VERCHAIN'S
NFL SEASON PREVIEWS
On
se dépêche, il ne reste pas beaucoup de temps...
AMERICAN
FOOTBALL CONFERENCE
(Partie
2)
AFC
WEST
Sommet de médiocrité
l'an passé, pire que leurs cousins de la NFC West, avec un champion
de division, Denver, qualifié pour les playoffs en n'ayant gagné
que 8 matchs. Le pire, c'est que Denver a remporté son match de
wildcard à domicile contre les Steelers, avant d'aller se faire
corriger à New England.
Cette saison s'annonce
encore serrée dans la division, avec des équipes qui ont leurs
points forts, et leurs points faibles, et qui montrent surtout une
belle faculté à se mettre dans des situations qui ne sont pas à
leur avantage. Allons-y...
San
Diego Chargers
La saison passée :
Du grand n'importe quoi
pour finir à 8-8...
Le coach :
Tu parles d'un
survivant... Norv Turner survit à des saisons de médiocrité, où
son équipe commence systématiquement de travers avant de faire un
gros push quand vient le mois de novembre, parvenant parfois à
écraser la concurrence quand le réveil sonne de bonne heure, ou se
contentant de courir après une inaccessible place en playoffs...
Les arrivées :
Les Chargers ont
concentré leur draft sur l'un des gros points faibles de la saison
passée, la défense, et notamment la défense contre la passe, avec
un pass rush moyen. Le DE de South Carolina Melvin Ingram, replacé
en OLB, va dans ce sens, comme les choix portés sur Kendall Reyes
(DT) et Brandon Taylor (S).
En free agency, San Diego
a travaillé à renouveler son groupe de receveurs, en faisant venir
Robert Meachem de New Orleans pour être, enfin, un numéro 1. Eddie
Royal vient de Denver pour occuper le slot. Aubrayo Franklin retrouve
la Californie, pour apporter quelque profondeur au poste de Nose.
Les départs :
Vincent Jackson ne
pouvait pas être payé par San Diego, et il est maintenant à Tampa.
Et le bon gros Mike
Tolbert est maintenant un joueur des Panthers à Charlotte.
A part ça, pas grand
chose. On signalera simplement que les Chargers ont quelque peu
bricolé avec un joueur historique, Luis Castillo, en le coupant, le
resignant pour un an, et le recoupant quelques semaines plus tard...
Les forces :
Philip Rivers est un
sacré QB. Qui part parfois totalement en torche. Avec Meachem, il a
une nouvelle relation à construire. Mais Antonio Gates, le meilleur
TE en réception de l'univers, est de retour en forme, ce qui devrait
donner des solutions à Rivers.
Eric Weddle est l'un des
meilleurs free safeties de la Ligue. Il tient parfois toute la
secondary à bout de bras, alors que Quentin Jammer n'est plus le
shutdown corner d'autrefois. Le front sevent tient souvent pas trop
mal la route, mais en devant produire plus de pass rush.
Les faiblesses :
J'ai des doutes sur la
ligne offensive, notamment le côté droit maintenant que Kris
Dielman, le garde et meilleur élément de cette ligne, a pris sa
retraite après avoir eu la cervelle transformée en œufs brouillés
l'an passé.
Avec cette ligne qui
n'aide pas beaucoup, le jeu de course est souvent anémique. Je n'ai
pas une grande confiance en Ryan Matthews, qui persiste à se blesser
en plus de n'être déjà pas électrisant à la base...
Les matchs à ne
pas manquer :
En plus des six
rencontres de division, deux matchs pourraient nous offrir des
festivals offensifs, contre les Falcons (semaine 3), et Saints
(semaine 5). Gros matchs contre les Ravens (semaine 12) et les
Steelers (semaine 14).
Power Rankings
Potential :
C'est plutôt moyen,
maintenant que V Jax est parti se faire voir ailleurs. Il reste bien
sur un des Verchain's Favorites, Antonio Garay, mais ça demeure
assez médiocre, même si les colères de Rivers nous donnent parfois
de bon vieux amusements.
The Inc's Person to
Follow :
@antoniogaray71,
bien entendu. Le nose tackle des Chargers est fou, a des coupes de
cheveux que sont en mesure d'envier tous les joueurs de soccer qui
portent un renard mort sur le crâne, et roule parfois en Smart Hello
Kitty...
Cheerleader of the
year :
A l'heure où j'écris
ces lignes, le site des Chargers ne propose qu'une photo de groupe.
Et c'est tout ce que vous aurez.
Le prono :
11-5, on retourne en
playoffs.
Denver
Broncos
La
saison passée :
Du
grand n'importe quoi pour finir à 8-8, mais en playoffs...
