée, tant les
rapports de force entre les prétendants au Lombardi Trophy peuvent
changer du tout au tout d’un dimanche à l’autre.
Il
y a un peu plus de trois semaines, Houston semblait être la
meilleure équipe de la ligue, grâce à une attaque équilibrée et
une défense agressive emmenée par J.J Watt. Une explosion totale en
primetime sur ESPN face à New England a changé la donne. Les
Patriots semblaient alors être les favoris incontestés à la
succession des New York Giants… avant de laisser San Francisco
inscrire 31 points en trois quart-temps la semaine suivante. San
Francisco, meilleure équipe de la ligue ? La réponse est
tombée il y a deux jours, sur NBC, contre Seattle au CenturyLink
Field. Défaite cuisante, 42-13 des hommes de Harbaugh, complètement
dépassés par la fougue et l’enthousiasme des joueurs des
Seahawks.
Bon.
Ai-je
déjà mentionné qu’avant cela, les champions en titre, dont la
participation aux playoffs de cette année semble fortement
compromise n’avait fait qu’une bouchée de Green Bay et San
Francisco (score combiné, 64-13) avant de tomber complètement à
plat en quinze jours, face à New Orleans et Baltimore (score combiné
14-77) ?
Ce
ne fut donc qu’une demi-surprise de voir New England être mis en
difficulté pendant près de trois heures par Jacksonville, deux
victoires seulement au compteur cette année, dans un match que tout
le monde imaginait plié à la mi-temps. Après tout, ce sont ces
mêmes Jaguars qui avaient embêté Green Bay à Lambeau – victoire
25-14 des locaux – et poussé Houston jusqu’aux prolongations il
y a un mois.
Alors,
que retenir de cette laborieuse victoire en Floride ?
Pas
grand chose.
Bien
entendu il ne faut pas oublier que New England a pour la deuxième
semaine consécutive connu un début de match compliqué. Être mené
13-3 par la pire attaque de la ligue n’est bien entendu pas digne
d’un prétendant à la victoire finale. Mais une victoire est une
victoire, surtout en décembre.
Ce
succès maintient par ailleurs intactes les chances d’accrocher une
des deux premières places de la conférence, synonyme de semaine de
repos supplémentaire. Si Denver s’est logiquement imposé à
domicile contre Cleveland, Houston s’est fait battre à la
régulière par une surprenante équipe de Minnesota. Une défaite de
l’une des ces deux équipes la semaine prochaine (les Broncos
recevront les Chiefs tandis que les Texans se déplaceront dans
l’Indiana pour affronter les Colts) combiné à une victoire des
Patriots contre les Dolphins et c’est la deuxième place assurée.
Deux défaites et c’est même la première place qui attend les
joueurs de Belichick.
Il
ne faut pas dramatiser le résultat d’un match à ce stade de la
saison mais ces calculs paraitront fort futiles si l’équipe
réitère ce genre de performance contre une opposition plus féroce
en playoffs. Brady (24/41, 267 yards, 2 TDs, 2 INTs) a encore eu
beaucoup de mal à trouver son rythme. L’attaque est parfois apparu
complètement amorphe, même dans la Red Zone où les Patriots sont
habituellement d’une précision démoniaque, en témoigne par
exemple cette incompréhension totale en Brady et Lloyd dans le
premier quart-temps. Quant à la défense, elle a semblé être
retombée dans ses vieux travers durant toute la première mi-temps,
laissant Chad Henne remonter le terrain à sa guise. Aqib Talib n’a
que très peu joué (8 snaps) mais cela n’explique pas totalement
les couvertures approximatives et les nombreux tackles manqués de
cette escouade.
Alors
que les médias locaux ont passé une grande partie de la semaine à
débattre du fait qu’il serait peut-être judicieux de reposer une
partie des joueurs clefs en manque de condition physique étant donné
la faiblesse de l’adversaire, les Patriots ont été à deux doigts
de se faire piéger au plus mauvais moment. Il a fallu que Henne,
terminant tout de même avec 3 INTs au total, sorte sa plus belle
imitation de lui-même dans les dernières secondes pour permettre
aux visiteurs de se sortir de ce traquenard.
Mais
la victoire est au bout et une nouvelle saison régulière à plus de
12 victoires est encore possible, tout comme une semaine de repos
supplémentaire.
C’est
tout ce qui compte.
Woopty-f@cking-doo.
