VERCHAIN'S
NFL SEASON PREVIEWS
Enfin,
la fin !
NATIONAL
FOOTBALL CONFERENCE
(Partie
2)
NFC
WEST
Ou comment passer en
quasiment d'une saison à une division qui envoie en playoffs un
champion avec un record négatif, les Seahawks, à une division qui
offre à son champion une semaine de repos avant de faire son entrée
en playoffs.
Car c'est bien ce qu'il
s'est passé l'an dernier dans la NFC West, formerly known as the NFC
Waste. Les Niners de San Francisco, avec une identité de jeu bien
particulière qui n'est pas nécessairement celle qui est prônée
par Verchain (eh oui, jeune, bienvenue sur un blog d'opinion, non
mais), à base de défense étouffante et de prise de risque
ultra-minimale, ne sont pas passés très loin d'aller au Superbowl
après des années de médiocrité, d'espoirs déçus, et de sifflets
dégringolant des tribunes de Candlestick Park.
Pour le reste, les Rams
ont totalement sombré, les Cardinals ont eu du mal à digérer
l'arrivée à un prix que personne ne paierait même pour passer une
nuit avec Kate Upton (personne, sauf Verchain, bien sur) du
quarterback Kevin Kolb au point d'en revenir à leurs vieilles amours
en faisant jouer John Skelton, et les Seahawks ont alterné le
surprenant et l'ignoble à voir, et pas seulement à cause de leurs
uniformes verts comme s'ils avaient subi une douche de sperme aux
bons soins de l'incroyable Hulk...
Bref, ça repart pour un
an, et peu de choses devraient changer, in my humble opinion.
San
Francisco 49ers
La saison passée :
13 victoires, tout
bonnement incroyable, pour 3 défaites. First round bye, battent les
Saints en faisant pleurer Verchain, et perdent en finale de la NFC à
la maison contre les Giants.
Le coach :
Jim Harbaugh, connus sous
nos latitudes Inciennes comme 'Harbaugh-West', ancien quarterback
professionnel d'un niveau plus qu'honnête après avoir été une
vraie star chez les Wolverines de Michigan, ancien entraîneur de
Stanford. Alors que beaucoup de monde s'attendait à le voir partir
coacher son alma mater, il prend la décision d'aller se faire voir
chez les pros en choisissant San Francisco (fallait pas aller trop
loin de Palo Alto, non plus), malgré une tentative aussi tardive et
désespérée que ridicule de Steven Ross, le proprio des Dolphins,
de la faire signer en Floride.
Les arrivées :
Si San Francisco n'a
toujours pas selon moi résolu son problème majeur (un jeu de passes
à peu près aussi développé que celui de n'importe quelle attaque
en wishbone des années 50), le front office travaille à
l'améliorer.
Les Niners ont fait
revenir Alex Smith pour être le quarterback, un poste reposant à
San Fran puisqu'il s'agit de donner le ballon à son coureur jusqu'à
la troisième tentative avant de devoir passer si le compteur annonce
quelque chose de plus gros que troisième et 8. Smith a été
relativement efficace dans le carcan qui est le sien dans ce système,
mais redevenait lui-même dès qu'on lui demandait de porter son
attaque.
Les Niners tentent en
tout cas de donner des armes en réception à leur quarterback, parce
que trouver une cible sur une 3rd and eight n'était pas
toujours évident l'an passé. Ainsi, Mario Manningham, très bon
numéro 2 chez les Giants jusqu'à la fin de la saison dernière et
Randy Moss qui tentera de relancer pour la quatorzième fois sa
carrière sont arrivés comme free agents. Les Niners ont également
drafté AJ Jenkins, receveur d'Illinois, qui fera peut-être un bon
numéro 3. Michael Crabtree, dont on ne sait jamais s'il est dans un
bon jour ou pas, revient également pour ce qui pourrait être sa
dernière saison sur la Baie.
Toujours à la draft,
ensuite, un petit choc avec le recrutement d'un coureur, le seul, le
vrai LMJ, LaMichael James d'Oregon, pour être un running back dédié
aux changements de tempo. Il faut dire qu'avec Frank Gore qui se pète
toujours quelque chose à un moment ou à un autre, laisser le seul
Kendall Hunter, que j'aime beaucoup, comme solution de repli faisait
un peu cheap pour une équipe sortant d'une finale de conférence.
C'est sans doute pourquoi San Francisco a recruté un autre ex-joueur
des Giants, le back surpuissant et un peu con Brandon Jacobs.
Ah, tiens, le backup de
Tampa Josh Johnson vient pour doubler Alex Smith derrière le centre,
ce qui laisse un peu songeur, un an après, sur le recrutement de
Colin Kaepernick.
Dans un souci de
conservation du gros point fort de l'équipe, la défense, le corner
Carlos Rogers, le linebacker Ahmad Brooks et le safety Dashon Goldson
ont également été resignés.
Les départs :
Rien d'énorme au rayon
des départs, les gardes Chilo Rachal à Chicago et Adam Snyder chez
les Cardinals, le receveur Josh Morgan chez les Redskins.
Les forces :
Bien évidemment la
défense. On ne court pas contre San Francisco. Les Niners n'ont pas
autorisé un coureur à plus de 100 yards sur la saison régulière
dernière. Le pass rush peut aussi être très, très, très méchant,
avec l'end Justin Smith, l'OLB Aldon Smith qui a fait une très belle
transition depuis le poste de DE de 4-3 qu'il pratiquait à la fac,
ou encore Ahmad Brooks et l'autre DE McDonald. Et Sopoaga a un cul
plus gros que celui de Kim K, ce qui le rend impossible à bouger sur
la ligne. Et tout ça sans compter sur le meilleur duo de LB
intérieurs de l'univers : Patrick Willis (Ray Lewis avec 10 ans
de moins) et Navorro Bowman très utile pour défendre sur un back ou
un TE.
