WEEK SEVENTEEN
Du fait de cette journée qui s'est disputée dans son intégralité ce dimanche, les Takes de la semaine sont publiées en avance. Non mais ! Et ce sera pareil jusqu'à la fin des playoffs. Ce sera donc un article 'sur le vif'. Sans relecture, sans vérification, comme ça passe. Non mais !
SCORES
STATS
STANDINGS
VERCHAIN’S TAKES :
Bon, on y est, enfin, on connaît les affiches des playoffs.
Voici donc les quelques trucs qui ont trouvé place sur mon carnet cette semaine.
- Qu'il est sympa d'être parmi les équipes wildcard de l'AFC... Entre Pittsburgh qui doit aller à Denver et Cincinnati qui doit aller à Houston, deux équipes sur des tendances négatives, les équipes visiteuses auront sans doute les faveurs des pronostiqueurs. Et ce même si les Steelers sont privés de Ryan Clark, qui ne supporte pas l'effort en altitude et aurait bien pu rester sur le carreau à la dernière visite des joueurs de Mike Tomlin au Mile High Stadium.
- Houston privé de certains joueurs majeurs est en chute libre depuis que les Texans ont assuré le titre de l'AFC South. On a même revu Jake Delhomme sur le terrain ce dimanche, TJ Yates sortant après une seule série sur une blessure qui ne devrait pas l'empêcher de tenir sa place le weekend prochain. Cincinnati n'a pas une équipe très spectaculaire, mais demeure solide, et elle a un peu ennuyé les Ravens (et moi aussi). Un peu les Titans en plus consistant, en somme... Ahem... Pour une première en playoffs, je ne vois pas les Texans passer un tour...
- Quant à Denver, les Broncos nous ont offert un match purement pitoyable. Les Broncos de cette saison, c'est encore pire, quoi qu'avec un meilleur record (8-8 contre 7-9) que les Seahawks de l'an passé. La Tebowmania va peut-être enfin s'éteindre. Il serait temps, puisque cette équipe des Chiefs qui n'est tout de même pas un croiseur de guerre de classe infernale a exposé toutes les limites de Tebow, dans ses lectures notamment. Alors, finie, la Tebowmania ? Hell yeah !
- Baltimore et San Francisco seront au repos en fin de semaine. Harbaugh-East et Harbaugh-West sont donc tous deux deuxièmes de leur conférence, et recevront au tour de division. Et je prie pour que nous n'ayons pas droit à une deuxième manche du Harbowl, comme nous aurons droit dans quelques jours à un remake de la purge absolue qu'était en foot universitaire, le 'match du siècle' entre 'Bama et LSU. Parce que revivre le snoozefest du dernier Thanksgiving sera au-dessus de mes forces.
- Par contre, un match entre les deux équipes classées 1 de chaque conférence serait en quelque sorte un jeu vidéo dans le monde réel, avec sans doute un score de 68-65 pour finir. Nettement plus ma came, c'est certain. Brady contre Rodgers, bordel, ça aurait plus de gueule que David Akers contre Billy Cundiff...
- Dans la NFC, par contre, les Lions ont fait la mauvaise opération de cette dernière journée, en allant perdre à Green Bay, un match qu'ils pouvaient prétendre gagner, au papier. Parce qu'ils ont gagné le droit d'aller se faire crucifier à New Orleans, chez des Saints qui devront avant tout éviter l'obstacle psychologique d'une projection au tour suivant à San Francisco. Parce que les Saints sortent l'artillerie au meilleur moment. Même s'ils n'auront sans doute qu'une seule rencontre sous leur bien aimé toit du Superdome. A moins d'une surprise, bien sur. New Orleans, et notamment Drew Brees, sont au sommet de leur jeu. Il est aussi impossible de défendre sur le TE Jimmy Graham et on ne sait jamais trop d'où peut venir le big play parmi les receveurs, le tout derrière une ligne offensive plus que consistante. Et avec une défense qui semble avoir repris ses bonnes habitudes de forcer les erreurs adverses...
- Les Falcons qui sont un peu mous du genou iront dans le New Jersey affronter des Giants qui sortent de la série la plus convaincante de leur saison. Certes, Eli Manning aime les Cowboys (not that there's anything wrong with that), mais l'explosion cette saison de Victor Cruz me laisse sans voix (autant que la pitresque imitation de sa célébration par Laurent Robinson). Le type qui sort de nulle part, c'est le genre d'histoire qui fascine nos amis américains. Et le garçon vient de sortir les deux matchs les plus solides de sa saison, tout simplement. Sa capacité à transformer une réception anodine en big play est à même de donner des cauchemars à tous les défenseurs de la création.
