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lundi 6 février 2012

Verchain's Takes : Super Bowl Edition




















Et encore une saison de finie. Sur un Superbowl intense, qui faisait tellement 2008. Oh oui, pour un coup, tiens, bien que venant de prendre un an de plus, je me suis senti rajeunir…

Comme pour chaque match de playoffs, une analyse de la rencontre en cinq petits points, pas plus, pas moins. Deux faits marquants, et une revue rapide des performances en attaque et en défense pour chacune des deux équipes. On y va…


VERCHAIN’S TAKES – SUPERBOWL EDITION



















  1. The Catch, part Two.

Je vous rebats les oreilles depuis plusieurs semaines avec cette saison qui ressemble de plus en plus à 2008. Eh bien, nouvelle illustration ce dimanche, non ? Après le catch impossible de Tyree pour les Giants en 2008, avec le ballon accroché on ne sait comment sur le casque du receveur des Giants, voici maintenant le catch moins impossible mais tout aussi important, une nouvelle fois sur le drive victorieux de Big Blue.

Avec cette fois en vedette Mario Manningham. Eli Manning vend merveilleusement bien sa passe à la défense des Pats, qui n’est pas totalement hors de position sur l’affaire. Sterling Moore prend l’intérieur sur Manningham, qui avait plus tôt dans le match mal géré une réception proche de la ligne. On r’met ça, comme le disait la pub Danette ? Le safety (Chung), reste dans sa position en profondeur car Eli Manning laisse le doute en scannant le terrain correctement avant de lancer une passe à peu près aussi parfaite que Kate Upton (aussi parfaite, c’est juste pas possible, donc, bon…), et ne peut donc que jouer un rôle de ‘closer’ pour aller pousser le joueur en fin d’action, ne pouvant aller jouer pour le ballon. Et Manningham fait la réception en vous offrant un ‘clinic’ de ‘comment garder les deux pieds dans le terrain’.



La revue vidéo n’y changera rien, The Catch, Part Two, est réel. Et le vent portera les Giants (oui, je sais, ya pas de vent dans le Lucas Oil Stadium d’Indianapolis, mais vous allez me laisser écrire ce que je veux, oui ?) jusqu’au titre. Le catch qui soutient le drive, qui permet aussi aux Giants de continuer à manger du temps…

  1. The Non Catch.

Et tout cela a été rendu possible par un drop de Welker. Ou une passe pas suffisamment assurée par Tom Brady vers son receveur favori. A un autre moment crucial du match. Une réception, et on pouvait penser que l’affaire était entendue, que c’était finito, bonsoir Clara (merci Morgane)… Eh bien non. The Non Catch happened.



Une route en seam assez classique, avec la couverture des Giants totalement hors de position, peut-être en partie du fait d’un manque de pression de la ligne (une des rares occasions), un lancer pas exceptionnel mais qui ne ressemble pas non plus à ces passes-taco de Guaca-molle Sanchez (qui aux dernières nouvelles s’embourberait Kim K. Ouais. Comme quoi, Kate avait raison de me dire que ces rumeurs d’une relation avec l’autre QB de NY étaient infondées vu qu’elle n’aime pas les tortillas)… Et clang… Incomplete… A quatre minutes de la fin. Sur les 45 yards des Giants. Le plus gros regret à avoir, sans doute, pour les Patriots sur la soirée… Quoique…

  1. Offenses.

On aura assisté à une succession de phases de succès et de gros trous d’air, pour chacune des deux escouades offensives.

Le premier quart-temps aura vu les Giants contrôler l’horloge, nous la jouant comme chaque équipe qui joue les Pats devrait le faire : tenez Tom Brady en dehors du terrain, et tout ira pour le mieux. Il faut dire aussi que Tom Brady s’est bien manqué pour son premier passage sur le terrain. Mis sous pression par Justin Tuck, Brady balance depuis sa poche un ballon en direction de personne. Ou alors, sans que je sois prévenu, le petit frère de Casper le gentil fantôme avait signé à New England et se trouvait posé  sur les 40 yards. Vérification faite, Ted Ginn Jr n’est pas un joueur des Patriots, et la supposition n’est donc pas valable.



Deux à zéro pour les Giants, tiens. Un bon vieux safety, incontestable. Remarquez, comme Terrell Suggs n’était pas sur le terrain, pas question de parler de protection outrancière de la clique arbitrale en faveur du Pretty Boy des Patriots…

Brady nous a cependant refait du Brady plus tard dans le match, sur une période d’une huitaine de minutes, autour de l’infâme mi-temps du Superbowl (qui est, comme le Pro Bowl, un truc à supprimer d’urgence, même si on n’a pas eu pire que les Black Eyed Peas… Quoique…). Une série à 16 passes complétées de suite, avec deux TD à l’arrivée pour Woodhead et Hernandez qui auront été sur les deux séries ses receveurs les plus recherchés.