En attaque, une force
inattendue au poste de TE. Vernon Davis a évolué de receveur
rapproché à TE complet, apportant énormément en blocks. Et quand
on le serre d'un peu trop près, ça libère de l'espace pour le plus
discret Delanie Walker.
Avec ce duo de TE, les
49ers se reposent sur du bon vieux power rush à l'ancienne :
prise individuelle en ligne offensive, ouverture d'un espace et boum.
Quand Frank Gore, le coureur titulaire, est en état de marche, ça
peut faire très mal.
Juste pour rappel, la
meilleure arme offensive du club l'an passé était le kicker David
Akers. Et on s'étonnera que Verchain n'aime pas trop leur style.
Les faiblesses :
Le jeu de passes, bien
sur, avec Alex Smith et son indécision permanente (pensez, lancer le
ballon trois fois par match, on oublie comment on doit faire, c'est
pas comme le vélo, le quarterbacking) mais surtout avec une ligne
offensive à la peine dès qu'il s'agit de s'opposer au pass rush
adverse (forcément, ces gens ont trop l'habitude de blocker en
avançant...). Le problème des receveurs de l'an passé, et
notamment le fait que la seule menace verticale venait de Vernon
Davis, a été pris en compte cette intersaison. Pas pour autant que
San Fran va se mettre à faire voler le ballon...
La paire de corners est
correcte mais peut être exposée quand, petit miracle, la ligne
offensive adverse parvient à bloquer les pass rushers en rouge et
or.
Les matchs à ne
pas manquer :
Match énorme dès la
semaine 1 avec la plus belle opposition de style dont on peut rêver,
avec les Packers au programme à Lambeau Field. Les Giants en semaine
6 et les Saints en semaine 12 avec 'revanche' en accroche. Et les
Patriots en semaine 15, autre opposition de style. Gros calendrier,
donc, pour les Niners.
Power Rankings
Potential :
Avec Harbaugh qui pète
souvent des câbles, avec Moss en plus qui pourrait bien lui en faire
péter encore plus, avec Vernon Davis et sa boîte de décoration
(entre ici, Valérie Damidot), il y a du potentiel. C'est anti-sexy
au possible, mais il y a souvent de la matière...
The Inc's Person to
Follow :
@VernonDavis85.
'Playing football and living life'. Yeah, right. And shitting shit.
Cheerleader of the
year :
Pas de profil disponible
pour le moment, mais allons-y avec Alexandria.
Le prono :
11-5. Au moins un match
de playoffs à la maison.
Seattle
Seahawks
La
saison passée :
7-9.
Eh oui, les Seahawks ont presque gagné 8 matchs...
Le
coach :
Pete
Carroll. Ancien coach des Trojans de USC, revenu au football
professionnel en même temps que les Trojans se retrouvaient sous le
feu des accusations de la NCAA à cause de l'histoire de Reggie Bush.
Les
arrivées :
Le
gros coup supposé de l'intersaison des Seahawks est l'arrivée d'un
nouveau quarterback en ville. Matt Flynn, tout auréolé d'un bon
match chez les pros en remplacement d'Aaron Rodgers. Seattle essaie
donc de nous refaire le coup de Matt Hasselbeck... Tout ce qu'on peut
souhaiter aux fans furieux de la franchise (le stade des Seahawks, il
y pleut plus qu'à Brest...), c'est un destin comparable. Ouais,
jusqu'à annoncer avant le début de la prolongation d'un match de
playoffs à Lambeau 'nous allons prendre le ballon et nous allons
marquer'... Juste avant de se ridiculiser et de perdre le match sur
le drive suivant...
Ah,
et je ne sais pas combien de temps durera le quatorzième retour de
Terrell Owens, mais en attendant il est encore sur le roster à
l'écriture de ces lignes... Editor's note : finalement, non... Depuis hier...
A
la draft, les Seahawks n'ont véritablement déclenché le
Dafuk !??!!?! Moment qu'au troisième tour, en sélectionnant
Russell Wilson, quarterback certes plus que sympathique la saison
passée à Wisconsin, mais qui demeure un peu trop petit pour
prétendre être un QB en pros. À moins que nous tenions Doug Flutie
en second... Ce que Pete Carroll (qui rime avec LOL) semble croire...
Auparavant, le bon petit pass rusher de West Fuckin' Virginia Bruce
Irvin et le solide linebacker intérieur de Utah State Bobby Wagner,
destiné à être titulaire dès cette saison. À part ça, pas grand
chose de folichon.
En
free agency, quelques renforts comme Barrett Rudd pour éventuellement
retrouver un poste de MLB titulaire, le gros Deuce Lutui pour jouer
garde. Ah, et Kellen Winslow pour jouer TE.
Les
Seahawks ont également resigné Leroy Hill ou Marcus Trufant par
exemple. Et surtout leur meilleur coureur de l'an passé, Marshawn
Lynch.
Les
départs :
Pas
une vraie purge, mais quelques ajustements, à commencer par le
départ de Robert Gallery (qui a finalement pris sa retraite après
avoir signé chez les Pats), ou celui de BMW (Big Mike Williams).
Charlie 'Jesus' Whitehurst et Atari Bigby font également partie de
la liste des ex, comme le TE John Carlson parti chez les Vikings.
Forces :
La
première force des Seahawks repose dans leur défense. Une ligne
défensive sympa et assez deep mais pas forcément reconnue à sa
véritable valeur, autour de Brandon Mebane, Chris Clement, Red
Bryant, Alan Branch. Pas de vrais 'noms' mais de bon vieux cols
bleus. L'unité de linebackers n'est pas aussi impressionnante sur le
terrain, mais pourrait progresser avec le rookie Bobby Wagner. La
secondary est jolie à voir, et une des plus complètes de la
division, voire de la conférence. Chez les corners Sherman, Browner
et Marcus Trufant, plus une paire de safeties que la terre entière
envie, avec Kam Chancellor en strong et Earl Thomas en free, un
joueur que je rêvais de voir chez les Dolphins à son arrivée dans
la Ligue en provenance de Texas.