Leftover
Thoughts :
- Brady prend des coups. Beaucoup trop de coups. La ligne offensive fut impériale pendant la première partie de la saison mais affiche des signes de régression inquiétants à l’approche des playoffs. Le QB fut touché 9 fois et mis à terre 3 fois par un des pires front-7, statistiquement de la ligue, avec une moyenne de 1.1 sack par match. Brady s’est retrouvé le nez dans l’herbe 45 fois au cours des cinq dernières rencontres, après n’avoir été bousculé que 37 fois dans les dix matchs précédents.
- L’état de forme physique de certains joueurs-clef inquiète toujours autant. Hernandez a été un non-facteur total dimanche – à la manière de Gronkowski durant le dernier Super Bowl -, Welker semble être exténué entre les plays tandis que Mankins lutte toujours contre diverses blessures à la jambe et la hanche.
- Après ses deux pertes de balle contre San Francisco, il était intéressant de voir quelle serait la réaction de Belichick à l’égard de Stevan Ridley. Signe de la confiance qui lui est maintenant accordée au sein de l’effectif, et peut-être pour éviter un effet négatif sur le joueur, le RB a encore tenu le rôle principal dans ce match. 35 snaps, contre 24 à Danny Woodhead, 12 à Brandon Bolden et 3 à Shane Vereen.
- Patrick Chung devrait offrir ses deux interceptions à Chandler Jones. L’effort du rookie, en retrait depuis quelques semaines, est la principale raison pour laquelle Chad Henne à forcer sa décision par deux fois, résultat sur deux TOs clef dans la victoire de New England.
Closing
words :
Il
est encore temps de corriger les erreurs aperçues du côté d’Ever
Bank Field dimanche. La victoire, aussi laborieuse soit-elle, fut au
rendez-vous, ce qui est très important après la contre-performance
de la semaine dernière. Et ce n’est de toute façon pas là que
New England aura perdu un 1st round-bye pour les playoffs si les
choses se terminent de la sorte.
Mais
le dernier match de la saison contre Miami, définitivement éliminé
de la course aux playoffs malgré sa victoire contre Buffalo, revêt
tout à coup une importance particulière. Il existe encore un enjeu
mathématique et après deux performances décevantes de suite, ce
sera également la dernière chance de remettre les choses au point
avant que ne commencent réellement la saison de New England.
It
was all about January from day 1.
N’hésitez
pas à me laisser vos impressions, commentaires et suggestions, dans
la section appropriée en bas de l’article, par e-mail à Verchain
qui transmettra ou sur Twitter, @Rabbit_IYH.
COACHING
POINT
Suite
à une demande d'un lecteur, nous allons examiner cette semaine le
jeu de ligne offensive.
Alors,
bien entendu, nous allons devoir nous lancer dans la simplification
la plus complète, sous peine de perdre l'attention de l'ensemble du
public en quelques minutes. Savez-vous qu'il y a des bouquins entiers
qui sont écrits sur le jeu de ligne offensive ? Non ? Ben,
maintenant, vous savez. Un seul petit coaching point, en plus en ce
jour de Noël, alors qu'il me reste très peu de temps pour vous
causer de tout ce dont j'ai à vous causer sur le sujet, préparation
du festin familial oblige, ne suffira pas à vous faire saisir toutes
les subtilités du truc. Oui, TOUTES les subtilités. Parce qu'il y
en a... Pour tout dire, ça va jusqu'à calculer quel ou quel 'split'
est le plus avantageux sur tel ou tel type de protection. Le 'split',
c'est la distance entre les linemen offensifs avant la mise au jeu...
Si on en vient là, on n'est pas couchés, et comme c'est le jour
rêvé pour mettre le Petit Jésus dans la crèche, vous comme moi
avons mieux à faire pour l'instant que de disserter de calculs au
millimètre (et, en termes de petit Jésus, il ne vaut mieux pas en
venir à des histoires de millimètres, ça serait dommage).
Alors,
rapidement, nous allons causer quelques lignes sur les protections en
termes de passe et de course, puis examiner un exemple et évoquer
quelques concepts de blocks de zone. On va considérer dans un
premier temps qu'on considère des situations de passe pour
l'attaque, et on causera un peu de course après.