- Et dans le reste de l'actualité...
- Mark Sanchez. Mwahahahahahahahahahahahah.
- Jared Allen échoue donc à 1 sack du record absolu de Michael Strahan sur une saison. Mais s'il est question de 'record moral', Allen en est le détenteur. Parce que bon, personne ne s'est couché devant lui pour lui permettre d'atteindre ce record comme l'avait fait un certain Brett Favre à son époque.
- J'ai vu que les Jaguars avaient intronisé dans le hall of fame de l'équipe l'ancien propriétaire Wayne Weaver, qui rejoint donc le seul (et légendaire tackle offensif gauche) Tony Boselli. Eh bien, Jacksonville ferait bien d'ajouter sans attendre le nom de Maurice Jones-Drew dans ce club fermé. Parce que MoJo est bien la seule arme offensive des Jaguars. Et le 'rushing champion' de la saison.
- La No Fun League a fait son retour ce dimanche. Stevie Johnson, le receveur des Bills, a pris une pénalité (et prendra sans doute une amende) pour avoir soulevé son maillot et laissé apparaître un tee shirt 'Happy New Year'... Pour un truc aussi bon enfant, c'est moyen, comme politique...
- Là où on testera la politique de la NFL, ce sera en fonction de l'existence et du montant de l'amende qui devrait être infligée à ce roquet de Steve Smith. Le receveur des Panthers est venu ramener sa science en trash-talk vers Sean Payton, le coach des Saints. Payton est resté cool et classe, son équipe faisant le boulot pour répondre à Smith. Perso, il aurait mangé un bon vieux coup de tronche, mais bon...
- Larry Fitzgerald est un peu comme le Capitaine Flam, il n'est pas de notre galaxie. Alors qu'il aurait joué avec une blessure au poumon (wait, what?), il est capable de nous sortir ça :
Amazin'.
- Et une salve d'applaudissements pour Rex Grossman, auteur d'une remarquable série de douze matchs de suite avec au moins une interception lancée !
- Au fur et à mesure des semaines qui passent, notamment des dernières semaines de compétition, on se demande qui sera l'équipe dont le nom sera avancé comme 'équipe qui va faire un grand pas en avant cette saison', début août 2012. Carolina devrait être en tête de ce classement totalement virtuel et souvent ridiculisé en fin de saison de la 'breakout team'. Et Seattle devrait ne pas être loin dans ce classement. Au moins, les Seahawks semblent avoir une défense consistante, pas comme les Panthers pour le moment...
- Le Black Monday a bien commencé. Comme prévu, à l'heure où j'écris ces lignes, Steve Spagnuolo (avec son GM Billy Devaney) chez les Rams et Raheem Morris à Tampa vont pointer à Pôle Emploi. Et ce n'est sans doute qu'un début.
- Maintenant que la saison est terminée, il est temps de distribuer les awards... Here we go !
Most Valuable Player : Aaron Rodgers, QB, Green Bay.
Offensive Player of the Year : Drew Brees, QB, New Orleans.
Defensive Player of the Year : Jared Allen, DE, Minnesota.
Offensive Rookie of the Year : Cam Newton, QB, Carolina.
Defensive Rookie of the Year : Aldon Smith, OLB, San Francisco.
Coach of the Year : Jim Harbaugh (aka Harbaugh-West), San Francisco.
Executive of the Year : Mike Brown, Cincinnati.
- Et pour pousser le truc jusqu'au bout, allons-y pour une sélection All Americans (qui n'est pas basée sur une popularité à la con comme l'est la sélection du Pro Bowl).
QB : Aaron Rodgers, Green Bay.
RB : Maurice Jones-Drew, Jacksonville.
RB : Ray Rice, Baltimore.
WR : Calvin Johnson, Detroit.
WR : Wes Welker, New England.
TE : Rob Gronkowski, New England.
LT : Matt Light, New England.
LG : Jahri Evans, New Orleans
C : Ryan Kalil, Carolina
RG : Carl Nicks, New Orleans.
RT : Eric Pears, Buffalo.
DE : Haloti Ngata, Baltimore.
NT : BJ Raji, Green Bay.
DE : Jared Allen, Minnesota.
