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lundi 16 janvier 2012

Divisional Round : Verchain's Takes







DIVISIONAL ROUND

SCORES



DIVISIONAL ROUND TAKES

Pour chaque match, cinq observations personnelles. Si vous souhaitez avoir des résumés des matchs, les copains de chez LatestNFL ont fait ça bien, comme toujours.


Saints at 49ers


  1. Well... THAT was a game... Un moment historique, en somme. Le premier match de playoffs à avoir une équipe qui reprend par deux fois la tête dans les trois dernières minutes grâce à un TD. Un paquet de points à l'arrivée, un match au destin longtemps incertain. Et une inattendue magie exercée par Alex Smith au cours du dernier quart-temps. Et les Niners qui inscrivent 36 points... C'est un truc auquel on n'était pas habitués... Une seule fois cette saison, San Francisco avait passé cette barre, dans un match à sens unique contre les Buccaneers. Se passe vraiment de drôles de choses dans le monde en ce moment... La victoire à la dernière seconde est beaucoup plus dans les normes, c'est la sixième de la saison...

  1. Nous avons tout de même eu du vintage Niners pendant deux des quatre quart-temps... Sur les deuxième et troisième quart, voici le résumé des drives des Niners : field goal, punt, punt, punt, fumble, punt, field goal, punt, punt. Et pour bien faire, un punt pour entamer le dernier quart-temps... Avant l'explosion offensive des cinq dernières minutes, bien sur... Cette fois, simplement, les habituels field goals de David Akers (au nombre de trois) n'ont pas constitué la seule arme offensive de l'équipe locale.

  1. Vernon Davis a sorti le match de sa carrière. Comme quoi, ça valait la peine d'attendre... Tout simplement impossible à arrêter. Contre toutes les couvertures proposées par les Saints, Davis trouvait un moyen de créer de la séparation avec son ou ses adversaires directs. En jouant sur sa puissance lorsque les défenseurs essayaient de le bousculer un peu dans la limite des 5 yards. En jouant sur sa vitesse pour aller trouver la zone sans couverture contre la cover two des Saints (derrière le MLB et entre les safeties). Ou en jouant sur son démarrage lorsque les Saints envoyaient des gros blitz sans couverture des safeties. 180 yards au total, le plus grand nombre de yards pour un TE sur un match de playoffs. Dans une équipe où les receveurs ont toujours du mal à se démarquer pour constituer une cible intéressante pour Smith, Davis a apporté les solutions, et démoli la secondary des Saints, dans un système reposant énormément sur l'agressivité face au jeu.




  1. Alex Smith vient sans doute de se gagner un bon gros contrat... Alex Smith pensait sans doute avoir gagné le match avec sa course improvisée de 28 yards pour TD. Avant que Brees ne trouve Graham pour reprendre la tête... Et que Smith sorte un drive assez inattendu pour 85 yards, avec Vernon Davis au bout de la dernière passe de la journée... Smith n'a pas été particulièrement brillant, complétant 24 passes sur 42 seulement, mais il n'a pas lancé d'interception. L'histoire de la saison nous dit de toute façon qu'il ne faut pas rendre le ballon aux Saints. Performance réussie, donc. Ses 299 yards et 3 TD lui permettent d'atteindre un rating supérieur à 100, supérieur à celui de son adversaire. Le dernier drive était bien un moment de grâce inhabituel. Smith sera certainement prolongé par les Niners, quoi qu'il advienne, après une saison solide mais loin d'être spectaculaire... Bah, comme celle des Niners, non ?




  1. Les Saints sous le soleil, ce n'est décidément pas pareil que sous un dôme... Alors, certes, Drew Brees a encore allumé le tableau de score, mais ses deux interceptions ternissent salement le tableau. Plus que l'attaque, qui a produit plus de points en extérieur que lors de la saison régulière, la défense reposant sur sa vitesse et une bonne dose d'agressivité s'est laissée dépasser par les Niners. Malgré quatre sacks, elle n'a pas su exploiter les quelques limites d'Alex Smith, et a laissé beaucoup trop de terrain à Gore au sol (une moyenne de 6.8 ypc...). Trop de prise de risque, parfois. Pas suffisamment de stops. Sur le premier TD de Davis, le TE se retrouve trop isolé derrière la défense pour qu'on ne puisse pas penser à une couverture bien foirée. Trop souvent. Les pertes de balle (deux fumbles sur équipes spéciales, et Pierre Thomas qui se fait secouer avant de lâcher le ballon en position de marquer) n'aident pas non plus... La ligne offensive n'a pas été au niveau, laissant passer trois sacks et ne créant jamais d'espaces pour les coureurs. La preuve des difficultés de la ligne des Saints est sans doute représentée par le fait que le meilleur receveur des Saints sur le match est Darren Sproles, souvent trouvé en position de checkdown dans l'urgence. Bref, les Saints ont subi une vraie défaite d'équipe en étant incapables de profiter de l'avantage qu'ils ont eu en termes de possession et d'explosivité offensive... A l'année prochaine ?