On
y va, alors. On peut distinguer, en très simplifié, trois
'tactiques générales' pour les lignes offensives. De même, le
travail des jambes et des pieds pour un lineman offensif est
extrêmement important. C'est de la technique pure, et on ne va pas
l'évoquer ici. Sachez qu'on ne travaille pas pareil avec ses pieds
sur course et sur passe, ni en fonction du type de block qu'on veut
poser. Mais on n'est pas là pour parler de pure technique. J'ai
trouvé
cette petite vidéo qui explique deux petits trucs sur le jeu de
pieds dans le cadre d'un block particulier. Si vous voulez en
reparler, vous savez où me trouver.
Man
Blocking.
C'est
basique, comme concept, non ? Chaque lineman offensif, plus le
RB si nécessaire, va bloquer un lineman défensif ou un linebacker.
Avant le snap, le centre identifie le côté fort de la défense,
celui où il y a le plus de joueurs apparemment. Le garde et le
tackle de ce côté communiquent sur quel joueur ils vont prendre en
block, en fonction de l'alignement de la défense (si le lineman est
en face du G ou T, si le lineman est 'over' [le DT strongside est
dans une three technique, c'est à dire au milieu du 'B gap', entre
le garde et le tackle, alors que le DT weakside est en one technique,
au milieu du A gap, entre le centre et le garde] ou 'under'
[strictement l'inverse], sur une 3-4, les DE jouent généralement
une 'three technique' et le Nose une 'zero technique', en face du
centre, mais ça peut varier, ou même si un 'stunt', c'est à dire
des croisements de linemen défensifs, est anticipé [parce que
l'équipe défensive le fait souvent ou en fonction du placement des
linemen défensifs])
Sur
une technique en man block, il est plus confortable de défendre le
blitz, puisque les linemen n'ont pas à chercher d'où va venir le
blitz, ils ont un mec à prendre, coûte que coûte. Le RB prendra en
général un LB (ou le SS s'il est en position de blitzer).
La
man technique est généralement favorisée sur des plays qui
demandent que le QB fasse des 5 to 7 step drops (le QB recule entre 5
et 7 pas, ce sont souvent des plays destinés à chercher la
profondeur). En effet, on bloque un mec très rapidement, puisqu'on a
identifié le mec à bloquer avant même la mise au jeu.
Zone
Blocking.
Comme
son nom l'indique, en zone block, on ne désigne pas un joueur à
bloquer, mais une zone à l'intérieur de laquelle on bloquera. Par
exemple, tout ce qui passe à gauche du garde gauche devra être
bloqué par le garde gauche et tout ce qui vient de l'extérieur
devra être bloqué par le left tackle.
C'est
généralement une bonne technique de block sur des passes avec un
one step ou un three step drop du QB (think backshoulder fade, goal
line situation, big blitz... Il n'y a donc pas besoin de bloquer
longtemps, juste les quelques fractions de seconde avant que le
ballon ne soit parti de la main du QB).
Par
contre, elle demande une vraie connaissance des assignations, et une
exécution parfaite. Sur des stunts, elle peut coûter bien cher à
la ligne offensive si la défense met assez de confusion dans son
mouvement. Si c'est bien chorégraphié, un garde peut ainsi donner
un petit coup de main pour ralentir un adversaire qui vient dans
l'espace défendu par le collègue immédiatement à son côté, le
freinant juste assez pour que le ballon sorte.
Combo
Blocking.
Sur
des situations de pass rush, le centre peut ordonner un 'combo
block'. Ce type de block est souvent employé contre un lineman
défensif ultra dominant à l'intérieur. Un DT de 4-3 comme Suh peut
faire l'objet de combos.
Le
principe est simple : un garde et un tackle vont bloquer le DT
dominant, pendant que le centre ira chercher la zone ou l'homme qui
devrait être pris par le garde. En général, les linemen non
concernés par le combo sont en zone.
S'il
est utilisé de manière pas trop fréquente, un combo peut être
très efficace. Si on l'emploie trop souvent, le DC va chercher à
envoyer du blitz dans l'espace où va aller le centre, qui aura
toutes les peines du monde, voir ne pourra pas du tout, bloquer les
deux types qui vont venir dans cet espace.
Le
combo est aussi utilisé sur jeu de course, en général du côté ou
doit partir le coureur, sur des situations de course intérieure,
pour dégager un peu la voie.
En
plus de ces trois 'tactiques', il y a aussi quelques 'techniques' à
avoir en tête :
- Le 'chop block' : il s'agit pour le O Lineman de se jeter vers le bas du corps du D Lineman, pour ralentir sa course. Il est légal dans la zone des trois yards, et on le voit assez souvent sur jeu de course. Il devient illégal hors de cette limite ou si le chop block est donné alors qu'un autre bloqueur tient le haut du corps du DL.