Le
coach :
On
pourrait l'oublier, mais John Fox avait pris l'habitude de fréquenter
relativement souvent des stades de foot en décembre et janvier avec
son équipe des Panthers pour disputer des matchs qui comptent. Sans
que ce soit brillant, il avait ramené une certaine attitude gagnante
à Denver, avec de la défense et une attaque très basique. Ça a
'marché' l'an passé, et ça demande confirmation.
Les
arrivées :
Alors
que le fils de Dieu était expédié à New York, l'un des derniers
Dieux vivants du quarterbacking posait ses paquets dans la Mile High
City. Peyton Manning. Le seul, le vrai, l'unique. Reste à voir si
son cou opéré quatre vingt douze fois (comptage non officiel)
tiendra le coup. Hahaha.
Les
Broncos n'avaient pas mené une draft d'enfer en prenant Derek Wolfe
de Cincinnati au deuxième tour. Le DT des Bearcats n'étant pas
selon moi un foudre de guerre, j'ai l'impression que Denver s'est un
peu foiré sur le coup. Même s'ils ont pris l'immense Brock Osweiler
des Sun Devils qui pourra apprendre de Dieu lui-même comment joue un
QB chez les pros...
Sur
la free agency, Denver a été quelque peu actif, sans trouver de
joueurs transcendants. On peut citer le TE Jacob Tamme que Peyton
connaît bien, le vieux receveur Brandon Stokley, le corner Drayton
Florence, le receveur Andre Caldwell, le corner Tracy Porter et le
safty Mike Adams. Ou encore le safety Jason Leonhard.
Les
départs :
Les
Broncos n'ont pas perdu grand monde. Brodrick Bunkley n'est plus là,
comme le CB vieillot Andre Goodman... Ah, et le slotman Eddie Royal
est parti à San Diego, tiens...
Forces :
Denver
a surtout vécu l'an passé sur sa défense, même si elle n'était
pas waterproof contre la course. C'est une assez jolie combinaison de
jeunesse et d'expérience. Le corner Champ Bailey ne semble pas subir
le poids des ans, sans doute à cause de l'altitude. Von Miller a
justifié dès sa première année tous les espoirs placés en lui
depuis sa position de OLB. Elvis Dumervil a plusieurs personnes dans
sa tête, mais demeure très bon quand c'est le DE en lui qui
s'exprime. La secondary est solidifiée par les apports de Adams et
Porter.
Il
y a Peyton, bien sur, qui peut compter sur deux receveurs
intéressants en Demaryius Moore et Eric Decker. Et puis il y a
McGahee, ressuscité l'an passé, pour porter le ballon au sol. Et le
rookie Ronnie Hillman, qui amassait les yards à San Diego State.
Faiblesses :
La
ligne offensive est loin d'être une assurance tous risques. Ryan
Clady est une belle imposture. Mais comme Peyton est là...
Les
matchs à ne pas manquer :
Les
six rencontres de division décideront une nouvelle fois de l'avenir
de la franchise. Hormis cela, Peyton retrouvera ses amis des Ravens
en semaine 15, alors que Denver ouvre sa saison contre les Steelers,
avec une forme de revanche des playoffs de l'an passé. Egalement au
programme les Saints de Drew Brees (semaine 8, juste après la bye
week).
Power
Rankings Potential :
Moyen
plus. Il y a mon Idole des 15 dernières années, bien sur, Dumervil
qui peut aller en prison un jour ou l'autre... Mais ça reste
moyen...
The
Inc’s Person to Follow :
@EricDecker87,
le twitter du receveur qui monte chez les Broncos, avec sa greluche
chanteuse de country...
Cheerleader of
the Year:
Becky
:
Aime
le yoga et l'escalade. Pro Bowl cheerleader l'an passé, tout de
même.
Le prono :
9-7, parce que la magie
de Peyton ne peut pas tout faire non plus...
Kansas
City Chiefs
La
saison passée :
7-9,
avec une équipe qui reprend vie dès lors que l'infâme Todd Haley
est débarqué au profit de Romeo Crennel.
Le
coach :
C'est
donc Romeo Crennel qui revient. On se souviendra de son expérience
précédente de head coach chez les Browns, qui ne s'était pas
achevée par une parade. Il a remis un peu d'énergie positive dans
une équipe qui moisissait sous la férule de Todd Haley.
Les arrivées :
A la draft, les Chiefs
ont une nouvelle fois utilisé leur premier choix sur un lineman
défensif, avec Dontari Poe de Memphis, afin qu'il occupe le centre
de la ligne avec son corps énorme. Ensuite, deux linemen offensifs
solides à défaut d'être spectaculaires. J'ai noté l'apparition de
Cyrus Gray, coureur de Texas A&M, qui pourrait contribuer un peu.