Brady termine à 27 sur 41, pour 276 yards, deux TD, donc, et une interception, concédée sur un lancer atrocement court en direction de Rob Gronkowski, sans doute la conséquence du premier sack laissé à Justin Tuck, à l’issue duquel Brady s’est relevé en se tenant l’épaule. Ou pas, parce qu’après tout Brady apparaît quasiment toutes les semaines sur l’injury report des Pats comme ‘probable’ avec une blessure à l’épaule. Mais je suis mauvaise langue…



Gronk, d’ailleurs, a été tout sauf lui-même, ce type qui vit sur une autre planète et domine la notre par la même occasion, tiens. Sa blessure à la cheville semblait l’empêcher d’accélérer, et il ne semblait vraiment utile qu’en block sur jeu de course, tant il ne parvenait pas à se détacher sur les jeux offensifs de passe. La ligne offensive, par ailleurs, a assez bien tenu le choc, même si le nombre de sacks des Giants aurait pu être plus consistant si Brady n’était pas parvenu à éviter un ou deux plaqueurs à plusieurs reprises.

Les lignes offensives ont été assez consistantes, globalement, sur jeu de course, chaque défense (aucune n’étant réputée comme particulièrement solide au sol) laissant plus de 4 yards aux combinaisons de coureurs de l’adversaire (114 yards à 4.1 pour les Giants, 83 yards à 4.4 pour les Patriots).

Avec un Eli Manning qui aura été consistant pendant tout le temps où il était présent sur le terrain, prenant la pression, s’en jouant parfois de manière surprenante, et complétant tout de même 75% de ses passes. Et avec un TD lancé pour Victor Cruz. Eli a été élu MVP du match. Mmmh… More on that later…



A part ça, donc, les Patriots ont cherché à mettre Victor Cruz sous haute surveillance, et le plan a assez bien fonctionné. Les ‘autres’ receveurs des Giants, qui sont tout de même théoriquement les numéros 1 et 2 de l’effectif, ont fait mieux que de prendre le relais. Il y a The Catch, bien sur, pour Manningham, mais Nicks continue de s’affirmer comme un vrai numéro 1, juste en-deça des 5 meilleurs receveurs de la Ligue, en fait. Production, constance, avec un big play occasionnel. Nicks, avec 109 yards en 10 réception, a été une nouvelle fois le receveur le plus recherché par Manning.

  1. Defenses.

Les deux défenses n’ont pas été exceptionnelles. D’ailleurs, s’il n’y a pas d’écart important au score à l’arrivée (comme à aucun moment durant la rencontre, d’ailleurs, le plus gros écart ayant été de 9 points en faveur des Giants), c’est qu’aucune défense n’a pris le pas sur l’attaque adverse, et lycée de Versailles.

De la pression, souvent mise un peu à contretemps et pas forcément au moment où ça comptait. Des lignes offensives pas férocement bousculées…

La différence, à l’arrivée, aura sans doute été l’incapacité pour les Patriots à forcer une perte de balle des Giants. Deux fumbles provoqués, mais tous les deux récupérés immédiatement par les G-Men.

En face, une interception qui contribue à faire la différence à l’arrivée. Et un peu plus de pression sur le QB (2 sacks et 8 QB hits contre 3 et 5 pour les Pats).



Au milieu de tout ça ? Les Giants ont su faire la différence également en rendant inefficace un Vince Wilfork pourtant abracadabrantesque contre les Ravens. Et là, ça a fait pschiiiiiittt… 3 petits tackles, aucune pression sur le QB… Les linemen offensifs des Giants m’ont souvent semblé pratiquer une prise à deux sur Wilfork avec une alternance man/zone… Du moins, c’est que ça donnait en direct, puisque, publication rapide oblige, je n’ai pas revu le match encore… Et que je ne le reverrai sans doute pas, d’ailleurs… Toujours est-il que cela a ouvert quelques opportunités de tackles pour les linebackers, insuffisamment exploitées même si Mayo et Spikes finissent la rencontre comme meilleurs tackleurs de leur équipe. Ninkovitch manque de discipline, souvent hors-jeu ou extrêmement limite…



Bref, des attaques moyennes, des défenses moyennes, un Superbowl moyen avec un MVP moyen…

Bien sur, le quarterback récolte toujours tous les honneurs. A lui les vivas de la foule et la rondelle de la capitaine des cheerleaders. C’est dans l’ordre des choses, ce n’est jamais le type qui s’occupe des lumières sur un film de Clooney qui déboîte Stacey Keibler. Et là, encore une fois, les honneurs vont au QB. Certes, Manning sort une belle fiche statistique, mais j’ai particulièrement apprécié les performances de Justin Tuck et Jason Pierre-Paul, qui doivent au moins autant que Manning être pris en considération dans la victoire finale de Big Blue.