Le
jeu de course était l'arme offensive principale des Hawks la saison
passée, avec une fin de saison en boulet de canon et en pluie de
Skittles de Marshawn Lynch, qui était dans sa 'contract year', la
dernière année de son contrat. Je trouve que Lynch est à peu près
aussi bête que le premier Frankenstein Ribéry venu, et je doute
qu'il conservera sa motivation maintenant qu'il a été payé... Leon
Washington peut contribuer comme 'change of pace back' comme sur les
équipes spéciales.
Faiblesses :
La
ligne offensive n'est pas impressionnante, ne serait-ce que parce que
les joueurs récemment draftés ne sont pas capables de rester en
état de joueur pendant la majeure partie de la saison. Russell Okung
a du potentiel, mais craque de partout, John Moffitt est un bon garde
de power rush en plus d'être le sosie officiel de Jack Black, mais
il est lui aussi fragile. John Carpenter n'aurait pas du arrêter sa
carrière musicale pour se mettre au football. Bref, derrière, les
remplaçants ne valent pas leur poids en burgers...
Pour
le jeu de passes, il y a aussi de gros doutes. Flynn devra faire le
bond vers le poste de numéro un, ce qui n'est jamais évident, et on
a déjà vu Tarvaris Jackson à l'oeuvre pour se préparer à se
tenir les côtelettes s'il devait être appelé à entrer sur le
terrain. Au poste de receveur, l'ex Irish Golden Tate a semblé
progresser, mais savoir qui jouera du côté opposé entre Owens,
s'il reste, Sidney Rice s'il parvient à se remettre de ses blessures
et/ou commotions ou les deux, Braylon Edwards qui est un bon pitre ou
l'ensemble de no-names qui composent l'effectif tient plus de la
lecture dans l'anus de poulpe que du résultat d'une analyse complexe
des qualités et défauts des uns et des autres.
Les
matchs à ne pas manquer :
Avec
les Packers en semaine 3, les Patriots en semaine 6, les Bears en
semaine treize, le calendrier hors division des Seahawks s'annonce
compliqué. Et en division, n'oublions pas qu'il y aura deux
rencontres (semaines 7 et 16) face à des Niners qui semblent avoir
plus d'une longueur d'avance...
Power
Rankings Potential :
De
moyen à moyen plus. Lynch, Pete Carroll lui-même, TO s'il reste,
Edwards s'il reste... De bons pitres. Des fans dont on pourrait se
moquer si ça part en torche... De quoi faire, en somme. And the
cheerleaders look good too...
Cheerleader of
the Year:
Même
si j'aime bien Brandy
je dois aller vers Cassie.
pour la simple et bonne raison que la demoiselle est diplômée de
Boise State ! Broncos !
The
Inc’s Person to Follow :
Autant
suivre directement @PeteCarroll.
Plutôt que Marshawn Lynch. Parce qu'il fera moins peur aux enfants.
Le prono :
7-9, rien ne bouge...
Arizona
Cardinals
La
saison passée :
8-8.
Bizarrement.
Le
coach :
Ken
Wisenhunt, ancien coordinateur offensif des Steelers, commencera sans
doute bientôt à avoir très chaud aux fesses si les Cardinals ne
relèvent pas rapidement le niveau...
Les arrivées :
Les Cards m'ont un peu
surpris en prenant au premier tour le receveur de Notre Dame Michael
Floyd. Sans doute un vieux relent du temps où Arizona allait loin en
playoffs, quand Larry Fitzgerald avait de l'autre côté un autre
receveur de talent, Anquan Boldin. Memo to the Cards' front office :
in these days, you had some guy named Kurt Warner under center...
Ensuite, le corner Jamell
Flemming d'Oklahoma, qui pourrait apporter plus à l'équipe que
Floyd. Et puis deux tackles offensifs qui ont un peu de travail à
faire mais pourraient prétendre à des places de titulaire un jour
prochain : Bobby Massie de Mississippi State et Nate Potter de
Boise State au dernier tour...
En free agency, Arizona a
dépensé un peu d'argent sur le garde Adam Snyder des Niners, et
moins sur le corner de Pittsburgh William Gay.
Les départs :
Les Cardinals n'ont pas
perdu grand monde à part le gros Deuce Lutui chez les Seahawks et le
corner Richard Marshall chez les Dolphins.
Les forces :
Larry Fitzgerald est dans
le top 3 des receveurs de la NFC. Derrière Calvin Johnson, bien sur.
Si Floyd lui permet de bénéficier d'un nombre réduit de prises à
deux, il pourrait encore nous éblouir cette saison... Cela
uniquement si ses QB parviennent à lancer le ballon correctement
dans sa direction...
La défense, et notamment
la ligne défensive, est assez intéressante, avec le DE Calais
Campbell et Darnell Fart Box Dockett. Sam Acho s'est montré un très
bon pass rusher la saison passée. Adrian Wilson baisse un peu de
pied, mais demeure un très bon safety... Et on attend de Patrick
Peterson qu'il soit plus qu'un grand joueur d'équipes spéciales...
Les faiblesses :
Entre le jeu de course et
le quarterback, mon cœur balance... Les coureurs sont souvent très
moyens, quand ils ne sont pas blessés, et la rançon versée pour
Kevin Kolb (deuxième tour de draft cette saison plus le corner
Rodgers-Cromartie) me semble une vraie belle arnaque. Kolb a toujours
été à moitié blessé, et jamais en mesure d'apporter quoi que ce
soit à son équipe.
A moins que tout ça ne
soit encore une fois du fait d'une ligne offensive poussive et
souvent mollassonne... Surtout contre le pass rush adverse.