Si les Chiefs ont drafté
assez haut deux linemen, c'est qu'ils ont tenté de solutionner leurs
problèmes récurrents, réapparus après l'éclipse de 2010. Dans la
même logique, Eric Winston a débarqué de Houston, et c'est un
sacré progrès par rapport au bust Richardson que l'équipe a laissé
partir.
Peyton Hillis tentera de
faire oublier une saison passée totalement sous le signe du Madden
Curse, au cours de laquelle le coureur des Browns avait semblé
totalement hors de son sujet. Son ancien coordinateur offensif à
Cleveland, Brian Daboll, l'accompagne après avoir piloté la
médiocre attaque des Dolphins l'an passé.
Stanford Routt vient
prendre une place dans l'unité de corners.
Les départs :
La grosse perte de la
saison pour les Chiefs est d'ailleurs justement celle d'un corner,
Brandon Carr parti pour Dallas.
On signalera également
la perte du fullback LeRon McClain, parti remplacer mon ami Mike
Tolbert à San Diego.
Les forces :
Jamal Charles revient
d'une sale blessure. S'il a retrouvé l'intégrité de ses moyens,
nous aurons sur le terrain le seul RB de l'histoire à courir en
moyenne plus de 6 yards par porté. Pour peu que la saison passée
d'Hillis n'était qu'un accident de parcours, on pourrait retrouver
un duo dominant chez les Chiefs comme en 2010 avec la paire Charles-
Thomas Jones.
En récupérant Kevin
Boss, et pour peu que Tony Moeaki revienne à son niveau d'avant
blessure, les Chiefs auront deux belles armes pour les réceptions
dans l'axe du terrain.
Eric Berry revient lui
aussi de blessure, et il sera sans doute à nouveau le verrou ultime
de la défense.
Tamba Hali sort d'une
saison plus que respectable au pass rush.
Les faiblesses :
Afin que tout l'édifice
ne s'écroule pas, la ligne devra montrer de gros progrès par
rapport à l'an passé. Avec beaucoup de changements, les Chiefs
auront peut-être besoin de temps.
La ligne défensive est
composée de premiers tours de draft uniquement, mais les deux
'anciens' Tyson Jackson et Glenn Dorsey ne sont que trop peu souvent
dominateurs au point d'impact.
Entre un Jon Baldwin qui
n'a pas justifié son statut l'an passé et un Dwayne Bowe qui est
assez bête pour avoir raconté qu'il pourrait ne pas jouer cette
saison, l'unité de receveurs n'est pas toujours d'un grand secours
pour Matt Cassel, le QB qui reste une énigme. Très performant en
2010 avant de se faire manger par la défense des Ravens en playoffs,
il s'est écroulé en 2011 avant de se blesser. Tout commence avec la
ligne offensive, mais si Cassel ne retrouve pas son niveau d'il y a
deux ans, il y aura de sacrés embouteillages devant la ligne pour
stopper les coureurs en rouge...
Power Rankings
Potential :
Plutôt faible. On est
dans une petite ville du Missouri, où il ne se passe pas énormément
de trucs, et pas mal de joueurs de l'équipe manquent de
personnalité. Sauf Dwayne Bowe, qui est une cible très facile...
The Inc's Person to
Follow :
@DwayneBowe82.
Oui, le vrai beau pitre de l'équipe.
Cheerleader of the
year :
Décidément,
il n'y a que les Broncos qui font les choses bien dans cette
catégorie avant ce début de saison. La seule photo que j'ai trouvé
sur le site des Chiefs fait peur.
Le prono :
8-8, c'est pas encore
ça...
Oakland
Raiders
La saison passée :
8-8, avec le trade pour
Carson Palmer qui ne produit pas les effets escomptés.
Le coach :
La saison passée, Hue
Cocotte Jackson a joué, et il a perdu. Avec un trade desperado avec
les Bengals pour s'approprier Carson Palmer alors que les Raiders
étaient encore en position de prétendre aux playoffs, tout ça pour
que le pitre multiplie les interceptions comme un vulgaire Brett
Favre... Farewell, Hue. Et donc, en plus du changement de management
du au décès du propriétaire Al Davis, McKenzie a été nommé GM
et un nouveau coach a été installé : Dennis Allen, qui était
coordinateur défensif des Broncos la saison passée.
Les arrivées :
Sans posséder de choix
lors des deux premiers tours, les Raiders ne pouvaient pas faire une
grande draft. A part le receveur d'Arizona Juron Criner, c'est un
petit pack de no-names que les Raiders ont ramenés sur la Bay.
Les Raiders ont resigné
leur franchise player, le safety Tyvon Branch.