OLB : Terrell Suggs, Baltimore.
ILB : Patrick Willis, San Francisco.
ILB : D'Qwell Jackson, Cleveland.
OLB : DaMarcus Ware, Dallas.
CB : Darrelle Revis, NY Jets.
CB : Tramon Williams, Green Bay.
SS : George Wilson, Buffalo.
FS : Earl Thomas, Seattle.
PK : David Akers, San Francisco.
Punter : John Ryan, Seattle.
Return Specialist : Devin Hester, Chicago.
RUNNING ITEMS :
Bring Cam Newton to Canton, NOW.
Boycott. Non mais. La différence entre un quarterback et ce combo de Vince Young et de Tim Tebow ? Vous avez pu la voir en direct. 158 yards, 1 TD, 1 INT… Certes Newton a battu un record, celui des TD à la course, la semaine passée. Mais bon… Puisqu’il parait que je dénigre ce monsieur à cause de JaCircus Russell et autres pitres du genre… Garde ta serviette sur la tête…
Death List – Offensive offensive lines.
Mettons à jour notre course à la mort, qui présente la tendance en nombre de sacks concédés par ligne offensive, avec les trois pires unités de la Ligue dans le domaine, et les trois meilleures.
Worst Units :
- Saint Louis a réussi à faire blesser trois quarterbacks cette saison, nous permettant de voir Tom Brandstatter sur le terrain. 55 sacks concédés.
- Arizona a vu son QB blessé ou presque une semaine sur deux, en concédant 54 sacks.
- Et Miami avait tellement bien commencé la saison… 52 sacks concédés au total.
Best Units :
- Buffalo aura été solide du début à la fin : 23 sacks concédés.
- Tennessee et New Orleans ont concédé 24 sacks. Pas de quoi transformer Matt Hasselbeck en Drew Brees…
Ridiculous passing numbers.
Boum. Nous voilà donc avec trois joueurs au dessus des 5000 yards à la passe sur une saison. Et aucun d’entre eux ne se nomme Aaron Rodgers ? Mais que fait la police ?
- Drew Brees, auteur d’un nouveau match à se frotter les yeux, porte le record de yards sur une saison à 5476 yards.
- Tom Brady a essayé, mais partait d’un peu loin pour tenter de déloger Brees. Monsieur Gisèle finit avec 5235 yards.
- Et Matthew Stafford s’installe dans le trio de manière un peu inattendu, avec la folie offensive qu’aura été le match de clôture de la saison régulière à Lambeau… Le QB des Lions finit donc la saison avec 5038 yards.
Deux gars qui battent le record de Dan Marino, la même année, et un Brees qui porte le record à des hauteurs qui seront peut-être inatteignables pour au moins aussi longtemps que les 27 ans séparant le record de Marino de celui de Brees. Parce que n’oublions pas que cette saison, les couvertures foireuses des secondaries ont été légion. Merci Millionnaires versus Milliardaires, aka le Lockout. Des heures de préparation perdues pour coordonner l’un des aspects aussi bien tekeuniques que takeutiques : la gestion des couvertures.
Pitre Of The Week :
Santonio Holmes. Le voir moisir sur le banc de touche en fin de match… Je crois que le front office des Steelers doit encore se marrer, là. Joueur avec du talent, mais vraie belle tête de con de la pire espèce, pitre de compétition. Le mec s’embrouille avec un de ses linemen offensifs, et se retrouve sur le banc… Je me suis même demandé à un moment s’il n’avait pas décidé comme un abruti de bouder dans son coin. Et ce garçon est l’un des capitaines de l’équipe. Funny. Ou pas.
YOUR TEAMS. MY TEAMS. OUR TEAMS.
Baltimore Ravens :
Eh bien voilà. Baltimore a réalisé le 6-0 en division cette saison. Ce qui autorise une semaine de vacances pour les hommes de l’autre Harbaugh, le grand frère. Et, surtout, l’assurance d’au moins une rencontre à la maison en playoffs, au tour de division.
Sweet :
- Ray Rice est le second joueur de l’histoire à compiler 1000 yards au sol et 700 yards en réception au moins deux saisons en carrière, avec Marshall Faulk. Et avec ses 15 TD, il est recordman du club sur une saison, aussi. J’ai trop souvent tendance à me moquer des Jaguars en disant que MoJo est leur attaque, toute leur attaque. Ray Rice est l’attaque des Ravens, toute leur attaque. Non mais.