- Le 'cut off block' : il s'agit pour le OL de donner l'impression qu'il laisse filer le DL, avant de le prendre de côté (on parle aussi d'angle block).
- Le 'drive block' : il s'agit d'engager le DL au sortir de sa propre stance, en le repoussant le plus loin possible en utilisant la force du bas du corps, avec une zone importante de 'levier' entre le sol et le DL. On explose à la mise au jeu, on engage, on repousse. Simple as fuck.
- Le 'reach block' : il s'agit d'engager non pas le lineman défensif juste en face de vous, mais de passer outre lui et d'aller chercher le 'deuxième échelon', un linebacker.
- Le 'slide block' : toute la ligne offensive 'glisse' d'un côté, en général, sur jeu de passe, du côté où le QB va faire son bootleg.
- Le 'trap block' : un lineman d'un côté va donner l'impression de laisser passer son DL, qui va se retrouver pris en fait en double par ce lineman et par le garde ou tackle côté opposé qui va venir prendre le DL de côté. On a alors un combo ou un double team (utilisez le terme que vous voulez) qu'on voit relativement souvent.
Vous
êtes encore là ? Bon, vous avez la base de la base,
maintenant. Passons à l'illustration du truc, alors...
Un
exemple : le Wham Block.
Sur
le schéma ci-dessus, le Wham block est montré contre une défense
en 3-4. Le principe est simple : le centre laisse tomber le
block sur le centre, et va chercher un LB, tout comme le garde
gauche. Le garde droit prend son DE, les autres linemen sont
accessoires, c'est pour ça que je n'ai pas rajouté de blocks (les
pointillés avec la grosse flèche). Le 'Wham' en lui-même est le
block que le FB va coller sur le NT. Il va se lancer tête la
première dans le NT qui pense se retrouver libre d'aller attaquer le
coureur. C'est un block tout en puissance, en violence, le genre de
truc qu'aiment les partisans du power rush. Le coureur va exploiter
le timing pour se faufiler entre les bloqueurs (flèche fine).
Si
vous jouez sans FB, c'est le TE/HB qui se charge de faire le Wham.
Comme sur cette
vidéo :
Ou
sur ce schéma :
Dans
les deux cas sur une 4-3.
Le
zone blocking sur jeu de course, quelques principes :
Premièrement,
il faut noter que pour jouer un schéma de zone en block, il n'y a
pas besoin d'avoir le même type de linemen que pour jouer
l'individuelle. En man, vous devez avoir de vrais athlètes, qui
combinent à la fois puissance et vitesse. Ces perles rares ne se
trouvent pas sous le sabot d'un cheval ou dans un des mille six cents
maillots de bain de Kate Upton. Pour compenser ce manque de
potentiel, un schéma en zone est tout à fait adapté. Il faut des
linemen plus rapides que puissants, et très disciplinés. Assez
capables d'improviser sur la façon d'attaquer, le premier pas, tout
en conservant une grosse discipline pour aller toucher exactement
dans la zone où ils sont censés être.
En
cherchant un tout petit peu, vous trouverez tout un paquet de bons
articles sur le sujet du zone blocking. Un petit document PDF est
dispo
ici, qui vous expliquera certains trucs, notamment sur le
placement des mains et abordera un peu les 'splits' évoqués en
début d'article. J'ai piqué les schémas explicatifs ci-dessous sur
le web également.
Voici
un alignement sur une 3-4 defense :
Les
OL qui sont couverts (c'est à dire avec un défenseur directement
aligné devant eux) ont pour objectif de faire leur premier mouvement
(stretch) et d'engager (block). Les OL qui sont découverts, sans
personne devant, doivent faire le mouvement et aider le bloqueur qui
engage son adversaire.
Le
principe est lié à ce premier pas :
Le
tackle fait un petit pas sur l'extérieur, invitant le DE à attaquer
l'intérieur. En fait, pas du tout. Ce que le tackle cherche à
faire, c'est à se donner un angle pour bloquer un DE qui peut être
plus puissant que lui (c'est souvent le cas avec les DE de 3-4
extrêmement puissants en général). C'est ce qu'il fait sur son
second pas, il engage le DE directement.
C'est
là que le garde entre en action :
Son
premier pas, fait en même temps que celui du T, n'est pas latéral,
mais diagonal, en direction du DE. Sur l'image du dessus, le DE
attaque vers l'extérieur (directement dans la direction où va le
play, en fait).