Ils ont fait venir le FB
Owen Schmitt des Eagles et réuni Matt Leinart avec Carson Palmer
comme au bon vieux temps d'USC...
Autres mouvements à
signaler, un échange avec Carolina pour obtenir Mike Goodson (RB) et
la signature de Dave Tollefson (DE, Giants) ou Shawnte Spencer
(Niners, CB).
Les départs :
Grosse purge dès que
possible : Kevin Boss (TE), John Henderson (DT), Kamerion
Wimbley (OLB) et le safety Hiram Eugene. En plus, le receveur Louis
Murphy a été envoyé chez les Panthers. Stanford Routt (CB) est
chez les Chiefs, et le duo Jason Campbell (QB) et Michael Bush (RB)
chez les Bears de Chicago.
Les forces :
Quand il est en état de
jouer, Darren McFadden est une arme offensive remarquable à la
course. Bien appuyé par le solide Tywan Jones, qui va très vite et
maintenant Goodson, il pourrait totalement exploser dans le nouveau
système implanté par Greg Knapp et son système de blocks en zone
par la ligne offensive.
Les receveurs des Raiders
sont un groupe homogène. Même Darrius Heyward-Bey, dont Verchain
s'est longtemps moqué pour compter plus de lettres dans son nom que
de réceptions sur le terrain, a montré des signes de progression
l'an passé, comme un numéro 2 intéressant de l'autre côté de
Marlon Moore. Avec Jacoby Ford plus Criner, les Raiders ont de la
profondeur au poste.
La ligne défensive est
intéressante. Lamarr Houston est un bon pass rusher, et les deux
intérieurs vieillissent (Seymour et Tommy Harris) mais tiennent
encore bien la route.
Les faiblesses :
Carson Palmer devra
prouver qu'il n'est pas foutu à 33 ans. Derrière, Matt Leinart
et... Terrelle Pryor (LOL, comme disent les jeunes).
La ligne offensive ne
s'est pas renforcée véritablement, et le meilleur joueur demeure le
centre Stefen Wisniewski (dont j'attendais beaucoup au sortir de Penn
State). A droite, c'est léger pour pouvoir implémenter du power
rush...
La paire de corners
titulaires est loin d'être impressionnante (Bartell-Spencer). Les
safeties devront donc énormément compenser.
Les matchs à ne
pas manquer :
Les Raiders ouvrent et
ferment la saison régulière contre les Bolts. Dans le lot, la NFC
South est au programme. Comme l'AFC North, avec notamment Pittsburgh
en semaine 3 et Baltimore en semaine 10.
Power Rankings
Potential :
Il en reste peu. Avec le
décès d'Al Davis, c'est une de mes cibles favorites qui nous a
quittés. McKenzie tente de mettre en place une atmosphère moins
folko autour de l'équipe, et il reste peu de vrais bons pitres dans
l'effectif. Mais les Raiders demeurent les Raiders, avec le plus
grand nombre de malades mentaux de la Ligue dans les tribunes.
The Inc's Person to
Follow :
@solo_dolo_9s,
dit comme ça, on se demande bien de qui on cause. Lamarr Houston, en
fait. Qui tweete comme il cause. Mal.
Cheerleader of the
year :
Pas encore pris le temps
non plus de nous donner les profils détaillés des Raiderettes.
Alors, comme d'hab', photo de groupe...
Le prono :
8-8, pour une équipe qui
n'est pas si différente de celle de la saison passée.
AFC
EAST
Nous voici donc arrivés
à la dernière division de l'AFC, celle qui héberge le champion de
conférence de l'an dernier, celle qui héberge l'équipe la plus
honnie de ce petit blog, Big Talk, les New Jersey Jets, celle qui
héberge l'équipe qui, contre vents, marées et Tony Sparano demeure
l'équipe favorite de l'auteur de ce petit blog, les Dolphins de
Miami, et enfin celle qui héberge Buffalo. Voilà...
New
England Patriots
La saison passée :
13-3. First round bye,
disposent des Broncos facilement, puis arrachent leur place au
Superbowl en battant Baltimore de trois petits points. Défaite au
Big Game contre les Giants, comme en 2008.
Le coach :
Voici l'homme qui devrait
suffire à convaincre n'importe quel propriétaire qu'on peut se
vautrer lamentablement dans sa première expérience comme head coach
et devenir par la suite l'un des coachs les plus victorieux de son
époque. Bill Bellichick, aka Coach Hoodie, aka Bellicheat, aka le
Darth Vader de la NFL, est un foutu bon coach. Qu'on aime ou pas. Ou
pas.