- Suggs n’est pas parvenu à battre le record de sacks sur une saison de Peter Boulware pour les Ravens.
- Flacco n’a pas lancé d’interceptions. Faut dire qu’on l’a empêché de lancer le ballon, aussi. Faut dire qu’il n’y avait pas grand monde pour le réceptionner (ouvrir le match avec Kebab listé comme WR/TE, c’est marrant, tiens…). Faut dire que c’est comme ça que les Ravens avaient gagné le Superbowl, aussi. Faut croire que ça aura inspiré Harbaugh-East. Qui sait ? On assistera peut-être à un triomphe du Harbaugh-ball cette saison ?
Sour :
Un vrai temps de merde, avec du vent à décorner les cocus. Bref, tout en place pour un match à l’ancienne, qui fut pendant quelques minutes disputé. Mais globalement… Tellement AFC North…
San Diego Chargers :
Quand on voit que les Broncos sont qualifiés en playoffs, on en vient à regretter que l’effectif des Chargers ait été temporairement enlevé par des extraterrestres en octobre-novembre avant d’être renvoyés sur terre pour finir la saison.
J’ai presque de la peine pour Norv Turner, tiens…
Sweet :
Un dernier scoring drive explosif, pour reprendre suffisamment d’avance pour annihiler tout espoir de retour des Raiders. Collés sur la ligne, deux grosses passes de Rivers, une course de 50 yards de Tolbert, une passe de 43 yards à Floyd, TD, bonsoir Clara !
Tolbert, justement, nous a encore gratifiés de son plongeon depuis la ligne. Et ça fait toujours plaisir.
Premier retour de kickoff pour TD depuis deux ans pour les Chargers (Goodman, 105 yards), au sein d’équipes spéciales qui ont plutôt pas mal fonctionné pour une fois. OK, Nick Novak avait sans doute la vessie trop pleine pour réussir sa tentative de field goal en début de quatrième…
Sour :
Il ne restera sans doute de cette saison que des regrets… Et le match a commencé comme tant d’autres, avec Rivers qui lance une interception…
Ah, et faire un peu de concurrence aux Raiders au rayon des pénalités, avec notamment deux fautes personnelles et l’éjection de Antwan Barnes sur le premier drive des Raiders, c’était pas non plus une bonne idée. La bonne idée, c’était de resserrer un peu, et de commencer à produire en attaque…
Detroit Lions at Green Bay Packers
What a game. Une orgie de jeu offensif. Un truc unique. Pyrotechnie à tous les coins du terrain ou presque. De quoi rendre malades à crever tous les malades fans de l’aspect défensif du jeu. Parce que bon, les défenses avaient déclaré forfait. Mais quand ça arrive, c’est simplement beau à voir. Le premier match de l’histoire de la NFL avec deux QB à plus de 400 yards et 5 passes de TD. Amazing.
Sweet :
Aaron who ? Le détenteur des records de yards et de TD lancés sur une rencontre pour les Packers de Green Bay s’appelle Matt Flynn. Take this, Brett Favre ! (oui, je sais, mais je ne peux pas m’en empêcher…). Avec 480 yards lancés et 6 TD (6 !), Flynn a allumé la défense des Lions, qui, pour une fois, s’est bien comportée contre la course. Même si les Packers n’ont pas beaucoup essayé de courir sur ce match, avec 24 courses. Et Detroit a limité Green Bay à 3.8 ypc. Un truc qu’on ne voir quasiment jamais.
En parlant de Flynn, le sujet du moment est le prochain passage du joueur issu de LSU au statut de free agent. Et tout le monde d’évoquer le paquet de pognon que le garçon prendra sans doute en mars 2012. Tout ça pour un gars qui n’a pas lancé 100 passes en carrière. On s’amusera donc à parier sur le fait que Flynn puisse devenir le prochain Brunell ou le prochain Hasselbeck… Ou le prochain Aaron Brooks…
Je vais finir par croire qu’en effet les défenseurs négligent Jordy Nelson parce qu’il n’est qu’un petit blanc. Apparemment, les blancs savent aussi courir, sauter, attraper des ballons et ridiculiser des safeties… 167 yards et 3 TD pour Jordy… Qui a besoin de Jennings ?