Les matchs à ne
pas manquer :
S'annonce compliquée,
cette saison, pour les Cardinals, avec par exemple Patriots puis
Eagles en semaines 2 & 3. Ajoutez les Packers, les Bears, les
Lions... Et deux fois San Francisco bien entendu... Aouch...
Power Rankings
Potential :
Assez moyen. Toujours
facile de se moquer des Cards, mais on peut avoir des highlights avec
Darnell Dockett hors du terrain. Cheerleaders moches... Bref, pas de
quoi marquer beaucoup de points chez Verchain.
The Inc's Person to
Follow :
@ddockett,
Darnell Dockett. Parce qu'on frôle souvent les sommets du nawak...
Cheerleader of the
year :
Je
sais bien qu'il n'y a que des retraités en Arizona, mais les
danseuses des Cards font de la concurrence à celles de Minny pour le
titre de pire troupe de la Ligue. Par dépit, partons avec Andrea
qui aime faire la cuisine pour son petit mari. C'est donc pour ça
qu'elle est mariée, alors...
Le prono :
5-11. Ai cherché, n'ai
pas trouvé mieux...
St
Louis Rams
La saison passée :
2-14. Deux victoires ?
Hourra !
Le coach :
Et on dira encore que le
marché de l'emploi aux USA est ravagé. Allons, un cadre supérieur
dans la cinquantaine est viré, il reste un an à bricoler à droite
à gauche et boum, il se retrouve propulsé à une position quasiment
identique à celle qu'il occupait précédemment. Bienvenue à St
Louis, Jeff Fisher. L'ancien coach des Titans devra avoir une
mentalité de bâtisseur, et espérer avoir un proprio moins
interventionniste que ce bon vieux Bud 'Flippin' em birds' Adams.
Les arrivées :
Saint Louis est, encore
cette année, en reconstruction. À la draft, les Rams ont agi comme
une équipe se trouvant dans cette position, en exigeant des Redskins
un paquet de choix pour laisser leur second overall pick à Shanny
and co.
Ce qu'il en est devenu ?
La recherche de renforts dans tous les domaines (et des choix futurs
également). Michael Brockers, le très dynamique DT de LSU au
premier tour, puis le receveur Brian Quick de la toute petite
Appalachian State, inconnu au bataillon, le corner repris de justice
Janoris Jenkins (Alabama State après avoir commencé sa carrière à
Florida), Isaiah Pead, coureur de Cincinnati pour jouer les
doublures, le corner Trumaine Johnson de Montana et le receveur Chris
Givens de Wake Forest... St Louis a donc décidé d'investir dans des
joueurs universitaires de divisions inférieures. Bah, pour une
équipe de division inférieure, quoi de plus normal ?
Les Rams avaient prévu
de filer les clés de la défense à Gregg Williams, mais une
histoire de bounty a rendu la venue de l'ex-coordinateur défensif
des Saints impossible... Et c'est Brian Schottenheimer qui
implémentera encore une nouvelle attaque pour Sam Bradford... Ou
comment tuer la carrière d'un QB prometteur. Pas à cause de Schotty
Junior, mais changer tous les ans l'attaque d'un jeune QB ne fait
rien de bon pour son développement.
Dans la free agency, on
notera... Pas grand chose, au fond... à part bien évidemment
l'arrivée du corner de Tennessee Cortland Finnegan, le centre Scott
Wells des Packers et le receveur Steve Smith. Oui, celui qui était
passé des Giants aux Eagles l'an passé, pas celui qui vomissait sur
les terrains...
Les départs :
Les Rams n'avaient pas
grand chose à perdre vu le niveau démontré l'an passé. Le garde
Jacob Bell, le corner Ron Bartell ou le kicker Josh Brown. Pas de
quoi se relever la nuit..
Les forces :
Euh... Jeff Fisher est un
coach à mentalité défensive, et on dira donc que c'est la défense
qui devrait être le point fort des Rams cette saison. Surtout la
ligne défensive qui est intéressante, avec Chris Long et Robert
Quinn sur les ailes, Brockers et Kendall Langford à l'intérieur.
Sans oublier bien sur le MLB James Laurinaitis, un des Verchain's
Favorites...
Le coureur Steven Jackson
porte tellement souvent le ballon qu'il court plus de 1000 yards
chaque saison, mais avec une moyenne en baisse constante...
Les faiblesses :
Tout le reste, mon
capitaine. A commencer par la ligne offensive, bien sur, où Roger
Saffold a marqué le pas après une excellente saison rookie et où
tous les autres postes sont... ahem...
L'attaque aérienne qui a
perdu Brandon Lloyd qui n'aura pas apporté énormément sur sa seule
saison au club est loin d'être impressionnante, même si les Rams
aligneront encore Michael Hoomanawanui qui a un nom marrant.
Bref, toujours peu
d'espoir...
Les matchs à ne
pas manquer :
Euh... Non, je crois que
vous pouvez vous en dispenser, en fait, des Rams. Sauf si vous êtes
restés fans depuis la période Greatest Show On Turf. Vous avez
juste la version Greatest Turd on Show, maintenant...
Power Rankings
Potential :
Assez moyen, quoique le
public qui se barre à la fin du premier quart, ça peut toujours
faire sourire. Et que le détournement
des 'Rams Rules' par joesportsfans la saison passée était assez
marrant.
The Inc's Person to
Follow :
@CortFinnegan.
Parce qu'il est tout ce que Verchain adore : une vraie tête de
nœud.
Cheerleader of the
year :
Bon,
les Rams ne sont pas pressés de nous régaler les yeux, alors nous
nous contenterons pour le moment de la couverture du calendrier des
Cheerleaders pour 2012...
Le prono :
4-12. Le truc génial,
quand tu ne gagnes pas beaucoup de matchs, c'est que c'est facile de
doubler ton total de victoires...
NFC
NORTH
Pas de commentaires, je n'ai pas encore digéré, tout ça...