Les arrivées :
Les Patriots ont surtout
pêché en défense la saison passée, et c'est donc tout
naturellement qu'ils ont tenté d'adresser ce domaine à la dernière
draft. Chandler Jones de Syracuse est un bon pass rusher. Dont'a
Hightower est un bon linebacker intérieur. Le choix de du safety
Tavon Wilson est un peu surprenant. Le corner Alfonzo Denard pourrait
être un vrai steal au sixième tour.
Pour compléter le groupe
de receveurs, Brandon Lloyd et Jabar Gaffney portent maintenant le
même uniforme que Wes Welker, le franchise player de l'année.
Pour doubler le duo de TE
Gronkowski-Hernandez, Visante Shiancoe arrive de Minnesota.
Les départs :
Mucho Stinko a pris la
destination de Miami. Sans y rester.
Les DE de l'an passé,
Andre Carter et Mark Anderson ne sont plus là, tout comme Matt Light
(LT) qui a pris sa retraite, et BenJarvus Green-Ellis qui est
maintenant chez les Bengals.
Les forces :
Quand tu as Tom Brady
dans l'effectif, tu sais que tu vas marquer un paquet de points, bien
sur. Avec le duo de TE Rob Gronkowski – Aaron Hernandez, les
Patriots ont trouvé une nouvelle façon d'approcher le jeu de
passes, en dominant l'intérieur sur la verticalité, pour permettre
à Wes Welker d'amasser les yards sur des tracés intermédiaires. En
y ajoutant Brandon Lloyd, les Pats espèrent également de la
verticalité sur l'extérieur, ce que Mucho Stinko n'a pas su faire
l'an passé.
Brady est généralement
bien protégé derrière une ligne qui a perdu son vrai numéro 1,
Matt Light, atteint par la limite d'âge, mais qui demeure
impressionnante de qualité et de profondeur.
Vince Wilfork est
toujours aussi monstrueux à l'intérieur de la ligne, mais trop
souvent trop seul.
Au papier, l'unité de
linebackers Hightower – Brandon Spikes – Jerrod Mayo est
impressionnante. Reste maintenant à ce que ça se confirme sur le
terrain.
Les faiblesses :
Les Patriots manquent de
pass rush. Ils espèrent sans doute que Chandler Jones sera efficace
dès sa première saison, et que la reconversion de Rob Ninkovitch
suffira à amener de la pression.
La secondary est rarement
au niveau et a été décimée par les blessures la saison passée.
McCourty a dérapé après une belle année rookie, Ras-I Dowling
était bon en fac, mais pas chez les pros, etc... Le poste de free
safety est à désespérer de trouver un joueur qui produise
correctement.
Les matchs à ne
pas manquer :
Les Patriots iront à
Baltimore en semaine 3, recevront San Francisco en semaine 15, et
finiront la saison à la maison contre Miami. Comment ça, ma
plaisanterie n'est pas drôle ?
Power Rankings
Potential :
Ginormous. Ne serait-ce
que parce que l'effectif tient dans ses rangs Rob Gronkowski. And
remember : it's Gronk's world, and we're just living in it. Il y
a Tom et Gisele, Wes et miss Hooters chéplukan, le proprio Bob Kraft
et sa nouvelle petite amie et plein d'autres petites histoires du
passé, du présent, du futur...
The Inc's Person to
Follow :
@WesWelker,
qui se définit lui-même comme un pro de Twitter qui gâche son
temps à jouer au football. La classe...
Cheerleader of the
year :
Cassie
:
Prof
de danse. Mange chez McDo tous les jours, son meilleur rencart serait
de laisser son mec à la maison et d'aller s'amuser avec sa meilleure
copine. Tsss...
Le prono :
12-4, la routine, en
quelque sorte...
Buffalo
Bills
La
saison passée :
6-10.
On y a cru un temps...
Le
coach :
Chan
Gailey est une sorte de dinosaure du football. Avec un GM qui est lui
aussi un ancêtre et un propriétaire cacochyme, on pourrait avoir
l'impression que les Bills sont comme une grande maison de retraite
dans laquelle on signe des contrats multimillionnaires au lieu de
jouer au bingo...
Les
arrivées :
Le
gros splash de l'année est bien évidemment l'arrivée du DE Mario
Williams avec un contrat énorme. Mark Anderson a débarqué de
Boston pour constituer le contrepoint de Super Mario.
Sinon,
au rayon gag, on a Vince Young, dont on dit qu'il est QB.
A
la draft, les Bills ont tenté d'améliorer deux compartiments
quelque peu défaillants. D'abord la secondary avec Stephon Gilmore,
CB de South Carolina. Puis le poste de tackle offensif avec Cordy
Glenn de Georgia puis Zebrie Sanders de Florida State. Et puis un
receveur, TJ Graham de NC State, dont je ne suis pas persuadé du
potentiel en pros.