Les joueurs des Lions n’étaient pas en reste, avec un Stafford auteur de 520 yards, dont 244 lancés vers Megatron (1 TD) et deux passes de TD lancées à Titus Young (from Boise, baby). Regarder la redzone de NFL ce dimanche n’aura finalement été qu’une ininterrompue succession de spots autour du match entre Lions et Packers. L’impression qu’il n’y avait que ça, des updates de ce qu’il se passait à Lambeau. Jusqu’au TD de Flynn pour Finley à une minute de la fin, et à l’interception qui scellait le sort de la rencontre. Great game, period.
Apparemment, Mike McCarthy avait laissé le playcalling offensif en première mi-temps à Aaron Rodgers. Y a-t-il quelque chose dans ce monde que Rodgers ne sait pas faire ?
Sour :
Bien entendu, l’absence des défenses… En tout cas, sur cette rencontre, aucune des deux unités n’avait l’air prête pour le grand show des playoffs. Plus encore peut-être la défense des Lions, qui, après tout, ne jouait même pas contre le QB titulaire de l’équipe d’en face. On laissera aux Packers l’excuse d’avoir reposé certains titulaires comme Woodson ou Matthews. Ou pas.
Stupide provocation de Ndamukong Suh après avoir sacké Flynn, parodiant le mouvement dit ‘de la ceinture’ d’Aaron Rodgers. Hé, pitre : primo, ce n’est pas Rodgers que tu viens de sacker, et deuzio doit-on te rappeler tous les yards et les points que ton unité défensive a concédé ? Non, bon, donc tu la boucles, tu prends tes billes et tu vas jouer au soleil. Et t’oublies pas ton chapeau.
A part ça ? Ben rien, bien sur !
San Francisco 49ers at St Louis Rams :
Et voilà, les Niners en ont fait assez pour s’assurer la deuxième place de la NFC. Ce qui autorise une semaine de vacances pour les hommes de l’autre Harbaugh, le petit frère. Et, surtout, l’assurance d’au moins une rencontre à la maison en playoffs, au tour de division.
Sweet :
Arrêtez tout, évènement historique : les Niners ont inscrit un touchdown a premier quart-temps. Et quel TD… Une course à la Michael Vick ou à la Cam Newton de la part de l’ami Alex Smith. Une course en tournant sur lui-même, en esquivant, avec deux bons blocks pour finir de lui ouvrir la voie vers l’endzone… Funny stuff.
Et même un trick play qui marche bien, grâce à une équipe des Rams à peu près aussi concernée que son public sur le coup. Personne pour se demander ce que Michael Crabtree faisait sur le terrain dans une situation de field goal… Snap pour Akers qui passe le ballon au receveur (par ailleurs auteur d’une partie convenable) qui s’en va inscrire un TD assez tranquille, en ayant même le bon goût de ne pas tenter de célébrer le coup avant d’avoir franchi la ligne (mais à l’image, ça avait l’air de le démanger férocement). David Akers est bien la meilleure arme offensive des 49ers…
Les Rams ont marqué 17 points dans le quatrième quart temps. Soit environ 6 points de plus que leur moyenne par match sur la saison. Désolant, non ?
Sour :
Ce n’était pas le jour des meilleurs sack artists des deux équipes. Aucun sack que ce soit pour Aldon Smith ou pour Chris Long.
Tom Brandstatter ? Oh, boy… Remarquez, ce n’est pas pire que de demander à Jerious Norwood de lancer le ballon. Intercepté, bien sur…
Frank Gore sur le banc pour toute la deuxième mi-temps. Bizarre, un peu.
Reste-t-il des receveurs aux Niners ? Ted Ginn inactif, Delanie Walker pas là, on a vu les Niners ouvrir avec un certain Swain à l’opposée de Crabtree, et Justin Peele titulaire dans une formation ‘ace’ qu’on aura souvent vu cette année.
New England Patriots :
Et une nouvelle fois, la première place de l’AFC. On pourrait se lasser, un peu, non ? Bah, de toute façon, Bill Bellichick est maintenant le seul coach NFL à avoir au moins 5 saisons à au moins 13 victoires dans sa carrière aux Pats… On va se lasser, je vous dis…
Sweet :
Amusant de voir l’histoire se répéter, ou presque, mais à l’envers. A l’occasion du match à Buffalo, les Bills avaient remonté 21 points de retard au score, avec un Brady qui avait lancé 4 interceptions pour les Pats. Dimanche, exact opposé. Les Patriots remontent 21 points de retard, et Fitzy lance 4 interceptions.