Green
Bay Packers
Verchain a échangé sa
grenouillère Peyton contre une grenouillère Aaron. So what ?
La saison passée :
15-1. Une saison presque
parfaite. Greatest Show On Tundra, Period !
Le coach :
Si vous le croisez sur un
parking, Mike McCarthy vous semblera sans aucun doute comme n'importe
quel plouc du Dakota. Un peu rougeaud, une petite bedaine, on
l'imagine sans mal rotant, une canette à long col à la main, en
faisant griller un demi-veau sur un barbecue, le pickup stationné
pas loin de là... Pourtant McCarthy est l'architecte de l'attaque
qui aura fait grimper Verchain au rideau depuis deux ou trois ans.
Les arrivées :
Commençons par la free
agency, tiens. Le centre Jeff Saturday, mesdames et mesdames. L'homme
qui s'est fait peloter le cul par Peyton Manning, le joueur préféré
de Verchain de ces 12 dernières années, va maintenant se faire
tripoter la raie par Aaron Rodgers, le joueur préféré de Verchain
de ces trois dernières années. Petit chanceux, diront certains (not
that there's anything wrong with that).
Philip Merling vient de
Miami pour occuper une des deux places de DE.
A la draft, les Packers
ont cherché à résoudre un de leurs problèmes de la saison
passée : le pass rush, en allant sélectionner au premier tour
Nick Perry, OLB, USC Trojans. Dans la même logique, le bon DT (qui
va aller en DE), Jerell Worthy, de Michigan State, au second tour. Et
c'est à peu près tout en ce qui concerne les noms que vous pourriez
connaître.
Les coureurs ne servent
pas à grand chose à Green Bay, mais Cedric Benson a débarqué de
Cincy.
Les départs :
Scott Wells est parti, vu
que Jeff Saturday est venu pour jouer au centre. De même, Chad
Clifton, le LT historique, n'est plus là non plus.
La carrière du safety
Nick Collins est terminée, sur blessure.
Le coureur Ryan Grant,
dont la carrière est partie en torche, est chômeur.
Et puis Matt Flynn est
parti à Seattle, pour être titulaire...
Les forces :
La force. L'arme première
du chevalier Jedi. Aaron Rodgers (la scène de Empire Strikes Back où
Brett Favre lui dit 'Je suis ton père' est un énorme classique du
cinéma), c'est Luke Skywalker en mieux, et qui ne couche pas avec sa
sœur, parce qu'Aaron Rodgers n'est pas originaire du Pas de Calais.
The Greatest Show On Tundra. Aaron Rodgers, le show permanent,
l'homme orchestre, le Rémi Bricka du football, avec des instruments
toujours bien accordés, de l'ancêtre Donald Driver au merveilleux
Greg Jennings, en passant par Jordy Nelson (dur dur d'être un blanc
bec...), Randall Cobb ou encore Greg Jones. Et JerMichael Finley me
demande de vous rappeler qu'il est le meilleur TE depuis JerMichael
Finley.
Le pass rush, et le front
seven dans son ensemble peut redevenir une force, autour de BJ Raji,
maintenant que Clay Matthews n'est plus tout seul (enfin, qu'il n'est
plus avec le duo de clowns Walden et Zombo) pour chasser les passeurs
adverses. La défense des Packers était l'une des pires de la Ligue
l'an passé, tiens, après avoir été une des meilleures la saison
d'avant.
Les faiblesses :
La secondary a donné de
gros signes d'essoufflement l'an passé. Charles Woodson a été
replacé en safety de manière officielle, et ce sera Bush qui jouera
à l'opposé de Tramon Williams qui doit rebondir.
Marshall Newhouse doit
s'imposer comme nouveau LT, même si je n'ai pas perdu tout espoir
pour Derek Sherrod, que j'aimais beaucoup à sa sortie de Mississippi
State. La droite de la ligne semble ainsi plus solide que la gauche.
Les Packers doivent
courir de manière efficace lorsqu'ils ont besoin de protéger un
avantage au score, et ce sera la mission de Benson et/ou James
Starks.
La blessure du linebacker
intérieur Desmond Bishop pourrait coûter cher si AJ Hawk ne
retrouve pas son niveau et que DJ Smith ne parvient pas à prendre de
l'envergure.
S'il arrive malheur à
Aaron Rodgers, on a... Graham Harrell pour prendre la place... Eh, un
QB qui jouait l'Air Raid à Texas Tech ! Pas de problème,
suffit de balancer le ballon !!!
Les matchs à ne
pas manquer :
Une entrée en matière
de furieux, en enchaînant les Niners dès le premier match, puis les
Bears, Seahawks (ouais, je sais, c'est juste pour ne pas arrêter la
série) et Saints. Et puis il y aura les Texans. Et puis une visite
chez les Giants (VENGEANCE!). Et puis, si tout se passe comme prévu
dans Le Plan, les remplaçants pourront disputer le dernier match
contre les Vikes...
Power Rankings
Potential :
Excellent. En plus d'être
un spectacle permanent sur le terrain, Aaron Rodgers est un spectacle
permanent en dehors, collectionnant les conquêtes. Si j'étais
encore gamin, je voudrais devenir Aaron Rodgers en grandissant. Les
autres ne sont pas tristes non plus, de la chevelure Head and
Shoulders de Clay Matthews à l'immense absence de modestie de
JerMichael Finlay. Et tout le reste, et les dingues dans les
tribunes, et Aaron Rodgers, et...
The Inc's Person to
Follow :
@AaronRodgers12,
what else ?
Cheerleader of the
year :
Quand
on a Aaron Rodgers, on n'a pas besoin de cheerleaders, non mais.
Le prono :
13 et 3. Pas bien épais.
Chicago
Bears
La
saison passée :
8-8,
grâce ou à cause du merveilleux Caleb Hanie...