Les
départs :
Pas
de grosses pertes chez les Bills qui ont coupé Drayton Florence,
leur corner.
Forces :
Avec
un lineup Kyle Williams – Darreus au centre de la ligne, plus les
deux nouveaux pass rushers, la force de la défense des Bills
pourrait bien se trouver ramassée sur le 4 de devant.
CJ
Spiller, après des débuts ridicules au possible, a montré des
signes de progression l'an passé quand on lui a demandé de prendre
la relève du blessé Fred Jackson. Avec Tashard Choice en plus, ça
peut aller. On peut courir à Buffalo, derrière un axe de la ligne
offensive qui est costaud. Il faudra que les tackles se mettent au
niveau des gardes et du centre.
Faiblesses :
Les
corners n'avaient pas le niveau l'an passé, et Gilmore devra trouver
ses marques très rapidement.
Niveau
réception, rien n'est là – à part Stevie J - pour aider Ryan
Fitzpatrick à retrouver le niveau qu'il avait avant la signature de
son nouveau contrat.
Les
matchs à ne pas manquer :
Les
matchs contre les Jets (semaines 1 et 17) devraient permettre aux
Bills de prendre la deuxième place cette saison à une équipe du
New Jersey que je ne trouve pas au mieux. Hors division, il y aura
des matchs chez les Niners en semaine 5 et à Houston en semaine 9.
Power
Rankings Potential :
Très
faible. Buffalo, c'est tout petit, il fait froid, il ne se passe pas
grand chose. Et les cheerleaders sont... Mwouais...
Cheerleader of
the Year:
Laura
:
Le
site des Jills de Buffalo est le plus mal foutu de tous. Les photos
sont moches, et ne rendent pas hommage aux filles non plus. Même
s'il est difficile d'en trouver des franchement Verchain style. C'est
pas la Floride, ici... Bref, Laura travaille dans le business de la
chasse... Mais bien sur... Ah, son chien s'appelle Pippa... Nom de
Dieu...
The
Inc’s Person to Follow :
@StevieJohnson13,
le twitter du receveur. Qui se tape donc une cheerleader des Cowboys
et mérite donc notre plus grand respect.
Le prono :
8-8. Parce que ce n'est
pas tellement mieux au papier.
New
York Jets
Avertissement :
cette preview est totalement subjective. Et elle est écrite par
Verchain. Fan des Jets, passe ton chemin, parce que ce qui se trouve
ci-dessous ne va sans doute pas te plaire.
La
saison passée :
8-8,
et pas de playoffs. Take this, Rexy !
Le
coach :
Le
plus célèbre fétichiste du pied de l'ensemble du football. Rex
Fuckin' Ryan. Il est vrai qu'avec son énorme gueule, il doit pouvoir
bouffer trois ou quatre pieds en même temps...
Les arrivées :
Commençons par le plus
important : les Jets ont changé de coordinateur offensif. Au
revoir Brian Schottenheimer, et bienvenue... Tony Sparano. LOL number
one.
Sparano, c'est le head
coach qui a importé la Wildcat en NFL (enfin, c'est son QB coach de
l'époque, David Lee, aujourd'hui chez les Bills, mais bon...). Et
qui de mieux pour ce système que... Tim Jesus Tebow, l'homme pour
qui Denver a mis en place une bonne vieille attaque universitaire
genre spread option l'an passé ? LOL number two.
A la draft, Quinton
Coples, pur defensive end de 4-3 est sélectionné par les Jets pour
jouer dans leur 3-4. Il est toujours considéré officiellement pour
le moment comme un DE. LOL number three.
Un receveur, pour prendre
la place laissée vide par Plaxico Burress ou Jericho Cotchery
ensuite, Stephen Hill des Yellow Jackets de Georgia Tech. Non, pas de
LOL ici, j'aime beaucoup ce joueur. Non mais.
Yeremiah Bell ! Le
strong safety des Dolphins, que Sparano connaît bien, vient prendre
place dans une secondary quelque peu renouvelée. LOL number four.
Bell est un bon ouvrier, un gros tackleur, mais les receveurs lui
passent derrière comme Zorro le faisait du brave Sergent Garcia.
Pour le reste, il y a LaRon Landry qui arrive de Washington.
Bon, j'arrête là, j'ai
mal au ventre.
Les départs :
Le safety Brodney Pool à
Dallas, l'autre safety Jim Leonhard à Denver, et LaDainian Tomlinson
qui prend sa retraite. Voilà, c'est à peu près tout.
Les forces :
Tony Sparano veut mettre
en place une attaque priorisant la course. Pour l'y aider, il aura
une ligne offensive meilleure que celle qu'il avait à Miami, sauf,
décidément, sur le côté droit, où le tackle Wayne Hunter n'est
vraiment pas terrible.
