Ici, au Verchain Inc, on
a de gros moyens. Alors, on a envoyé un reporter voir un match. Non
mais. Voici donc le récit du voyage de notre ami Casa à Boston pour
voir, entre autres, évoluer son équipe fétiche des Patriots...
(Toutes les notes entre parenthèses qui commencent par EN sont de
Verchain, pour préciser quelques petits points pour les néophytes).
CASA'S TRIP TO BOSTON
Un
Casa’s Corner un petit peu spécial cette semaine étant donné que
j’ai eu la chance de me rendre à Gillette pour le match contre
Houston. Vous trouverez un petit compte-rendu de mon périple en
première partie avant de retrouver l’analyse du match à laquelle
vous êtes habituée dans la section Leftover Thoughts habituelle.
Bonne lecture et le service normal reprend dès mardi.
La
première impression des Etats-Unis est toujours mauvaise. Et cette
arrivée à l’aéroport de Boston Logan ne déroge pas à la règle.
A la descente de l’avion, on doit passer par les traditionnels
contrôles de douanes. 40 lignes sont disponibles, 6 seulement sont
ouvertes, dont 4 réservées aux citoyens et résidents américains.
Près
de deux heures plus tard, enfin arrivé à l’hôtel, c’est
l’heure de voir Peyton Manning détruire les Raiders à Oakland sur
NFL Network. Après avoir tenu le coup pendant deux quart-temps, il
est temps de s’écrouler. Mon horloge interne affiche cinq heures
du matin et dehors, Boston nous attend déjà.
Le
lendemain, on se perd volontairement dans les rues de cette ville
atypique. En descendant Beacon Hill par Beacon Street vers le très
chic quartier de Back Bay, on aperçoit les iconiques maisons en
brownstone qui ont fait la réputation de la ville. On récupère
Broylston Street quelques blocks plus bas pour se diriger vers
l’objectif de cette première promenade. Ce n’est qu’une fois
les Victory Gardens traversés que l’on aperçoit Fenway Park de
l’autre côté. Stade mythique, L'antre des Boston Red Sox fut
ouvert en 1912, ce qui en fait le plus ancien de la Major League
Baseball, devant Wrigley Field à Chicago. C’est un passage obligé.
L’entrée
de Fenway Park depuis Yawkee Way.
Mes
Red Sox sont dans un piteux état après une saison désastreuse et
une dernière place dans l’AL East. Le front office a affiché sa
volonté de reconstruire en utilisant les produits du farm system
(EN : les jeunes joueurs envoyés
dans les équipes filiales de l'équipe de MLB)et
le blockbuster trade passé avec les Los Angeles Dodgers en fin de
saison dernière en était la parfaite illustration. Mais pourquoi
alors faire venir à prix d’or un outfielder sortant de sa plus
mauvaise saison, Shane Victorino, un honnête catcher, Mike Napoli,
et un pitcher de 35 ans avec un ERA de 4.33, Ryan Dempster ?
Malgré
ces perspectives peu réjouissantes, les visites affichent complet à
Fenway en ce vendredi de décembre. Les guides sont extrêmement
professionnels, incollables sur tout ou presque, et le tracé ne
néglige absolument rien. Après avoir marché sous les arcades de ce
stade centenaire, on pénètre sur la pelouse avec la possibilité de
s’asseoir dans le dugout et de visiter le club house de l’équipe
visiteuse. On se serre sur les sièges en bois bleus des tribunes,
ceux-là même qui sont restés inchangés depuis les années 1930 et
on chuchote presque, conscients d’être dans un lieu chargé
d’histoire.
Si
certains, en rouges, sont des additions récentes, les sièges
bleus,
en bois, sont là depuis 1932.