Le
coach :
Lovie
Smith est finalement un vrai survivant comme il en reste peu dans le
milieu. Les performances moyennes des Bears auront coûté sa place
au general manager Jerry Angelo, mais Lovie a survécu, non sans se
séparer de son dernière coordinateur offensif, Mike Martz, remplacé
par Mike Meathead Tice, récompensé donc pour l'impressionnant
travail effectué avec la ligne offensive l'an passé. Un travail qui
ferait mourir de rire n'importe quel coach de football pour enfants
de moins de 8 ans...
Les
arrivées :
A
la draft, les Bears ont sélectionné au premier tour Shea McClellin
de Boise State, pour lequel on peut avoir de beaux espoirs. Le DE
devra apporter du pass rush à l'opposé de Julius Peppers, qui ne va
pas en rajeunissant. Ensuite, Alshon Jeffery de South Carolina rentre
en plein dans l'idée directrice apparente de cette intersaison :
donner un peu de vie au jeu de passe des Bears au delà des passes à
trois yards pour le coureur Matt Forte. Ceci avant de s'intéresser à
un autre aspect peu reluisant de l'effectif des Bears, la secondary,
avec les choix de Brandon Hardin (FS, Oregon State, 3° tour) et des
corners Isaiah Frey et Greg McCoy sur les derniers tours.
Gros
trade des Bears à l'intersaison avec les Dolphins (pour deux choix
de draft) : le couple infernal Brandon Marshall – Jay Cutler
est reformé comme au bon vieux temps des Broncos. Pour la première
fois depuis que Verchain s'intéresse au football ou presque (et
certains de vos pères n'avaient pas encore rencontré certaines de
vos mères, à l'époque...), les Bears ont un receveur numéro 1.
Ensuite,
les Bears ont fait leur marché sur la Baie de San Francisco en
faisant venir Chilo Rachal (G, Niners) et la doublette de backups
d'Oakland : Jason Campbell (QB) et Michael Bush (RB), pour
doubler les deux joueurs les plus importants de l'attaque, Cutler et
Forte.
Israel
Idonije se retrouve sous pression avec un renouvellement pour un an
de son contrat, et Lance Briggs a un nouveau bail. Et Matt Forte
bénéficie de sa bonne dernière saison, où il était, blessure de
Cutler oblige, la seule arme offensive valable de Chicago.
On
notera également un trade avec les Bucs pour récupérer Brian
Price, le décevant et fragile DT aux grosses fesses.
Les
départs :
Le
'héros' de la saison passée Caleb Hanie est parti se faire voir à
Denver.
Brandon
Merriweather (S) et sa vie compliquée jouera pour les Redskins.
Anthony
Adams (DT) a été laissé libre et Amobi Okoye (DT) qui n'avait pas
réussi à s'imposer dans un système correspondant pourtant à ses
qualités de base est maintenant à Tampa.
Forces :
Si
Brian Urlacher revient bien de sa blessure, le front seven sera une
nouvelle fois l'unité la plus dominante des Bears. McClellin et
Peppers sur les ailes, une rotation à trois ou quatre sur
l'intérieur, plus les linebackers Briggs, Urlacher et Roach, voilà
de quoi mettre un paquet de pression sur les attaques adverses.
Le
jeune papa Jay Cutler aura autre chose que des punt returners pour
attraper ses passes, avec Marshall, Jeffery, Earl Bennett, Devin
Hester et le TE Kellen Davis qui a un peu fait parler de lui dans la
redzone l'an passé.
Matt
Forte est une sorte de do-it-all back. Je ne le trouve pas
exceptionnellement tranchant à la course, mais sa capacité à
donner des options dans le jeu de passes le rend beaucoup plus
important dans l'équipe de Chicago qu'il ne pourrait l'être
ailleurs.
Les
équipes spéciales ont très souvent soutenu les espoirs de Chicago
la saison passée. Devin Hester est le meilleur punt returner de la
galaxie, et le kicker Robbie Gould est puissant et fiable.
Faiblesses :
En
lien direct avec le point précédent, Forte est très important
parce que la ligne offensive est très souvent catastrophique.
J'Marcus Webb comme tackle gauche ? Child, please. Certes, il y
a eu quelques belles carrières de joueurs recrutés au septième
tour de draft ou non draftés en ligne offensive, mais je n'arrive
pas à comprendre pourquoi Chicago s'obstine avec ce type, qui n'est
simplement pas au niveau. Remarquez, cette année, si Cutler se fait
encore démolir, Jason Campbell sera plus à même que Caleb Hanie de
préserver les chances des Bears.
Autre
gros point noir pour Chicago : la secondary est un ramassis de
no names qui manque de vitesse et d'intelligence dans la lecture des
attaques adverses.
Les
matchs à ne pas manquer :
Dès
la semaine 2, une visite à Lambeau pourrait donner le ton de la
saison. Le retour à Soldier Field pour la semaine 15 devrait aussi
valoir son pesant d'arachides, surtout s'il neige, tiens... Le
dernier match de la saison contre les Lions sera peut-être
déterminant. On notera aussi dans un calendrier relativement soft le
rendez-vous avec les Texans le 11 novembre.
Power
Rankings Potential :
Avec
Brandon Marshall et ses problèmes psychologiques, et avec la
paternité de Jay Cutler (qui sait si Kristin ne foutra pas encore le
camp cette année???), les Bears ont un peu plus de PR Potential que
de sex appeal.
Cheerleader of
the Year:
Un
vent à vous glacer les chairs, de quoi décourager la moindre fille
tentée de porter la jupette. Pas de Bearettes.
The
Inc’s Person to Follow :
@kristinCava.
Le peu de glamour des Bears provient de la mère de l'enfant de Jay
Cutler. Eh oui...
Le prono :
10-6, retour en playoffs.
Detroit
Lions
La
saison passée :
9-7,
playoffs !