Avec Darrelle Revis sur
le terrain, on peut quasiment oublier le côté du terrain que
choisit d'occuper le cornerback pour se concentrer sur l'autre, où
Antonio Cromartie est encore capable de belles performances.
Quand les joueurs du
front seven sont au niveau, la défense façon Rex Ryan peut étouffer
n'importe quelle ligne offensive adverse. Belle ligne avec Pouha,
DeVito et Wilkerson, unité de linebackers solide avec Pace, Scott,
Harris et Thomas.
Les faiblesses :
Tony Sparano veut mettre
en place une attaque priorisant la course. Pour ne pas l'y aider,
Shonn Greene ne sort pas d'une saison fantastique, et Joe McKnight et
les autres sont quantité négligeable.
Les safeties peuvent être
une force, ou une grosse faiblesse. Miami a laissé partir Bell, et
Landry revient de blessure. Ils seront trois pour deux places avec
Eric Smith.
Derrière Santonio
Holmes, dont l'histoire ne dit pas s'il a fait la paix avec le reste
du vestiaire, et Stephen Hill, il n'y a qu'un paquet de no-names dans
le roster. De quoi les pousser à recruter Mucho Stinko maintenant
qu'il n'a plus d'équipe ?
Mark Sanchez. Bouhouhouh,
il fallait supprimer les schémas trop complexes de Schotty Junior...
First round bust ? Malgré des stats en très légère
amélioration en termes de nombre de TD, force est de constater qu'il
n'est pas digne d'un QB de premier tour. Toujours sous les 60% de
complétion de passes, et un gros nombre de sacks du à la lenteur de
ses prises de décision... Tssss... BUST !
Power Rankings
Potential :
Enorme. A boire, à
manger. Le Taco QB et le Puceau QB ? Santurdio Holmes ? Rex
Freakin' Ryan ? Et tous les autres aliénés mentaux de
l'effectif ? Cromartie et sa douzaine de gosses ?
Pitrissime !
The Inc's Person to
Follow :
Bart Scott a bien trouvé
le nickname de son profil @MadBacker57.
Oui, il est complètement dingue. Ou con si vous préférez. Mais
bon, il a tout de même compté parmi les soutiens d'Eric LeGrand et
mérite donc du respect pour cela. Pour le reste...
Cheerleader of the
year :
Décrit
sa personnalité comme 'effevescente'. Mais bien sur...
Le prono :
8-8, take that, Rexy...
Miami
Dolphins
Les
Dolphins, c'était mieux avant... Eh, oui, c'est Jaime
avec
le maillot orange. Et... Oh là là... Pfff...
La saison passée :
6-10. Tout ce qu'il aura
fallu pour nous débarrasser de Tony Sparano.
Le coach :
Joe Philbin était
jusqu'à la fin de la saison passée le coordinateur offensif des
Packers, aka The Greatest Show On Tundra. Alleluia ! L'attaque
des Packers à Miami !!! Bon, OK, c'était surtout Mike McCarthy
qui appelait les plays, mais ne ruinez pas mes fols espoirs. Ah,
c'est vrai, le coordinateur offensif des Dolphins cette année sera
Mike Sherman, ancien des Packers aussi, et de Texas A&M, la fac
du nouveau QB des Dolphins !
Les arrivées :
Pour la première fois
depuis l'année bénie 1983, les Dolphins ont sélectionné un
quarterback avec leur premier tour de draft. Après avoir gâché
année après année des deuxièmes tours sur des passeurs, le front
office a enfin décidé de se sortir les doigts et de tenter le coup.
Je ne suis pas persuadé que ça marchera, mais faut bien vendre du
rêve... Je n'oublie pas que Ryan Tannehill, parce que c'est bien de
lui qu'il s'agit, était à l'origine... utilisé comme receveur chez
les Aggies... En attendant, les Dolphins ont fait venir David Garrard
pour lui garder la place au chaud.
Ensuite, le meilleur
choix de cette draft aqua and orange selon moi, David Martin, de
Stanford, qui devrait enfin résoudre le problème de tackle droit
auquel est confrontée la franchise de Floride du Sud depuis trop
longtemps.
Et puis, au passage, un
joueur de The U, le coureur Lamar Smith, qui devrait trouver sa place
dans l'équipe. Et, tiens, un autre, Olivier Vernon, le DE. Longtemps
que les Dolphins n'ont pas eu autant de joueurs de The U dans
l'effectif...
Chez les free agents,
j'ai longtemps cru que j'allais passer une saison moisie de chez
moisie avec l'arrivée de Chad Mucho Stinko redevenu Johnson entre
temps... Heureusement pour moi, il a eu la bonne idée de cogner sa
femme Evelyn Lozada et a donc été viré de l'équipe. Mazel Tov.