La
suite de la visite s’enchaine presque trop vite, le fameux Green
Monster (EN : le gigantesque mur
vert qui marque le fond du terrain),
puis la salle de presse et ses anecdotes croustillantes. Enfin, les
nouvelles additions faites sur le Right Field avec le très agréable
Budweiser Stand et son bar, qui vous permet, si vous êtes
suffisamment chanceux pour obtenir des places, de voir le match comme
si vous étiez à la terrasse d’un café. On ressort par un musée/
mémorial aménagé sous les tribunes, et non par un magasin vous
poussant à acheter tout un tas d’objets ridicules, et on se dit
que malgré les temps difficiles, les Boston Red Sox sont décidément
une équipe bien singulière.
Fenway
depuis la salle de presse avec le Prudential Center dans le fond.
La
capitale de la Nouvelle Angleterre est véritablement une ville aux
multiples facettes. Le bas de la ville, aux alentours de Copley
Square propose un panorama typique d’une ville américaine
standard, entre intersections carrées et gratte-ciels affolants. De
l’autre côté de Boston Commons, le plus grand et ancien espace
vert de la ville, c’est la ville historique qu’il est possible de
découvrir, le relief de la colline offrant des chemins plus
escarpés. Les hauts bâtiments du centre d’affaire ne sont qu’à
quelques mètres, mais on faufile aisément à pied sur Washington
Street, State Street ou le long du Freedom Trail, chemin marqué
d’une ligne rouge permettant marcher le long des sites ayant marqué
le Boston de la révolution américaine.
Quincy
Market, trois halles couvertes abritant aujourd’hui
un
fantastique food court en plein centre historique.
Samedi
soir, retour à la démesure américaine, du côté du TD Garden,
alors que les Celtics reçoivent les 76ers, un jour après avoir
perdu le « match aller » en Pennsylvanie. Construite
comme partie intégrante de North Station, la salle est un complexe
imposant où les quelques 20.000 fans se mélangent aux voyageurs
repartant chez eux dans le hall central de la gare. Les locaux aiment
à rappeler qu’il est impossible de trouver de mauvaises places au
Garden, quelque soit l’endroit où vous êtes assis et c’est
plutôt vrai. Le niveau supérieur offre une magnifique vue
d’ensemble, pour peu que votre siège ne soit pas situé juste
derrière le cercle, tandis que les niveaux inférieurs proposent une
proximité parfois extraordinaire avec le terrain.
Vue
depuis le dernier rang du TD Center.
Portés
par Rajon Rondo, omniprésent dans la distribution (7 points, 9
rebonds et 11 assists), Kevin Garnett, impressionnant de précision
(19 pts à 9/11 au tir) et Jeff Green, très précieux dans son rôle
de sixième homme (16 points), les Celtics se détachent rapidement
au score, 30-18 au début du second quart et ne seront plus rejoins.
La défense de Boston limitant l’attaque de Philadelphie à 28
petits points en première mi-temps, les hommes de Doc Rivers
prennent aisément leur revanche sur les 76ers et l’emportent
92-79.
Dimanche,
après s’être réveillé au son de Game Day Morning à l’hôtel,
on se réfugie au Four’s, élu meilleur sportsbar
des Etats-Unis par Sports Illustrated, pour observer les matchs de la
semaine. L’endroit est agréable, les écrans sont nombreux même
si les snacks servis laissent quelque peu à désirer. Petite semaine
cependant en ce qui concerne la qualité des matchs. Si la victoire
de Washington contre Baltimore, à la grande joie des nombreux fans
des Redskins présents dans le bar, nous offre un petit peu de
suspense, ce n’est pas la victoire de Dallas à Cincinnati ou celle
d’Indianapolis devant Tennessee qui nous aura laissé sans voix.
Aussi, nous quittons les lieux avant les matchs de 4 heures. En
prime-time sur NBC, les Lions font ce que les Lions font le mieux. Un
premier quart-temps d’excellente facture avant de se dérégler au
fil du match pour s’incliner sous la neige de Lambeau Field. A
movie we have seen before this year.