Le
coach :
Jim
Schwartz restera pour toujours l'homme qui a rendu un peu de dignité
à Motown, ramenant les Lions en playoffs pour un petit tour la
saison passée, un bon vieux shootout qui fait plaisir à voir à New
Orleans...
Les arrivées :
Les Lions se sont
principalement focalisés sur la nécessité de resigner les joueurs
présents lors de la mémorable saison passée. Ainsi, les Lions ont
conservé Jeff Backus, leur LT, Cliff Avril (DE, franchise player),
Shawn Hill (backup QB), De Andre Levy (LB), Kevin Smith (RB) et
Stephen Tulloch (LB).
En free agency, les
Lions, tenus par une situation vis à vis du salary cap peu évidente
pour lancer de grandes manœuvres, se sont contentés de faire venir
le DE Everette Brown et le CB Drew Coleman des Jets.
Detroit aura bâti sa
récente réussite à la draft. En avril, les Lions ont enfin décidé
d'aller chercher autre chose qu'un lineman défensif au premier tour
en sélectionnant Riley Reiff, tackle offensif d'Iowa, que j'imagine
bien devenir à court terme le LT des Lions pour les années à
venir, pourquoi pas en repoussant Gosder Cherilus de RT vers RG et en
faisant faire le trajet vers la droite de la ligne à Jeff Backus.
Ensuite, le receveur
d'Oklahoma Ryan Broyles, qui aura eu son succès universitaire depuis
le slot, ce qui ne fera pas de mal aux Lions.
Puis, des joueurs un peu
plus marginaux, dont notamment les corners Bentley de
Louisiana-Lafayette (Sun Belt, pour ceux qui n'auraient pas suivi) ou
Chris Greenwood, qui vient d'une petite fac locale. Le type passait
par là, peut-être pour livrer les pizzas, et bang, le voilà
propulsé sur le roster élargi des Lions.
On notera aussi, au
passage, comme ça, le linebacker des Sooners Travis Lewis, un amiral
sur le terrain à OU, mais qui n'a sans doute pas les qualités
physiques pour s'imposer chez les pros, ce qui est bien dommage,
puisqu'on manque de joueurs intelligents, en NFL...
Les départs :
Pas d'énormes pertes, à
Detroit, hormis le corner Eric Wright. Vu le niveau du garçon, c'est
dire que les Lions n'ont quasiment perdu personne cette année...
Les forces :
Detroit a affiché la
saison passée l'une des plus belles attaques de la Ligue. On aurait
cru par moment du bon vieux run n'shoot universitaire. Ça lançait
dans tous les sens, avec des plays de malade. Cette saison, la force
des Lions devrait résider une nouvelle fois autour du bras de Matt
Stafford qui justifie sa sélection first overall une fois qu'il
n'est pas blessé, des mains de Megatron Calvin Johnson (connu sous
ces latitudes sous le sobriquet d'Optimus Prime, parce qu'après tout
il est le leader du Bien), et de ses seconds Nate Burleson, Titus
Young (Boise, Baby!) et maintenant Broyles, sans négliger les TE
Brandon Pettigrew et Tony Scheffler, premier prix d'interprétation
en Tebowing la saison passée.
Une autre force des Lions
est la rotation en ligne défensive. Sur les côtés, Cliff Avril et
Kyle Vanden Bosch, renforcés donc par Brown, avec d'autres soutiens
possibles (Jackson et Young). À l'intérieur, la paire de base
Ndamunkong Suh – Corey Williams est doublée par Nick Fairley qui
peut être excellent ou très mauvais en fonction de son envie (et/ou
de son taux de THC dans le sang...), et Sammie Hill. Les linebackers
sont adéquats.
Les faiblesses :
L'énorme faiblesse des
Lions est la secondary. Seul Louis Delmas, le free safety, tient la
comparaison avec la plupart des joueurs de la Ligue. Autour, c'est
médiocre. On se demande bien qui sera le corner à l'opposé de
Chris Houston, qui est à peu près aussi doué pour le football que
Matt Houston pour la musique.
Le jeu de course sera une
faiblesse ou une force en fonction de ce qu'il adviendra de la santé
de Mikell Leshoure et Jahvid Best, les deux coureurs draftés haut
lors des saisons précédentes, blessés tous deux l'an passé (avant
même de jouer un match en pros pour le premier). Certes, Kevin Smith
a connu une sorte de Lazaritude, se relevant d'entre les morts pour
les derniers matchs de la saison dernière (à près de 5 yards de
moyenne), mais demeure trop peu sur pour être considéré comme un
starter fiable pour le moment.
Je me rassure comme je
peux en pensant que Riley Reiff (que j'envoyais chez mes Dolphins en
mock draft du printemps) viendra solidier la ligne offensive.
Le kicker Jason Hanson
est plus vieux que Verchain. Eh oui...
Les
matchs à ne pas manquer :
Grosse saison en
perspective pour les Lions. Les matchs contre les Packers et les
Bears seront déterminants pour le devenir de cette saison, et on
notera également des matchs contre les Niners dès la semaine 2
(opposition totale de styles), les Eagles en semaine 7, et les Texans
en semaine 12.
Power Rankings
Potential :
Huuuuuuuuuge. Des têtes
brulées ou remplies à la Marie-Jeanne (comme notre nouveau copain
Nick Fairley, arrêté deux fois ce printemps), la méchanceté
méchante de Ndamukong Suh, et sait-on jamais, les retrouvailles
entre Harbaugh-West et Jim Schwartz nous donneront peut-être un
deuxième round de bousculade ridicule cette année.
The Inc's Person to
Follow :
@kellybhall,
madame Matthew Stafford. Une caricature. Blonde, ancienne cheerleader
des Bulldogs de Georgia qui est donc devenue la femme du quarterback.
America, Fuck Yeah !