Du renfort en ligne
offensive avec Artis Hicks reconverti au poste de garde droit et Eric
Steinbach pour doubler les deux postes de garde. Et puis il y a
Richard Marshall au poste de corner, aussi, qui vient des Cardinals.
Les départs :
Les inefficaces Vernon
Carey et Marc Colombo, le côté droit de la ligne, sont partis.
Chad Henne est chez les
Jaguars.
Philip Merling (DE) a été
viré et a signé à Green Bay. Will Allen (CB), lui, a signé à New
England.
Kendall Langford, autre
DE, est à St Louis. Yeremiah Bell est chez les Jets, donc.
Brandon Marshall est
parti soutenir Jay Cutler dans son rôle de jeune papa à Chicago.
Ah, et le seul, le vrai,
le grand, le beau Jason Taylor a finalement pris sa retraite.
Les forces :
Avec le retour d'une
défense en 4-3, les Dolphins ont un front seven qui paraît plus
costaud que l'an passé, Soliai et Starks à l'intérieur, Cameron
Wake et sa montagne de sacks en DE avec Jared Odrick ou Olivier
Vernon de l'autre côté.
Je ne pensais jamais
écrire ça ici, mais les Dolphins ont un peu de profondeur au poste
de coureur, avec Reggie Bush qui sort de la meilleure saison de sa
carrière, Dan Thomas moins mauvais que ce que je pensais à la base,
Steve Slaton et Lamar Miller, il y a de quoi faire...
Les faiblesses :
… Parce qu'il faudra
bien inscrire quelques points en attaque. Malgré l'arrivée de
Legedu Naanee avec son nom marrant, les Dolphins n'ont plus de
receveur numéro 1. Davone Bess est un bon slot man, Brian Hartline
peut parfois passer pour un bon numéro 2, et derrière ça sonne
désespérément le creux. Pas grave, puisque je vois les Dolphins en
position de sélectionner un bon receveur à la prochaine draft...
Ahem...
La secondary est
douteuse, comme tous les ans, particulièrement au poste de safety.
Ce sont toujours des joueurs en carton qui occupent le fond du
terrain à Miami. Sean Smith et Vontae Davis devaient occuper les
ailes avant que Davis ne soit envoyé paître chez les Colts, et le nouveau venu Marshall le poste de nickel. Mais derrière,
on retrouve les peintres habituels. Pas grave, puisque je vois les
Dolphins en position de sélectionner un bon safety à la prochaine
draft... Ahem...
Les matchs à ne
pas manquer :
Avec les Rams, les Colts
et les Jaguars (semaines 6,9 et 15), les Dolphins peuvent espérer
trois victoires. Sinon, ils battront bien Buffalo, feront peut-être
un coup de Trafalgar aux Jets, et iront chercher une éventuelle
dernière victoire contre Seattle ou chez les Bengals, tiens...
Power Rankings
Potential :
C'est Miami, bordel,
l'endroit où Jean-Marc Morandini passe ses vacances !!!!
Immense potentiel !!! Pour peu que Reggie Bush se remette à la
colle avec l'énorme cul de Kim K, que Karlos Dansby parle encore à
tort et à travers, etc, etc, il y a sans doute moyen de s'amuser un
peu cette saison encore...
The Inc's Person to
Follow :
@VonteDavis21,
le corner idiot du village. Un must.
Sinon, je vous conseille
de suivre @LaurenTannehill.
Et on attend le reality show avec impatience. Blonde, jolie, texane,
stupide... J'adore.
Cheerleader of the
year :
Brianne
:
Du
mal à faire un choix... Ces salauds ont viré Kelly, d'ailleurs...
Donc, ce sera Brianne, qui est étudiante en design de mode, et dont
la voiture favorite est la Bentley, et que j'épouserai là,
maintenant, tout de suite, sans aucune autre forme de procès.
Voilà d'ailleurs la
seule bonne raison de soutenir les Dolphins...
Le prono :
5-11, parce qu'avec tant
de changement, c'est tout ce qu'il nous faut pour attraper un
receveur comme Justin Hunter ou Robert Woods en avril, à la draft...
PLAYOFFS
PREVIEW :
Classement
de la conférence :
- New England
- Baltimore
- San Diego
- Houston
- Tennessee
- Pittsburgh
Tour
des Wildcards : San Diego
bat Pittsburgh, Houston bat Tennessee.
Divisional
Round : Houston bat New
England (un truc genre 45-43) , Baltimore bat San Diego.
Conference
Finals : Baltimore bat
Houston.
C'est tout pour aujourd'hui, les enfants. Alors...
La version téléchargeable est disponible ici.
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