Lundi,
après un détour par l’excellent Museum of Fine Arts le matin,
c’est l’heure du grand départ pour Foxborough. Partis de l’hôtel
aux alentours de 14 heures 30, nous arrivons à Gillette peu après
16 heures. Le temps, idyllique en quittant Boston, s’est grandement
rafraichi et la nuit est tombée. J’ai eu la chance de voir cette
rencontre depuis des Club Seats, avec tout les avantages que cela
comporte à commencer par une arrivée au stade grandement facilitée
par des voies réservées et un emplacement de parking idéal, à
quelques encablures seulement de l’entrée au stade.
L’imposante
façade de Gillette, vue depuis le parking.
Avant
cela, petit détour par le magnifique Pro Shop, en achetant à peu
près la moitié du magasin, et par Patriots’ Place, surface
commerciale impressionnante par sa taille, construite, à l’instar
du stade, au milieu de nulle part. La surpopulation des bars et
restaurants environnants nous fait rejoindre le stade plus tôt que
prévu et lorsque nous pénétrons à l’intérieur du bâtiment,
les tribunes sont complètement vides, la pelouse bâchée et le club
pratiquement désert. Une brume recouvre l’enceinte. Ambiance de
fin du monde ou presque et on a beaucoup de mal à s’imaginer que
dans moins de trois heures, les projecteurs éclaireront un des
matchs les plus attendus de la saison.
La
pelouse, trois heures avant le match.
Après
un repas aux antipodes du hamburger normalement consommé dans un
stade – fantastique steak de 500 grammes incroyablement tendre,
avec asperges et carottes croquantes – et quelques cocktails, le
Putnam Club s’est considérablement rempli et il est temps de
mettre le nez dehors et de vagabonder le long de la tribune pour
suivre l’entrainement des joueurs. Au loin, sur la ligne de touche,
on aperçoit quelques VIPs, l’acteur Mark Wahlberg, déjà aperçu
au Garden, ainsi que Rajon Rondo et Doc Rivers, discutant
tranquillement avec Belichick sur le terrain.
A
moins d’une heure du coup d’envoi, on apprend que Chandler Jones
et Logan Mankins seront bien présents ce soir pour la rencontre. De
bonne augure. Au moment de rejoindre nos sièges, notre hôte, qui ne
change jamais sa routine d’avant-match, refuse de se prêter au jeu
des pronostics (« That just brings bad luck »). Confiant,
j’inscris 42-18 Patriots sur le petit papier que je glisse dans ma
poche. Le thermomètre affiche un 59°F (15°C) incroyable pour la
saison et l’ambiance est festive au moment où les joueurs
pénètrent sur la pelouse. Très peu de retardataires et les
tribunes ont fait le plein. Dans les colonnes du Boston Globe le
lendemain, Dan
Shaughnessy fit remarquer qu’il avait du mal à se rappeler la
dernière fois où l’ensemble du niveau central fut plein au coup
d’envoi.
L’entrée
à notre section, depuis l’intérieur du Putnam Club.
Une
fois le match entamé, le bruit est assourdissant et tout s’enchaine
sans temps mort ou presque. Les incessantes coupures publicitaires
sont parfaitement meublées, tantôt par de la musique, tantôt par
les hurlements du célèbre Phare, placé du côté ouvert du stade.
Et bien sur, à chaque TDs, il y en aura six, c’est le traditionnel
« This is Our House » de Bon Jovi, grand fan et ami
personnel de Belichick, qui fait chavirer Gillette.
Les
Patriots déroulent devant un public aux anges et les Texans
paraissent absolument dépassés dans tous les compartiments du jeu.
C’était, selon Andre Johnson, « le match le plus important
de l’histoire de la franchise ». Espérant que cela n’ait
pas été le consensus du côté de Houston parce que ce genre de
défaite, a fortiori en décembre, peut laisser des traces.
Interlude.
A la mi-temps c’est le nouveau retraité, Matt Light, qui est
honoré par Robert Kraft sous la clameur de Foxborough. Lorsqu’il
prend possession de la scène installée sur la pelouse, il reçoit
une véritable ovation des très nombreux spectateurs restés assis
pour ce moment. Nate Solder sait où il met les pieds. Dans des
chaussures taille 63.
Brady,
orchestrant l’attaque dans le deuxième quart-temps.