Broncos at Patriots


  1. Take this, Tebow ! Et allez, au revoir. 9/26, 136 yards, un fumble et un ridicule 3,5 yard par passe... Et cinq sacks encaissés. Une faillite totale. En fait, ce sont des stats à la Tebow. Il n'y a juste pas eu de séquence bizarre où Tebow réussissait tout ce qu'il tentait... Et ça fait du bien, tiens, que ce grand n'importe quoi s'interrompe. Et entendre le public chambrer en chantant 'Teeeee-bow' était une douce musique à mes oreilles...



  1. Deux ans après, la magie de Bill Bellichick dans l'art de drafter s'est exprimée plus que jamais lors de ce match. Le duo de tight ends Gronkowski-Hernandez est inarrêtable. J'ai l'impression d'écrire la même chose toutes les semaines. Gronk a encore étalé toute sa Gronkitude, avec 145 yards en 10 réceptions et 3TD. Hernandez s'est illustré... en tant que running back... Tout en se permettant une réception de TD pour faire bonne mesure...


  1. Les Broncos, pas faits pour devoir courir derrière le score. Lorsque Tom Brady bénéficie d'une protection telle que celle dont il a bénéficié ce samedi, et qu'il a par conséquent le temps de voir tout le terrain, il est quasiment impossible à arrêter. Pour perturber Brady, il faut le bousculer, le cogner. Là, son maillot est resté tout propre pendant tout le match. Et il a exploité les failles d'une défense des Broncos pas à la hauteur de sa saison. Avec 363 yards et 6TD, Brady a simplement disséqué la défense adverse. Le match était terminé à la mi-temps de toute façon. Petite rencontre. Mais pour les Patriots, c'est une victoire en playoffs à domicile, ce qui est plutôt rare ces dernières saisons...



  1. La défense des Patriots joue sur le fil du rasoir. 14 jeux négatifs forcés. 9 tackles pour perte de yards au sol et 5 sacks. Performance inhabituelle pour la pire défense de l'AFC. Le retour du safety Chung et de Brandon Spikes dans l'unité de linebackers a aidé à solidifier une défense où Vince Wilfork se retrouvait dans une position de defensive end sur la ligne de 4. Mais, à l'oeil, ça paraît encore et toujours faiblard. Surtout contre la course, avec des Broncos qui ont sorti plus de 140 yards, comme souvent, même si la moyenne de 3,6 laissée à McGahee and co n'est pas ultra impressionnante en elle-même. Beaucoup de prise de risque. Quand ça paie, en forçant un punt, c'est sympa à voir. Mais je demande à voir ce que cette défense aurait donné contre un QB qui sait lancer proprement le ballon, dans le bon timing.

Dommage, les Power Rankings, c'est fini pour la saison...
  1. Et un peu d'humiliation à ajouter, tiens... Un punt de Brady sur third down ? You bet...



Texans at Ravens


Un résumé du match dans le difficile exercice du live blog est dispo chez l'ami Laurent. Go read that stuff ! Pour ma part, comme pour les autres, quelques commentaires :

  1. C'est le match qui m'a le moins intéressé sur le weekend. Un match frustrant. Pas fondamentalement chiant comme le potentiel Harbowl Episode 2 qui se précise, un match qui serait une belle façon de confirmer les prédictions mayas de la fin du monde pour 2012, non. Juste... Frustrant. Voici pourquoi...