Cheerleader of the
year :
Les
Lions n'ont toujours pas de cheerleaders officielles, alors qu'ils
jouent pourtant EN INTERIEUR, for crying out loud, mais les bonnes
volontés des Detroit Pride (que vous pouvez retrouver
sur Facebook) compensent un peu.
En
attendant, voici Brittany.
Le prono :
9-7, pas de playoffs !
Minnesota
Vikings
La saison passée :
3-13. Mais on s'est bien
amusés pendant les power rankings, si...
Le coach :
Leslie Frazier. Après
avoir pendant des années été présenté comme un futur head coach
en puissance, l'ancien coordinateur défensif de Minny s'est vu
donner l'opportunité de remplacer Chilly (Brad Childress, pour ceux
qui ne suivent pas). Le problème du terme 'en puissance', c'est
qu'il faut ensuite confirmer. Et là, c'est pas gagné...
Les arrivées :
Les Vikings sont encore
une équipe en reconstruction. Dans ce sens, leur draft aura apporté
pas mal de 'noms', des joueurs bien connus des gus comme votre
serviteur qui suivent et aiment le football universitaire, et pas
seulement pour leurs cheerleaders.
Matt Kalil, le LT de USC
au début du premier tour puis le safety Harrison Smith de Notre Dame
en fin de premier tour pour solidifier deux positions auxquelles les
Vikes ont beaucoup souffert la saison passée. Le duo de receveurs
d'Arkansas Jarius Wright et Greg Childs, ainsi que deux corners :
Josh Robinson de UCF et Robert Blanton (Notre Dame). Les Vikes ont
donc drafté 'for need'.
On notera au passage les
choix WTF d'un fullback (Rhett Ellison de USC, sans doute parce que
c'est le boy toy de Kalil #lancetoiaussidesrumeurssansfondement...)
et d'un kicker (Blair Walsh de Georgia).
En free agency, rien de
spectaculaire au rayon des arrivées. Jerome Simpson de Cincinnati et
ses kilos d'herbe, John Carlson, le TE des Seahawks, et le corner
Chris Carr des Ravens...
Les départs :
On pourrait dire que ça
ressemble à une purge. Avec notamment deux joueurs importants des
régimes précédents : le garde all-world Steve Hutchinson et
le kicker Ryan Longwell.
Par ailleurs, le corner
Cedric Griffin, pas une flèche pourtant, est parti chez les
Redskins.
Et les deux TE Jim
Kleinsasser et Visanthe Shiancoe ont quitté le navire.
Les forces :
Jarred Allen demeure un
des touts meilleurs pass rushers en activité, malgré le poids des
ans et une coupe de cheveux souvent ridicule. Il est le vrai atout
numéro 1 de la défense des Vikes, avec dans une moindre mesure
l'unité de linebackers.
Si Adrian Peterson a
récupéré de sa grosse blessure au genou, il devrait être une
nouvelle fois une vraie bonne arme offensive. Et il formera avec Toby
Gerhart, qu'on dénigre trop souvent, sans doute parce que les blancs
ne savent pas courir à ce qu'il paraît, un duo très intéressant.
Avec John Carlson et
surtout Kyle Rudolph, le duo de TE pourrait bien s'avérer la cible
favorite de Christian Ponder.
Les faiblesses :
Eh bien tout le reste,
mon capitaine.
Le reste de la ligne
défensive n'est pas exceptionnel, hormis Kevin Williams qui semble
pourtant avoir fait un pas en arrière depuis la révélation de sa
consommation de diurétiques.
La ligne offensive n'a
pas été au mieux l'an passé, et le seul Kalil ne devrait pas
contribuer à la renforcer.
L'unité de receveurs
semble bizarrement manquer de playmakers. Quand votre numéro 1
supposé est un type qui a le physique d'un slot man comme c'est le
cas de Migraine Man Percy Harvin, ça ne présage rien de bon.
Enfin, la secondary
comptera sans doute trop sur des montées au niveau pro immédiatement
de ses jeunes joueurs, alors que Antoine Winfield vieillit tout
doucement en continuant de contribuer comme ses vieilles
articulations le lui permettent et que Chris Cook fait plus parler de
lui hors du terrain qu'entre les lignes.
Les matchs à ne
pas manquer :
Eh bien, ce seront les
matchs qui devraient priver les Vikings du premier choix de la
prochaine draft. Notons donc Jacksonville et les Colts dans les deux
premières semaines, les Cardinals en semaine 7 et les Rams en
semaine 15...
Power Rankings
Potential :
Plus important que ce que
l'on pourrait penser. Il y a Jared Allen, bien entendu, mais surtout
les pitres absolus que sont les supporters des Vikes qui se sont mis
à remixer des chansons souvent improbables à l'occasion de chaque
rencontre. The Viking Ship. Net, que ça s'appelle, et c'est
tellement kitsch que c'est devenu un rendez-vous régulier des Power
Rankings à la Verchain...
The Inc's Person to
Follow :
@ChrisWarcraft.
Le geek punter Chris Kluwe, c'est priceless...
Cheerleader of the
year :
Les Vikings sont la seule
équipe de la division à avoir des cheerleaders. Et
ce sont les pires de la Ligue. Yikes. En cherchant un peu, une
photo de 2010 qui est toujours disponible sur le site des Vikings à
la rubrique wallpaper. Ya pas à dire, c'était mieux avant...
Le prono :
3-13. Ne devraient pas
progresser.
PLAYOFFS
PREVIEW :
Classement
de la conférence :
- Green Bay
- Philadelphie
- San Francisco
- Atlanta
- Chicago
- New Orleans
Tour
des Wildcards : San
Francisco bat New Orleans et Chicago bat Atlanta.
Divisional
Round : Green Bay bat
Chicago et Philadelphie bat San Francisco.
Conference
Finals : Green Bay bat
Philadelphie.
C'est tout, pour le moment. Alors...
La version téléchargeable est disponible ici
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