En
seconde mi-temps, un TD d’Arian Foster ramène l’écart à 14
points mais cela ne sera pas suffisant pour faire durer le suspense.
28-7 après trois quart-temps, la messe était dite. Après une
course de Brady pour 6 yards en 3&5 dans le troisième
quart-temps ce sont des « MVP ! MVP ! MVP ! »
qui descendent des travées de Gillette. Après ça, les visiteurs
ont rapidement abdiqué. Dans le quatrième quart-temps, malgré un
retard de près de 30 points, Houston va punter la balle en 4&2.
Signe ultime de résignation, c’est T.J Yates qui remplace Matt
Schaub tôt dans la dernière période pour conduire les Texans à
leur second TD de la partie. Auparavant, Ryan Mallett a eu
l’opportunité de jouer quelques snaps, se faisant intercepter sur
sa première passe chez les pros, un lancer pourtant parfait à
destination de Visanthe Shiancoe, 42-14, score final.
Mon
pronostic d’avant-match ne fut finalement pas porteur de mauvaise
nouvelle. La nuit été belle mais cette journée est passée en un
éclair. On reprend la route pour Boston des étoiles plein la tête
avec une seule envie. Celle de revenir. Et vite.
Time
to go home. We’ll see you soon.
Leftover
Thoughts :
- Nous savions que ce match serait un test pour les Patriots et il n’est pas incongru de dire que celui a été aisément réussi. Le match de dimanche contre les 49ers représente la deuxième partie de ce grand oral avant les playoffs et les hommes de Jim Harbaugh sont capables de poser une multitude de problème à New England. Mais si l’équipe arrive a rapidement se détacher au score comme lundi, je ne suis vraiment pas sur que Colin Kaepernick ait les moyens de revenir.
- Les Patriots n’ont plus perdu un match en décembre depuis le 22 décembre… 2002. C’était contre les Jets, un lundi soir (17-30).
- Tom Brady is still Terrific. 21/35, 296 yards, 4 TDs et 0 INT. Et ce sentiment de contrôle absolu en première mi-temps. Sous les caméras d’ESPN, #12 vient peut-être de construit les fondations de son troisième titre de MVP.
- 14ème avec 4 TDs et aucune interception. Un record absolu. 45ème rencontre consécutive avec au moins 1 TD à la passe. Le record de Drew Brees établi cette année n’est plus très loin.
Need
to say more ?
- Il semble que chaque année, les défenses de Bill Belichick, qui peuvent être horripilantes par moments, deviennent meilleures avec les mois qui passent et cela semble être le cas encore cette année. Sans avoir complètement neutralisé J.J Watt, les Patriots ont fait le nécessaire pour limiter son impact.
- Cela a t-il un rapport avec le fait que Belichick est beaucoup moins timide ces dernières semaines ? Après avoir accumulé des heures de vidéos où la défense se fait découper quand elle se contente de rester en zone, la mentalité du coaching staff a visiblement changé. Les Patriots ont amené un blitz à 21 reprises contre Houston, ce qui en terme de pourcentage est le plus depuis un match contre les Steelers en 2010. Cela continue la tendance observée ces dernières semaines et porte visiblement ses fruits.
- Vince Wilfork ne verra certainement jamais Canton et ne sera vraisemblablement jamais Defensive Player of the Year. Mais dans une semaine où les projecteurs étaient placés sur Watt et la défense des Texans, beaucoup pensaient que Wilfork allait réagir avec une prestation de classe. Et il a une nouvelle fois été extraordinaire contre Houston. J’ai l’impression d’écrire ça chaque semaine mais son impact est réellement inestimable pour New England.
- L’arrivée d’Aqib Talib est pour l’instant extrêmement bénéfique à l’ensemble de cette équipe. Ses couvertures ne sont pas toujours optimales mais son talent est indéniable et il apporte une dimension physique supplémentaire à ce secondary. Il a parfaitement su limiter l’impact d’Andre Johnson avant de devoir quitter ses partenaires prématurément à la fin de la première mi-temps. Il est toutefois possible qu’il soit disponible contre San Francisco dimanche soir.