Quand les Patriots mettent en route, ça fait peur. Les Bills avaient parfaitement commencé en scorant sur leurs trois premiers drives, les Pats ont presque fait aussi bien, en scorant sur 7 de leurs 8 dernières possessions.
Gronk, deux TD de plus. 1327 yards en réception sur la saison. Record, encore. Best. Tight. End. In. Football. Period.
Hé, welcome back, BenJarvus ! Deux TD au sol pour le coureur capitaine de la Verchain Funny Names Team.
Sour :
Un petit mot pour l’attaque, tout de même. Vous savez qui est le deuxième meilleur coureur de l’équipe sur la rencontre ? Le tight end Aaaron Hernandez, avec 26 yards. Wait, what ?
New England, la version AFC des Packers. Sauf que personne n’attendait une défense solide du côté de Foxborough. Mais là, on frôle l’atrocité absolue : avec 4727 yards encaissés, les Patriots ont la pire défense contre la passe de l’histoire de la NFL sur une saison. Hé bé, encore un compartiment dans lequel les Pats mènent la Ligue, dites donc…
De quoi être inquiet une nouvelle fois pour les playoffs, donc. Même si 4 interceptions viennent embellir un peu le truc, New England court encore le risque d’un petit tour et puis s’en vont en playoffs. Mais bon, In Bellichick They Trust, paraît-il…
Miami Dolphins :
Rexy qui fait la gueule. Sancheisse qui a l’air de se demander ce qu’il fout là… Quel bonheur. Alors que les commentateurs n’avaient de cesse de nous répéter que les Jets devaient gagner ce match et espérer blablabla, l’interception de Mitchell a semblé comme une sorte d’orgasme footballistique. Tes promesses de Superbowl, Rexy, tu te les roules et tu te les carres dans la partie de ton anatomie qui ne voit jamais le soleil. Nom de Tebow que ça fait du bien de voir tomber les Jets…
Sweet :
Les deux interceptions de Randy Starks, nouvelle victoire du gros sur le reste de l’humanité. Mais quelle idée de se casser la tronche tout seul alors qu’il filait à la vitesse d’un somalien derrière un ticket de rationnement vers l’endzone des Jets, aussi…
La plus longue série offensive de l’histoire des Dolphins. 21 plays. 94 yards. Touchdown. Miam.
Le field goal de l’espoir de 58 yards réussi par Dan Carpenter juste avant la mi-temps.
Il est des matchs tellement moches qu’ils en deviennent beaux. L’avalanche de pénalités chez les Jets. Sancheisse. Holmes. Rexy. C’est un truc impossible à définir… Un truc bizarre de chez bizarre…
Mais le plus beau là-dedans, c’est que des fans ont payé un avion avec une banderole publicitaire « Fire Ireland ». Yep… #FireIreland !
Sour :
C’était le dernier match de Jason Taylor. Et bon sang, envoyez ce garçon au Hall of Fame. Pour tout ce qu’il a fait, ses 140 sacks en carrière, ses interceptions, ses fumbles forcés, ses touchdowns. Ce joueur, il est arrivé peu de temps après ma rencontre avec Miami et avec les Dolphins (et, non, pas avec les cheerleaders des Dolphins, à mon grand regret), il y a 15 ans. Une icône. Un modèle. La classe ultime. Monsieur Taylor, merci. L’histoire retiendra qu’il a été privé (à raison) d’un dernier TD pour son dernier match, qu’il a fini en position de running back dans la victory formation des Dolphins alors que Matt Moore mettait par deux fois le genou à terre.
Je ne pensais pas écrire ça un jour, mais l’absence de Reggie Bush dans le jeu de course s’est faite durement ressentir. Vraiment. Si on excepte un gros gain de 28 yards de Slaton, les coureurs des Dolphins ont combiné pour une moyenne de 2.5 yards par course. Atroce.
Ne pas prolonger Moore pourrait aussi être une bonne idée, tiens. On va pas lui filer du pognon, non ? Le gars, il te lance deux interceptions à la Sancheisse, et il faudrait qu’on le prolonge ? Ouais, comme numéro 3…
CHEERLEADERS :
'Til next time, take care of yourself, and each other.
Verchain Go faire ta groupie en AFL si tu as aimé cette atrocité de match Lions/Packers!
RépondreSupprimerBah, si tu aimes les scores de tennis, tu peux te repasser l'atroce LSU-Bama... Chacun son truc.
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