Son
deuxième pas, lui, va lui faire engager le DE en double team (parce
que le DE est dans sa zone, pas parce que c'est son assignation).
Comme
noté sur le schéma, si le DE prend totalement l'extérieur, le G
continue son block, puisqu'il bloque une zone, et pas un joueur
directement, il bloquera dans ce cas le LB si celui-ci attaque. S'il
n'attaque pas, il partira dans l'espace en tentant de mettre un autre
block dans la zone (parce que la zone évolue à partir du moment où
le coureur a commencé sa course, bien entendu...)
Si
on pousse le schéma pour montrer tout l'intérieur du play, on se
retrouve dans une situation typique d'outside zone, telle que nous en
avons déjà causé ici il y a quelques temps.
Comme
ci-dessus, les positions de départ sont indiquées avec les cercles
pointillés, les positions 'au deuxième pas' avec les cercles
pleins.
Pour
les courses en inside zone, on a le même principe du block en zone
appliqué.
Et
le coureur va chercher à attaquer l'ouverture entre le C et le G, ou
entre le G et le T, en fonction de la zone de block définie pour le
C, G, T et TE (ou FB).
Le
block va débuter comme pour une outside zone, avec le petit pas de
côté pour les linemen couverts, et le pas diagonal pour les linemen
non couverts. La différence ? C'est qu'après le premier pas,
les linemen couverts vont passer à un block non pas pour contenir
vers l'intérieur mais un peu en 'drive', pour repousser leur
défenseur vers la ligne d'endzone. Le coureur va attaquer la zone en
général sur la hanche extérieure de son garde.
Et
en fonction de la réaction de la défense, attaquer droit devant
lui, ou faire un cut sur l'intérieur, à gauche de son garde droit
dans l'exemple ci dessus.
Sur
une inside zone, on envoie généralement le FB bloquer le DE
weakside, ce qui libère le T weakside pour aller chercher la zone au
'deuxième niveau' où vont évoluer les LB.
Bon...
On va dire que ça ira pour aujourd'hui. Je ne sais pas si cela aura
été compréhensible ou répondra aux desideratas exprimés la
semaine passée. Que ce soit le cas ou pas, vous savez où me trouver
pour en discuter, ou si vous avez besoin de petites explications
complémentaires.
A
bientôt. Ou pas.
CHEERLEADERS
Allez, enough for today, alors...
Nom de Zeus... je ne pensais pas que c'était aussi compliqué ni aussi "fin" (huhu) la Offensive Line..c'est vrai que les articles "coaching point" sont super techniques (honnêtement je relis plusieurs fois pour essayer de bien tout comprendre) mais je me surprends à regarder qq fois ESPN en espérant voir la démonstration de ce que j'ai lu ici (le plus simple pour l'instant étant la BSF).
RépondreSupprimerPS : ça fait plusieurs fois que j le demande sur l'article de Casa mais à chaque fois, je ne vois pas ma demande, je la reposte donc ici : lors du trip à Boston, c'était un voyage organisé (genre all inclusive) ou plutot l'aventure c'est l'aventure ? Non parce que si des sociétés proposent ce genre de voyage, j'irai bien à Lambeau Field moi....
And Happy New Year !
J'essaie pourtant de ne pas trop me lancer dans le jargon technique en simplifiant au maximum. Là, sur le jeu de ligne offensive, par exemple, il y a des bouquins entiers écrits dessus, par exemple...
RépondreSupprimerSi tu fais bien attention, toi qui essaie de voir en vrai si je ne dis pas trop de conneries, tu pourras voir des wham blocks de ci- de là. Si tu as l'occasion de voir le TD de Steven Jackson à San Francisco, il y a un parfait Wham sur l'action.
Et merci pour les petits mots gentils. Et bonne année toi même !
ah yep
RépondreSupprimerle 62 qui prend Patrick Willis et qui ouvre le boulevard ? oui, comme ça c'est clair :)
Juste pour savoir, Verchain a été Coach ? ou joueur de fac ?? ;)
*Message Subliminal*
YOUHOUHOU Casa, es-tu làààà?
Juste joué une saison il y a longtemps, longtemps.
RépondreSupprimerSur l'action des Rams, le Wham à proprement parler est mis par le fullback sur le NT.
Le centre va chercher Willis au "deuxieme niveau".
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