Entre Tuck et ses deux sacks et, plus important peut-être encore, Pierre-Paul avec deux passes contrées qui coupent des drives…


  1. Coaching.

Si le plan de jeu de Tom Coughlin a été globalement assez conservateur, jusqu’à ne pas paniquer au quatrième, au moment de traverser le terrain pour aller chercher au moins les trois points de la victoire.



Bill Bellichick, quant à lui, semble poussé à la prise de risque sur la pelouse du Lucas Oil Stadium. Après sa fameuse tentative avortée de 4th and 2 contre les Colts deux saisons en arrière, voici qu’il tente le coup de laisser marquer les Giants, pour conserver une chance de mener un drive longue distance. Pourquoi pas, quand on a dans son effectif l’un des meilleurs quarterbacks de tous les temps ? Sur l’action, l’erreur vient même de Bradshaw qui se laisse tomber dans l’endzone alors qu’Eli – selon la presse – lui beuglait de ne surtout pas marquer… De toute façon, laisser couler le temps et Tynes tenter un field goal assurait la défaite. Alors, autant jouer le tout pour le tout. De quoi remettre un peu d’excitation dans une fin de match où la défense des Pats semblait une nouvelle fois dans l’impossibilité totale de forcer le three and out. Un pari perdu, en fait. Mais ce n’est pas qu’à ça que se résumera ce 46° Superbowl.


AND SOME MORE…

Andthe Victor Cruz Salsa… Looks a lot better when Cruz is performingit. Une nouvelle fois, la mi-temps a été atroce, une merveilleuse occasion d’aller se faire réchauffer de la pizza, rafrâchir de la bière, ou dormir un peu…



Et Kate, bien entendu, était au Big Game...





CHEERLEADERS

Le Superbowl est l’occasion d’en remettre un peu : j’ai trouvé sur le net une série de photos des cheerleaders des précédents Superbowls. Here they are.

Notez bien que celui qui retrouve les équipes et les années gagne un abonnement gratuit au Verchain Inc...













AND THEN WHAT ?

J’ai très peu de temps pour écrire, en ce moment, tiens… Aussi, je ne sais pas encore si The Inc pourra fournir à son intraitable lectorat une revue de la saison équipe par équipe cette année. Je ne sais vraiment pas…

J’essaierai de tenir le truc pour la draft d’avril prochain, et j’ai déjà commencé mes modestes contributions sur différents prospects de ligne offensive pour les copains de LatestNFL.

Et je ne me projette pas plus loin pour ce qui est du devenir du blog.

Seuls les vrais savent.

‘Til next time, take care of yourself, and each other…






3 commentaires:

  1. Merci pour ton blog. Esprit decalé et références douteuse, j'adore ! Je t'ai suivi toute l'année et j'espère que je te suivre l'année prochaine. Ça serait dommage d'arrêter, tu es un des seuls à parler de College Football (avec BluePennant) et plus personne ne dénoncera la mainmise du Cartel ...
    Bon courage pour la suite.

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  2. Merci beaucoup.

    Tu sais, tenir son blog tout seul comme un con, c'est assez compliqué, et ça mange pas mal de temps.

    Je vais tout faire pour continuer, avec au moins les Power Rankings la saison prochaine, et j'espère pouvoir continuer le college football avec Blue Pennant, où l'ami Morgan a la gentillesse de me publier.

    Pour ce qui est des pros, je pense essayer de continuer le truc, mais sous une forme plus 'compacte' que ce que j'ai pu produire cette année, en sabrant notamment ce qui me prend le plus de temps : les analyses d'un certain nombre d'équipes, sans doute en me concentrant sur les Dolphins et, peut-être, UNE équipe dont l'identité sera soumise au vote des lecteurs.

    A bientot !

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  3. Thanks man! J'ai passé une excellente saison sur ton blog, j'espère que je pourrai en faire de même l'année prochaine. Des articles bien écrits, avec un point de vue (on aime ou pas d'ailleurs), des cheerleaders et Kate Upton (God bless her), franchement j'étais fan. A plus!

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