  1. Les Ravens sont imbattables à domicile cette saison. 9-0. Cela n'apporte rien à la frustration, certes, c'est plutôt la façon, en fait... Comment dire... Pour une fois que Baltimore concédait l'ouverture du score à la maison, que les Texans forçaient le premier punt de la journée... Voilà que Jacoby Jones nous fait une démonstration de QI footballistique digne d'une amibe. Ou de Tim Teb... Pardon. Avec un défenseur à moins d'un mètre, il décide je ne sais pas pourquoi d'aller tenter de rattraper un ballon qu'il a pourtant laissé rebondir. Et alors ? Même si les Ravens couvrent le punt sur les deux yards, tant pis, laisse ton attaque tenter quelque chose, t'as rien à sauver, là... Muffed punt, et Jimmy Smith qui se couche sur le ballon. 7 points pour les Ravens à l'arrivée, avec le TD improbable du jour, offert au troisième TE des Ravens, qu'aucun défenseur des Texans n'a même regardé sur le coup. Deux séries et un FG de Cundiff plus tard, Yates lance une drôle d'interception, donnant une belle position sur le terrain aux Ravens, qui ne me semblaient pas armés ce dimanche pour couvrir des drives de 80 yards (plus long drive à 59 yards, le suivant est à 45 yards). 35 yards, par contre, ils savaient faire, les Corbeaux. Deux TD d'avance, ça sentait le game over, déjà. Baltimore a bien su profiter de bonnes positions de départ. Et donc, se repaître des interceptions de Yates, qui a montré sur le match pourquoi il n'a été choisi qu'au cinquième tour, en sortant d'une fac qui n'est pas réputée comme une fabrique de QB (UNC).


  1. N'oublions pas les performances des Texans, qui ont fait plus que se sortir les doigts du fondement sur ce match. Arian Foster est ainsi le premier coureur de l'histoire (132 yards à 4.9, 1 TD) à courir pour plus de 100 yards contre Baltimore. Uh... Les Ravens ont laissé tomber quelques interceptions (Lewis et Reed, il me semble) aussi, qui auraient sans doute donné une impression plus grande de domination. Parce qu'à l'oeil... Les lignes des Texans ont complètement dominé les lignes des Ravens. Pas un sack concédé et un Yates touché seulement deux fois. 131 yards à la course pour les visiteurs contre 87 pour les locaux (à 2.8 de moyenne, paie ton équipe de power rush...). 5 sacks encaissés (more on that later). Andre Johnson, malgré son QB limité qui amasse tout de même 111 yards... Bref, pas le genre de performance que j'attendais des Ravens. Certes, je suis imperméable au 'Ravens Way' et à la mystique entourant Ray Lewis, mais... Je ne pense pas que les fans en violet sont heureux d'autre chose que de la victoire...



  1. Joe Flacco (14/27 pour 176 yards, 2TD), en ce moment, c'est Mark Sanchez. Sans Kate Upton. D'ailleurs, même Sanchez est sans Kate Upton. Non mais. Bon, les Ravens ont gagné un Superbowl avec Trent Dilfer... Mais ce Flacco ne me semble pas meilleur que son illustre prédécesseur... Il finira par coûter un gros match à son équipe un jour ou l'autre. Trop imprécis, et surtout trop indécis dans sa poche. Sur les 5 sacks qu'il encaisse, j'en compte au moins trois qui sont liés à une incapacité à se décider et à lancer le ballon en direction d'un receveur. Et c'est sans compter sur les nombreuses pressions où il recherche systématiquement Ray Rice. J'ai l'impression que rien ne change de ce côté là. Flacco régresse. Le QB rating de 97 peut être trompeur, et il est porté par les deux TD et à deux réceptions à la WTF, de celles qui sont à même de faire se lever le public, d'Anquan Boldin qui parvient à garder le ballon sous le contact direct de son corner, Kareem Jackson, qui n'est toujours pas digne de son statut de first rounder... De quoi s'inquiéter, je vous dis...


  1. Si les Ravens ne vont pas au bout, verra-t-on enfin Cam Cameron se faire virer ? Parce qu'une fois encore, le gameplan avait l'air assez bizarre. Plutôt équilibré entre les courses et les passes, mais j'ai souvent eu l'impression que Cameron s'entêtait à appeler des jeux qui n'avaient pas marché quelques plays avant. Les routes verticales vers Torrey Smith ou Boldin, notamment, où Flacco lançait quasi-systématiquement devant ou derrière le receveur, mais pas dans le timing, en somme. Des courses derrière le garde droit Yanda (j'en ai compté 7 sur les 21 tentatives de Rice, pour des tout petits gains à chaque fois), alors que celles derrière Grubbs (leur meilleur garde) semblaient produire plus de yards, impression visuelle... Et quand Ricky Williams était appelé, quasiment à chaque fois pour une course derrière Oher, il gagnait 5 yards au coup ou presque... Bizarre que les Ravens n'aient pas tenté les mêmes tracés avec leur meilleur coureur, plus dynamique et capable de 'cuts' plus tranchants... Bizarre, comme souvent cette saison. Regardez les drives du second quart-temps... Yikes... Si Ed Reed parvient à porter son équipe (ouais, sur ce match Reed les a plus portés que Ray Lewis, à mon avis) vers le titre, il sauvera peut-être la tête de Cameron. Parce qu'il est grand temps de faire quelque chose pour complémenter une défense qui donne, elle aussi, des signes de ralentissement sous le poids des ans...