- Kyle Arrington revit depuis quelques semaines. En dessous de tout depuis le début de saison – ce match à Seattle me file encore des cauchemars – et ayant logiquement perdu sa place de titulaire, il semble avoir trouvé sa niche en tant que slot corner dans un alignement en nickel que l’équipe utilise beaucoup.
- Pareillement, Devin McCourty a également l’air d’être beaucoup plus à l’aise depuis son passage en tant que Safety. Très doué pour repérer la balle dans les airs, il peut mieux exprimer ses qualités intrinsèques de vitesse à cette position. D’une manière plus générale c’est un spectaculaire rebond après sa saison sophomore médiocre. Je pense que ce regain de forme notable lui donne également la confiance nécessaire pour des remplaçants temporaires au poste de CB. Victime expiatoire auprès des fans en début de saison, il signe un joli retour en grâce.
- Et qui est responsable pour l’interception lancée par Matt Schaub en début de rencontre ? Arrington est en couverture et McCourty, le regard fixé sur le QB, coupe la route au dernier moment pour effectuer une superbe réception en déséquilibre. Great sequence.
Les
trois bannières, sous la pluie, célébrant les trois
succès
des Patriots au Super Bowl.
- Cette interception fut incontestablement un tournant dans le match. Mais on sentait que c’était une nuit pour New England lorsque sur la première série offensive, Stevan Ridley lâche le ballon dans le red zone et il faut un superbe réflexe d’Aaron Hernandez pour limiter les dégâts. Si un joueur de Houston retombe sur ce ballon, l’histoire aurait pu être tout autre.
- Donté Stallworth is back. Sort of. Après avoir passé une saison avec les Patriots en 2007, le vétéran avait été appelé à la rescousse à la suite de la blessure de Julian Edelman. Juste à temps pour être à la réception d’une passe de Tom Brady pour un TD de 63 yards. Stallworth s’est toutefois blessé sur cette action et a été placé sur IR.
- Et cela permet le retour d’une autre vieille connaissance, Deion Branch. Surement le secret le moins bien gardé au monde, son vestiaire étant intact depuis sa dernière pige avec l’équipe.
- Une semaine après n’avoir été visé qu’une seule fois par Tom Brady contre les Dolphins, Brandon Lloyd a surement réussi sa meilleure prestation sous son nouvel uniforme. 7 réceptions, 89 yards, 1 TD et un fumble recouvert dans la zone pour un autre TD.
- Je comprends toutefois les critiques dont il est victime depuis quelques semaines. Il est évident que ce joueur n’aime pas le contact, attrapant souvent la balle sur les genoux pour éviter les impacts et cela agace, à juste raison la plupart du temps. Sans être un flop total à la Ochocinco l’année dernière, son impact reste néanmoins décevant.
- Visanthe Shiancoe doit se mordre les doigts de n’avoir pas pu réceptionner correctement cette passe de Mallett. Le vétéran a été libéré par les Patriots mardi matin.
- Je n’aurais jamais cru pouvoir écrire ça il y a encore quelques semaines. Don’t book your tickets to New Orleans just yet… but this might be one of these years folks.
Closing
Words :
C’est
en terminé pour aujourd’hui. J’espère que vous avez apprécié
cette colonne un peu particulière cette semaine autant que j’ai
apprécié mon séjour de l’autre côté de l’Atlantique.
N’hésitez
pas à me faire part de vos réactions et commentaires éventuels,
dans la petite boite au bas de la page, par e-mail à Verchain qui
transmettra – si tout va bien… - ou à me contacter directement
sur Twitter, @Rabbit_IYH.
La
skyline de Boston, vue depuis Fan Pier.
Editor's Note :
Gros boulot de l'ami Casa. Il manque juste un peu de Verchain Style, mais le jeune homme n'est pas seul dans la vie, et n'a donc pas pu réaliser de sextape avec les cheerleaders. Dommage. Pour se consoler, remettons un peu de Verchain Style dans cet article, j'ai dit.
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