Giants at Packers


  1. Depuis le temps que j'exprime mes craintes relatives à la défense des Packers, il fallait bien que ça arrive. Une fois encore cette saison, Clay Matthews a revêtu sa tenue d'homme invisible. Une fois encore cette saison, les Packers ont encaissé un paquet de yards. Et pour une fois, les Packers n'ont pas gagné la bataille des turnovers. Quatre pertes de balle pour un seul ballon gagné, sur la traditionnelle interception lancée par Eli... Green Bay aura vécu dangereusement toute la saison, pour se payer un bon gros faceplant pour le match le plus important... Et c'est sans mentionner l'impardonnable erreur défensive juste avant la mi-temps, avec la passe Ave Maria d'Eli pour Nicks... Ou encore la ridicule incapacité de stopper Ahmad Bradshaw sur l'action précédente...



  1. Eli Manning a tout simplement dépassé Aaron Rodgers sur le match. Un TD de plus, certes, mais surtout une impression de facilité générale. Eli a réussi les passes qu'il fallait pour maintenir les drives. Dans des espaces parfois béants laissés par une secondary totalement hors de position pendant la plus large partie de la rencontre... Eli, Elite... Sur ce match là, sans aucun doute.


  1. JerMichael Finley mérite d'être viré. Aaron Rodgers n'a vraiment pas été aidé. Contraint à faire opérer sa magie dans des proportions encore plus grandes que ce à quoi il nous avait habitués cette saison. So far, so good. Ses receveurs, et notamment son TE, ont laissé tomber un sacré paquet de passes... 6, 7, 8... Les avis peuvent diverger, mais même 6, c'est au moins trois de trop pour espérer battre une équipe solide, et sur une série positive. Malgré toute la magie de Rodgers.




  1. Total team victory. Le gameplan défensif des Giants a parfaitement fonctionné. Big Blue a totalement coupé la course, en plus de forcer des pertes de balle. Rodgers s'est ainsi retrouvé, souvent forcé à courir, comme coureur numéro 1 du Pack (66 yards). 4 sacks concédés derrière une ligne qui est passée à travers, sous la pression de la ligne des Giants. En supprimant la course, les Giants ont forcé Rodgers à lancer beaucoup trop, et très souvent sous pression. Ce qui nous amène à une moyenne de 4,8 yards par passe, soit exactement la moitié de ce que l'attaque a délivré. Le jeu de course des Giants, certes peu spectaculaire, s'est montré solide, avec deux gros gains de 24 et 14 yards pour Bradshaw et Jacobs, respectivement... J'ai vraiment eu l'impression de voir une équipe bien préparée et cohérente contre une autre totalement rouillée...



  1. Notre espoir : 2007 all over again. Allons-y : le match le plus chiant que j'ai eu à voir cette saison, c'était le fameux Harbowl du jour de Thanksgiving. Un festival de field goals, de punts, de sacks, de plays offensifs foirés. Beurk, beurk, beurk. Alors, tout le monde derrière les Giants. Et les Patriots. Mon ami Laurent va sans doute encore enrager, mais il est temps de militer, là. A la limite, Ravens contre Giants, ou Patriots contre Niners. Mais s'il te plait, petit Tebow, fils de Dieu, écoute ma prière, et ne nous inflige pas un Harbowl le 5 février. C'est le jour de mon anniversaire, bordel ! Tu peux pas me faire ça !



NEXT WEEK (ON TV)

Voilà donc à quoi ressemble le tableau final mis à jour :



CHEERLEADERS :















'Til next time, take care of yourself and each other...









4 commentaires:

  1. En fait, le punt de Tom Brady sur un 3rd-and-10 n'est pas si humiliant pour les Broncos... s'il avait continué de jouer sur son rythme des 35 premières minutes, là cela aurait été une vraie humiliation, non ?

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  2. Mwouais, chacun sa façon de le voir... Je connais mon Bellichick... Héhé...

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    1. bonjour
      désolée de tomber comme un cheveu sur la soupe mais je suis en train de travailler sur le doublage d'une série américaine sur le foot US et j'aimerais savoir si je peux contacter l'un de vous pour des questions techniques !
      D'avance merci

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  3. Bien sur, n'hésite pas à m'envoyer un mail

    verchaininc@gmail.com

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